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 Aslan | Motherfucking gravity.

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#MessageSujet: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyJeu 2 Mar - 20:32

En cette belle journée de Mars, la petite Zoey Whanau avait décidé de profiter du beau temps et faire un tour au Griffith Park. Certes, actuellement, elle devait être en cours, mais il faisait bien trop beau pour rester assis sur une chaise et enfermé entre quatre murs. De toute façon, vu le nombre de cours qu'elle avait déjà séchés, un de plus ou un de moins n'allait pas changer grand chose. Cela faisait un moment qu'elle n'avait plus pointé son nez dans une salle de cours. Elle était sûre que ses profs et ses camarades avait déjà oublié son existence, mais tout cela ne la souciait guère. Zoey, elle était insouciante dans l'âme. La popularité, les cours, les responsabilité, tout ça elle s'en foutait totalement. Tant qu'elle pouvait s'offrir une bonne session de glisse, elle était heureuse. Au départ, elle voulait aller surfer, malheureusement, il n'y avait pas assez de vagues et elle s'était donc rabattu sur son vieux skate. D'ailleurs on pouvait voir que ce dernier avait du vécu. Avec le temps et l'usure, la peinture s'était effacée et le bois commençait à s'écailler. La jeune femme avait tout de même essayé de le personnaliser pour lui redonner une seconde vie, sans grand succès.

Elle finit par arriver à Griffith Park et se dirigeait aussitôt vers le Skate Park que la ville venait d'installer. Elle avait quelques idées de figures et elle voulait les tester. Elle voulait aussi perfectionner celle qu'elle savait déjà faire. Là-bas, elle retrouva quelques personnes qu'elle connaissait et avec qui elle resta discuter, tout en allant de temps en temps faire des figures. Ses amis finirent par partir et Zoey se retrouva seule à faire du skate. D'une part c'était un mal pour un bien car comme ça, elle pouvait vraiment se concentrer. Après avoir fait quelques slides, la jeune demoiselle tenta un hardflip, figure qu'elle maîtrisait avec difficulté. Elle prit de la vitesse avant de soulever sa board du sol avec le pied gauche. Cependant, elle n'avait pas mis assez de puissance et l'un de ses pieds cogna dans la planche et Zoey s'écrasa lamentablement sur le sol, se ripant toute la peau. Elle avait essayé de rattraper sa chute mais sa cheville droite amortit mal la chute et se tordit. Aussitôt une douleur fulgurante traversa la jambe de la jeune femme. "Aie Aie Aie Aie Aie. Putain de merde." commença-t-elle à chouiner en se tenant la cheville. Elle essaya de regarder l'étendu des dégâts. En plus des multiples égratignures qu'elle avait aux coudes et aux genoux, sa cheville commençait à prendre une couleur inhabituelle violacée moche déguelasse. Ça annonçait rien de bon. Elle grimaça avant d'essayer de se mettre debout mais la douleur lui fait tellement insupportable qu'elle abandonna rapidement cette idée. "J'ai mal putaiiiiin... J'ai maleeeeeeeeeeeuh !" commença-t-elle à pleurnicher seule dans son coin.

@Aslan Caldeira
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyDim 5 Mar - 20:48

Le soleil qui réchauffait sa peau, l'air frais qui lui fouettait le visage, les écureuils qui bondissaient d'arbre en arbre. Cela faisait longtemps qu'Aslan n'avait pas été si serein. Courir lui faisait un bien fou, et le paysage à couper le souffle du parc n'y était probablement pas étranger. C'était comme si chaque foulée le libérait un peu plus des liens qui l'oppressaient. Il n'allait pas mal... mais on ne pouvait pas dire qu'il était heureux pour autant. Le travail lui pesait. Il aimait pouvoir être là pour aider, dans ce qui était souvent le pire moment de la vie des patients ; mais voir tant de détresse et de douleur chaque jour était dur à porter. Et puis, il y avait l’emménagement d'Evan. Cela n'aurait pas dû être un problème ; mais croiser ce regard plein de rancœur ramenait l'infirmier à des sentiments de culpabilité qu'il avait espéré éteints à jamais.

