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 [Gacian#1] Première journée à tes côtés

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#MessageSujet: [Gacian#1] Première journée à tes côtés   [Gacian#1] Première journée à tes côtés EmptyDim 7 Oct - 21:42


Première journée à tes côtés

Tu poses tes yeux sur Gacy il semble vraiment blasé de la vie et ça te met très mal à l'aise, tu te demandes ce qu'il se passe, ce que tu as bien pu faire pour qu'il soit autant blasé. Suite au départ de Cain de Los Angeles pour un travail dans une université plus prometteuse que celle dans laquelle il bossait il faut bien dire que tu es très malheureux. Caïn... Bon Sang Caïn, ton premier amour. Celui qui t'a donné une chance à la mort de ta famille. Le seul à l'avoir fait qui plus est. Tout ceci est tellement difficile... Mais Gacy est cool et tu sais très bien qu'il veillera sur toi et te protègera quoi qu'il arrive. Il l'a promit à Caïn après tout donc tu sais qu'il fera ce qu'il faut. Mais tu demeures angoissé. Tu la fixes là alors que tu es dans ta cuisine américaine en train de préparer un gâteau que tu adores à savoir un cheesecake chocolat/caramel, tu adores ce truc. Pour le repas de ce soir tu vas opter pour quelque chose de simple, des hamburgers maison ou alors des hamburgers que vous allez commander, tu ne sais pas encore. Tu fixes Gacy qui semble dans la lune et tu gémis tout en mettant ton gâteau en pause le temps d'aller vers lui « Dis moi... Est-ce que tout va bien ? Je te sens... Blasé... Très ennuyé par quelque chose... Tu veux me parler ? » Tu proposes angoissé tout en le scrutant longuement. A ce même moment tu reçois un appel et tu sors ton iPhone de la poche de ton slim, tu fais signe à Gacy de patienter un instant et tu t'éloignes. Il s'agit de ton infirmier, il ne peut pas passer ce soir et te propose de passer dans l'après-midi. Vous vous mettez d'accord sur une heure précise qui vous convient à tous les deux après quoi tu raccroches et tu retournes dans ta cuisine en lançant des regards inquiets dans la direction de Gacy.

Finalement tu termines ton gâteau sans chercher plus loin. Tu es quelque peu inquiet, te demandant réellement ce qu'il lui arrive et tu enfournes ton gâteau tout en mettant une alarme sur ton iPhone pour sortir le gâteau dans un certain nombre de minutes et que donc il ne crame pas dans le four. Tu files alors rejoindre Gacy dans le salon en soupirant. « Tu m'expliques ? Tu m'inquiètes énormément... Tu sembles tellement éteint... » Tu dis bouleversé, toi qui as pour habitude de le voir plus enjoué là tu dois bien avouer être fort surpris par son attitude du moment qui est tout de même très flippante. Ainsi tu le dévisages longuement attendant une réponse de sa part tandis que Connor, le chaton que Caïn a bien voulu te laisser, vient sur tes genoux réclamant toute ton attention. Il est le seul a qui tu acceptes de faire des câlins et le seul que tu acceptes qui te touche. Personne n'a cette possibilité de te toucher en dehors de Connor, avec lui tu as une relation inédite et très puissante depuis fort longtemps et pour toi il est primordial que cette relation continue sur la longue durée parce que ton chaton tu l'aimes plus que tout au monde. Tu poses tes yeux sur Gacy en gémissant tu as comme l'impression que c'est à toi qu'il en veut et tu culpabilises, te demandant ce que tu as bien pu faire. Néanmoins tu n'en rajoutes pas, tu attends qu'il se décide à se confier à toi, qu'il te dise ce qui ne va pas pour lui...

BlondieNate
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#MessageSujet: Re: [Gacian#1] Première journée à tes côtés   [Gacian#1] Première journée à tes côtés EmptyLun 8 Oct - 21:40



Were are we now ?



Des mauvaises nouvelles, tu en as reçu plus d’une. Mais jamais, jusqu’alors, ont-elles impacté directement ta façon de vivre. Le refus de tes parents de financer ton école artistique, la mort d’un ami, la maladie de tante Lucy. Ça ne t’a jamais fait plaisir, loin de là. Mais au moins, cela avait la décence de ne pas te toucher de façon directe.

Le départ de Caïn, en revanche… ça, ça t’a impacté directement. Parce qu’il t’a laissé une charge. Une charge qui n’aurait pas dû être tienne. Le petit frère de votre défunt ami. Petit frère que tu connais bien. Que tu as connu dans le passé. Avant qu’il ne sorte de sa chrysalide pour devenir un beau papillon, qui sait enfin qui il est, au plus profond de lui-même.

