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 Hey, Mama Rock me ! | Ulysse

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#MessageSujet: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyLun 4 Déc - 0:21



► Rock me, Mama, like the wind and the rain !
Hey, Mama Rock me !
Ulysse & Marion
Marion coinça son godet entre son coude et son flanc pour applaudir à tout rompre le groupe de stoner qui venait de lui faire passer l'un des meilleurs concerts de sa vie. Il porta ses doigts à ses lèvres pour fendre le brouhaha ambiant de plusieurs sifflements perçants qui furent rapidement amplifiés de quelques autres, alentours. Cet exercice était loin d'être une mince affaire compte-tenu de sa langue fendue, qu'il avait faite scinder vers vingt-deux ans, pour mieux ressembler au serpent qu'il était. Le trentenaire avala une longue lampée de bière, ses yeux braqués sur la scène où le guitariste finissait de lancer ses médiators à quelques fans hystériques qui se hâtaient de se les arracher. Les bons vieux moments passés avec son groupe dans quelques vieux rades où ils se produisaient lui revinrent en mémoire. En tant que bassiste, il n'avait jamais eu le succès attendu pour toute rock star en herbe. Ce privilège était réservé au couillon qui crachait dans un micro ou encore à celui qui grattait de la six-cordes.

Les lumières sur la scène se tamisèrent, les blinders qui frappaient la foule s'allumèrent pour que le public puisse y voir clair. Marion leva le nez vers le ciel, espérant voir les étoiles. Mais la pollution lumineuse sur la plage autant que celle de la ville l'empêchèrent d'apercevoir un quelconque astre. Il se pinça les lèvres, donna un coup de coude à l'un de ses compatriotes de soirée et lui fit signe du menton qu'ils feraient mieux d'avancer s'ils espéraient voir quelque chose du prochain concert. Le petit groupe joua des coudes dans le flot d'humains pour se rapprocher autant que possible.

Venice Beach avait été intégralement transfigurée pour accueillir durant trois jours l'un des plus gros festival de rock du pays. Plusieurs dizaines de milliers de personnes foulaient le sable frais depuis plus de trente-huit heures. Quatre scènes étalées sur plusieurs kilomètres de plage, plus d'une centaines de groupes pour que la musique ne cesse jamais, et une entrée à prix réduit pour peu que l'on soit déguisé. Marion avait immédiatement signé ! Il n'était, d'une manière générale, jamais le dernier lorsqu'il s'agissait de faire une connerie. Surtout lorsque la connerie lui garantissait plusieurs heures d'éclats de rire et des courbatures aux zygomatiques le lendemain matin.

Ses camarades de soirée et lui avaient revêtu leurs plus beaux apparats. L'un de ses acolytes avait plongé dans un pot de peinture bleue pour se transformer en Schtroumpf ; un autre avait opté pour un costume de cowboy aux fesses ouvertes. Stew avait sorti son déguisement de pom-pom girl, et Marion avait arrêté son choix sur une jolie robe de fée. Et autant le dire : il était fabuleuse ! Avec son justaucorps rose dans un tissu satiné, son petit tutu assorti, ses ailes adorables et la petite couronne de fleurs qui tenait sur son tatouage de cerveau, il avait de quoi séduire toutes les filles costumées en licorne. On le remarquait de loin, avec cet accoutrement qui seyait idéalement la grande armoire à glace intégralement tatouée qu'il était.

Marion était plus que fier de sa tenue bien trop courte pour être décente. Il se pelait le cul autant que les roustons et compensait ce fait en buvant beaucoup de bière. L'alcool réchauffait, c'était bien connu. Vu son physique et son métabolisme, il lui faudrait cependant de nombreuses pintes pour oublier le froid de cette nuit de décembre. Et c'était sans compter sur son paquet, qui se faisait un malin plaisir d'aller respirer l'air frais de temps à autres, lorsqu'il remuait trop. Par chance, son joli tutu rose empêchait les yeux du quidam de se poser sur son service trois pièces. Du moins si le quidam en question ne fixait pas trop longtemps, ou de trop près cette partie de l'anatomie du trentenaire. Et s'il le faisait, il risquait fort de se retrouver avec quelques dents en moins et un nez cassé. Le déguisement de la pédale fraîchement passée à tabac faisait fureur ces derniers temps.

La fée rose poussa un cri de stupeur pas franchement viril en sentant un liquide froid couler sur sa jupette et sur ses jambes. Un couillon avait eu l'idée de lui renverser l'intégralité de sa boisson dessus en tentant de se frayer un chemin plus avant. Marion attrapa l'importun par le bras pour le retenir. Il le regarda de haut – non pas qu'il se sentait supérieur, mais son mètre quatre-vingt douze le faisait vivre en altitude et appréhender en vue plongée à peu près tout ce qui constituait le monde – les sourcils froncés.