Aslan eut un sourire en croisant un chien qui essayait de traîner une branche faisant trois fois sa taille. Et puis, après avoir dépassé le skate parc, il s'arrêta pour refaire ses lacets. Ses écouteurs glissèrent de ses oreilles, tombant mollement au sol. Il marmonna dans sa barbe – ces saloperies ne tenaient jamais -, et il se releva, s'apprêtant à les remettre. Mais il se figea, certain d'avoir entendu quelque chose. Ça ressemblait à un hurlement d'animal. Un phoque blessé, peut-être - ou alors un vieux putois. Il se retourna doucement, scrutant l'horizon. Mais il trouva l'origine des cris : c'était une adolescente – elle avait quoi, 15 ans, peut-être ? - qui gisait sur le macadam du skate parc, se tenant la jambe, au bord des larmes.
Il eut un léger soupir – pourquoi les gens s'acharnaient-ils à se blesser à côté de lui pendant ses heures de repos ? - avant de rebrousser chemin et d'entrer dans le parc. « Est-ce que ça va ? » Question stupide, vu le niveau de décibels auquel elle beuglait. A mesure qu'il approchait, le visage de la jeune femme lui semblait de plus en plus familier. Où l'avait-il déjà vu ? Il arriva à son niveau, s'agenouilla à côté d'elle. Et là, l'illumination ; Mary lui avait montré des photos d'elle. Ses filles étaient sa plus grande fierté ; sa plus grande source de problèmes, aussi. Elle avait élevé des êtres visiblement très créatifs dans tout ce qui était tenter les conneries à ne pas faire. « Tu es Zoey, c'est ça ? » Il lui fallu quelques secondes pour réaliser que sortir une telle information de nulle part pouvait le faire ressembler à un vieux pervers. « Aslan, je travaille avec ta maman. », s'empressa-t-il alors d'ajouter. Il se tut un instant – il était encore essoufflé - avant de reprendre. « Je peux ? » Il désigna sa jambe d'un geste, et, jugeant qu'elle n'avait de toute façon par 35000 autres solutions, la souleva délicatement pour mieux l'inspecter. Elle était éraflée en plusieurs endroits, du sang commençait à perler. Mais, plus inquiétant, sa cheville avait gonflé et pris une couleur violacée. « C'est probablement une vilaine entorse... J'espère que t'étais pas censée être en cours, parce que tu es sur le point de te faire griller » Il eut un rire, avant de se redresser et de lui tendre la main. « Tu penses que tu peux tenir jusqu'à ma voiture, si je t'aides ? » Il avait l'intention de l'emmener aux urgences, mais préférait ne pas appeler une ambulance. Il était bien placé pour savoir à quel point ses collègues étaient déjà surchargés, il n'allait pas les déranger pour ce genre de blessure – d'autant que faire déplacer une équipe avait un prix conséquent qu'il ne voulait pas infliger à sa collègue si cela pouvait être évité.
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyDim 5 Mar - 22:24

Zoey était allongée sur le sol en train d'agoniser, se maudissant d'être aussi maladroite et se demandant comment elle allait faire pour rentrer chez elle. Elle pensait se traîner sur le sol jusqu'à son sac pour récupérer son portable quand elle entendit quelqu'un pour lui demander si ça allait. Elle leva la tête pour voir un jeune homme qui avait l'air d'avoir fait un marathon. "Oui, oui, ça va parfaitement. Ça se voit non ?! Je vais tellement bien et je pensais faire un tour en licorne" dit-elle, avec sarcasme, assez énervée par cette question qu'elle trouvait un peu stupide. Toutefois, elle se rendit compte rapidement qu'elle avait été plutôt sèche et que cette personne voulait surement l'aider. Elle soupira avant de reprendre doucement avec un petit rire nerveux : "Désolée, avec la douleur je suis un peu sur les nerfs..."

Le jeune homme se rapprocha avant de demander si elle était bien Zoey. Elle leva un regard apeuré vers lui. C'était qui ce mec ? Comment connaissait-il son prénom ? Avec la veine qu'elle avait c'était un stalker qui l'observait et la suivait tout les jours depuis qu'elle avait 15 ans. Elle avait déjà perdu des petites culottes une fois, à tout les coups, c'est lui qui les avait volées pour les renifler ! Elle en était sûre ! Et là, il allait profiter de sa faiblesse pour la kidnapper et faire d'elle son esclave sexuel !  "Euh... Ouais ?" dit-elle en fronçant les sourcils, peu rassurée, tout en disant que si jamais il essayait de l'enlever, elle lui arracherait l'oreille. Toutefois, son interlocuteur reprit en disant qu'il travaillait avec sa mère et elle sentit une vague de soulagement la traverser. "Ah ok, je vois. Elle continue de parler de nous à tous ses collègues ?" dit-elle avec un petit sourire en coin. Elle savait que sa mère adoraaaaaaaaait parler des jumeaux et d'elle à tout les gens qu'elle connaissait de près ou de loin. Seulement parfois, cela n'était pas toujours valorisant. Elle se souvenait de cette fois où elle était au lycée, et que pendant une réunion parents-profs, elle avait dit à l'un d'entre que, quand elle était petite, elle aimait bien dormir dans le panier du chien plutôt que son vrai lit.

Quand Aslan demanda s'il pouvait examiner la blessure, Zoey hocha doucement la tête, cependant, à peine avait-il effleurer la blessure qu'elle commença à grimacer de douleur. "Aouch, putain !" ne put-elle s'empêcher de jurer. Zoey soupira quand Aslan donna son diagnostique. Une entorse... Putain c'était bien sa veine. Quand l'infirmier dit qu'il espérait qu'elle n'était pas censé être en cours, elle eut un rire jaune. C'était plutôt ironique comme situation, mais toutefois elle haussa les épaules avant de dire : "Ouais... Enfin non. Ce n'est pas trop un soucis ça, ne t'en fais pas..." Elle allait juste devoir trouver un mensonge pour pouvoir expliquer sa blessure, mais ça n'allait pas être compliqué, c'était un peu une seconde nature chez elle.

