When the alarm sounds, the doors close. ft - Ayleen Walsh

❝ Lawrence - Ayleen ❞

when the alarm sounds, the doors close.La journée avait décidément bien commencée. Law l'a comprit dés qu'il s'est levé, et a vu l'heure sur son téléphone. Il était bien trop en retard pour réfléchir à la raison pour laquelle ce dernier n'avait pas sonné à l'heure prévue. Il ne s'est probablement jamais préparé aussi vite, et s'est contenté de prendre son thermos avec un café sans sucre, comme il les prend souvent le matin, et un pain au lait qui se trouvait dans le placard avant de partir précipitamment. Oui, il est interdit de manger au volant. Mais ce n'est pas comme si il avait eu le choix. En arrivant à l'hôpital, il a rapidement enfilé sa tenue de travail, et s'est tout de suite mit au boulot. Comme tous les matins, il a fait le tour de ses patients, faisant un petit bilan simple, et disant un petit bonjour. Inutile de trop s'attarder sur le bilan, normalement, les internes avaient déjà dû s'en charger. Et si ils ne l'avaient pas fait, alors ils se feraient remonter les bretelles, pas plus compliqué que cela. Après s'être assuré que tout aller bien, donc, il fût appelé pour opérer une Hernie Discale Lombaire. C'était une chirurgie assez commune pour Lawrence, et par chance, il n'y a eu aucunes complications. En tout les cas, l'opération fût l'occasion de parler avec ses collègues.

Ce n'est d'ailleurs qu'à ce moment qu'il se souvint du gala organisé par l'hôpital, qui avait lieu le soir même. En théorie, cela n'aurait pas posé de problème, d'habitude. Les galas sont longs, et quelque peu ennuyeux. Il valait bien mieux se faire une soirée play ou une soirée série, à ses yeux. Mais là, il s'agissait de l’hôpital. Il ne savait pas qui irait, mais lui aimait suffisamment son travail pour sacrifier sa soirée en allant à ce gala. A la suite de l'opération, il eut droit à sa pause déjeuner. Il la passa en compagnie de ses amis, qui parlaient de leurs opérations du jour, de leurs problèmes, ou parfois de leurs conquêtes. De tout et de rien, en vérité. Par la suite, son après-midi fût plutôt calme. Il n'eu que quelques radios à analyser. Et également les résultats d'un IRM où le patient avait été admis pour une radio suite à un léger traumatisme crânien, qui avait finalement révélé un anévrisme non-rompus. Lawrence avait dû rester une bonne demie-heure à expliquer au patient qu'une chirurgie n'était pas nécessaire et que l'anévrisme ne serait probablement jamais dangereux, à moins qu'il ne se rompe.

Ayant accepté de venir au gala, il fût autorisé à partir plus tôt pour rentrer se faire présentable. Au final, il se demandait si il n'aurait pas préféré rester travailler avec ses patients plutôt que de se rendre à cette réception, mais maintenant, il était trop tard pour faire marche arrière. Une fois rentré, il fit se que ses collègues lui avaient demandés, et s'habilla avec ce qu'il avait de plus chic possible. Le but de cette réception était de donner une bonne image, il fallait être aussi élégant que possible. Il enfila donc une chemise, un smoking gris clair, une cravate, et fixa ses cheveux de manière à les rendre moins chaotiques qu'à l'ordinaire. Il n'était pas forcément fan de ce style là qui, selon lui, était beaucoup trop sobre pour lui aller et pour correspondre à sa personnalité, mais pour une soirée cela ferait l'affaire. Le temps que l'heure arrive, il se contenta de se permettre une petite partie d'Overwatch. Lorsque le soleil fût enfin tombé, il prit son sac de voyage avant de partir. Il l'emmenait pratiquement toujours avec lui, il y avait tout le nécessaire médicale à l'intérieur. On n'est jamais trop prudent, pas vrai ? Lorsqu'il arriva, il remarqua que beaucoup de personnes étaient déjà entrain d'entrer par la porte principale. Il salua ceux qu'ils connaissaient, avant de s'engouffrer dans le hall. Etant l'endroit le plus éloigné des chambres des patients, il avait été décidé que la réception se tiendrait à cet endroit pour éviter de déranger les patients et les médecins travaillant sur ces horaires là.