« Dude, tu viens juste de ruiner la plus incroyable et fabuleuse robe de fée de tous les temps ... »

Marion passa sa main libre de squelette sur son son merveilleux tutu rose, l'autre étant trop occupée à tenir sa chope de bière. Les petites paillettes qui couvraient la tulle scintillèrent sous le mouvement qu'il imprima au tissu. Il releva les yeux vers celui qui avait cru bon de le doucher au malt et au houblon. Ses orbes verts dérivèrent sur le gobelet de son assaillant.

« Et ta bière, au passage. »

Un large sourire fendit soudainement le masque de Camarde de la fée qui chaussait un bon quarante-six fillette. Il colla une grande tape amicale – de celles qui vous décollaient les poumons – dans le dos de son agresseur et lui hurla aux oreilles, pour couvrir le son du concert qui venait de commencer.

« Allez viens, je t'en paie une autre ! »

Marion emporta son nouvel ami par les épaules, abandonnant lâchement ses camarades et les siens,  fendant la foule vers le bar le plus proche. Il décrivit dans un regard en coin l'accoutrement de l'inconnu.

« J'aime ton déguisement, mon gars. »

CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Dernière édition par Marion M. Marshall le Mar 1 Mai - 17:55, édité 1 fois
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyJeu 7 Déc - 18:38

Festival. Le mot avait suffit à Ulysse pour le faire sortir de sa tanière. Après tout, il ne refusait jamais une occasion de faire la fête, alors quand à cela s'additionnait du bon son et de la bière coulant à flot, la somme de ce résultat était positif. Et quel ne fut pas son bonheur quand il entendu dire que le prix était réduit si on venait déguiser. Des déguisements ? Ulysse en avait un tiroir pleins dans sa commode, à un tel point qu'il commençait à manquer de place et qu'il était obligé de tasser comme un forcené pour réussir à le fermer. D'ailleurs, quand il ouvrit le tiroir à la recherche d'une idée de déguisement, celui-ci dégueula un amas de fringues qui finit sa course sur le sol. Au moins c'était plus rapide pour trouver quelque chose. Ulysse passa bien une heure à chercher une idée, mais il avait déjà mis plus d'une fois ce qu'il voyait et il commençait à s'en lasser. Puis, il lui vient une idée. Il avait une fois vu un maquillage trop méga cool. C'était un maquillage de squelette super stylée. Comme le maquillage d'el Dia de los muertos, mais pas trop. Ou pas du tout en fait... Il avait du mal à définir le maquillage qu'il cherchait quand il voulait voir un exemple sur Youtube. Finalement, il trouva l'objet de son désir et s'attela à la tache.

Et voilà, il était maintenant, sa bière à la main, dansant au rythme de la chanson du groupe sur scène, sans vraiment se soucier des gens à côté de lui. Il était venu avec des amis, il les avait perdu dans la foule, une fois de plus. Mais c'était ainsi l'occasion de s'en faire plus ! Pour l'instant, il voulait juste profiter de la musique, de ce petit groupe qui envoyait grave. La musique le mettait totalement en transe. Ou alors c'était peut-être les nombreuses bières qu'il s'était enfilé. Et puis à son plus grand regret, le concert se termina, le groupe retourna dans les backstages, la foule commençait à se dispersé pour se rendre devant une autre scène, aller au petit coin ou à la buvette. Et justement, c'est là qu'Ulysse comptait s'y rendre. Certes, il lui restait bien de la bière dans son verre, mais il comptait le finir sur le chemin. Ne jamais avoir un verre vide ! C'était une de ses lignes de vie !

Alors qu'il avançait joyeusement, son pied gauche voulu taper la causette à son pied droit et le jeune homme perdit l'équilibre. Il aurait pu se ramasser sur le sol, si quelqu'un ne l'avait pas retenu. "Ma bière..." dit-il d'un ton attristé en voyant que son verre était désormais vide. "Petit ange parti trop tôt..." Il releva la tête pour remercier la personne qui l'avait retenu et ses yeux s'illuminèrent. "Merci mec ! J'adore ton déguisement aussi ! J'adore le mélange entre la fée et le maquillage. On a eu la même idée en plus... Par contre ton maquillage, il a l'air de super bonne qualité, je peux voir ?" Et sans vraiment attendre de réponse, il prit le bras de son interlocuteur pour frotter. Cependant, en voyant que ça ne partait pas, il finit par s'interroger.  "Hey mais c'est un tatouage ?! C'est trop la classe !"