Finalement Aslan demanda à Zoey, si elle pouvait marcher jusqu'à sa voiture. La jeune femme le regarda un moment, hésitante, après tout, rien ne prouvait qu'il travaillait vraiment avec sa mère, même si son prénom était vaguement familier aux oreilles de Zoey. De plus, même si c'était le cas, cela ne voulait pas dire qu'il était une personne sans mauvaises intentions. Toutefois, il dégageait quelque chose qui inspirait à la confiance et la jeune demoiselle décida rapidement de mettre sa méfiance de côté. De toute façon, Zoey faisait trop facilement confiance aux gens, elle était très naïve sur les bords. "Je peux toujours essayer en marchant à cloche pied..." dit-elle. "Après, vu comme je suis douée, ça va être long donc j'espère que tu as du temps devant toi... Ou alors tu vas devoir me porter !" dit-elle avec humour.

@Aslan Caldeira
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyVen 17 Mar - 17:23

Le sarcasme de la jeune femme lui arracha un sourire amusé. « J'espère que tu ne vois pas la licorne avec laquelle tu pensais faire un tour, ça m'inquiéterais un peu... » Il avait l'habitude des réactions parfois un peu vives des patients. Le stress et la douleur ne permettaient pas exactement de s'exprimer avec des pincettes, et il était ok avec ça. Et puis premièrement, elle n'avait pas tort, sa question était con. Deuxièmement, si elle était capable d'autant d’énergie dans sa réponse, c'était que son état n'était pas si critique que ça, ce qui était un bon début. Il chassa ses excuses d'un haussement d'épaules, montrant qu'il ne s'en formalisait pas.

Il l'avait donc bien reconnue ; et pendant un instant, il lui sembla lire de la peur dans les iris cobaltes de l'adolescente. Etait-ce à cause de sa blessure, ou à cause de lui ? La méfiance dans son regard se dissipa quand il eut la présence d'esprit de se présenter, le renforçant dans l'idée que c'était bien de lui qu'elle avait eu peur. Et comment lui en vouloir ? Le parc était immense, elle aurait pu hurler pendant des heures sans que quiconque s'en aperçoive ; et elle était trop blessée pour se déplacer. Elle aurait été une proie facile pour n'importe quel tordu, et ils étaient bien plus nombreux qu'on ne voulait l'admettre – Aslan eut une pensée douloureuse pour Astrid. Oui, Zoey avait raison de se méfier ; peu importait que cela puisse être un peu vexant ou pas. Elle demanda si sa mère continuait de parler d'elle à ses collègues. « Tu n'as même pas idée », répondit l'infirmier avec un rire. « D'ailleurs j'espère que tu ne t'es pas encore chamaillée avec ta soeur au petit déjeuner, sinon tout le service doit être en train d'en entendre parler... » Il exagérait pour la taquiner, mais l'entente entre les deux filles semblait tout de même être l'une des inquiétudes principales de Mary. Aslan essayait parfois de la rassurer en lui disant que ça s'arrangerait avec les années, mais à vrai dire, il n'en savait rien ; pour autant qu'il sache, il était fils unique.

La réaction de douleur fulgurante de la jeune femme quand il effleura sa cheville l'inquiéta un peu. « J'espère qu'il n'y a pas une fracture par dessus... Il vaut mieux que tu fasses une radio pour être sûr. »  

Après une courte hésitation, elle accepta de le suivre. Un sourire glissa sur ses lèvres quand elle ajouta qu'il serait peut-être obligé de la porter. « Si tu galères trop, je pense que c'est faisable. Tu fais quoi... 110 kilos, max ? » Elle n'en faisait assurément même pas la moitié, en fait - clairement, la porter devait être du gâteau, en comparaison aux patientes qu'il devait soulever à longueur de journée. « Bouge pas. » Il s'empressa de ramasser la planche de skate et le sac qui gisaient sur le macadam, avant de revenir, tendant vers elle son téléphone portable. « Tu veux peut-être prévenir quelqu'un ? ». Elle en avait probablement un dans son sac, mais dans le doute, il préférait proposer. S'il avait pu écrire en grand « je ne suis pas un psychopathe » sur son front, à ce moment-là, il l'aurait fait – n'importe quoi tant qu'il pouvait être sûr qu'elle ne passait pas le trajet à pronostiquer sur les probabilités d'être tombée sur un taré.
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyDim 19 Mar - 23:46