Tu n’as jamais rien eu contre Killian. Au contraire, c’est un jeune homme charmant, qui l’a toujours été. Poli. Relativement discret.  Discret… c’était avant que tu ne sois forcé de lâcher ton studio bien aimé pour venir habiter dans une demeure qui ne te ressemble pas. Et qui ne te ressemblera jamais. Une cage. Oh, une jolie cage dorée, c’est sûr. Mais une cage reste une cage. Et toi, tu te sens comme un lion derrière ses barreau, obligé de jouer à la nounou alors que tu n’aspires qu’à être libre. Ne devoir rendre des comptes à personne, surtout pas à un enfant tout juste majeur.

Alors oui, tu fais la gueule. Parce que tu te sens piégé. Parce que tu ne sais pas t’occuper des autres et que tu es obligé de le faire. Ça ne vient pas de toi. Ça vient d’un ordre indirectement donné. Tu détestes les ordres. Tu détestes cette situation. Et tu n’es clairement pas certain de pouvoir t’y faire. Comment le pourrais-tu ? On t’oblige à faire tout ce que tu ne supporte pas. Obéir. Être sage. Non. Ca ne te ressemble pas.

Tu es planté là, debout, droit comme un piquet, à observer par la fenêtre, un verre à la main. Qu’on ne te demande pas ce qu’il y a dedans. Ce que tu bois à une heure pareille est parfaitement indécent. Et tu sors ton paquet de cigarettes. Tu te demandes si tu peux vraiment faire comme chez toi, pour le coup. Fumer à l’intérieur. Ou s’il te faut absolument sortir ? Trop de questions. Rien ici ne te semble naturel. Si ce n’est Ziggy, qui vient se frotter contre tes jambes. Hors de question pour toi d’abandonner ton chat par « obligation », cela va sans dire.

La voix de Killian te sort de tes pensées dans lesquelles tu t’embourbais un peu trop. Tu tournes la tête lui, le regarde un instant… avant de hausser les épaules, sans répondre. Sauf que voilà que son téléphone sonne. Il te fait signe d’attendre un instant, s’éloigne de toi. Tu soupires. Qu’est-ce que tu peux bien lui répondre, au juste ? Tu n’en sais rien. Tu ne sais même pas si tu veux parler, en fait. Tu veux juste… retrouver ta vie normale, en fait. Tout simplement. Alors tu soupires, viens te la glisser entre les lèvres, ta cigarette, avant de l’allumer et ouvrir la fenêtre, pour t’appuyer sur le rebord et fumer, tranquillement.

Tu profites de l’instant, tranquille, jusqu’au retour de Killian qui se remet à parler. Tu ne le regardes pas, te contentes d’observer ce qu’il se passe dehors. C’est tranquille. Et calme. Un peu trop à ton goût. Tu aimais la vue depuis la fenêtre de ton studio… Tu l’inquiètes ? Ah bon ? Éteint… oui, c’est le bon terme. Tu es éteins.

« J’ai l’impression d’être mis en cage. »

Tu réponds, tout simplement. C’est assez clair, comme propos. Tu ne peux guère faire mieux. Tu n’as jamais été doué pour t’exprimer. Sauf lorsque tu connais ton texte. Pourtant, tu es doué pour séduire, pour te mettre les gens dans la poche… mais surtout à dos. Tu es doué pour raconter des conneries. Pas pour être sérieux, en réalité. Mais là, c’est une situation nouvelle. Tu vas devoir vivre avec ce jeune homme. Il va entrer dans ton intimité, tu n’en doutes pas. Tu vas le trouver envahissant. Non… tu le trouves déjà envahissant. Personne, depuis trois ans, ne t’as posé de questions de la sorte. Lorsque tu étais « chez toi ». Tu soupires, doucement, te passes une main dans les cheveux.

« Ça ne me ressemble pas, tout ça. Je suis un loup solitaire. Je fais ce que je veux, quand je veux, comme je veux. »

Tu penses à voix haute. Mais il n’est peut-être pas plus mal que ce soit mis au clair avec Killian.

« Je sors si je veux. Je bois si je veux. Je fume si je veux. Et je ne reçois d’ordre de personne. »

On dirait presque que tu fais ta crise d’adolescence, tiens. L’histoire de ta vie, ça, en soi. Bref. Tu n’es pas à l’aise dans cette situation. Et comme tu t’en doutais, ça se sent. Et ça le travaille. Pourquoi est-ce qu’il s’intéresse tant que ça à le savoir, au fond ? Toutes ces réflexions te tirent un nouveau soupire. Tu inspires profondément, une dernière bouffée de nicotine. Expires la fumée. Et puis, tu te tournes vers Killian.