Il y avait au moins un avantage à ce trouvait à ce gala, au moins si une urgence arrivait avec l'un de ses patients, il n'aurait pas à sauter en précipitation dans la voiture pour se rendre à l'hôpital, mais juste à courir quelques couloirs. Jusqu'ici, la soirée s'était bien passée. Cependant, il faisait une chaleur étouffante dans la salle, et honnêtement, il commençait à ne pas se sentir vraiment bien, malgré les boissons fraîche qu'il buvait depuis le début. Avec tant de monde regroupés dans la même salle, quand bien même les températures extérieures n'étaient pas si élevée, il était normal que la température intérieure augmente considérablement. Il soupira et regarda autour de lui, avant d’apercevoir un couloir, qu'il savait être beaucoup plus frais, car les chauffages avaient lâchés la veille, et devaient être remplacés le lendemain dans ce couloir. Il s'y dirigea, et soupira de nouveau en refermant la porte derrière lui. Enfin un peu d'air frais. Il ne réalisa qu'après qu'il n'était pas seul. Une jeune femme, les cheveux blonds, se trouvait là aussi. Il ne lui parla pas, ne voulant pas la déranger. Ce fût ce moment que son bippeur -qu'il gardait toujours sur lui- sonna, alors qu'en même temps l'automatisme des portes cliqueta, signe qu'elles se verrouillaient. Il regarda rapidement son bippeur tandis qu'une alarme résonnait. «Code Brown» : Patient Adulte Disparu. En général, ce genre de choses ne faisait pas fermer les portes, mais à l'hôpital, tout est au cas par cas. Il suffisait que le patient en question soit physiquement violent ou quoi que ce soit pour que la fermeture des portes soit ordonnée.

Il se tourna vers la jeune femme avant qu'elle n'ait eut le temps de lui poser la moindre question. «- Ne vous en faite pas, ce n'est qu'une alerte concernant un patient. Je suis chirurgien, j'ai de quoi débloquer la...» Cependant, il se tût lorsqu'il se rendit compte de son erreur. Evidemment. Il aurait eut de quoi débloquer la porte, si il avait son sac, dans lequel le Pass servant dans ses situations, se trouvait. Or, son sac, il l'avait posé sur le porte manteau, dans la pièce d'à côté. Lorsqu'il s'en rendit compte, il ferma les yeux quelques secondes, laissant sa tête reposer contre le mur le plus proche. Avant de finalement se redresser et soupirer. «- Finalement il est possible qu'on reste bloqués là un certain temps... Le temps qu'ils retrouvent le patient, et que les portes soient rouvertes.»© 2981 12289 0

∞ When the alarm sounds, the doors close. ∞

La journée s'est relativement bien passé. Ayleen arrive chez elle après sa journée. Elle attrape une robe rouge dans son placard. Ça fera l'affaire. Elle est invitée à un gala au Ronald Reagan Medical Center. La Blonde n'a pas forcément très envie de voir du monde, mais lorsque c'est pour une bonne cause, elle ne manque quasi aucun rassemblement. Après s'être douchée, elle relève le devant de ses cheveux et se maquille légèrement. Elle descend de l'immeuble tout en essayant de ne pas croiser son voisin du dessous. Aslan. Elle prend l'ascenseur, plaque un sourire sur ses lèvres et décide de pas y penser. Elle fait un signe au taxi qui passe et s'engouffre à l’intérieur. Après avoir indiqué sa destination, elle en profite pour se poser le temps du trajet.

