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 Ça va avec maman ? - ft. Daddy

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#MessageSujet: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyMer 26 Sep - 6:54

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Le soleil brillait en ce beau matin typique de la Californie et surtout de Los Angeles. Deborah déambulait dans les rues bordées de palmiers et de rochers décoratifs, le pas léger et les écouteurs dans les oreilles. Sa tête se balançait doucement au rythme enjouant de la musique, sa voix chantonnait doucement et elle tenait sa chienne en laisse qui elle se promenait joyeusement, agitant sa truffe à la recherche d’odeurs intéressantes. Les blondes se dirigeaient vers la demeure du père de l’humaine, qui habitait le même quartier qu’eux, mais ça demandait quand même une bonne demi-heure de marche. Mais pour des habituées de l’exercice comme celles-là, ce n’était pas effrayant. Elle l’avait appelé d’avance, bien sûr, pour le prévenir qu’elle passerait si ça lui convenait. Elle était contente de vivre si près de chez lui, ils pouvaient se voir souvent et ça lui plaisait beaucoup.  Son père elle l’adorait et elle l’admirait depuis toujours, encore plus ces dernière années avec tout le courage dont il faisait preuve avec la situation de sa mère. Elle le soutenait autant qu’elle le pouvait, d’ailleurs c’était pour ça et pour Rita qu’elle n’avait fait aucune compétition mondiale depuis si longtemps, et Dieu savait que ça la démangeait. Mais la famille c’était important. Oui. Elle se motivait avec cette pensée.

La maison du paternel se dessinait progressivement dans son champs de vision et sa puce sur quatre pattes semblait reconnaître l’endroit car elle tira légèrement sur la laisse. Bien sûr elle fut rappelée à l’ordre, mais Deborah ne put s’empêcher  de lui dire d’une voix de bébé qu’ils arrivaient près de chez grand-papa. Parce que c’était son grand-père. Puisque c’était son bébé. Bref, elle arriva devant la bâtisse et elle cogna à la porte. Il ne fallut pas longtemps pour que l’homme vienne lui répondre et elle sourit de toutes ses dents et serrant immédiatement l’homme de sa vie dans ses bras. « Papa ! » Elle l’embrassa sur la joue avant de se faire tasser par une boule de poil d’or qui réclamait sa part d’attention de la part d’Andrew. Cela lui arracha un fou rire alors qu’elle détachait le monstre et suivait son père à l’intérieur, qui lui se faisait coller par Lizzie. « Moooh tu lui as manqué. C’est vrai qu’on se voit pas souvent. » Plaisanta-t-elle avec ironie. Cette chienne aimait trop de gens, c’était pas croyable, mais Andrew c’était une autre histoire. Elle adorait l’homme, et devenait folle de joie quand elle comprenait qu’elle allait le voir. S’installant dans une chaise, Debbie offrit un sourire de gamine à son géniteur. «  Tu vas bien ? Tu travailles pas trop. » Elle prenait des nouvelles, papotant gaiement. Puis la raison de sa visite lui revint en mémoire et elle se sermonna mentalement d’avoir oublié. «  Au fait je voulais te demander. Une amie m’a dit qu’elle t’avait vu sortir du ciné avec Maman. Je savais pas qu’elle était en état pour ce genre de sortie. Elle va mieux alors ? » Il n’y avait aucun sous-entendu dans ces paroles, elle se demandait vraiment si la situation s’améliorait pour sa mère. Car elle l’espérait vraiment, elle ce serait l’une des meilleures nouvelles du moment. On sentait l'espoir dans sa voix.



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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyMer 3 Oct - 5:13

