Isael - Just Another Wannabe

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Mael était assis dans un fauteuil de cuir marron un verre de Whisky à la main. Il regardait deux filles se déhancher sur la musique que diffusait la sono, elles n'étaient pas en rythme. Les deux demoiselles semblaient avoir remarqué son regard las puisque de temps à autre elles échangeaient deux ou trois mots, gloussaient puis elles le regardaient toutes les deux. Le brun aurait cru qu'elles auraient fini par se déplacer jusqu'à lui pour lui coller une gifle, après tout il avait l'air de bien se rincer l’œil. Mais rien n'y faisait. Peut-être qu'elles aimaient être regardées comme des bouts de viande après tout. Lui, tout ce qu'il faisait c'était écouter la petite voix dans sa tête les critiquer de la même manière qu'aurait pu le faire Maya ou Isa. D'ailleurs il se demandait si la deuxième pointerait le bout de son nez après tout, il l'avait invitée plutôt dans la journée.
Il avait spécifié que sa jumelle ne serait pas là, elle n'était pas invitée et il ne voulait pas qu'elle le soit. Cette baraque était pleine d'adolescents en rut, hors de question qu'elle mette les pieds ici. Elle se serait faite alpaguée bien trop de fois. Quant à Isa tout le monde ici savait qu'elle lui plaisait, et tout le monde respectait les désirs de Mael. Ils avaient plutôt intérêt d'ailleurs sinon le brun aurait vite fait de s'énerver et de leur faire savoir sa façon de penser.
Il poussa un lourd soupir en pensant à ce qu'il adviendrait si qui que ce soit posait ne serait-ce que le regard sur la jeune femme ce soir là tout en dégainant son portable pour voir si elle lui avait envoyé un message, mais rien, nada. Il hésita à en envoyer un en premier mais il se ravisa ne sachant pas quoi écrire. Au lieu de ça il se décida à aller stalker l'Instagram de la demoiselle.
Tandis que le capitaine de l'équipe de basketball songeait à la belle blonde l'une des danseuses avait fini par s'asseoir sur ses genoux, Mael n'avait absolument rien remarqué obnubilé par les photos de sa douce. L'inconnue posa donc une main dans son cou pour lui relever le menton afin qu'elle le regarde.
"Tu vas bien ? T'as l'air contrarié..."Je vais bien ouais. dit-il avant de se concentrer de nouveau sur les photos d'Isa, ne cherchant pas à comprendre pourquoi ses genoux étaient devenu un sofa.
"Si tu veux je peux t'aider à te détendre..." proposa la jeune femme d'un ton plein de sous entendu. Alors Mael releva la tête, lui lançant un sourire ravageur avant de rétorquer :
"Tu sais ce qui me ferait extrêmement plaisir ? Que tu fermes ta gueule." puis il replongea sur son téléphone, un peu plus agacé que quelques minutes auparavant.

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@Isadora A. Howard

Maël

Isa

「 Une si douce soirée d'interdits 」

Ce soir, tu dois sortir. Tu vas te rendre à une fête et pour la première fois de ta vie, sans ta meilleure amie et dans le secret. Ou si c’est arrivé, c’était sans doute dans une des périodes ou vous étiez fâchées toutes les deux. Profitant de poster des photos sur instagram ou sur votre story snap, histoire de montrer que vous vous amusiez quand même et de faire enrager l’autre. Puis vous en rigoliez une fois réconciliées. Mais ce soir, quand tu prends cette photo, comme d’habitude, prête à poster sur les réseaux pour montrer à tes followers combien tu te fais toute belle pour cette sortie. Mais comment le faire sans devoir s’expliquer ? Elle se doute bien qu’au cours de la soirée, une ou deux photos seront postées par d’autres, mais le jeu en vaut bien la chandelle si c’est pour passer la soirée avec le séduisant Maël.