HRP:
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyDim 31 Déc - 18:11



► Rock me, Mama, like the wind and the rain !
Hey, Mama Rock me !
Ulysse & Marion
Ça lui faisait toujours drôle de voir d'autres personnes revêtir un masque de Camarde, même si ce n'était que pour quelques heures. Tout le monde n'avait pas envie de se retrouver avec le visage de la mort imprimé sur le portail tout au long de sa vie, il le comprenait parfaitement. Les tatouages, même s'ils devenaient de plus en plus communs, restaient un handicap lorsqu'ils étaient voyants. On ne pouvait décemment trouver un emploi quand on avait le visage recouvert d'un motif ou d'un autre. Alors la solution plus simple et moins gênante qui consistait à se maquiller un peu, à se glisser dans la peau d'un squelette pour changer de visage le temps d'une soirée, ça lui plaisait bien. Étrangement, Marion adorait l'idée que certains quidams se sentent pousser des instincts de freaks, même si ce n'était que temporaire.

Le maquillage de son nouveau meilleur ami de la soirée avait de la gueule, en tous cas. Il ne pouvait pas dire le contraire.

« Merci mec ! J'adore ton déguisement aussi ! J'adore le mélange entre la fée et le maquillage. On a eu la même idée en plus... Par contre ton maquillage, il a l'air de super bonne qualité, je peux voir ? »

Avant qu'il ne puisse répondre quoi que ce soit, le jeune homme lui saisit le bras pour frotter tout son soûl. En d'autres circonstances, s'il avait été de mauvaise humeur – ce qui arrivait bien souvent –, Marion lui aurait fait passer l'envie de lui astiquer le derme. C'est qu'il préférait que les inconnus gardent leurs mains pleines de doigts loin, fort loin de sa peau et de ses tatouages. C'était une idée foutrement saugrenue, quand même, d'aller poser ses paluches sur le corps de quelqu'un qui n'avait absolument rien demandé. Aux dernières nouvelles, on appelait même cela du harcèlement sexuel. Bon dieu, Marion n'imaginait pas la montagne d'argent dans laquelle il pourrait se rouler s'il avait foutu un procès au cul de chaque couillon qui avait demandé à toucher les œuvres d'art encrées dans ses chairs. De quoi rendre malade l'Oncle Picsou, à coup sûr.
Mais, par un étrange sortilège qui l'étonna lui-même, le trentenaire se contenta d'éclater de rire. Ce devait être son costume de fée qui le mettait en joie ; ou à défaut l'ambiance générale du festival qui le calmait. C'était bien connu : la musique adoucissait les mœurs.

« Hey mais c'est un tatouage ?! C'est trop la classe !
- Ouaip ! La légende raconte que certains sont morts de fatigue en essayant de me démaquiller … Mais tu peux continuer à frotter si tu veux. Paraît que ça fait des étincelles magiques, de tripoter les fées comme ça. En tous cas, ça me fait de l'effet. »

L'homme appuya ses propos en remettant en place ses valseuses qui insistaient pour aller saluer la foule, à quelques mètres seulement du bar. Le duo de morts atteignit enfin la Terre promise, et Marion joua des coudes pour se faufiler dans le rassemblement de badauds qui cherchaient à se pinter la gueule. Il s'accouda au comptoir, commanda deux grandes blondes.

« Si t'es sage je te filerai l'adresse de mon tatoueur pour qu'il te fasse la même gueule. On se retrouvera plus facilement durant les concerts ! »

Il attrapa les deux pintes que le serveur posa devant lui, fouilla dans son décolleté rose pour sortir le porte-feuilles qu'il avait savamment coincé là et paya la somme due. Marion tendit son godet à son camarade de fortune.

« À ta maladresse ! »
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Dernière édition par Marion M. Marshall le Mar 1 Mai - 17:56, édité 1 fois
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptySam 13 Jan - 23:34

Peut-être était-ce à cause de l'alcool, ou alors parce qu'il était débile, mais quand son interlocuteur parlant d'étincelles, les yeux d'Ulysse se mirent à briller, et ce dernier essayant de frotter encore plus fort pendant un long moment, la bouche en cœur, espérant en voir apparaître. "Mais ça ne marche pas !" dit-il en faisant la moue, après avoir essayé pendant un bon moment. On aurait dit un enfant à qui on venait de refuser de manger une mousse au chocolat. "Je suis sûr que les étincelles apparaissent qu'à ceux qui ont le cœur pur... C'est foutu !" Il mit sa main sur le cœur de manière dramatique, comme si toute la misère du monde pesait sur ses épaules. Il était tellement convaincant que même lui arrivait à se demander s'il jouait la comédie ou non. "Entre ça et le fait qu'on m'a dit que mon coeur n'était pas assez pur pour voir des licornes, je suis déçu !" dit-il sur un ton amusé, grand gamin qu'il était. Ulysse se laissa traîner jusqu'au bar. De toute manière, il l'avait repéré bien avant et ses pieds le guidaient automatiquement vers cet oasis de bonheur. Même le cerveau complétement mort, Ulysse arriva toujours à retrouver et à se rentre au bar, des kilomètres à la ronde. Un vrai talent caché et divin ! Peut-être devrait-il se présenter à une émission pour les talents ? Quand son interlocuteur lui proposa de donner le nom de son tatoueur, Ulysse secoua négativement la tête. "C'est cool mais non merci. La dernière fois que je suis allée chez un tatoueur, j'en suis ressorti avec un tatouage sur le cul, donc j'essaye de faire attention maintenant..." Parce que bien sur, il avait fallu qu'il tombe sur le seul tatoueur qui accepte de répondre aux lubies d'un mec totalement bourré. Enfin, les souvenirs de cette soirée restaient encore assez vague. Le seul truc dont il se souvenait, c'était le réveil avec un mal aux fesses, et pas celui qu'on a en jouant à la bête à deux dos. "Je te proposerais bien de le regarder, mais on ne se connait pas encore assez pour ça... Pour le moment" ajouta-t-il en ricanant. Enfin, il disait cela, mais peut-être que deux verres plus tard, il penserait totalement différemment.