Zoey ne put s'empêcher de pouffer comme un enfant quand Aslan lui demanda s'il voyait la licorne. La jeune prit un air sérieux avant d'opiner du bonnet. "Mais bien sûr que si je la vois ! Pas toi ? Regarde, elle est juste derrière toi à brouter. Elle est rose duveuteuse avec une corne multicolore. Tu peux l'appeler si tu veux, elle s'appelle Princesse Bécassine ! Elle est un peu farouche mais très gentille !" Encore une fois, dès que l'imaginaire de Zoey était en action, elle pouvait partir dans des délires très bizarres et si son interlocuteur ne le suivait pas un minimum là dedans, il pouvait vite finir largué. Elle finit son petit discours en adressant un grand sourire à Aslan, pour bien montrer que tout cela était de l'humour, et surtout qu'il ne prenne peur. Après tout, elle avait eu de la chance qu'on vienne l'aider, il serait con qu'elle le fasse fuir.

Quand Aslan confirma que sa mère parlait d'elle à son boulot, elle grimaça, craignant ce qu'elle avait peur lui raconter. Après tout, elle en avait fait des vertes et des pas mures. Cependant, elle fut un peu rassuré quand l'infirmier lui parla juste de Maya... Enfin rassurée... Ce n'était pas vraiment le mot, car dès qu'on évoquait sa soeur, Zoey roulait des yeux avant de pousser un soupir. Ses tentatives pour renouer avec sa sœur avait été infructueuse et depuis, leurs relations qui étaient de base tendues, s'étaient encore plus empirées. Zoey poussa un long soupir avant de répondre à Aslan.  "Ça fait depuis deux-trois ans que j'ai quitté le nid familial et que je suis en coloc maintenant, donc fort heureusement, je n'ai plus à voir sa gueule tout les matins... Mais bon, dès qu'on se voit, on se prend la tête. Mais c'est de sa faute, c'est une vraie casse-couilles." Elle pinça les lèvres, un peu énervée, comme à chaque fois que la discussion déviait sur Maya. Toute cette situation l'agaçait et elle commençait à perdre espoir pour essayer d'y remédier, voyant que c'était à sens unique. "Si tu connais des conseils pour supporter les sœurs chiantes, je suis preneuse !" dit-elle avec un petit rire jaune.

A l'évocation du mot fracture, Zoey lança un regard inquiet à Aslan. "Tu penses vraiment que c'est ça ?" demanda-t-elle soucieuse. Putain, si elle s'était fracturé la cheville, cela voulait dire qu'elle allait devoir laisser sa cheville au repos et ça, il en était hors de questions. Avec toute ses activés sportives qui lui demandait un entrainement quotidien, elle ne pouvait pas laisser de côté. Ajouté au fait qu'elle était tout simplement incapable de rester en place... Elle préférait encore passer une semaine 24/24h avec Maya. "C'est vraiment la merde..." commença-t-elle à chouigner.

Elle laissa échapper à nouveau un petit rire quand Aslan insinua qu'elle pesait dans les 110kg. Zoey n'était pas le genre de fille à se formaliser de son poids et elle prenait la remarque avec humour, là où d'autres s'en serait vexée. "Tu y es presque ! Je pèse 120kg. Je sais qu'on ne dirait pas comme ça ! Mais après, c'est que du muscle ! Chuck Norris peut se rhabiller" rajouta-t-elle avec un petit sourire. Aslan parti chercher son sac, ce à quoi la jeune femme la remercia avant de fouiller dedans pour voir si tout s'y trouvait et qu'elle n'avait rien laissé sur le sol à côté. Quand Aslan lui proposa son portable, elle secoua la tête avant de dire "Non merci c'est bon, je vais utiliser le mien. Merci quand même !" Elle prit son portable avant d'envoyer rapidement un message à Aaron pour lui dire qu'elle serait en retard ce soir pour le repas de la colloc. Elle fit bien attention à ne pas lui expliquer le pourquoi du comment, sachant très bien que si elle disait qu'elle devait aller aux urgences, ce dernier irait la rappeler, inquiet, lui posant mille et une question.

Après avoir envoyé son message, la jeune demoiselle essaya de se hisser sur ses deux pieds (ou plutôt sur un étant donné la situation) avec plus de bien que mal. "Bon, on reste prendre racine ici ou on y va ?" demanda-t-elle avec un petit sourire à Aslan.

@Aslan Caldeira
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyMer 12 Avr - 22:14

La jeune femme s'emballa dans son histoire de licorne ; Aslan, faisant semblant de marcher dans son délire, se retourna pour regarder la créature imaginaire avant de reprendre son chemin vers la blessée, un sourire pendu aux lèvres. « Tu t'es hydratée un peu avant d'aller au soleil ? » Elle lui rappelait peut-être le travail pendant un jour de repos ; mais on pouvait lui reconnaître ça, sa bonne humeur était communicative. Ça lui changeait des poivrots qui l'insultaient pendant qu'il recousait tant bien que mal leurs plaies.