La demoiselle que tu es, se pose mille et une question sur la tenue idéale à porter pour ce soir. Tu dois bien enfiler la moitié de ton dressing sans réussir à trouver cette tenue. Tu veux lui faire tourner la tête, tu veux qu’il ne puisse regarder que toi, qu’il n’ai envie de regarder que toi. Tu te poses sans doute trop de questions. Est-ce que tu dois manger avant ? Est-ce que tu dois en faire plus que d’habitude pour le faire succomber ou tout simplement, agir comme d’habitude et arrêter de te poser autant de questions au risque de voir Maël partir dans les bras d’une autre ? Ton petit coeur pourrait-il le supporter ? Alors que toutes ses questions perturbent ton esprit, tu te regardes dans la glace. Et tu te dis que cette tenue, ce n’est pas toi, ce n’est pas une tenue que tu aurais porté en soirée. Te retrouvant une nouvelle fois habillée que de tes sous vêtements, tu regardes l’heure. La soirée doit commencer, tu ne dois plus traîner. Arriver en retard c’est bien mais modérément. Tu enfiles donc la toute première robe que tu as essayé ce soir. Cette même robe que tu as acheté il y a quelques jours dans l’espoir de la porter pour une telle occasion. Cette petite merveille toute faite de transparence, de dentelle, cachant juste ce qu’il faut cacher pour ne pas être considérée comme vulgaire mais pour être dans le sexy. Cette tenue ultra féminine que tu n’aurais jamais eu idée de porter si elle n’avait pas été validée par ta meilleure amie alors que vous faisiez de shopping toutes les deux.

Tu as opté pour un maquillage simple, mais un rouge à lèvre couleur cerise noire, ce rouge foncé que tu adores et qui te fait une bouche pulpeuse et gourmande part cette douce odeur sucrée. Ce n’est pas ton rouge à lèvre préféré pour le quotidien, mais c’est celui que tu portes toujours pour tes sorties. C’est ainsi que tu arrives sur place alors que la fête semble battre son plein. Dans un coin, les grands buveurs, à fond dans leur jeux d’alcool. Du côté du salon, la musique à fond, les gens dansent. Et un peu plus loin, dans ce même salon, sur un fauteuil, le beau Maël. Une fille sur ses genoux. Ton sang ne fait qu’un tour. Tu ne remarques même pas ce garçon qui s’approche pour t’inviter à danser, ce pauvre gars poussé par ses potes pour trouver le courage de venir te parler et que tu ignores avançant déjà vers le petit couple. Ta première réaction, serait de demander à cette dinde de noël bien trop maquillée de disparaître en vitesse. Mais tu ne veux pas faire de vagues ce soir, tu veux juste passer cette soirée, tranquille avec Maël, sans que vous soyez le centre d’attraction de la fête.
« Il reste une petite place pour moi ? »
Tu souris au jeune homme, tu caches ton stress. Ta peur que cette fille, soit la fille qu’il ai choisit pour passer la soirée. Que tu ai prit trop de temps à te préparer.

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Le jeune Whanau était d'une humeur massacrante, il aimait obtenir ce qu'il voulait au moment où il le voulait. Et là, ce qu'il voulait c'était Isa. Mais de toute évidence la jolie blonde ne pointerait pas le bout de son nez à cette soirée.
Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs ? Cette maison appartenait à un garçon qui était populaire uniquement parce qu'il faisait partie de l'équipe de Basket-ball, il était bien trop différents des jeunes de son âge pour s'intégrer à eux autrement d'ailleurs. Les filles le fuyaient comme la peste et les rares spécimens présents semblaient s'accrocher désespérément à ses coéquipiers. Dont Mael qui n'était pas d'humeur à servir de trophée pour jeune fille désespérée.
Mais ça, la rouquine a l'air de ne pas le voir. Ou alors elle espère le faire changer d'avis, qui sait...
Mael relève les yeux quelques secondes pour détailler cette coloration ratée qu'elle arbore, de toute évidence elle a essayé de faire ça elle même mais ça lui a cramé les cheveux en plus de donner une couleur atroce.
Il soupire, se disant que si il ne passait pas autant de temps avec Maya il serait incapable de percevoir ce genre de détails insignifiants. Il aurait su dire que c'était très laid oui sans aucun doute puisque ça saute aux yeux mais rien de plus. Comme quoi sa jumelle déteignait sévèrement sur lui.
Et puis il replonge sur son téléphone scrollant le profil d'Isa pour s'attarder sur d'autre photographies lorsqu'on lui demande si il est possible d'avoir un peu de place. Le cerveau du brun gèle quelques secondes le temps qu'il réalise que vu l'étroitesse de ce fauteuil cette deuxième fille serait tout aussi collée à lui que la première si il acquiesçait. Hors de question d'avoir deux sangsue sur les genoux, ce serait un coup à attraper une maladie.
"Non mais promis quand j'aurais besoin de pouffes pour refaire la déco de mon appart je t'appelle." répond-il d'un ton railleur avant de relever le visage pour gratifier la jeune fille d'un sourire narquois. Sourire narquois qui disparait bien vite lorsqu'il reconnait la petite blonde qu'il vient d'humilier. Aussitôt il pousse la demoiselle sur ses genoux se moquant bien de comment elle pourrait retomber ou de si elle se ferait mal avant d'attraper la main d'Isa pour l'attirer sur lui, ne lui laissant pas le choix.
Il replace une mèche de cheveux blond derrière l'oreille de la demoiselle avant de lui dire :
"Excuse moi Princesse... Je pensais que tu viendrais pas et ça m'a foutu en rogne que des filles maquillées à la truelle me prenne pour un canapé. Peut-être même bien un canapé lit vu les avances auxquelles j'ai eu le droit. Mais la seule à qui je pourrais pardonner de me prendre pour un meuble suédois c'est toi."
C'était des excuses, des excuses façon Mael, certes mais des excuses tout de même. Isa pouvait se vanter d'être l'une des seules personnes à réussir à obtenir un Mea Culpa du basketteur. Même sa jumelle n'y parvenait pas à tous les coups.