Ulysse attrapa la bière que son interlocuteur lui tendait. "Tu m'offres à boire mec, pour moi, c'est le signe du début du grande amitié !" Phrase qu'il répétait à chaque personne lui offrant un verre. Il n'en fallait pas beaucoup pour se faire apprécier d'Ulysse. Ce dernier trinqua avec son nouvel ami, prenant une grande gorgée, avant de demander avec un hochement de tête : "Alors, comment je dois t'appeler ? Car je suis suppose que Fée Clochette n'est pas ton vrai prénom, même s'il te va très bien au teint, il faut se l'avouer."

@Marion M. Marshall
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyMer 4 Avr - 0:18



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Ulysse & Marion
Il n'était pas évident de donner un âge à cette jeunesse avec le maquillage qu'il arborait fièrement sur son portail. Le gamin devait être moins âgé que lui, à n'en point douter. Soit que Marion se faisait vieux, soit que le monde était de plus en plus jeune. Toujours était-il qu'il ne lui donnait pas plus de trente-deux ans. L’œil brillant, le sourire jusqu'aux oreilles … Ce devait être un type bien, à n'en point douter ! Quelqu'un qui complimentait ses tatouages de la sorte gagnait de toute manière à être apprécié. Ç'avait au moins l'avantage de changer des vieilles rombières qui singeaient la crise cardiaque et des petits pisseux condescendants qui perdaient des dents à la première remarque déplacée.

« C'est cool mais non merci. La dernière fois que je suis allée chez un tatoueur, j'en suis ressorti avec un tatouage sur le cul, donc j'essaye de faire attention maintenant.. »

Le tatoué éclata de rire. Il connaissait bien cette situation, pour avoir lui-même franchit le pas d'un shop, un soir de beuverie. Il s'était réveillé le lendemain, une douleur cuisante à l'arrière-train, la fesse droite encrée d'un superbe cupcake tout en couleur – le seul tatouage coloré qu'il ait, d'ailleurs.

« Je te proposerais bien de le regarder, mais on ne se connait pas encore assez pour ça... Pour le moment. »

L'air à la confession, le trentenaire se pencha doucement vers son interlocuteur, la prunelle soudainement illuminée de la connerie qui lui traversait l'esprit. Il chuchota doucement :

« Montre-moi le tien, je te montrerai le mien ! On se trouvera un petit coin sympa en fin de soirée pour exhiber nos trophées. Mais, d'abord … Bière. »

Le blondinet ne se fit pas plus attendre. Il attrapa le godet qu'on lui tendait, le visage radieux de bonheur. Il fallait décidément bien peu de choses aux hommes pour être heureux sur cette fichue planète. Un peu de malt et de houblon suffisaient déjà.

« Ouais, j'ai souvent remarqué que la plupart des grandes relations se construisent sur l'ivresse ! Et je sens que notre histoire sera grandiose ! »

Il se rinça le gosier d'une longue lampée de bière, tirant quelque peu la gueule. C'est qu'il avait connu de meilleures blondes par le passé, au point que son palais savait distinguer la pisse d'une bonne mousse. S'il nourrissait l'espoir de voir le mauvais goût passer au bout de la centième pinte, le tatoué était encore assez loin du compte ; ses papilles ne pouvaient qu'accuser la saveur de ce breuvage de bas-étage.

« Alors, comment je dois t'appeler ? Car je suis suppose que Fée Clochette n'est pas ton vrai prénom, même s'il te va très bien au teint, il faut se l'avouer.
- Appelle-moi Suzanne si ça te fait plaisir ! »

Il n'était pas bien loin de la vérité. Marion, Suzanne … Avec quelques pintes dans la gueule, on ne faisait plus vraiment la différence.
Il n'avait aucune foutue idée de la raison pour laquelle sa salope de mère l'avait affublé d'un prénom de gonzesse. S'il avait trouvé grâce aux yeux d'Holly, il lui aurait probablement demandé quelle idée tordue lui avait traversée l'esprit quand il avait fallût nommer son rejeton. Au fond, elle avait très certainement cherché à la pourrir dès le début. Ç'avait marché un temps, dans la cour de l'école. Quelques secondes seulement, le temps pour Marion de serrer les poings et de les éclater dans la gueule du premier merdeux qui avait osé la blague douteuse au sujet de son genre.

