We both need a close friend to talk to! FT. James

Caïn avait passé une journée plutôt pourrie, à croire que les étudiants c’étaient passé le mot pour lui casser les pieds pour rester poli. Il se trouvait plutôt sympas comme prof, il savait plaisanter, le fait qu’il se soit ramené tous les mardis d’un semestre en pyjamas parce que ses horaires avaient changé le prouvait plutôt bien. Mais quand il se ramenait en cours, que les élèves parlaient comme s’il n’était pas là, et n’avait pas travaillé sur le sujet du cours comme il le leurs avait demandé, c’était juste déprimant, et énervant. Il l’avait bien fait comprendre, en poussant une gueulante, et c’était installé au bureau et avait simplement lu un bouquin pendant deux heures de cours en leurs précisant bien que le cours sur le génocide amérindiens serait bel et bien au partiel, mais qu’il ne referait pas le cours dessus, ses élèves auraient à se renseigner eux même en espérant avoir toutes les réponses sur la question. Ces examens comportaient tous une question sur chacun de ses cours, et dix pourcent de la note sur chaque question, les points partent vite quand on ne fout rien. Il est déjà bien gentil de leurs faire deux partiels par semestre pour que toute leur note ne repose pas sur un seul examen, mais si ses étudiants ne bossent pas de leurs côtés, lui peut aussi arrêter de se faire chier pour les aider, ça lui fera moins de boulot, il ne va pas s’en plaindre.

C’est là-dessus qu’il quitta l’université, énervé. Au lieu de rentrer directement chez lui il se décida à aller au Starbucks retrouver James, un très bon ami à lui. En espérant qu’il n’arrive pas une fois que son ami aurait quitté le boulot. Il lui envoyait un sms tout en montant sur sa moto. Et il se dirigea donc vers le Starbucks, en gueulant contre quasiment tous les automobilistes sur le chemin. Quand on ne sait pas conduire, on ne prend pas le volant. Il soupira une fois arrivé entrant dans le café. James était toujours en train de travailler et c’est lui qui pris sa commande, comme d’habitude, un frapuccino vanille avec du café.

« T’as bientôt fini ton service, histoire qu’on puisse se poser un peu ? »

James le notifia que oui, il finissait d’ici peu de temps, du coup, une fois sa boisson servie il partit s’assoir et se mit à lire son bouquin en attendant son ami qui finit par le rejoindre. Il ne pourrait pas être serveur dans un tel endroit, et franchement, le fait que son ami soit encore sain d’esprit et pas en train de se taper la tête contre un mur méritait le plus grand respect. Les gens son malpoli, et se comportent comme des cochons.

« Ça va ? Pas trop dur la journée ? »

Demanda-t-il en posant son livre et en souriant. Depuis quelques temps, il essayait de voir James le plus régulièrement possible, ils avaient tous les deux eu pas mal de problèmes, et c’était cool de sortir pour oublier tout ça.

Caïn avait eu envie de voir James histoire de finir la journée sur une bonne note! Il voulait souffler un peu après s’être retenu de massacrer ses étudiant à grand coup de manuels dans la figure. James se plaignait des clients, c’était pas surprenant. parfois, les serveurs devraient avoir le droit de refuser de servir certaines personnes! Quand on en voit certains, il y a de quoi avoir envie de leur foutre des baffes. James lui renvoya sa question en lui demandant comment c’était passée sa journée.

“J’ai eu de très grosses envies de meurtres. J’ai viré plusieurs élèves de cours… Aujourd’hui, ils avaient le diable dans le cul. Excuse mon expression, mais c’est vrai, ils étaient insupportables.”

Caïn ne prend pas les présence, il ne fait pas l’appel, alors s’ils ne veulent pas venir, qu’ils restent chez eux. Pour lui, ça ne change rien, ou presque. Il ferait juste cours à des élèves qui ont vraiment envie de bosser, et ça serait bien mieux que de faire cours a des abrutis qui foutent le bordel. Enfin bon, de toute façon c’est comme ça, et au pire, il sera payé tout pareil à la fin du mois.

“A vrai dire, j’ai même abrégé le cours de plus d’une heure. J’aurais dû être en train d’enseigner, au lieu de venir ici, mais bon, ils n’ont pas fait leurs boulot, alors pourquoi je devrais faire le miens. Tant pis pour eux. Le cours d’aujourd’hui sera quand même à l’examens, mais j’vais pas le rattraper, ils se dermerdent!”

Après tout, il n’est pas là pour les prendre par la main. Il ne comprend vraiment pas pourquoi les élèves sont comme ça. Ils paient plus de 60 000 dollars en frais d’inscriptions, et ils n’écoutent pas les cours, c’est de l’argent jeté par les fenêtres.

“Enfin bon, au moins maintenant, j’peux me détendre un peu, c’est pour ça que je suis venu d’ailleurs. Mieux vaut passer du temps avec quelqu’un qu’on aime bien plutôt que ces ingrats là!”

Dit-il en souriant avant de siroter la fin de son frappuccino.