Accueil  Rechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrer  Connexion  
Fermeture du forum

Le staff a décidé de fermer le forum ;-; Pour plus d'informations c'est ici.
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Highway to [find a job in] hell ft Marion

Aller en bas 
AuteurMessage
InvitéInvité
Anonymous

Highway to [find a job in] hell ft Marion Empty
#MessageSujet: Highway to [find a job in] hell ft Marion   Highway to [find a job in] hell ft Marion EmptyMer 20 Fév - 23:50

Maël avait passé une bonne heure à éplucher toutes les petites annonces de Disc-jockey sur internet. Il avait choisi un métier où il pourrait travailler partout dès lors qu'il y avait une ambiance musicale et sur des matières très diversifiées, mais il ne fallait pas qu'il se voile la face : il avait de la concurrence. Or il venait à peine de débarquer sur le marché et la plupart des clients demandaient au moins 5 années d'expérience, avec des recommandations à la pelle pour pouvoir candidater. Il s'énerva avec son doigt sur le roll de la souris, passant avec acharnement ceux qui en demandaient trop, la cigarette au bord des lèvres, jusqu'à tomber sur une annonce assez particulière. Intrigué, il cliqua dessus. Le texte était assez bref, précisant juste que le Disc-jockey devait pouvoir mixer tous types de sons à la demande du client, puis une adresse et rien d'autre, sauf le cachet habituel qui augmenterait s'il était content. Le châtain se gratta le crâne, ne sachant pas trop quoi penser de cette proposition. Il googlelisa alors l'adresse et il comprit vite pourquoi la personne n'était pas trop exigeante. Putain, y arriver vivant était déjà une présélection. Il tourna sur sa chaise roulante, hésitant, puis voyant que son téléphone restait désespérément sans mails ni appels, il se décida à porter ses couilles et à s'y rendre. Il y avait sans doute deux trois trucs qu'il devrait faire semblant de ne pas avoir vu, mais sinon google image montrait un endroit classe et propre.

Il enfila sa veste, dit au revoir à Maya en espérant que ça ne serait pas le dernier, et prit les transports en commun pour aller au Naughty H. Il sourit un fois encore en pensant au nom car c'était le genre d'endroit qu'il était capable de fréquenter ivre. Après tout, il ne voyait pas pourquoi il n'y arriverait pas sobre. Il descendit du métro quand il fut arrivé au bon arrêt et marcha dans les ruelles sales et mal éclairées. Par précaution, il n'avait rien pris sur lui de très précieux, seulement son cv avec quelques lettres d'anciens clients satisfaits et une clef usb avec ses créations. Il pouvait donc se faire dépouiller sans soucis.  

Un peu stressé, Maël s'alluma une clope en continuant sa route sans s'arrêter. Malgré son dossier de prêt, il savait que tout se jouerait sur place, quand le client lui demanderait de composer les morceaux qu'il lui aura imposer. Enfin, il arriva devant le club au dessus duquel les néons qui formaient des lettres brillaient comme un phare dans la nuit. Il sourit en entendant la musique de début de soirée commencer timidement à se faire entendre, comme des sirènes qui entraîneraient leurs voix pour mieux attirer les marins. C'est ça qu'il devait être : l'Ariel de ces lieux, la créature mythique qui attirerait le plus de gars possible pour qu'ils viennent boire et consommer. Prenant son courage à deux mains, il écrasa sa cigarette au sol avant de pousser la porte pour entrer.

L'endroit était encore désert et il put l'observer de tout son saoul : l'ambiance était tamisée, dans les rosés, et il lisait avec amusement les inscriptions faites de néon. Les murs de bois et les fondations en briques apportaient quelque chose d'intime et de presque rassurant avec les sièges en cuir. Son regard s'égara sur les menottes géantes accrochées au mur, la tête du buffle et le billard. De toute évidence, il était question d'un bar de charme et il y aurait sans doute beaucoup de jolies demoiselles pour accueillir les clients égarés. Le châtain finit par se décider à hausser la voix, pour qu'on le remarque enfin et qu'il n'y ait pas méprise sur sa présence :

- Bonsoir, je viens ici pour l'annonce de DJ. Est-ce que le poste est toujours libre ?

@Marion M. Marshall
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous

Highway to [find a job in] hell ft Marion Empty
#MessageSujet: Re: Highway to [find a job in] hell ft Marion   Highway to [find a job in] hell ft Marion EmptyMer 20 Mar - 18:55



► Bitch please.
Highway to [find a job in] hell.
Mael & Marion


« Bonsoir, je viens ici pour l'annonce de DJ. Est-ce que le poste est toujours libre ? »

Marion releva prestement le nez vers cette voix inconnue qui venait troubler la tranquillité des lieux. Le Naughty H, s’il ouvrait tôt, n’était pas un choix de début de soirée. Les clients affluaient généralement vers vingt-deux heures, parfois même après ; tout dépendait du degré d’alcool qu’ils avaient dans le sang. Plus on tanguait, plus on était propice à glisser quelques billets verts aux créatures qui se déhanchaient sur les podiums, quitte à en oublier ses bonnes manières et les promesses de rentrer à une heure décente faites à la rombière. Le mercredi n’était pas la journée la plus mouvementée. Habituellement, les choses se gâtaient dès le jeudi soir et se poursuivaient jusqu’à la fermeture hebdomadaire du lundi matin, quatre heures.