« Marion ira bien sinon. Et là c'est pas une blague. Il haussa les sourcils, se noyant dans une nouvelle gorgée. Et toi gueule d'amour, c'est quoi le petit nom par lequel je devrais t'appeler ? lâcha-t-il en lui offrant un sourire charmeur. »

Il le draguait comme il aurait dragué Stew : avec cette dose de connerie dans le regard qui faisait automatiquement tomber toutes les personnes ayant suffisamment d'esprit – ou le contraire – pour le suivre dans ses conneries. C'était ainsi qu'on reconnaissait les gens biens !
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyLun 9 Avr - 19:49

Ulysse n’avait pas l’humour le plus raffiné qu’il soit, loin de là. Si bien qu’il se marra comme un débile à la phrase du tatoué. Cela faisait plaisir de tomber sur quelqu’un qui avait un bon sens de l’humour et qui ne s’offusquait pas à la notion du mot fesses. Le blondinet trouvait qu’il y avait bien trop de gens coincés dans cette ville et ça l’attristait. "Des tatouages sur tout le corps, même les fesses, je me demande où tu en caches d’autres !" dit-il sur le même ton. "Mais très, bien, on se montrera ça en fin de soirée, je note !" dit-il en faisant semblant d’écrire quelque chose dans un carnet invisible. A la notion du mot bière, les yeux d’Ulysse s’illuminèrent et comme s’il avait dit le mot magique, Ulysse s’arrêta enfin de déblatérer des paroles sans aucun sens pour boire sa boisson d’une traître, ne laissant plus que quelques gouttes. "Ça fait du bien par là où ça passe !" dit-il avec un hochement de tête, sans s’inquiéter de savoir si la phrase avait un double-sens ou non.

Un nouveau gloussement s’échappa des lèvres d’Ulysse quand le tatoué parla de relation se construisant dans l’ivresse. "Ouais, j’suis entièrement d’accord ! Jack et Rose peuvent aller se rhabiller car on va leur faire de l’ombre" dit le blondinet en levant son verre avant de prendre une gorgée. Quand il constata que son verre était déjà vide, il fronça les sourcils. Déjà ? Il avait une descente bien plus rapide que ce qu’il s’était imaginé. Heureusement qu’ils étaient resté près du bar, Ulysse fit signe au serveur de lui en remettre une, commandant une Guinness cette fois. Après tout, il devait continuer à honneur à ses origines celtes.

"Je me disais bien que tu avais une tête à t’appeler Suzanne" dit-il en blaguant face à la phrase du tatoué. Cependant, quand ce dernier lui dit sa vraie appellation, pendant un instant, le blondinet cru à une nouvelle blague, mais l’homme le devança, disant que s’en était pas une. "Ouah Marion… Ça va ? Tu t’es pas trop fais taper à la récré ?" dit-il toujours sur un ton humoristique. C’est bien la première fois qu’il voyait un homme porter ce prénom. En tout cas, c’était original, Ulysse aimait bien ça. Ça changeait nettement des Bryan ou des Kevin. Et puis, il se disait que ça pouvait être pire. Quand il voyait que certains parents avaient voulu faire appeler leur marmot Nutella, à côté de ça, Marion, c’était basique. "J’aime bien gueule d’amour, tu peux continuer à m’appeler comme ça si tu veux… Mais sinon, c’est Ulysse. Donc tu vois, je sais aussi ce que ça fait d’avoir un prénom porté par 0,001 % de la population". C’était son père qui l’avait affublé de ce patronyme. Grand fan de mythologie, il avait décidé que cela se répercute sur ses gosses. Sa petite sœur avait eu plus de chance, Cassandre, ça restait banal, mais Ulysse semblait avoir tirer le gros lot. Enfin, il ne s’en plaignait pas, il l’aimait bien son prénom. Il était excentrique, tout comme sa personnalité en fin de compte. Comme quoi, parfois, un prénom pouvait vraiment façonner une personne. Qui sait, s’il s’était appelé Jean-Edmund, il serait peut-être ministre à l’heure qu’il est.

@Marion M. Marshall
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyMar 1 Mai - 18:41



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Ulysse & Marion
Un rien d'étonnement passa dans les prunelles du mort-vivant lorsqu'il vit son acolyte finir sa mousse d'une traite. Soit qu'il avait la soif de l'égaré en pleine traversée du désert, soit qu'il avait été une pute spécialiste de la turlute et du gobage de foutre dans une vie antérieure. Toujours était-il qu'il avait une bonne descente, le gamin. De quoi fendre le masque de Marion d'un sourire satisfait. Venait-il enfin de rencontrer un adversaire à sa taille ? Il n'osait y croire. Le lieu, le moment, l'adversaire en question … Tout lui semblait trop parfait, trop idyllique pour qu'il s'agisse d'autre chose que d'une vulgaire chimère lancée par son imagination un peu trop fertile.