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Maël

Isa

「 Une si douce soirée d'interdits 」

Tu te fais remballer. Déjà, ce n’est pas vraiment habituelle. Tu hausses un sourcil, un peu étonnée par la réponse du jeune homme. Ce jeune homme même pour qui tu honores cette soirée de ta présence. Si il te l’avait pas demandé, tu n’aurais sans doute même pas eu vent de cette soirée, chez ce type du club de basket que tu connais à peine. De réputation uniquement. Ce type plutôt populaire lors des matchs, tu pouvais le constater en entendant quelques groupies scander son nom. Mais en dehors du sport, c’est le genre de type discret, apprécié par les autres gars de l’équipe pour les soirées qu’il donne. Mais quand Maël t’en a parlé, ce n’est pas pour ce type que tu as accepté de venir. C’est uniquement pour le jeune homme. Le jumeau de ta meilleure amie qui semblait vouloir passer la soirée avec toi. Et tu arrives, tu trouves une groupies ultra maquillée sur ses genoux et en plus, il te remballe. Tu te demandes comment tu dois réagir à cela. Sur le coup, tu restes un peu sous le choc. Tu n’oses même pas regarder les gens autour de vous. C’est comme si sur cet instant, le temps s’arrêtait. Tu le sais, les gens vous regardent, Maël et toi. Toi qui a prit le temps de réfléchir à ta tenue, juste pour lui. Toi qui prend le risque de te fâcher avec Maya, ta meilleure amie, sa jumelle, si elle apprenait que tu as fait tout cela dans son dos dans l’espoir de te rapprocher de son frère. Ce lourd secret que tu lui caches et qui te pèse. Tout cela pour te faire rembarrer ? Non, pas toi, pas comme ça !
« Et bien appelles moi quand…. »
Tu n’as pas le temps de finir ta phrase que la rousse à la couleur approximative est éjectée et que tu la remplaces.