« Ce n’est pas toi, spécifiquement, le problème. C’est… tout ça. Ce n’est pas moi. Ça ne me ressemble pas. Je n’aime pas ça. Pas du tout. »

Et comme tu n’aimes pas, ça te rend bougon. Comme un enfant, oui. Parfaitement. Grognon. Pas de la meilleure compagnie. Mais ça, même quand tu n’es pas contrarié, tu n’es pas de la meilleure compagnie. Tu es qui tu es. Et tu n’es pas un homme de bonne compagnie. Voilà le fait.

« Je ne comprends pas… pourquoi. »

Tu susurres. Tu es complètement perdu, dans tout ça. Et… ça te fait peur, en fait. De perdre le contrôle. Sauf que ça, tu ne l’avoueras pas. Hors de question… tu as ta fierté, après tout. Non mais.

« Tss… »

@Aiden Turner

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#MessageSujet: Re: [Gacian#1] Première journée à tes côtés   [Gacian#1] Première journée à tes côtés EmptyLun 8 Oct - 22:46


Première journée à tes côtés

Il semble déstabilisé le vieux, tu le vois à son regard qu'il est blasé, éteint, qu'importe le terme ça reviendrait au même. Tu le vois là, posé dans le salon et tu te dis que ça ne va pas, tu fais le pas vers lui, lui demandant simplement ce qu'il se passe et il ne te répond pas. Tu reçois alors un appel de ton infirmier qui s'occupe de ta transidentité et par conséquent de ton traitement hormonal. Tu t'éloignes un instant le temps de converser avec lui et de voir ce qu'il te voulait. Une fois les explications données vous décidez de vous voir aujourd'hui chez toi pour qu'il t'administre ton traitement. Après quoi tu retournes dans le salon et tu retrouves Gacy toujours au même endroit sauf que la fenêtre est ouverte il est en train de fumer. Tu t'installes sur le canapé en face de lui et tu t'allumes à ton tour une clope. Pour dire vrai tu n'es pas censé fumer justement à cause de ton traitement hormonal mais tu t'en moques. Fumer est une détente et te permet d'évacuer tes malheurs et on peut dire qu'en ce moment tout s'enchaine. Parfois tu as cette sensation de t'être bouffé un immeuble en pleine gueule tant tu souffres. La mort de tes parents ainsi que de ton frère dans un accident de voiture. Cain qui te prend chez lui et dont tu tombes amoureux pour la première fois. Cain qui te propose de se marier avec toi pour que tu lui reviennes moins cher par rapport à ton traitement hormonal et que tu bénéficies d'une assurance vu que lui en possédait une en étant professeur. Cain qui finit par se barrer de L.A pour une autre ville en ayant trouvé un meilleur emploi qu'ici. Cain qui te manque et toi qui as le cœur brisé parce que cet homme il ne t'aimait pas. Pas comme ça. Donc oui tu te sens seul et confus et voir ton ami aussi renfermé ça ne fait que te rajouter de la tristesse.

Tu lui demandes donc ce qui le chiffonne tellement et lorsque enfin il te parle ton cœur se serre « J’ai l’impression d’être mis en cage. » Tu le fixes longuement te demandant ce qu'il veut dire par là, il marque une pause le temps sans doute de rassembler ses idées et il reprend la parole « Ça ne me ressemble pas, tout ça. Je suis un loup solitaire. Je fais ce que je veux, quand je veux, comme je veux. » Ses mots sont violents et te peinent énormément mais tu ne l'interromps pas, tu accuses le choc, acceptant la terrible vérité même si elle est très violente. « Je sors si je veux. Je bois si je veux. Je fume si je veux. Et je ne reçois d’ordre de personne. » Ses mots sont durs, tu n'es pas là pour lui interdire quoi que ce soit et tu as du mal avec l'idée qu'il imagine ça. Mais une fois encore tu te tais le temps qu'il te dise tout ce qu'il veut te dire « Ce n’est pas toi, spécifiquement, le problème. C’est… tout ça. Ce n’est pas moi. Ça ne me ressemble pas. Je n’aime pas ça. Pas du tout. » Tu baisses la tête, blessé par ses mots, tu culpabilises en constatant que le problème vient concrètement de toi même s'il ne te le dit pas directement et ça te blesse. T'avais pas besoin de ça. « Je ne comprends pas… pourquoi. » La terreur dans sa voix est tellement flippante que tu en blêmis presque immédiatement et tu acquiesces alors « Tss… » Tu te sens mal et tu te lèves aussitôt « je suis désolé de bouleverser ta vie. D'être un problème pour tout le monde. Je n'ai rien demandé moi... Je suis désolé.. Je ne peux... Je... » Tu dis en sentant les larmes te monter aux joues et avant même que tu n'aies eu le temps de dire oups ou quoi d'autre encore tu avais déjà fuis en courant jusqu'à ta chambre en haut des escaliers de ta baraque. Tu fermes la porte de ta chambre mais pas à clé, ça tu ne le fais plus depuis des années, et tu files te poser sur ton lit en repliant tes jambes sur ton ventre.