La grimace que la jeune femme tira en apprenant que sa mère parlait d'elle à son travail fit un peu de peine à l'infirmier. Elle n'imaginait pas la chance qu'elle avait d'avoir des parents assez fiers et inquiets pour elle au point d'en parler dès que l'opportunité se présentait.
Ils enchaînèrent aussitôt sur le sujet de Maya, sa petite sœur – celle qu'il avait eu en cours quelques semaines plus tôt. « Ah mais oui, je me souviens quand tu es partie habiter chez ce Aaron, grand moment! Ta mère est restée morte d'inquiétude pendant des semaines ! » Il eut un rire, mais il la comprenait, au fond. Voir le fruit de ses entrailles quitter le nid pour s'installer avec un homme plus vieux que lui devait filer quelques sueurs froides – que ce soit justifié ou pas.
Parler de sa petite sœur semblait l'avoir énervée. « Maya a l'air un peu... vive, c'est vrai... » C'était la façon polie de sous-entendre qu'elle était chiante – mais après tout, il l'avait connu dans un contexte un peu particulier, il n'était personne pour la juger. Sa demande de conseils sur la façon de gérer les petites sœurs pénibles lui arracha un rire. « Un petit coup sec derrière la nuque ? » Le visage d'Ayleen se rappela à lui, et son sourire se fana. Il reprit alors, plus sérieusement : « Je suis fils unique, désolé... Mais je suis sûr que ça passera en même temps que la crise d'adolescence. »

Le mot fracture sembla résonner en elle comme un électrochoc. « Tu penses vraiment que c'est ça ? » Il haussa les épaules. « J'en sais rien, t'as entendu 'crac' ? » Il fronça les sourcils, observant sa blessure, avant d'ajouter. « De toute façon, seule une radio pourra nous le dire. » Il acquiesça en silence quand la jeune femme dit à quel point la situation était merdique. Fracture ou pas, elle n'était pas prête de remonter sur un skate.

Aslan haussa les sourcils quand Zoey rectifia son poids à 120 kilos. « Dingue ! Pile le poids que je faisais à la naissance ! » Leurs rires se mêlèrent. Il était étonné de s'entendre aussi rapidement avec elle – c'était le jour et la nuit en comparaison à sa relation avec sa sœur. Il lui laissa le temps d'envoyer un message – sûrement à Mary, du moins c'est ce qu'il pensait – et acquiesça doucement quand elle se montra prête à partir. « On y va ! » Il s'approcha d'elle et passa un bras sous son épaule pour l'aider à marcher sur un seul pied. Mais au bout de quelques pas, il s'arrêta et se redressa, agacé. Cette technique n'allait pas, leur différence de taille était trop importante. « Attends... » Il passa une main dans son dos, un autre derrière ses jambes, et la fit basculer doucement dans ses bras, attendant qu'elle s'accroche à lui pour avancer. La porter comme il l'avait appris en secourisme, en passant tout son corps sur ses épaules, aurait probablement été plus simple sur la distance - mais elle aurait peut-être moyennement apprécié de passer tout le trajet tête en bas. Il baisse les yeux vers elle – leur proximité soudaine était un peu étrange, et il essaya de trouver quelque chose à dire, n'importe quoi, pour briser la gêne. « Je te préviens, ta licorne prend le relais dans 500 mètres. »
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyMer 19 Avr - 15:34

Zoey ria en voyant qu'Aslan jouait le jeu. A la question de l'infirmier, elle secoua vivement la tête avant de dire "Mais tu ne la vois pas ? Elle est juste là !" Elle pointa son doigt vers un groupe d'adolescent un peu plus loin. "Elle danse avec ce groupe d'elfes des bois." Elle rigola de sa propre bêtise, parfois, elle se demandait comment elle faisait pour partir dans des délires comme ça. Son imaginaire pouvait parfois se montrer très... Débordant. Elle posa sa main sur son front envie de dire "Nop c'est bon ! Je n'ai pas de fièvre, juste ma folie habituelle. C'est un truc de famille, Maman ne t'en a pas parlé ?"

Zoey sourit doucement quand Aslan évoqua l'inquiétude que sa mère avait eu quand elle avait déménager. Elle se souvenait parfaitement de ce jour, les larmes d'émotions de ses parents, leur petit bébé qui quittait le nid, les jumeaux qui tiraient la gueule (comme d'habitude) et sa mère qui répétait toutes les minutes "mais tu nous appelles tout les soirs". C'est vrai que les premiers jours avaient été plutôt étouffant avec ses parents qui s'inquiétaient de trop, mais maintenant qu'ils avaient vu qu'ils pouvaient avoir confiance en elle et son indépendance, tout se passait pour le mieux... Quoiqu'elle se gardait bien de leur raconter qu'elle séchait les cours. "Il n'y a pas de quoi avoir peur." dit-elle doucement. "Aaron est l'une des personnes les plus bienveillantes que je connaisse. C'est un peu comme un grand frère pour moi maintenant." A vrai dire, quand elle s'était installé en colocation, jamais elle n'aurait pensé que le courant passerait aussi bien avec eux. Bien sûr, elle s'entendait mieux avec Aaron et Gab' que les deux autres, mais dans l'ensemble, elle avait le sentiment qu'ils étaient une petite famille, un peu comme dans L'Auberge Espagnole.