La salle est comble lorsqu'elle arrive. Elle annonce son nom et prend place parmi les invités. La jeune Walsh esquisse quelques sourires et quelques courtoisie puis son portable sonne. Elle s'excuse et s'empresse de quitter la foule pour entrer dans un couloir. Elle ne sait pas trop si elle a le droit d'être ici mais peu importe. Elle décroche. C'est le producteur du ballet. Il lui annonce que de nouvelles dates ont été programmées et qu'une représentation à lieu le lendemain en présence de grandes personnalités politiques. Danser devant du beau monde ne l'effraie pas, le public lui importe peu, l'important et qu'il reçoive l'émotion qu'elle souhaite délivrer. Elle raccroche et note dans son agenda virtuel, les dates à venir. Elle tente de se rappeler de chacune d'entre elle et n'entend pas que quelqu'un vient de pousser la porte.Un bip la sort de son mutisme. Puis le claquement des portes se fait entendre. Elle sent la panique monter puis un jeune homme prend la parole. Elle sursaute. Cela la rassure, il travaille ici et va pouvoir les faire sortir... Ou pas. A sa seconde prise de parole, l'enthousiasme s'estompe. Elle n'a pas peur, mais elle se demande à quelle heure elle va pouvoir partir pour être en forme demain... "Un patient à disparu ?" Elle marque un silence. "Mais alors ça arrive en vrai ce genre chose ? Je pensais que c'était seulement dans les séries télé." Ce n'est pas une critique, c'est seulement une constatation. Elle n'avait pas réalisé que cela pouvait vraiment se produire. "J'espère qu'ils le retrouveront vite." Tant pour elle, que pour l'établissement et pour le patient évidemment. Elle scrute le jeune homme de haut en bas. Elle réalise qu'elle le connait mais impossible de se souvenir d'où... Après tout, peu importe. Elle voit beaucoup de monde. La blonde est bien décidé à profiter de sa soirée. Son besoin de décompresser est omniprésent. Elle s'avance vers le jeune homme pour entamer la discussion. "Alors vous êtes chirurgien ici ? Dans quel service ?" Elle sourit gentiment à l'attention du jeune homme.

AVENGEDINCHAINS

❝ Lawrence - Ayleen ❞

when the alarm sounds, the doors close.Bien joué. Il était vraiment doué pour oublier ce qui est le plus important. Cela lui rappelait la fois où sa mère l'avait presque tué lorsqu'il avait oublié d'arroser sa plante pendant toute une semaine, alors qu'elle avait mit au moins une dizaine de post-it sur le frigo pour le lui rappeler. Bon à priori cette fois ci, ce n'était pas véritablement sa faute. Au fond, il était un peu inquiet. Il priait pour que ce ne soit pas l'un de ses patients, parce qu'au sinon, il devait absolument y aller, mais était dans l'incapacité de bouger, sans son badge ni son téléphone professionnel. Il n'avait que son téléphone privé... Lawrence pouvait toujours essayer d’appeler quelqu'un pour les libérer, mais si un patient avait fuit, il ne doutait pas que le personnel de l'hôpital qui se trouvait derrière la porte avait déjà migré vers l'enceinte même de l'hôpital pour aider dans les recherches, et ils n'auraient probablement pas le temps de revenir jusqu'ici juste pour débloquer deux personnes. Il espérait que toute cette histoire finirait bien, surtout pour le patient. Il n'est pas rare que des personnes fassent des crises d'angoisses et décident de tenter une petite fugue, mais dans certains cas, cela pouvait s'avérer très dangereux. Il irait surement voir si tout allait bien, une fois que les portes seraient de nouveau débloquées. « Oui, cela arrive. En général, les infirmiers font plutôt attention, mais avec le gala, le personnel a été baissé pour ce soir... » Bon, par chance, ils n'avaient pas des événements incroyables aussi souvent que dans les séries. Et heureusement, sinon, la vie serait vraiment épuisante. En attendant, il se sentait un peu stupide, d'être coincé entre quatre mur dans son propre lieu de travail, tout cela parce qu'il avait eut la bonne idée de poser le sac qu'il ne pose JAMAIS d'ordinaire.