Le club était encore désert à une heure si précoce. Les premières danseuses terminaient de se préparer, le proxénète pouvait entendre leurs rires et leurs gloussements de l’autre côté de la fine cloison qui séparait les coulisses de la scène. La barmaid en poste redressait ses verres, l’air éteint. Ses cernes jusqu’au menton indiquaient que sa nuit, par ailleurs diurne, avait dû être courte. Elle baillait tant qu’on voyait fréquemment le fond de la culotte qu’elle ne portait pas – à défaut, on voyait donc le jour.

L’arrivée d’un parfait étranger brisait étrangement la routine. Tous les regards convergèrent vers le nouvel arrivant, un brun à l’allure juvénile mais à la barbe déjà présente, qui regardait autour de lui avec l’intérêt du croyant qui venait de trouver l’Eden mais s’en méfiait comme de l’enfer.

Marion le jaugea avec méfiance depuis le confort de son fauteuil. Il se pencha vers son bras-droit pour murmurer à son oreille.

« On cherche un résident ? »

Elle acquiesça.

« Depuis quand ?
- On a passé une annonce.
- On ? J’ai validé ça ? »

Elle acquiesça.

« Quand ? »

Gene haussa les épaules.

« Tu t’en charges.
- Va te faire.
- C’était pas une question.
- J’ai d’autres choses à foutre. C’est toi le patron, c’est toi qui as viré le précédent, alors tu te démerdes. »

La jolie blonde qui lui servait de partenaire de crimes se leva de son siège et s’en alla en claquant des talons. Elle ondula en direction du bar, sa démarche élégante exagérée par la hauteur vertigineuse de ses escarpins griffés. Le proxénète expira longuement. Gene était bien la seule à pouvoir lui parler de cette manière, ou en tous cas la seule qui se permettait de le faire sans crainte de se voir répondre d’une gifle amplement méritée. Il se leva en grognant, fourra ses mains dans ses poches et s’approcha du gosse qui n’avait pas bougé d’un iota. Il le contourna d’un pas lourd, passa derrière le zinc, indiqua d’un signe de tête à la serveuse de dégager l’espace, et attrapa une bouteille de blended malt japonais ainsi qu’un verre frais dans lequel il versa une dose peu règlementaire, de celles qui vous conchiaient royalement le principe de doseur trois centilitres. Marion prenait toujours son whisky sec, et avait la sale manie de cracher à la gueule de ceux qui l’empoisonnaient à coups de glaçons. Quelques gouttes d’eau fraîche pouvaient passer pour mettre en valeur certains arômes, mais noyer un breuvage de qualité ? Plutôt crever.

Le tatoué se rafraîchit les idées et l’humeur d’une longue gorgée, ne quittant pas des yeux ce nouvel arrivant au physique d’éphèbe, le toisant de haut en bas puis de bas en haut. Il avait l’air d’un mannequin pour sous-vêtements ou d’une icône des jeunes sur Instagram plus que d’un type qui savait manier une platine correctement. Le gosse avait dû s’égarer, à tous les coups, confondre le dernier club électro à la mode en ville avec son rade des bas-fonds. Il avait le GPS qui partait en vrille.

« Abercrombie and Fitch c’est de l’autre côté de la rue, grommela-t-il. »

Un soupir consterné retentit à l’autre bout du bar. Gene, qui s’était postée là et observait la scène avec curiosité, se pinça l’arête du nez.

« Mais quel … L’écoute pas, on recrute toujours. Tu as amené de quoi nous faire écouter tes sons ? Son visage s'éclaira d'un sourire doux et avenant.
- Arrête tes conneries, ce gosse a probablement pas l’âge d’être ici. On paye nos videurs pour quoi d’ailleurs ? Putain c’est pas compliqué de contrôler une carte d’identité. S’adressant au jeune homme, il enchaîna : t’es majeur ? »
CODE BY ÐVÆLING
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous

Highway to [find a job in] hell ft Marion Empty
#MessageSujet: Re: Highway to [find a job in] hell ft Marion   Highway to [find a job in] hell ft Marion EmptyMer 27 Mar - 9:20

Maël ne remarqua pas tout de suite la présence du patron de ces lieux et son regard fasciné parcourait encore la décoration de la salle, à peine troublé par les rires étouffés qui semblaient provenir du fond de la salle. Ce lieu était vraiment étonnant et le jeune homme était à présent vraiment curieux de le voir vivre, bien que tout lui indiquait que cet habillement de velours n’était qu’un décor de façade pour mieux dissimuler les activités moins propres qui pouvaient se tramer en arrière salle.