Ça va avec maman ?Deborah & Andrew« L’opération s’est déroulée avec succès. Fripon va avoir besoin d’énormément de repos, mais il est… » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la jeune femme se jeta dans ses bras afin de le remercier d’avoir sauvé son chien qui s’était fait renversé par une voiture. Cette dernière était arrivée en panique à sa clinique quelques minutes avant la fin de son quart de travail. Habituellement, il aurait laissé le cas à con collègue, mais en voyant l’état de l’animal, le docteur Connor avait préféré le prendre en charge. Son collègue et ami n’avait pas encore énormément d’expérience pour ces cas plus délicats. Andy en avait profité pour lui apprendre comment gérer une situation de crise comme celle-ci. Heureusement pour tout le monde, l’opération s’était déroulée avec brio et le petit chien était hors de danger. Le tout sans mettre le vétérinaire en retard pour le rendez-vous qu’il avait fixé avec sa fille aînée. Andrew quitta la clinique laissant son collègue gérer la suite des choses. Une fois chez lui, il attrapa le produit magique que sa femme avait découvert afin de retirer le sang des vêtements, il frotta sa chemise blanche quelques minutes avant de la mettre au lavage et de se diriger à l’étage pour une bonne douche qui allait le réveiller. Il avait fait un quart de nuit et rentrait tout juste chez lui sans avoir dormi depuis près de 24 heures, mais il avait l’habitude ces temps-ci. Il arrivait à bien dormir uniquement lorsqu’il avait Amelia dans ses bras. Andrew ne supportait pas de dormir seul et depuis que sa femme avait fait une crise de panique en pleine nuit en ne reconnaissant pas son mari, le couple faisait chambre à part. C’était extrêmement difficile pour le brun qui n’arrivait pas à s’y faire même si ça faisait plusieurs mois déjà.

Andrew venait de terminer de sécher ses cheveux à la serviette lorsqu’on frappa à la porte. Vêtu d’une simple chemise blanche et d’un pantalon noir, l’homme accourut pour ouvrir à la jolie blonde qui l’attendait. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. « Debby! » s’exclama-t-il afin de saluer sa fille, cette dernière eut à peine le temps de lui faire la bise que son chien s’immisça pour avoir de l’attention. Le père Connor rit légèrement et s’accroupit pour saluer l’animal comme il se devait. « Bonjour toi! Tu m’as manqué aussi, tu sais!! J’ai acheté tes biscuits favoris. » s’exclama-t-il en s’adressant directement à l’animal surexcité. Il finit par se redresser. « La pauvre, on aurait presque l’impression que tu la maltraites. » dit-il en riant légèrement. Andy était un passionné des animaux, à un point tel que même les animaux le ressentaient. C’était très rare qu’un animal lui résiste. C’était naturel chez le vétérinaire, il dégageait quelque chose qui mettait les animaux en confiance. « Je vais bien, merci. Je rentre d’un quart de nuit, j’ai eu une petite opération d’urgence avant de partir. J’ai besoin d’un café, tu en veux un ? » dit-il en se dirigeant vers la cuisine. Normalement, il aurait eu largement le temps de rentrer et de dormir quelques heures avant l’arrivée de Deborah. Malheureusement, ça ne s’était pas passé comme prévu, mais il ne se sentait pas énormément fatigué. Il était toujours sous l’adrénaline de l’opération. « Et toi ? Les vagues sont belles ces temps-ci ? Ça fait tellement longtemps que je n’y suis pas allé ! » demanda-t-il en mettant la machine à café en marche. La surprise gagna son visage à la question de sa fille. Une question tellement anodine et pourtant elle prit le vétérinaire de court. Il ouvrit la bouche dans un premier temps, mais il la referma aussitôt. Un long silence plana entre les deux avant qu’il avoue : « Je suis désolé Debby, ce n’était pas ta mère. » Il ravala avec peine et dévia son regard sur le liquide chaud qui avait commencé à s’écouler dans sa tasse. « Je suis sorti avec une amie et collègue. Il y avait un film qu’elle voulait absolument voir et personne pour l’accompagner… Je me suis porté volontaire. » Il pinça les lèvres par culpabilité. En plus d’être mauvais, Andrew détestait mentir.
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Dernière édition par Andrew T. Connor le Dim 14 Oct - 1:05, édité 2 fois
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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyJeu 4 Oct - 8:02

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Andrew, tel le professionnel qu’il était, géra la golden retriever sans aucuns problèmes et il lui donna toute l’attention qu’elle réclamait. D’ailleurs, la blonde leva les yeux au ciel en l’entendant dire qu’il lui avait achetés ses gâteries favorites. C’était peut-être pour ça qu’elle l’aimait tellement, il avait toujours des friandises à lui glisser quand  elle ne regardait pas. Le commentaire de son père la fit aussi éclater de rire alors qu’elle rentrait, suivant son toutou qui était toujours en manque d’amour. « Ouais, si elle pouvait parle elle dirait surement ; » Elle fit un pause pour prendre une voix plus enfantine et innocente. « Mamaaaaan je veux retourner sur la plage, mamaaaaan aime moi, MAMAAAAAAAN. » C’était une imitation plutôt fidèle de la jolie Lizzie qui suivait toujours l’homme en étant presque subtile.