Il te faut quelques secondes pour comprendre ce qu’il vient de se passer. Tu te moques bien de comment a put retomber la jeune fille qui te remplaçait, il y a deux secondes. Ou bien encore de la honte qu’elle peut avoir dans cette situation. Tu l’as même déjà oubliée. Tu as ce petite sourire en coin. Ce petite sourire que tu ne peux avoir qu’avec lui. Lui qui s’excuse tout en replaçant une mèche de cheveux. Ce petit geste simple, mais plein de tendresse. Et puis Maël qui s’excuse. Si autour de vous, les gens font semblant de ne pas vous écouter tout en écoutant, ils doivent sûrement en rester sans voix.
« Parce que c’était des avances ce qu’elle te faisait ? Ça ressemblait plus à une tentative de rapprochement qu’à de véritables avances. »
Mais tu es heureuse malgré le fait qu’il ai put recevoir les avances d’une autre avant que tu n’arrives à cette soirée. La faute à toi. Tu as prit tellement de temps à te préparer. Mais le beau Maël, il te met la tête à l’envers. Et de plus en plus. Il doit bien avoir conscience de son potentiel de séduction, mais a-t-il conscience de l’effet qu’il te fait ? Tu le connais depuis aussi longtemps que Maya. Plus jeunes, vous jouiez aux amoureux tous les deux. Mais alors depuis quand as-tu commencé à le voir autrement que comme un camarade de jeux ? À avoir des sentiments pour lui. Il te fait craquer, tu ne peux pas le nier.
« Si j’ai la permission, j’ai bien l’intention de faire de toi mon canapé officiel. Mais on ne va pas rester là, à faire le spectacle pour tous ses regards indiscrets qui ne nous quittent plus. Tu avais bien une idée derrière la tête en m’invitant à cette soirée ? »

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Lorsqu'il se rend compte de sa terrible erreur Mael a envie de se donner une baffe. Comment a t-il pu s'adresser à Isa sur ce ton ? Mais il ne peut s'empêcher de créer plus de proximité entre eux avant de tenter des excuses. Etape 1 : virer le spécimen sur ses genoux. Etape 2 : attirer la blondinette sur ses genoux. Etape 3 : Faire comprendre à la demoiselle qu'elle n'est absolument pas visée par les propos qu'il vient de tenir.
Mais alors qu'elle s'apprête à lui répondre Mael plaque son index sur la bouche de la demoiselle pour lui intimer de se taire. Tandis que ses yeux s'attardent sur la bouche rouge de son interlocutrice détaillant les lèvres d'Isa avec envie. Mais il finit par remettre la mèche de la demoiselle en place avant de s'excuser de manière plus ou moins approximative. C'est l'intention qui compte, n'est-ce pas ?
Et vu le sourire d'Isa les excuses qu'il vient de faire passe plutôt bien alors il ne peut s'empêcher d'afficher un sourire victorieux. Il ne la perdra pas, pas ce soir en tout cas. Et ça c'est une super nouvelle.
Elle lui dit que la demoiselle semblait plutôt tenter un raprochement physique qu'un véritable jeu de séduction, et le basketteur ne put réprimer un petit rire.
"Oh trésor... Si tu savais le nombre de filles qui pensent qu'en couchant on obtient le cœur d'un homme..."
Et merde Mael... Si tu sais ce genre de choses c'est forcément que tu l'as vécu par le passé. C'est pas bien malin de parler de ses anciennes expériences à la fille que tu tentes de séduire. Le brun pesta mentalement contre lui-même.
Jusqu'à ce que la demoiselle lui demande ce qu'il comptait faire avec elle en l'invitant ici parce que tout le monde leur jette des regards plus ou moins discrets. C'est vrai tout le monde les jauge, se demandant où s'arrête l'amitié et où commence les badinages amoureux. Mais ils se connaissent depuis si longtemps, pourquoi seraient-ils plus qu'amis ? Mais Maya n'est pas présente, c'est bien que les deux jeunes cachent quelque chose à leur amie ? Ou alors peut-être est-ce elle qui a choisi de ne pas venir pour les pousser dans les bras l'un de l'autre ?
Mael ne peut que s'imaginer ce qui se dit dans cet assemblée que constitue ses potes qui ne font que le charrier à propos d'Isa et de leurs groupies qui elles rêveraient de tant de proximité avec lui.
Alors il jette un regard circulaire avant de se relever d'un bond, Isa dans les bras, avant de se diriger vers la chambre des parents de son ami. Il y avait un balcon dans celle-ci, Mael le savait pour être venu ici des milliers de fois.
Il referma la porte derrière lui puis il ouvrit la porte fenêtre menant à la terasse où il reposa Isa.
Ça lui avait prit d'un coup.
"Ici on sera plus tranquille et on peut voir les étoiles... Puis, tu peux dire toutes les bêtises que tu veux je n'aurais pas honte"
Il rit, non, Isa ne disait jamais de bêtises. Rien d'inintéressant du moins mais il avait envie de la piquer légèrement.

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Maël

Isa

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Si tu savais le nombre de filles qui s’offrent aux mecs pensant gagner leurs coeurs… C’est vraiment ce qu’il vient de te dire, ce qu’il de te répondre alors que l’autre traînée qui tentait de le draguer se relève doucement. Elle se relève dégoûtée d’être traitée de la sorte alors qu’elle devait sans doute penser avoir sa chance avec le beau jeune homme. Ce même jeune homme qui se vente à sa manière d’avoir un tableau de chasse. Tu hausses un sourcils, par super heureuse d’apprendre cela, ben qu’en fait, ce ne soit pas vraiment un secret pour toi. Mais c’est plus le fait qu’il semble en être fier qui te chagrine. Alors que la discution ne tourne pas vraiment comme tu aurais souhaité que ça tourne, la fille éconduite fait entendre son mécontentement d’avoir été repoussé de la sorte. Sans même prendre le soin de lui répondre qu’elle dérange, qu’elle peut aller voir ailleurs, tu lèves juste la main dans sa direction pour la faire taire. Sans même la regarder, ton regard restant plongé dans celui de Maël.
« Et elles sont combien ? Ces pimbêches, à vouloir capturer ton coeur ? »
Tu dois bien connaître ton nombre d’ennemis. Tu sens ton coeur se serrer, comme si tu avais peur qu’il en préfère une autre à toi. Tu es belle, ce n’est pas ça le problème. Mais avec Maël, vous vous connaissez depuis si longtemps qu’il pourrait te voir comme étant une extension de sa sœur jumelle. Peut être est-ce simplement la suite de votre jeu d’enfance. Rien de plus pour lui. Alors que pour toi, tu le sens, c’est différent à présent. Quand tu le regardes, il y a comme des papillons qui s’agitent dans ton ventre.

Toujours sur les genoux du beau jeune homme, d’un coup, il te soulève aussi facilement que si tu avais le poids d’une plume. Tu n’es pas bien lourde, pour cela, tu fais attention à ton alimentation mais tu ne t’attendais pas à cela. Il t’emmène. En haut, pour trouver un peu de tranquillité. Pour être en tête à tête tous les deux, loin des regards indiscrets que tout le monde vous lance depuis que vous avez fait votre petit manège. La fille qui tombe, dans ce genre de soirée, c’est souvent. Surtout quand elles ont un peu trop bue, qu’elles tentent de se tortiller, soit pour éviter de se faire pipi dessus, soit pour attirer l’attention. Toi, tu es comme Maël, tu n’as pas besoin de faire tout cela pour que les regards se tournent vers toi. Tu as ce don naturellement. Et pendant qu’il traverse la foule en te portant pour aller à l’étage, cette foule de jeune fêtard n’en loupe pas une miette. Il te repose seulement arrivé sur le balcon. Tout en te disant qu’ici, vous serez tranquille. qu’ici vous pouvez voir les étoiles. Tu lèves alors les yeux pour admirer le ciel étoilé.
« Tu sais bien que je ne dis pas de bêtise ! Je ne dis que la vérité. Et eux dans le buisson là bas, ils ne sont pas tellement discret. Ils auraient put se prendre une chambre. Sauf si celle-ci est la seule chambre disponible et que tu l’avais déjà réservée. »
Tu te retournes vers lui. Tu lui souris. Il a raison, c’est une belle nuit. Un ciel étoilé magnifique sans un nuage. Mais tu ne peux décrocher ton regard de ce sourire. Ce sourire entouré de deux magnifiques fossettes. Sans parler de ce regard. Oui, il te fait complètement craquer. Mais peux-tu lui dire ? Il le sait, il doit l’entendre, tu ne serais pas la première à lui dire qu’il est difficile de lui résister. Alors cacher tout cela, tu lui ébouriffes les cheveux pour le taquiner, pour rigoler.
« Tu n’as pas répondu. c’est quoi le programme maintenant ? »