Tu culpabilises, t'as l'impression d'être un poids pour tout le monde, de déranger tout le monde. Parfois il t'arrive même de te demander si tu as encore une seule bonne raison de vivre. Tu penses que non mais tu n'es pas suicidaire fort heureusement donc pour l'heure ces pensées obscures ne sont que des pensées et n'arriveront pas a être posées en application. Non tu ne veux pas faire ça. Tu en as tellement chié pour être officiellement qui tu es, soit un homme, que du coup tu ne peux pas prendre le risque d'abimer ton corps. Tu demeures vivant mais ... Mais disons que parfois tu préfèrerais être mort plutôt que d'endurer tout ça. Et voir qu'indirectement tu ruines la vie d'un pauvre type qui n'a rien demandé ça te ronge. A la mort de ta famille tu n'avais rien demandé. Cain de lui-même t'a prit chez lui et s'est occupé de toi. Maintenant tu vis avec Legacy et même si tu adores ce type tu es forcé de constater qu'il n'a rien à voir avec Cain. Ni même avec toi cela dit. Ils sont de parfaits opposés et toi tu es un chaton égaré. Une âme perdue dans une fosse aux lions. Tu te sens comme ça, comme un chaton qui s'est paumé et qui s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce n'est pas tant de la faute de Gacy, lui il a eu la générosité et sympathique d'accepter mais... Toi en attendant tu souffres de cette situation. Savoir que tu ruines la vie d'un pauvre type ça te blesse énormément.

Tu songes à tout ceci les larmes coulantes le long de tes joues quand soudain un appel sur ton iPhone retentit, tu observes ton mobile et tu réponds aussitôt. Un pote de la fac qui veut te voir. Enfin pote, façon de parler. Il te drague sans arrêt et tu n'aimes pas ça. Donc pote le mot n'est pas approprié pour le définir. Tu refuses sa demande en précisant que tu as des choses à faire, tu te justifies parce que le type insiste et toi tu angoisses. Tu ne veux pas le voir, pas en privé, tu n'as aucune confiance en lui. Aucune. Tu sais que si vous vous verriez en privé il essaierait forcément quelque chose et toi ça ne t'intéresse pas. « Dave... Je t'ai déjà dit non. Je ne peux pas. J'ai des choses à faire chez moi. » Tu dis tandis que le mec finit par te raccrocher au nez à l'évidence cet espèce de crétin est frustré que tu aies refusé son offre. Et toi tu roules des yeux tout en fixant le plafond de ta chambre avec une pointe de tristesse. Y'a de cela plusieurs années ton père a fait poser un ciel étoilé dans ta chambre sur le plafond, il représente les constellations que l'on peut voir dans le ciel. T'es passionné depuis super longtemps par les étoiles, petit tu les prenais en photo et tu apprenais leurs noms et origines par cœur. Tout ceci te plaisait. Et maintenant tu as ton propre ciel étoilé dans ta chambre sur ton plafond.... Tu te dis que ta famille doit être l'une de ses étoiles parce qu'ils étaient des personnes merveilleuses donc ils méritent d'avoir leurs propres étoiles.... Stressé par tout ceci tu essuies tes yeux d'un revers de la main et tu décides de redescendre au bas de la maison. Tu vois Gacy dans un coin et tu l'ignores tout en te rendant jusqu'à la cuisine pour préparer ton gâteau. Tu ne veux pas lui parler, pas après ce qu'il t'a dit. Il a été sincère c'est bien mais il ne t'a pas ménagé pour autant et toi en vue de ce que tu vis en ce moment t'as pas besoin qu'on te râle dessus comme ça, t'as suffisamment d'ennuis comme ça. Tu comprends que ce soit brutal pour Gacy, tu comprends vraiment mais les choses sont ainsi désormais ... Et tu n'y peux rien, tu n'as rien demandé, Cain a exigé que et Gacy a accepté les exigences de son ami toi ce n'est pas ton problème... Et pourtant tu en payes le prix fort...

BlondieNate
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