S’installant confortablement, elle écouta le brun qui lui racontait sa nuité quelque peu mouvementée. La surfeuse fronça les sourcils en entendant cela, connaissant son paternel elle savait qu’il s’était épuisé sans réfléchir. C’était ça qui faisait de lui un si bon vétérinaire, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Alors quand il lui proposa un café, elle accepta. « J’espère que la pauvre bête va mieux maintenant, mais te connaissant, je n’en doute pas. Et je ne dis jamais non à du café. » Elle avait hésité à lui demander si il voulait qu’elle repasse plus tard, mais elle se doutait déjà un peu de la réponse et elle abandonna l’idée directe. Même épuisée, il s’arrangeait toujours pour trouver du temps pour sa famille et elle l’adorait toujours un peu plus pour ça. Il prit à son tour  des nouvelles de son domaine d’expertise et elle haussa vaguement les épaules. « Moui ça va, les vagues sont bonnes et j’ai quelques élèves. Si tu veux quand tu auras du temps on ira surfer ensemble ! » Debbie s’illumina à cette simple idée, d’accord il n’était plus de toute jeunesse, mais il était celui qui l’avait initié à cet art qui était devenu sa vie. Elle lui devait tant… d’ailleurs elle n’osa pas énoncer que la compétition lui manquait, se sentant coupable d’y penser alors que sa famille avait besoin d’elle. Mais après presque cinq ans, elle commençait à avoir la bougeotte et à 34 ans elle voulait aussi commencer à envisager de se caser un peu. Mais pas avant d’avoir au moins fait un mondiale de plus, sinon elle deviendrait folle.

Elle attendait tranquillement que le café soit prêt en caressant la tête de sa chienne qui avait fini par la rejoindre, voyant que son grand-père était occupé. La blonde n’avait posé qu’une simple question, alors le temps de silence lui fit lever un sourcil intrigué. L’avait-il entendu ? Finalement elle eut une réponse et elle fut un peu déçue d’apprendre que ce n’était pas sa mère. Mais bon, elle s’en était un peu douté aussi, son état ne permettait pas de tel sorties. La suite ne la fit pas tilter non plus, pour elle son père sortait avec une amie et c’était rassurant. Il ne devait pas rester enfermé à se morfondre. Alors elle restait sur la lancée toute enjouée. « Oh ce n’est pas grave, l’espoir fait vivre. J’espère au moins que tu t’es amusé avec elle, c’est gentil de t’être sacrifié d’ailleurs. » Elle fit mine de blaguer alors qu’elle se leva pour le rejoindre dans la cuisine et attendre sa boisson. Debbie en profita pour caler sa tête sur l’épaule de son papa, comme elle le faisait plus petite pour le réconforter. « T’inquiète pas, au moins tu sors avec des gens. J’ai toujours peur que tu t’épuises entre le travail et maman. Te sens pas coupable de prendre soin de toi aussi. » Lui dit-elle gentiment, ne se doutant pas un moment qu’il faisait bien plus que juste sortir avec cette amie.  Elle le connaissait bien son père, il pouvait s’oublier et s’en vouloir pour peu quand il s’y mettait.



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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyDim 14 Oct - 5:36

Ça va avec maman ?Deborah & AndrewAndrew ne put s’empêcher d’éclater de rire lorsque sa fille imita son animal avec une voix des plus enfantines. « La pauvre, malheureuse comme tout. » Il roula des yeux et continua de caresser l’animal qui agissait clairement comme s’il manquait d’amour alors que le père de famille savait que c’était complètement impossible avec un maman comme Deborah. « Grand-papa va s’occuper de toi ! » C’était son rôle, non ? Il n’était pas encore grand-papa d’un humain, donc il gâtait le chien de Debby. Ça lui faisait une première pratique. L’homme se dirigea vers l’armoire et sortit un sac de gâteries pour chien. Il eut à peine d’ouvrir le sac que la chienne était déjà à ses pieds, sa queue bougeant dans tous les sens.