Sa descente était légendaire auprès de ses pairs. Il avait commencé tôt, sans doute un peu trop d'ailleurs, comme beaucoup de gosses de son genre – ceux qui n'avaient pas eu la chance d'être bordés par une mère rassérénante et quelque peu moralisatrice tous les soirs au coucher. Marion avait découvert les bonnes choses de la vie bien avant l'heure, guidé par son propre instinct puis par le Portoricain qui lui avait offert son premier job, et enfin par Van. Van, cette enflure – paix à son âme – qui avait presque été un père pour lui. Le vieux proxénète était d'ailleurs le seul arsouille que le tatoué n'était jamais parvenu à coucher en compétition de lever de coude. Il avait emporté son titre de champion avec lui dans sa tombe, laissant son successeur incapable de se mesurer à quelque alcoolique plus fort que lui.
C'était terrible d'errer sur cette Terre désolée en sachant qu'on ne trouverait jamais plus concurrent décent. Marion, sa cirrhose, son alcoolisme chronique, en chialeraient presque si ses glandes lacrymales étaient emplies de larmes. Heureusement pour la fierté du trentenaire, le seul liquide dont son corps était rempli était composé de malts, de houblons, sur lit d'eau-de-vie. Il y avait d'ailleurs fort à parier que de la mousse sortirait si on tentait de lui trancher les veines.

« Ouah Marion… Ça va ? Tu t’es pas trop fais taper à la récré ?
- Si tu savais … J'en garde un souvenir impérissable ! Je soupçonne d'ailleurs le traumatisme d'avoir déclenché ma passion pour les fessées, affirma-t-il dans un hochement de tête convaincu. J'adore qu'on me claque les fesses ! »

Il défiait le moindre badaud de profiter de l'occasion pour abattre sa main sur la partie la plus charnue de son anatomie. Marion était plus du genre à distribuer les fessées qu'à les prendre. Enfant, il prenait des raclées, bien moins tendres que la petite tape sur l'arrière-train. Adulte, il prenait un malin plaisir à déculotter ses partenaires pour rougir leur séant. Elles devaient être aussi masochistes que lui pour en demander encore ...

« J’aime bien gueule d’amour, tu peux continuer à m’appeler comme ça si tu veux… Mais sinon, c’est Ulysse. Donc tu vois, je sais aussi ce que ça fait d’avoir un prénom porté par 0,001 % de la population.
- Fais gaffe mon grand, tu risques d'y prendre goût et de plus te retourner à l'évocation de ton vrai prénom. »

Il leva son coude, renversa sa tête en arrière et vida ce qui restait dans son verre en quelques gorgées seulement. Marion écrasa son godet sur le comptoir, capta l'attention du taulier et lui indiqua d'un signe de menton qu'il se desséchait dangereusement. Le type ne mit pas trente secondes à lui servir la même chose, inspectant le fond de l'eco-cup pour déterminer quel alcool l'abreuvait jusqu'à présent.

« C'est quoi l'histoire, tes parents étaient historiens, spécialisés en mythologie grecque ? Ils auraient mieux fait de t'appeler Homère à ce compte-là, c'est carrément plus sympa, puis ça rime avec moins de choses compromettantes ! »

Ulysse, pisse, pénis, appendice, entrecuisse, orifice, syphilis, immondice, … Tout un monde de possibles plus grivois les uns que les autres !

Marion trinqua une nouvelle fois avec son nouveau meilleur ami avant de s'hydrater lentement.
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyMer 2 Mai - 16:18

Bordel. Ulysse avait enfin trouver quelqu'un à la hauteur de son humour, autrement dit très bas. Fini les yeux en l'air chaque fois qu'il faisait qu'il faisait une blague vaseuse, finit les rooooh ou mais Ulysse voyons... quand il disait le mot bite. C'était beau. Il en aurait presque versé une larme de joie. Peut-être qu'ici, en ce jour, il venait de trouver son âme frère. Une amitié née dans la musique et la bière. Magnifique. Une histoire merveilleuse, on allait surement en faire des films. Il leva son verre vide à cette blague pour montrer qu'il approuvait ce que Marion avait dit avant de reprendre en riant "En même temps quand on voit ta tronche, on voit que tu es sado-maso. Faut aimer souffrir pour se faire tatouer la gueule." Pour sa part, le seul tatouage qu'il avait eu, celui sur son joli cucul, avait réussi à le dissuader d'en faire d'autre. Il était complétement bourré mais il se souvenait encore de la douleur. Et oui, il avait pleuré... Une vraie fillette. Malgré tout ça, il avait quand même une mini-envie d'en faire un autre. Il avait même une idée en tête. Idée qu'il s'empressa de partager à son nouveau BFF. "Tu connais pas un bon tatouer dans l'coin ? Parce que je me souviens plus du nom de celui qui m'a tatoué le cul et je pensais peut-être en faire un nouveau. Un coeur marqué "Maman je t'aime" ou quelque chose de ce style. Tu en penses quoi ?" dit-il très sérieusement.