Quand Alsan dit que Maya était vive, Zoey leva les yeux au ciel. Il minimisait les choses. Vive, c'était bien trop gentil pour la définir. "Elle est carrément chiante ouais... Toujours à se moquer des autres ou critiquer. Elle est complétement superficielle. Le pire, c'est qu'elle est bien plus intelligente que ce qu'elle laisse paraître mais son comportement est désastreux... Enfin, ça doit être la crise d'adolescence." Elle roula à nouveau des yeux. "Et elle existe en double exemplaire... Mael est en train de devenir comme elle." Elle soupira. Il est vrai qu'avec sa soeur, leur relation avait toujours été conflictuelle, mais avec Mael, il y avait une époque où ils étaient tout les deux très soudés et maintenant... C'est à peine si l'adolescent lui adressait un regard. Elle sourit tristement en y repensant, mais elle ne devait pas se laisser démoraliser et continuer de tout faire pour renouer le lien avec les jumeaux. Quand Aslan lui proposa de mettre un coup derrière la nuque de Maya, Zoey pouffa discrètement : "C'est une bonne idée, mais ça ne marchera pas. On ne se débarrasse pas d'elle aussi facilement ! Pire que la gangrène !" Elle sourit doucement avant de demander curieuse "Ce n'était pas trop chiant d'être fils unique ?"

Quand l'infirmier lui demanda si elle avait entendu un crac, Zoey secoua sa tête négativement. "Non... Enfin, je ne crois pas..." Puis il parla de radio, et elle fit la moue, elle savait que c'était une étape obligatoire mais cette idée ne l'enchantait guère. "C'est cher ? Parce que je ne sais pas si mon assurance me remboursera..." Ah... la joie d'être malade aux Etats-Unis...

La blague d'Aslan, aussi nulle qu'elle soit, eu le don de faire rire Zoey. "Je me disais bien en te voyant que tu devais être un beau bébé !" Zoey fini de ramasser ses dernières affaires qui traînaient sur le sol avant de s'appuyer sur Aslan pour essayer de se relever. Elle fit quelques pas clopinant, avançant à la vitesse d'une tortue quand l'infirmier l'arrêta pour la prendre dans ses bras. Sur le coup, elle fut surprise et mit un peu de temps à assimiler la situation, cependant Aslan sortit à nouveau une remarque qui eu le don de la faire marrer. "Il ne faut pas trop en demander à Princesse Bécassine, elle a déjà travaillé dur aujourd'hui. Et je dois avouer que comme ça, j'ai l'impression d'être une princesse en détresse, c'est pas désagréable" dit-elle avec humour.

@Aslan Caldeira
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyLun 5 Juin - 23:05

Aslan eut un dernier rire. « Non... Elle a dû oublier de mentionner ce léger détail... génétique » Ce n'était pas pour la contredire, mais il avait rencontré très exactement 60% de la famille Whanau, et elle était la seule à voir des licornes et des elfes; mais là, tout de suite, il n'allait clairement pas s'en plaindre. A sa place, Maya lui aurait probablement demandé de s'éloigner, préférant crever dans sa fierté que d'être secourue par un ancien drogué. Au moins, il n'y avait pas besoin de lui parler longtemps pour constater que Zoey était nettement plus agréable – avec lui, en tout cas.

L'infirmier eut un sourire attendrit en l'entendant parler de son colocataire. Il y avait tant d'histoires de cohabitations qui finissaient mal ; lire encore tant de respect dans les mots d'une personne qui vivait depuis déjà si longtemps avec une autre faisait chaud au cœur. « Ouais, il a l'air sympa. » Il ne connaissait Aaron que pour être le barman du Red Lion, et ils avaient rarement échangés plus que quelques mots, mais sa gentillesse crevait les yeux – même avec ses clients les plus difficiles.

Il hocha la tête. La crise d'adolescence était peut-être en cause, oui – ce n'était pas une période facile, il était bien placé pour le savoir. Toujours était-il que cette façon d'agir avait l'air de blesser profondément sa sœur. Est-ce qu'il avait blessé son entourage, lui aussi ? Est-ce que ça avait joué dans la façon dont sa famille avait éclaté ? Il serra les dents, se forçant à repousser ces pensées. Ce n'était pas franchement le moment de remuer le passé.
Elle mentionna Mael, et il lui fallu une seconde pour se rappeler que c'était le jumeau de Maya. « J'ai pas eu le plaisir de le rencontrer... mais je suis sûr que ça va leur passer, ne t'en fais pas. » Mary ne pouvait pas avoir élevé des êtres fondamentalement mauvais, il en était persuadé.
La question de l'adolescente le prit de cours, lui arrachant un grand sourire. « Je t'avoue que j'ai passé plus de temps à traîner dehors avec les copains que chez moi, alors ça allait » Le désœuvrement dans lequel les enfants de Wanhatti avaient grandis avait au moins eu l'avantage de développer leur créativité et leur sens de l'aventure ; et au fond, il n'avait jamais vraiment eu le temps de réaliser la solitude du statut d'enfant unique avant d'arriver aux États-Unis. « Mais j'aurais bien aimé avoir eu une famille plus grande, c'est sûr. » Avoir une famille tout court, en fait.