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Voilà que l'adolescent commet une deuxième maladresse, lorsqu'il rit à la phrase de la blonde rétorquant que beaucoup de filles se donnent aux mecs pour les séduire il voit son visage changer, il sent la jalousie de la demoiselle et il se sent idiot. Encore une fois il a du blesser la jolie jeune femme et c'est complètement idiot.
Elle finit par lui demander combien de filles lui tournent autour et le brun s'en mord la lèvre, il commence à aimer la voir aussi jalouse. Alors il se décide à continuer encore un peu lançant son sourire charmeur.
"On s'en fout, non ? Je vais te révéler un secret..." il s'approche alors plus près d'elle pour aller murmurer à son oreille "Il y a une fille, une fille que j'aime vraiment bien. Et elle me suffit, les autres je les compte pas."
Il s'éloigne alors légèrement de manière à pouvoir la regarder dans les yeux, il vient en quelque sorte de lui faire une déclaration, et il aimerait voir sa réaction. Mais Isa va-t-elle comprendre que c'est elle dont-il parle ?

Et puis, il éprouve le besoin de s'isoler avec sa belle. Les regards qu'on leur lance sont beaucoup trop insistants, d'habitude il en joue. Mais là, il s'agit de quelque chose de bien plus privé. Sa relation avec Isa ne concerne qu'eux deux et personne n'a à se mêler de ce qu'ils font.
Alors il l'emmène dans la chambre des parents de son ami.
Il lance une légère pique à la demoiselle qui le prend sérieusement, lui disant qu'elle ne dit jamais de bêtise, et elle enchaîne sur une réflexion envers un couple d'adolescent pas discrets du tout, il rit alors à la remarque, très amusé. Après tout, c'est l'une des choses qui le font craquer chez cette jolie blonde.
"Peut-être qu'eux, ils assument leur amour..."
Il dit ça comme pour lancer un message codé à la jeune femme, car oui, il aimerait bien pouvoir faire ce qu'il fait avec elle à la lumière du jour. Mais il sait qu'il ne peut pas, Maya n'aimerait pas du tout leur petit manège.
Isa reprend la parole pour lui demander ce qu'ils vont faire maintenant, il lui sourit alors.
"Je voulais juste passer du temps avec toi."
Il lui lance un regard de chaton, avant de finir par baisser les yeux, légèrement gêné.

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Maël

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Combien de filles lui courent après, par curiosité, tu lui poses la question. Mais au fond, le jeune homme a sans doute raison, on s’en fou ! Au final, ce n’est peut être pas plus mal de ne pas savoir, en fonction du nombre, tu l’aurais peut être mal vécut. Il est astucieux le beau jeune homme, il te connaît bien et il sait comment détourner ton attention du sujet. Car à ne pas vouloir répondre à la question, si il n’avait pas parlé de te révéler un secret, tu aurais sûrement songé au fait qu’il voulait te cacher un chiffre trop important, ce qui est sans doute le cas. Il est séduisant Maël, vraiment très séduisant ! Et séducteur aussi. Il aime plaire sans doute autant que toi, bien que pour toi, ce soit plus un jeu qu’autre chose. Les gars qui te tournent autour te semble intéressant parfois, mais te lasse rapidement. Et souvent, tu te surprends à te dire qu’il ne sont pas lui. Lui, ce garçons que tu as en face de toi et qui te révèle son secret. Tu crois comprendre, tu oses croire que cette fille, c’est toi. Tu as une pensée pour Maya. Car oui, elle aussi est importante pour Maël, au même titre que sont autre sœur et sa mère, mais Maya est bien plus, elle est sa jumelle, sa complice. Mais ce n’est pas la même histoire. Tu ne peux empêcher tes joues de s’empourprer. Gênée, tu détournes le regard, ne voulant pas qu’on te voit ainsi.
« C’est pareil pour moi. Il y a un garçon qui compte beaucoup pour moi. Il est le seul à compter comme ça. »
Tout cela sonne comme des avoeux. L’avoeux de vos sentiments si longtemps caché. Des avoeux qui reste encore timide. Vous vous tournez autour depuis si longtemps.