« Oui, il va mieux. Il va avoir une longue convalescence, mais il va se remettre. C’est toujours délicat une opération à la hanche. » confia-t-il en soupirant doucement. Le pauvre petit chien allait souffrir quelques temps avant d’aller mieux. Ça ne serait pas facile pour la maitresse, mais elle aimait tellement son animal qu’elle allait le faire. Entre temps, le vétérinaire s’était dirigé vers la machine à café qu’il démarra. Il en avait besoin s’il voulait tenir une partie de la journée. Heureusement, il était en repos demain, il allait pouvoir se reposer le moment venu.  « Surfer ? Moi ? Je pensais plutôt à aller t’admirer sur les vagues. Je crois que je ne me souviens même plus comment monter sur une planche. » Il passa une main derrière sa nuque. C’était clairement une fausse excuse. L’âge le rendait moins téméraire qu’il l’avait été à une certaine époque. Dire que c’était lui qui avait initié sa fille au surf. Il avait du mal à y croire lui-même. Ça faisait tellement longtemps.

Andy détestait mentir, mais il ne pouvait clairement pas dire que cette amie était en fait son amante et qu’il avait passé la nuit chez elle avant d’aller travailler. Heureusement, Debby semblait avoir vu que du feu, mais la culpabilité était toujours présente sur le visage du vétérinaire. Cette situation le rongeait à chaque seconde de sa vie depuis plusieurs mois déjà. Andrew tendit le café à sa fille et fit glisser le lait et le sucre dans sa direction avant de débuter une seconde tasse. « Oui, le film était… bien… » Enfin, il pensait… Amelia et lui se l’étaient joués couple d’adolescents à s’embrasser pendant la majeure partie du film dans le fond de la salle du cinéma. « J’en ai besoin ces temps-ci. Je trouve ça beaucoup plus difficile d’être à la maison. Ta mère est là sans être là. Elle ne me reconnait plus du tout. Avant elle se souvenait quelques heures par jour, mais maintenant… Je l’ai perdu Debby. » Il poussa un profond soupir et se laisser tomber sur la chaise. « Je crois que je suis en train de saturer. » confia-t-il finalement. Ce n’était pas évident pour lui de le dire, il n’aimait pas admettre ses faiblesses, mais comme tout le monde, il en avait.
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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyVen 19 Oct - 7:31

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Deborah fut rassurée d’entendre que le chien était tiré d’affaire et avait juste besoin de repos. Elle même deviendrait impossible si jamais il arrivait quoi que ce soit à son petit poisson à poil qui ne cessait d’illuminer ses journées. Avoir des réflexes de maman poule n’était pas toujours pour l’aider et elle avait tendance à surprotéger. Bordel ce serait quoi quand elle aurait des enfants… Fallait-il dire qu’elle avait eu son père comme exemple, et que lui-même pouvait se révéler très présent auprès de ses rejetons. Si elle embêtait ses mômes, ce serait de sa faute. Voilà, super plan ça. Elle casa cela dans un coin de sa tête alors que le sujet tournait au surf et que le vieux se dévalorisait, chose qui fit gentiment rire Debbie. Elle pouvait comprendre son point de vue, elle, elle s’entrainait tous les jours, alors ce ne serait pas demain qu’elle serait rouillée. Mais juste s’amuser avec une planche lui serait suffisant, tant qu’il était là, elle pouvait s’amuser avec un rien.

Puis vint la question toute banale qui sembla mettre le brun à l’envers. La surfeuse ne le remarqua pas trop, mettant son attitude sur le compte de la fatigue. Pourquoi se méfierait-elle ? Il ne lui avait jamais menti de toute sa vie – enfin, pas à sa connaissance – et s’il le faisait il avait ses raisons. Deborah était moins brusque envers le paternel qu’elle ne l’était avec les autres, certainement parce qu’elle avait toujours cherché son approbation et que même quand elle abandonna les études de vétérinaires, il revint la soutenir dans ses projets. Elle ne pourrait jamais l’abandonner, jamais. Alors en le rejoignant, elle fit de son mieux pour lui communiquer son soutien. Il semblait vraiment épuisé le pauvre, il n’allait pas franchement bien et ça se voyait. La blonde pris le café et n’y mit qu’un peu de sucre – beaucoup de sucre – et un nuage de lait avant de mélanger le tout. « Tant mieux. » Qu’elle commente quand il lui raconta que le film était bien et elle ne nota pas son hésitation. Puis elle porta la boisson à ses lèvres et prit une gorgée de son café avec délice et observa son père faire le sien alors qu’il reprenait la parole. Le sujet devint plus grave, sensible et plus il parlait, plus le cœur de la surfeuse se serrait. Le pauvre, elle ne pouvait s’imaginer ce que c’était que de s’occuper à tous les jours de sa mère. Juste les visites la retournaient de son côté, la voir comme ça… une pure étrangère, c’était horriblement douloureux. Mais Andrew lui devait affronter ça au quotidien et elle tendait parfois à oublier comment cela devait être épuisant pour lui. Alors quand il s’effondra sur la chaise, la blonde fronça les sourcils et elle vint tirer un autre siège pour s’installer face à lui. « Oh Papa.. » Sa main vint chercher l’une des siennes et elle la serra doucement. Elle lui fit un doux sourire, ne pouvant s’empêcher d’avoir l’air inquiete. « Tout ce que tu fais pour maman est tellement admirable. Je sais pas comment t’as pu tenir jusqu’ici… tu m’épates. » Elle le complimenta avec sincérité, plus franche que jamais. Bon dieu qu’elle admirait cet homme et qu’elle était fière d’être sa fille. « Mais, tu as le droit à une pause tu sais, tu n’aides personne au final si tu en deviens malade de fatigue. » Elle lui sourit gentiment.

Toujours à serrer sa main, elle réfléchissait rapidement, comment l’aider ? Il était épuisé, ça se voyait et ce physiquement comme mentalement. « Pourquoi tu ne prendrais pas une semaine ou deux de vacance ? Avec Macie, Rita et Scott on peut très bien s’occuper de maman. » Qu’elle lui proposa doucement, même si elle se doutait que de lui faire accepter serait tout un exploit, cet imbécile était parfois trop fière, trop buté pour s’occuper de ses soucis.



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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyVen 2 Nov - 4:37

Ça va avec maman ?Deborah & AndrewÇa faisait 8 longues années qu’Andrew se donnait corps et âme pour sa femme malade. Au début, ça allait. Elle avait beaucoup de période de lucidité, mais le temps faisant son œuvre, elle n’avait pratiquement plus aucun souvenir. Alors oui, Andy était fatigué plus qu’il ne laissait voir et plus qu’il ne le disait. Ne se sentant plus bien chez lui, il passait énormément de temps dans ses cliniques, beaucoup plus de ce qu’il devrait pour un homme de son âge. Lorsqu’il n’était pas ici, il était chez son amante et c’est bien le seul endroit où il arrivait à se reposer un minimum. Lorsqu’il avait sa présence rassurante dans ses bras après une nuit d’amour, il trouvait le sommeil dont il avait besoin. Le sommeil qu’il avait lorsque sa femme et lui pouvaient encore dormir ensemble. Mais ça semblait être une époque lointaine. Andrew avait retardé au maximum le moment où il allait devoir quitter sa chambre pour celle d’amis. Sauf qu’il avait dû se mettre en évidence lorsqu’il s’était fait réveiller par une femme hystérique qui essayait de l’étrangler en affirmant ne pas le connaître. Ça lui avait littéralement brisé le cœur et c’est là, qu’il avait compris que c’était la fin. Le peu de relation qui lui restait avec Olivia était terminée.

Les coudes sur le comptoir, le visage entre ses mains et ses fesses sur la chaise, Andrew confia qu’il était en train de saturer. Pas seulement de devoir s’occuper de sa femme, mais également de devoir mentir à tout le monde au sujet d’Amélia qui prenait de plus en plus de place dans sa vie. Délicatement, Andy serra la main de sa fille qui finit par rejoindre la sienne et il soupira à nouveau. « Je ne sais pas non plus… » souffla-t-il. Plus d’une fois, il avait passé à deux doigts de craquer. « Prendre des vacances ? Moi ? » Il haussa un sourcil. Ça faisait combien d’années qu’il n’avait pas pris de vacances ? Beaucoup trop. « C’est gentil Debby, mais je ne peux pas. Il n’y a pas seulement ta mère. J’ai mes cliniques à gérer. Je ne peux pas tout laisser comme ça pour… des vacances ? Tu me vois vraiment partir en vacances tout seul ? » Il secoua négativement la tête. Ça ne lui ressemblait pas. « Je suis désolée ma puce… Ça va aller. La nuit a été longue. C’est la fatigue qui parle, je vais m’en sortir. » Il releva la tête et lui offrit un sourire se valant rassurant. Un sourire qui sonnait très faux. Il ne réussirait à convaincre personne de cette manière, même lui n’arrivait pas à se convaincre. Il était au plus bas et les vacances n’étaient pas réellement l’option. L’homme finit par se relever et se dirigea rapidement vers son bureau pour revenir avec une brochure qu’il tendit à Debby. C’était l’une des meilleures maisons spécialisées de la ville. Il savait que cette décision n’allait pas plaire à toute la famille, mais il n’avait pas le choix. « Le médecin m’en avait parlé il y a longtemps… J’ai toujours refusé, mais je ne crois plus être en mesure de m’occuper de ta mère… Plus comme avant. » C’était trop difficile.
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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy EmptyDim 13 Jan - 18:35