Le fait qu'elle n'ait pas entendu d'os craquer était déjà rassurant ; une cheville qui cassait, en général, ça s'entendait. Il hocha la tête négativement quand elle demanda si faire une radio coûterait cher. « C'est une des radios les moins coûteuses... Si je ne dis pas de connerie, la radio seule c'est dans les 90 dollars. » Bon, c'était tout de même un prix que tout le monde ne pouvait se permettre, c'était une évidence – mais c'était toujours 12 000 dollars de moins qu'une angiographie ; alors, vu comme ça, elle s'en sortait plutôt bien. « Si on tombe sur les bons collègues on devrait pouvoir s'arranger, de toute façon, ne t'en fais pas. » Tous ne fermeraient pas les yeux, mais une consultation gratuite pouvait toujours se tenter – la mère de la jeune femme était plutôt appréciée par ses collègues, après tout, il fallait bien que ça apporte quelques avantages quand c'était nécessaire.

Il ouvrit la bouche pour rétorquer qu'il était toujours un beau bébé, mais se ravisa au dernier moment – la plaisanterie pouvait paraître déplacée, et c'était vraiment la dernière chose qu'il voulait. Ils se mirent donc en route, lui la prenant dans ses bras au bout de quelques mètres, tentant avec plus ou moins de succès de détendre l'atmosphère. Heureusement, Zoey était bon public, et rit à chacune de ses blagues. La licorne était fatiguée, apparemment ; il eut une moue désolée. « Dommage que mon cheval de preux chevalier soit à l'écurie, il est jamais fatigué, lui. Et ça aurait fait un copain à Bécassine. » Il n'eut pas vraiment le temps d'admirer l'effet de sa blague nulle ; il butta sur une racine qui dépassait et se rétama lamentablement, se rattrapant juste assez pour ne pas écraser la jeune femme sous son poids. « Merde ! Ça va ? » Il l'observa un instant, vérifiant qu'elle n'avait rien – ou rien de plus que l'instant d'avant, du moins – avant de partir dans un fou rire. Preux chevalier mes fesses.
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyDim 18 Juin - 0:21

Zoey aimait beaucoup l'humour de l'infirmier, et elle ne pouvait s’empêcher de pouffer à chacune de ses phrases. Mais ça faisait vraiment plaisir de voir quelqu'un qui allait dans son sens plutôt qu'une personne qui l'a regardé d'un air bizarre avant de lui soupirer qu'elle était débile (coucou Maya). "Ah bah attends de rencontrer le reste de la famille et tu prendras tes jambes à ton cou. On dit bien de nous qu'on est Loco chez les Whanau !" Parfois, elle se demandait d'où lui venait son inspiration, d'où lui venaient ses idées pour dire des trucs aussi débiles. Elle devait vraiment avoir un grain pour sortir des choses pareilles.

Quand Aslan lui dit qu'il était sur que la crise de Maya et Mael allait passer, elle fit la moue, peu convaincue. Mouais... Ça faisait depuis longtemps qu'elle entendait ça et rien ne changeait. Les jumeaux restaient toujours des abrutis complets envers elle. Elle soupira avant de reprendre : "Ouais... On verra... Maya a toujours été peste. C'est de la faute à papa qui l'a surprotégé ça.". Elle sourit doucement quand Aslan parla de sa jeunesse. Bizarrement, elle n'en était pas étonné. Non pas qu'il a l'air d'un rebelle, d'un wesh ou je ne sais quoi encore, mais c'était surtout du au fait qu'il n'avait pas l'air d'être le genre d'intello au premier rang à rester dans les jupons de sa mère. "Fais attention à ce que tu souhaites, les grandes familles, ça peut être chiant aussi parfois." Elle avait pour preuve toute sa tripotée d'oncles, de tantes, cousins, cousines qui savait toute sa vie malgré le fait qu'un océan les séparaient. Les grandes familles c'est bien, sauf quand c'est trop troooooooop soudé. Comme par exemple, cette fois où sa mère avait appelé sa grand mère pour lui annoncer qu'elle avait ses premières règles. Super...

90 dollars... Aie. Ça faisait mal au cul. Pourquoi est-ce que la santé était aussi chère ? Certes, grâce à des économies et l'aide de ses parents, elle avait de quoi payer les frais, mais quand même... C'est un prix qui restait bien trop cher aux yeux de la jeune femme. Elle sourit doucement quand Aslan lui dit qu'il pourra toujours avoir moyen de s'arranger. "Merci, mais je ne voudrais pas que ça t'attire des ennuies non plus."