"Ah mais j'y ai déjà pris goût, ne t'en fais pas pour moi. Je suis aussi fort, beau et intelligent que mon fameux homonyme." dit-il en riant. Bon, pour la modestie, on repassera. Il regarda le tatoué voire son verre. En voilà un qui avait une bonne descente. Cela faisait plaisir à voir. Ça changeait des ses amis, trop prudents aux yeux d'Ulysse. Trop moralisateur aussi. Alors que Marion redemandait à boire, le blondinet glissa son verre à côté du sien pour aussi avoir sa boisson magique. Heureusement que maintenant tout les paiements en festival se faisaient avec le contactless. Pas de monnaie à se trimbaler, plus d'argent à dépenser.

"Mon père était un fan de mythologie ouais." dit-il à la question de Marion avant de rajouter "Et de mythos aussi." Il parti dans un fou rire à cette phrase, comme si elle était la plus hilarante du monde. Louis CK pouvait se rhabiller ! "Mais bon, je l'aime bien mon prénom au final, il fait classe et bourgeois et je peux ainsi bien cacher mon jeu !" Le batteur prit une gorgée de son verre avant de demander, sans aucunes transitions : "Et sinon, tu fais quoi dans la vie ?" Bah ouais, il avait la sensation d'avoir découvert son âme-frère, alors il avait aussi envie d'apprendre à le connaitre un peu plus.

@Marion M. Marshall
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyJeu 31 Mai - 20:18



► Rock me, Mama, like the wind and the rain !
Hey, Mama Rock me !
Ulysse & Marion
Stew lui ferait certainement une scène s'il le voyait ainsi fricoter avec un bel éphèbe comme Ulysse. Cette histoire fleurait bon l'aventure extra-conjugale, le cinq à sept récurrent qui lui vaudrait un divorce en bonne et due forme. Mais Marion acceptait de prendre le risque. Il avait l'air franchement sympa, ce gosse. Pas bien futé, mais le sens de la répartie et de la connerie compensait. Ça suffisait.

« Mon père était un fan de mythologie ouais. Et de mythos aussi.
- On traîne de petits daddy issues, nota le trentenaire avant de se rincer le gosier.
- Mais bon, je l'aime bien mon prénom au final, il fait classe et bourgeois et je peux ainsi bien cacher mon jeu ! »

Marion ricana. Son compagnon de cirrhose semblait effectivement bien loin de l'élite intellectuelle et pécuniaire qui pouvait se pavaner à Los Angeles. Et dieu savait qu'il y en avait, des petits bourgeois qui crachaient sur la basse populace en s'offrant des Rolex tout or, cadran serti de diamants ; des vieilles grenouilles de bénitier, fagotées de leurs visons empestant le parfum haut de gamme dont elles crevaient la senteur tant elles en mettaient, qui regardaient de travers la classe populaire. Oh, il en avait remis à sa place plus d'un, et effrayé bien d'autres, avec sa gueule de mort vivant. Il devait traîner une odeur forte de bas-fonds et de vieux relents de taule qui les faisaient fuir, à force.

« Et sinon, tu fais quoi dans la vie ? »

Un sourire en coin déchira le masque du tatoué. Il prit quelques gorgées de bière, laissa passer quelques secondes avant de lâcher sa réponse.

« Je fais dans le commerce de viande fraîche. J'offre aux carnivores en manque de vider leurs bourses pour qu'ils puissent planter les crocs dans des cuissots bien juteux ou de la poitrine ferme, juste ce qu'il faut. »

C'était plus sympathique, et bien moins radical, que de dire qu'il faisait dans les putes. Qu'il gagnait – grassement – sa vie en vendant le cul de gamines qui n'auraient jamais cru un seul instant qu'elles se retrouveraient prises dans l'engrenage de la prostitution. Ça faisait bon genre, de s'imaginer commercial plutôt qu'à la tête d'un lupanar pas très net jouant la société-écran pour couvrir le réseau de chair humaine de l'Eastside. Marion aurait pourtant aimé se vanter de son empire. Il avait sué sang et eau pour se hisser à la place qui était sienne, pour asseoir sa domination sur une flopée de requins et de mignons. Il en avait brisé des os, cassé des dents, et envoyé des types bouffer les pissenlits par les racines avant l'heure pour qu'on le respecte, qu'on le craigne, qu'on le laisse gérer son affaire en paix. Et tout ça, sa vie, son œuvre, sa fierté … son instinct de survie le forçait à les taire.