« J'espère aussi... » A vrai dire, il s'inquiétait quelque peu. Il détestait ne pas être joignable. Si quoi que ce soit de grave arrivait à ses patients dans son service, il devait être joignable et devait pouvoir venir dans les quinze minutes suivant l'appel. Le job l'imposait, et il s'y était habitué. Seulement dans la situation actuelle, si quoi que ce soit se produisait, il était bloqué, et ce serait à un autre chirurgien de s'occuper de son patient. Et même si il s'entend plutôt bien avec ses collègues, c'est toujours désagréable de devoir confier une personne qui vous a accordé sa confiance depuis le début à quelqu'un qui ne la connait pas du tout. Il remarqua la jeune femme s'approcher pour commencer une discussion. De toute façon, il allait bien falloir attendre, donc ce n'était pas plus mal. En y prêtant attention, elle lui disait quelque chose. Il l'avait peut-être aperçue quelque part par le passé. « Je suis en neuro. C'est pour cela qu'on m'a un peu forcé la main pour venir ce soir... » Il se sentait un peu idiot de dire que sa spécialité se trouvait être le cerveau et les neurones, alors qu'il avait lui-même oublié son sac dans l'autre pièce. « Et vous, que faites-vous dans la vie ? » Peut-être qu'elle était actrice, et que c'était de là qu'il la connaissait. Ou journaliste. Ou peut être que cela n'avait rien à voir. « Et qu'est ce qui vous amène ici ? » Il espérait ne pas être trop envahissant dès le début. Il avait tendance à laisser trop rapidement s'exprimer sa curiosité, sans forcément laisser le temps à la personne de répondre. « Ah, d'ailleurs, puisqu'on est coincés ici toute la soirée, je propose qu'on se tutoie, si cela te conviens ? » Il finit, avec un sourire.
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Let me bitch, please

Alors qu'un patient en proie à une dangereuse crise de folie s'est échappé et que l'hôpital entier est en alerte pour le retrouver, l'un des meilleurs neurochirurgiens de Los Angeles a décidé de briller d'inutilité en se laissant bêtement enfermer dans un couloir. Pire encore, il n'est pas seul, mais en compagnie de l'une des plus estimées invitées du Gala de charité qui se déroulait dans le Hall d'entrée. Une chose est sûre : tant que le patient n'est pas retrouvé, ils ne risquent pas d'être libérés.
Alors, tandis qu'il abandonne doucement l'idée de joindre le monde extérieur, leurs téléphones à tous deux se mettent à vibrer.

« Alors les lapins, ce Gala emplit de célébrités et de champagne n'était pas assez bien pour vous, pour que vous préfériez vous isoler dans ce couloir lugubre? J'espère qu'il est assez confortable pour vos illustres personnes, parce qu'à ce que j'ai entendu dire, vous risquez d'y passer un moment!
Et vous avez bien raison d'essayer d'entamer la conversation pour faire passer le temps, rien de tel qu'un peu de chaleur humaine pour atténuer l'angoisse. Comme je suis sympa, laissez moi faire les présentations. Lawrence, je te présente l'ex petite amie d'Aslan - je n'ai pas besoin d'en dire plus, tu sais très bien de quelle ex je parle. Ayleen, je te présente le meilleur ami d'Aslan. Comme le hasard fait bien les choses! Oui Ayleen, c'est justement lui qui l'a accueilli quand celui-ci t'a laissé seule inconsciente, et lui aussi qui ne l'a pas balancé aux flics alors qu'il aurait pu le faire.

Comment, ce ne sont peut-être pas les détails que vous vouliez partager? Mince alors, ce que je suis sotte! Vous savez quoi, je ne veux pas faire d'autres gaffes, alors je ferais peut-être mieux de vous laisser.

Bonne soirée les chatons! Xoxo »