En te prenant dans ses bras pour te monter dans une chambre à l’étage, le jeune homme vous isole. Posé sur ce balcon, vous allez pouvoir profiter de cette belle nuit. Tout comme les deux jeunes gens qui ne cachent pas leur plaisir. Ce que tu ne te prive pas de commenter, arrachant un rire au jeune homme.
« Ho ça c’est certain, ils assument à 100 pour 100 ! Tu es jaloux ? »
Tu ne peux pas t’empêcher de le taquiner. C’est comme ça entre vous. Ça l’a toujours été et même si votre relation devait évoluer, que tu aimerais qu’elle évolue, ça ne changera pas entre vous. Oui,toi aussi tu aimerai voir naître un amour au grand jour. Arrêter de te cacher avec Maël. Mais tu ne peux pas, car il y a Maya. Ta meilleure amie, elle n’aimerai pas ça. Voir son frère, son double, en couple avec sa meilleure amie. Ce ne serait pas trop bizarre pour elle ? Tu ne veux pas avoir à choisir entre eux. Tu prends de plus en plus conscience que Maël t’attire vraiment, que ce n’est pas juste comme ça. Que ce n’est pas un jeu. Juste en y songeant, tu as le coeur qui se déchire. C’est impossible de choisir entre ta meilleure amie et son frère, ce mec qui pourrait bien être l’homme de ta vie. Mais pour le moment, la question ne se pose pas, Maya n’est pas dans le coin et tu peux en profiter. Tu continues de lui ébouriffer les cheveux parce que ça t’amuse.
« Passons du temps rien que tous les deux alors ! Mais arrête avec ce sourire, il est trop craquant ! »
Oui, ce sourire, entouré de ces fossettes. Ces lèvres, que tu as envie d’embrasser. Si il continue à te sourire ainsi, tu ne vas pas réussir à te retenir.

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Mael finit par avouer timidement à la jolie blonde qu'en effet, une demoiselle lui plaît bien. Énormément d'ailleurs. Mais il ne lui avouera pas toute la vérité non plus, ah ça non il est bien trop fier pour ça. Isa finit même par lui confier qu'elle aussi a quelqu'un en vue. Alors il sourit, il se doute bien que ce garçon, c'est lui. C'est comme un jeu entre eux. Il pourrait lui demander l'identité du jeune homme mais ça reviendrait à être intrusif, trop hâtif. Il est peut-être impatient que leur relation se développe mais il ne le fera pas de cette manière. Ce n'est pas assez subtile à son goût. Et puis ça n'a jamais été comme ça entre eux, il n'y a toujours eu que des regards et de petites réflexions. Ca serait vraiment étrange de changer les règles du jeu comme ça. Alors comme il ne sait pas quoi répondre son simple sourire suffira.

Et puis il décide qu'il est grand temps qu'ils aillent se cacher un peu. Histoire que personne ne voit la suite de leur petit manège. Car pour l'instant ils sont très loins d'être discrets. Isa fait un commentaire sur un couple en bas et il en rit. Ils se mettent à parler des jeunes gens se comparant à eux. La blondinette lui demande si il est jaloux et le brun lui offre un sourire ravageur avant de répondre. "Il faut dire qu'elle est plutôt canon..." Il n'en pense pas un mot mais ça pourra faire enrager la demoiselle au moins un petit peu. C'est surtout pour ça qu'il lui dit ça.
Aussi en petite partie parce qu'il n'a pas envie de se confier plus, c'est déjà assez dur pour lui d'assumer ses sentiments. Il fait toujours semblant de ne pas être capable de ressentir quoi que ce soit. Se dévoiler un petit peu c'est déjà se dévoiler trop. Il n'aime pas se sentir vulnérable.
Et puis la demoiselle lui ébouriffe les cheveux encore et il attrape doucement son poignet avant de la fixer longuement.
"Bébé... Tu sais bien que personne n'a le droit de faire ça. En tout cas pas quand je les embrasse pas. Si tu continues on va être obligés d'échanger un long baiser passionné..." il sourit de son sourire charmeur en espérant bien entendu que la jeune femme va continuer. Il meurt d'envie de l'embrasser mais pour cela encore faut-il qu'elle soit d'accord aussi. Ça serait un cap. Aller au-delà des mots, poursuivre dans cette espèce d'illégalité. C'est déjà bien trop long. Le jeu a trop duré il veut que ça cesse.
Elle lui dit que son sourire est trop craquant et il sourit de plus bel. Il ne peut s'en empêcher. Pas après avoir eu ce genre de déclaration. Pas alors qu'il meurt d'envie d'échanger un baiser avec la demoiselle.

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Maël

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「 Une si douce soirée d'interdits 」

Ce jeu du chat et de la souris, en vous avouant vos sentiments sans en avoir l’air, c’est votre jeu à tous les deux. Il t’avoue son attirance pour une certaine fille, tu crois comprendre que cette fille, c’est toi. Tu l’espères, car en retour, tu lui dis que toi aussi, tu te sens très attirée par un certain jeune homme, lui ! Et vue son sourire, il semble qu’il n’ai aucun mal à avoir comprit qu’il était le jeune homme en question. Ha ce sourire ! Depuis quand a-t-il un tel sourire ? Et comment ça se fait que tu ne l’ai jamais remarqué avant ? Maël est Maël, ce sourire, c’est son truc. Depuis tout petit déjà, il avait un sourire particulier, un sourire taquin qui t’attirait déjà. Tu aimais ce sourire qu’il avait lorsque vous jouiez tous les deux. Mais depuis quand ce sourire taquin est-il devenu si séduisant ? Tu vas donc poursuivre ce jeu avec lui. Ce jeu que vous aimez jouer ensemble. Vous confirmer vos sentiments de but en blanc, ce serait comme mettre fin à ce jeu. Et tu ne le veux pas, il ne le veut pas non plus, tu crois. Peux-tu penser que c’est confirmé quand il prend l’initiative de vous isoler ?

Quoi que isolé, oui et non. Depuis la chambre, il est possible t’entendre les autres. T’entendre ce couple au loin, caché dans le jardin et laissant parler leur amour au grand jour. Tu te surprends à te demander si tu pouvais te trouver à leur place si avec Maël, tu pouvais vivre une histoire sans te cacher. Tu ne te poses même pas la question de savoir si tu pouvais te trouver là bas avec un autre que Maël, tu sais que la réponse est non. Tu es une fille qui a de la classe. Mais Maël, lui, il te fait perdre la tête.
« Comment ça elle est canon? Ne me dis pas que tu arrives à reconnaître cette fille par les cris qu’elle pousse…. »
Si il te répond que oui, comment vas-tu réagir ? Est-ce parce qu’il a déjà eu l’occasion de l’entendre de près, de très près ? Ou parce que cette nana a l’habitude de se faire entendre de la sorte avec n’importe quel garçon. Sur le moment, tu vois rouge, tu es là pour lui. Même pas pour la soirée, ici tu ne connais presque personne. Oui, il te fait perdre la tête et ce n’est qu’après t’être repassé tout cela en tête, que tu te rends compte qu’il te taquine avec cette histoire. Alors tu fais ta petite moue boudeuse.
« Dis, ça t’amuses de te moquer de moi comme ça ? »
Alors tu lui ébouriffes les cheveux, ça t’amuse, ça te venge un peu aussi. Mais surtout, ça t’amuse car tu sais qu’il n’aime pas trop cela. Et toi, tu aimes le taquiner. Il t’attrape la main pour que tu arrêtes. Mais il te met aussi au défi. Si tu continue, il te fait clairement comprendre qu’il va devoir t’embrasser. c’est le prix à payer pour avoir le droit de toucher ses cheveux. Il te fait ce sourire. Et il sourit de plus bel quand tu lui dis que ce sourire qu’il a te fait craquer. Tu hésites à continuer de lui ébouriffer les cheveux et à l’embrasser directement. Mais tu veux pousser le jeu, tu veux relever le défi. Tu veux voir si il va tenir parole.
« Vraiment ? Personne ? Pas même moi ? »
Alors de ta seconde main, tu lui ébouriffes une nouvelle fois les cheveux. Tu veux qu’il t’embrasses. Tu veux savoir si il en a autant envie que toi. Un sourire en coin, tu te mordilles la lèvre inférieure. Et après, que va-t-il se passer ? Tu veux savoir, depuis le temps que tu as envie de sentir ses lèvres contre les tiennes. Depuis le temps que vous vous tournez autour sans oser vous avouer votre attirance. Par peur de la suite. Mais ce soir, cette peur, elle s’envole. Tu as juste envie de l’embrasser !