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Voir son père aussi démuni crevait le cœur de la blonde, elle qui l’avait toujours connu fort et joyeux. Bien sûr elle le savait humain et pas l’invincible héros de son enfance, mais ça venait toujours la chercher de le voir ainsi. Elle l’aimait son papa, elle l’aimait tellement et elle voulait tout le bonheur du monde pour lui. C’était courageux de sa part de prendre soin de sa mère, beaucoup n’aurait même pas essayé et pour ça elle l’admirait toujours. Mais là… là ça devenait vraiment impossible, ils auraient dû tous le réaliser il y a un bon moment. L’état d’Olivia nécessitait un soutien constant et surtout permanent, chose qu’un humain normal ne pouvait logiquement pas réaliser en plus de travailler. Mais la jeune femme n’osait mentionner ce sujet, pensant son père trop borné pour écouter quoi que ce soit. Et ses sœurs et frère ? Bon Dieu, fallait même pas y penser, pour eux c’était la pire chose à faire.

Deborah laissa cette idée de côté – comme toujours – et se concentra plutôt sur la masse e muscles épuisée qu’était le paternel. Elle l’écouta patiemment, sans aucune forme de jugement, lui dire combien il atteignait sa limite. Elle pouvait le comprendre mieux que personne, elle-même était passée par cet état quand elle avait tenté les études pour devenir vétérinaire. La fatigue pesante, cette sensation que peu importe les efforts rien n’ira… Le seul moyen qu’elle avait eu de s’en sortir fut de se réveiller et de cesser de se pousser dans un voie qui ne lui convenait pas. Alors quand elle lui suggéra de prendre des vacances et qu’il refusa, la blonde fronça ses sourcils. « Papa. » Dit sur un ton un brin réprobateur. Mais il était têtu son père, ça elle le tenait bien de lui. Et elle ne pouvait pas le forcer à prendre une pause non plus, malgré qu’elle pense vraiment qu’il en avait besoin. Quand il offrit un sourire, elle se força à le lui rendre malgré toute son inquiétude. Elle perdait déjà sa mère, elle ne voulait pas en plus commencer à perdre son autre parent.

Soudain il se leva pour quitter la pièce. La surfeuse se retourna sur sa chaise pour le suivre du regard et le voir revenir rapidement, des papiers dans les mains. Attrapant ce qu’il lui tendit, elle découvrit une brochure sur une maison spécialisée et la surprise lui fit relever la tête d’un seul coup. Andrew s’expliqua doucement et la blonde l’écouta un moment avant de se lever à son tour et aller serrer l’homme dans ses bras. Avec une infinie tendresse, elle le câlina pendant ce qui lui sembla une éternité avant de le lâcher. « J’avais jamais osé aborder le sujet. » Qu’elle commença doucement. « Plus je te voyais aller et plus je me disais que cette situation nous dépassait tous. Alors.. tu as mon soutien Papa. La mettre dans ce genre d’endroit ne signifie pas qu’on l’abandonne. Pas du tout. » Elle comprenait son hésitation et il allait avoir besoin d’une épaule de soutient face aux trois autres qui eux ne seraient peut-être pas aussi posée qu’elle devant cette possibilité. Bien évidemment, elle aussi avait ce petit pincement au cœur en se disant qu’elle allait mettre sa propre mère en maison spécialisé, mais… que leur restaient-ils comme option ? Tué leur père de fatigue ? Ça semblait stupide et immoral. « Tu as vraiment tout fait pour elle, tout. Personne ne pourra t’enlever ça, mais je crois vraiment que si elle pouvait avoir un petit moment de lucidité… Elle serait la première à te dire que tu as le droit à une vie. » Sa voix tremblait un peu sous l’émotion. Deborah pensait vraiment ce qu’elle disait, elle n’utilisait pas sa génitrice comme argument pour le pousser vers cette décision.




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#MessageSujet: Re: Ça va avec maman ? - ft. Daddy   Ça va avec maman ? - ft. Daddy Empty

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