S'il n'était pas trop con, le héros d'Homère, il pourrait comprendre le double-sens. Mais l'alcool qui embrumait les pensées n'aidait sans doute pas la réflexion.

« Mais sur une note plus sérieuse, je tiens un club dans l'Eastside. Il haussa les épaules. Et je fais vivre certains tattoo shop de la ville ! Si tu nous trouves un marqueur je te note le nom du mien sur ta fesse encore vierge. Je te l'écrirais même en sens inverse, histoire que t'aies pas à te tortiller dans tous les sens pour déchiffrer le bordel en te regardant dans la glace ! »

Marion s'étira de tout son long, fit craquer les phalanges de sa main libre sur les bords de son bassin. Un bâillement caverneux secoua sa carcasse alors qu'il reprenait Ulysse sous le bras pour l'éloigner du bar.

« Pas que je veuille te déchirer le cœur bébé. On reviendra, t'en fais pas ! »

Ils avaient fière allure ainsi, deux Camardes qui avançaient amoureusement, traçaient leur chemin dans la foule pour se rapprocher un peu de la scène.

« Et puisqu'on en est aux banalités, tu fais quoi toi ? À part me faire de l'effet, rajouta-t-il en haussant les sourcils de manière perverse. »
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#MessageSujet: Re: Hey, Mama Rock me ! | Ulysse   Hey, Mama Rock me  !  |  Ulysse EmptyJeu 7 Juin - 22:51

"Ouais ouais, si on veut." dit Ulysse en faisant la moue quand Marion lui demanda s'il avait des daddy issues. En vrai, Ulysse savait bien qu'il n'avait pas le pire père au monde. Non, ça c'était réservé à Xavier Dupont de Ligonnès. Paye ta référence ! Mais bon, sa mère avait tellement souffert de ce divorce, et surtout, le manque de nouvelles du padre, avait fait vite prendre Ulysse un parti plutôt que l'autre. Aujourd'hui, malgré ses quelques tentatives pour prendre des nouvelles de son vieux, il n'en avait eu aucune et avait fini par abandonner. Il détestait les relations qui n'allaient que dans un sens. Et c'est comme ça que petit à petit, une amertume était née pour la figure paternel. Il reprit une gorgée de sa boisson avant de dire "Mais qui n'en a pas, hein ?" Beaucoup de monde à vrai dire, mais Ulysse ne réfléchissait jamais avant de parler. Pendant l'espace d'un instant, Ulysse s'imagina lui-même avec des gosses... Mon Dieu, ce serait surement un carnage. Il savait très bien qu'il était à peine capable de se prendre en charge alors des gamins... Il avait Colette, sa poule, et cela lui suffisait amplement. Elle n'était pas compliqué Colette.

Quand Marion parla de son métier, Ulysse fronça les sourcils, n'étant pas sûr de comprendre. Il parlait bien trop de manière métaphorique pour que le jeune homme et toutes les bières qu'il s'était enfilé comprenne. Enfin, heureusement que la tatoué précisa qu'il tenait un club et les connexions purent se faire dans le peu de neurones qu'Ulysse avait. "Oooh je vois ! C'est cool !" Le blondinet n'était pas trop le genre de personne à squatter les clubs de strip-teaseuse, mais chacun avait le droit à son dada, il n'allait pas taper là dessus. "Tu peux m'écrire sur la fesse quand tu veux, j'en serais honoré !" dit Ulysse avec un air super sérieux. "Malheureusement, je n'ai pas de marqueur sur moi..." Mais ça pouvait se trouver facilement. On était dans un festival de musique, étonnement, on pouvait trouver tout ce qu'on voulait. Il se tourna vers le gars qui tenait la buvette avant de demander s'il avait un marqueur. Coup de chance, c'était le cas et ce dernier revient avec l'objet tant désiré. Ulysse le récupéra avant de le tendre à Marion avec un grand sourire. "J'attends !"

Une petite moue s'afficha sur le visage d'Ulysse quand il vit la buvette s'éloigna et tendit la main vers cette dernière dans un geste dramatique et surjoué. "En fait Marion, je dois t'avouer un truc..." dit-il d'un ton sérieux quand son ami lui demanda ce qu'il faisait dans la vie "J'ai été créé dans le but de te courtiser ! Et apparemment, ça semble marcher." Bien évidemment, le blondinet étant incapable de rester sérieux bien longtemps, il fini par pouffer de rire. "Sinon, je suis batteur dans un groupe. C'est pour ça que je suis là, on joue demain... Je crois." Les journées étaient un peu mélangés dans l'esprit du blondinet, étant donné qu'il ne s'était pas couché depuis un petit moment. "Enfin bref, j'suis un VIP tu vois." dit-il en prenant un air faussement hautain.

@Marion M. Marshall
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