Zoey ria une nouvelle fois à la blague d'Aslan et allait rétorquer, mais sans qu'elle n'ai eu le temps de dire tarte à la myrtille, elle se retrouva sur le sol. Aouch, c'était la journée apparemment. Elle regarda l'état de ses jambes bien égratignées. Etait-ce à cause de cette chute ou alors elle s'était fait ça avant quand elle faisait du skate ? Surement un peu des deux. En tout cas, elles étaient dans un état lamentable et on aurait dit qu'elle avait fait un parcours du combattant. "T'inquiète ! royal postérieur a amortit la chute !" dit-elle en se rejoignant à lui en riant.

@Aslan Caldeira
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#MessageSujet: Re: Aslan | Motherfucking gravity.   Aslan | Motherfucking gravity. EmptyVen 22 Sep - 19:25

La jeune femme ne semblait pas très optimiste sur les chances de voir sa relation avec Maya s’améliorer avec l’âge, puisqu’elle mettait la faute sur un problème d’éducation. Si le terme de peste le gênait un peu, il ne pouvait pas vraiment la contredire sur l’idée : c’était précisément en peste qu’elle s’était comportée pendant le cours qu’il avait donné à sa classe. Il se garda bien d’en parler à Zoey, pourtant : Maya avait découvert ses anciens problèmes d’addiction, pendant ce fameux cours, et il ne tenait pas spécialement à ce qu’elle ait l’occasion de le dire à sa grande sœur. Pas qu’il fasse de son passé un secret. Quand quelqu’un le découvrait, il ne niait pas. Cela n’empêchait que si ça pouvait éviter d’être crié sur tous les toits, ça l’arrangeait pas mal. Surtout si Zoey avait un avis aussi tranché sur les anciens toxicos que sa petite sœur ; il aurait détesté perdre subitement l’estime et la confiance de quelqu’un avec qui il s’entendait d’emblée aussi bien, pour des erreurs passées qu’il avait fait tant d’efforts pour enterrer.

La jeune femme le mit alors en garde sur ses envies de grande famille, lui arrachant un léger sourire. Elle avait probablement raison. Peut-être que quand lui déplorait de n’avoir personne avec qui passer les fêtes de famille, un bon paquet d’autres regrettaient de ne pas pouvoir y échapper. « On veut toujours ce qu’on n’a pas, hein ? » Ouais, c’était profond, merci pour ce trait d’esprit, Einstein.

Aslan avait tellement l’habitude de voir des gens s’endetter à hauteur de plusieurs milliers d’euros pour pouvoir payer leurs soins que la somme qu’il avait donnée à Zoey lui avait paru presque dérisoire. Pourtant, la façon dont son regard avait changé, une fraction de seconde, le fit redescendre sur terre. Tout le monde ne pouvait pas se le permettre, encore moins une étudiante. S’il pouvait s’arranger avec ses collègues pour qu’ils la prennent en charge à l’insu de la direction, il fallait qu’il le fasse. Cela dit, si elle était en service à cette heure-ci, mieux valait que ce soit Mary qui s’en occupe. Elle était plus appréciée et respectée que lui dans l’hôpital – pas qu’il ne le soit pas, mais elle dégageait une douceur et une gentillesse qui ne laissait personne indifférent. « T’en fais pas pour moi. Si ça tourne mal, je ferais semblant de ne pas te connaître et je t’apporterais des oranges en prison », plaisanta-t-il pour couper court à ses inquiétudes.

Zoey n’était pas franchement lourde, le trajet jusqu’à sa voiture pas si long que ça, mais il avait un peu forcé pendant son jogging. Peut-être que c’est ce qui avait fait qu’il s’était ramassé – ou peut-être qu’il se disait ça juste pour apaiser son ego blessé. « Je suis rassuré pour Votre Altesse » répondit-il en rigolant. Mais une fois le fou rire calmé, et l’éventualité de nouvelles blessures graves écartées, il se releva, s’époussetant. « En vérité, c’était parfaitement calculé. J’essayais de t’achever pour que tu ne souffres pas plus longtemps de tes blessures… » Il haussa les épaules, fataliste. « Mais t’es plus coriace que je le pensais. » Son sourire de gamin reprit sa place sur ses lèvres, et il tendit la main vers elle pour l’aider à se relever. Et puis, un peu penaud, il reprit la parole, plus hésitant. « Bon… Si jamais t’as pas totalement perdu foi en mes capacités à te ramener vivante, je propose de te prendre plutôt sur mes épaules », histoire de voir où il mettait les pieds. Mais il pouvait comprendre, si elle refusait de prendre le risque et préférait le suivre en clopinant. Ça risquait juste de prendre une éternité jusqu’à sa voiture.
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