La première personne vivante qu’il rencontra, ou du moins celle qui s’approchait le plus de cet état, fut une barmaid usée par ses nuits de dur labeur, qui baillait jusqu’à s’en décrocher la mâchoire. Il hésita à la déranger, voyant bien qu’elle ne désirait qu’une seule chose : qu’on lui foute la paix. De toute manière, il doutait bien qu’elle puisse l’aider à passer son entretien alors autant qu’il la laisse faire mener sa tâche à bien.

Il se passa alors la main derrière la nuque, embêté par la situation mais décidé à ne pas partir sans avoir tenté sa chance : il n’avait pas fait tout ce chemin pour être recalé avant d’avoir même tenté quoi que ce soit…

Il entendit enfin des cliquetis de talon venir vers lui et il loucha presque sur la femme qui venait dans sa direction. Si la jeune femme avait quelque chose de fascinant comme cet endroit, il n’était pas au bout de ses surprises. Il eut à peine l’occasion de lui demander si elle savait quelque chose sur l’annonce de Disc-Jockey qu’il avait pu voir sur le net que rapidement, ce furent des bruits de pas plus lourds qui vinrent lui chatouiller ses oreilles.

Il esquiva un demi-tour sur lui-même et se trouva face à face à la personne la plus fascinante et terrifiante qu’il eut jamais croisée. Il eut du mal à empêcher sa mâchoire de tomber et il observait l’homme avec des yeux ronds. Toute la peau de son corps semblait être remplie par les tatouages, et quels tatouages ! Apparemment, l’homme avait décidé de rendre hommage à soi « moi intérieur » en le représentant sur toute son anatomie : il arborait en tout cas le visage et les mains d’un squelette, dissimulées sous son blouson de cuir noir. Il l’observa verser son alcool dans son verre, complètement perdu sur la raison de sa visite, et totalement omnibulé par cet être qui semblait être tout droit sorti d’un comics américain. Du genre à être un super vilain, ennemi à vaincre de batman ou de superman…

Un étrange frisson lui parcourut l’échine quand l’homme le toisa du regard, un regard sombre qui semblait sonder votre âme pour connaître vos pêchers et savoir si vous auriez l’honneur de rester avec lui, aux Enfers, dont il était le maître des lieux. Pouvant difficilement lui rendre la pareille mais ne voulant pas non plus baisser les yeux au sol comme un gamin de huit ans, Maël braqua plutôt ses yeux sur la gorge du tatoué où il observait sa pomme d’Adam monter et descendre au fil des goulées ingurgitées. Il essayait de reprendre contenance avant que l’homme ne termine, se trouvant ridicule de moquer autant de courage devant des tatouages. Sa gorge était néanmoins sèche et ses mains tremblaient dans les poches de sa veste.

Il leva enfin les yeux vers le tatoué quand ce dernier parla enfin, d’une voix rocailleuse et profonde, sans doute abimée par divers éléments comme, au hasard, l’alcool, la cigarette et la drogue. Il y eut quelques secondes de silence où Maël regarda son interlocuteur bêtement, le temps que les mots prennent un sens dans sa tête et qu’il se souvienne enfin que c’était le nom d’un club d’électro huppé, avant que le châtain ne réagisse en bégayant pitoyablement :

« Ah… Euh, merci... »

Putain, vraiment, quelle première impression de merde il donnait là, d’un gosse sur le point de chier dans son froc, il devait se ressaisir !

« Mais je ne viens pas pour ça, il y avait une annonce de Disc-Jockey sur le net qui disait… »

Heureusement, la belle blonde de tout à l’heure venait voler son secours et il lui jeta un regard de reconnaissance éternelle :

« Oui bien, sûr, après je m’adapte aux lieux, ambiances et à l’envie du client mais j’ai déjà un Template à vous présenter… »

Toutefois le tatoué le coupa et Maël dut de nouveau se battre contre l’envie de son petit garçon intérieur de prendre ses jambes à son cou.

« Ça dépend dans quel pays ? » Tenta-t-il avec un sourire en coin, tout en se demandant si la carte de l’humour n’allait pas lui offrir un direct simple pour sa gueule.

@Marion M. Marshall
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Highway to [find a job in] hell ft Marion Empty
#MessageSujet: Re: Highway to [find a job in] hell ft Marion   Highway to [find a job in] hell ft Marion Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Highway to [find a job in] hell ft Marion
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Los Angeles Times :: RP-
Sauter vers: