#Sujet: Big girls don't cry - Mael Jeu 22 Juin - 19:23
Big girls don't cry - Feat Mael
De l’air. Elle avait besoin d’air. Ses poumons et ses yeux étaient en feu. Son corps entier lui faisait mal. Elle sentait chaque veine de son crâne s’énerver et c’était le seul bruit qu’elle distinguait à ce moment précis. Elle avait besoin de respirer, de se prouver qu’elle était encore en vie malgré tout ce qu’il venait de se passer. Le cœur battant, les yeux humides et un sanglot coincé dans la gorge, Adelina courait dans l’hôpital à la recherche de la sortie. C’était sa faute, tout était sa faute. Sans cette micro erreur d’inattention et cette confiance en elle qu’elle avait eu, son patient n’aurait sûrement pas fait une telle hémorragie avant de rendre l’âme sur la table d’opération. Elle s’était persuadé que tout se passait comme il fallait et à continuer sa procédure comme l’entendait malgré le fait que l’infirmière lui avait fait doucement comprendre que le patient partait et que la petite hémorragie aurait dû être sa priorité plutôt que de continuer à suturer le cœur. Elle avait ainsi délégué l’hémorragie à un interne qui voyant pour la première fois autant de sang sur la table avait paniqué et n’avait pas agi. Elle s’était pris pour meilleur chirurgien et professeur qu’elle ne l’était réellement et maintenant quelqu’un le payait de sa vie. Une famille venait de perdre un père.
La jeune femme arriva enfin à la porte principale du bâtiment. Elle se rua dehors, tenta de reprendre sa respiration mais sa course avait bloqué sa respiration. Ne pas respirer la fit paniquer et les larmes qui coulaient sur ses joues n’arrangeaient rien à la situation dans laquelle elle était. Elle manquait encore plus d’air. Elle s’assit à même le sol, la tête dissimulée entre ses genoux relevés et ses bras entourant ses jambes. Elle avait profondément besoin de se calmer mais cela était plus facile à dire qu’à faire.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Adelina Flores le Ven 23 Juin - 15:12, édité 2 fois
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#Sujet: Re: Big girls don't cry - Mael Jeu 22 Juin - 23:11
#Sujet: Re: Big girls don't cry - Mael Dim 2 Juil - 23:25
Big girls don't cry - Feat Mael
Le souffle toujours court, la jeune femme pleurait à chaudes larmes. Les crises de panique c’était vraiment le pire moyen de se calmer après un épisode aussi traumatisant. Ce n’était pas la première fois que la jeune femme voyait un de ses patients mourir sur la table mais cette fois-ci c’était entièrement sa faute et elle allait devoir en subir les conséquences à court, moyen et long terme sur tous les plans possible. Niveau professionnelle, elle allait avoir des soucis et voire même être suspendue une petite semaine pour erreur professionnelle, à moins qu’on lui enlève toute opération seule pendant un mois. Niveau psychologique, la jeune femme allait ressasser des mois durant. Elle se sentait mal, mais alors mal. Son petit cœur avait été brisé lorsqu’elle avait annoncé la nouvelle à sa femme et à ses enfants. La famille s’était affaissée sous les larmes et la jeune femme était restée face à deux les bras ballants à les observer sans pouvoir faire quoique ce soit de plus. Alors, elle avait vu sa collègue l’agripper par l’épaule et la pousser loin de la famille comme si son corps n’était plus sien. Elle n’avait été que témoin invisible de ce drame qu’elle avait causé.
Assise sur le sol, elle avait l’impression que le bruit perçant de la machine annonçant que le cœur venait de lâcher sonnait encore dans ses oreilles. Le bruit était persistant et l’obsédait. C’était bien la seule chose qu’elle entendait désormais. Même les ambulances qui arrivaient, elle ne les entendait plus. Tout à coup, une voix proche d’elle. Trop proche d’elle pour pouvoir l’ignorer. D’une manière inouïe, cette voix la calma. Elle inspira un grand coup et leva la tête vers le propriétaire de cette voix. Il s’agissait d’un jeune homme encore adolescent. Il devait être proche de la majorité déjà mais n’avait pas plus de la vingtaine. Il disait s’appeler Mael Whanau et que sa mère travaillait à l’hôpital. Mais il lui proposait aussi de l’aider. Comment le pouvait-il.
« Mael Whanau ? Le fils de l'infirmière Whanau ? Demanda t-elle un peu hébétée. Oui… Oui… Je connais votre mère. C’est une très bonne infirmière… » Elle déglutit violemment ravalant un sanglot. « Non, je ne crois pas que vous puissiez m’aider… Mais c’est très aimable de votre part. » Elle marqua une pause. « Vous êtes venus pour voir votre mère ? Vous devriez y aller vite. Je crois qu’elle devait faire partir de l'équipe qui devait prendre le même bloc que moi après mon opération… » La fin de sa phrase se termina au fond de sa gorge tandis qu’elle rebaissait la tête.
#Sujet: Re: Big girls don't cry - Mael Dim 10 Sep - 20:46
Big girls don't cry - Feat Mael
Il est assez inouï qu’une femme de trente ans se fasse réconforter par un jeune homme venu voir sa mère. Adelina en avait donc déduit qu’il vivait encore avec sa mère et que par conséquent, il était en effet aussi jeune qu’elle le pensait. Cependant quelque chose en lui prouvait qu’il était assez mature pour comprendre beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru au premier abord si elle l’avait croisé dans la rue. Tentant de calmer ses affreux sanglots, elle se mit à détailler le jeune Mael. C’était un jeune homme très beau, il devait être de ses hommes qui faisaient tomber les filles comme mouche dans son lycée ou dans son université. Ou bien ailleurs même. Cela n’étonnait pas tellement la jeune femme, sa mère était une très belle femme qui respirait la jeunesse malgré ses trois enfants. Ou tout du moins c’est ce qu’en pensait la brune assise à même le sol. « Je confirme votre maman est impressionnante au bloc. Bien plus que la plupart des médecins de cet hôpital moi y compris. »
Elle ravala un nouveau sanglot. Le geste qu’elle avait effectué quelques minutes auparavant restée un geste grave ayant des conséquences dévastatrices. Décidément, Adelina avait le chic pour tout faire foirer. « Je ne crois pas que vous ayez le pouvoir de m’aider. Même si c’est très gentil de votre part. J'ai vraiment fait quelque chose de très mal. » Elle regarda la main de Mael qui tenait la sienne. Elle était étonnée de constater tant de maturité en lui. « Je me trompe peut-être. Votre mère a peut-être fini. Je suis tellement chamboulée qu’il est possible que je me trompe sur toute la ligne. » Pour le deuxième fois de la journée, pensa t-elle.
Are you okay ?Adelina & Mael Lorsque la jeune femme lui dit que sa mère est plus impressionnante que la plupart des medecins de cet hôpital, Mael secoue la tête négativement. Il n'en croit pas un mot. Oh, bien sûr, il sait que sa mère est une femme douée, précise, et passionnée et c'est certainement aussi le cas dans son travail. Mais de là à la mettre sur un piédestal comme ça; il ne fallait pas exagérer non plus, alors il lance un sourire attendri à la chirurgienne. Il est touché qu'elle puisse être aussi gentille avec sa maman. Je suis sûr que vous vous méprenez sur votre compte. Vous devez être un médecin formidable et vos patients sont probablement tous enchantés par vos soins Il ne dit pas ça que pour la rassurer le gamin, il le pense également. Rien qu'à la voir il sait que c'est une bonne personne cette doctoresse, et qu'elle a tort de se dévaloriser comme ça. Si il était l'un des ses patients il lui ferait confiance aveuglément il en est sûr. Alors qu'elle lui dit qu'il ne peut rien pour elle, Mael a une petite moue triste, il aurait aimé l'aider parce qu'elle a réellement l'air en détresse et qu'il est touché. Il n'aime pas voir les gens pleurer, surtout quand ils sont aussi agréables que la brune. Il passe alors une main sur son bras d'un geste réconfortant. "Vous savez, on fait tous des erreurs. Parfois on pourrait les éviter, c'est vrai. Mais il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais. Alors peu importe ce que vous avez fait, ne vous en voulez pas trop longtemps." Il commence à comprendre petit à petit que la jeune femme à fait quelque chose qu'elle regrette. La culpabilité c'est un sentiment que connait très bien le jeune Whanau. Il est en pleine crise d'ado et il lui arrive très souvent de blesser les gens, sans vraiment le vouloir parfois. Il finit très souvent par le regretter, notamment quand c'est sa grande sœur qui trinque. Il grimace s'imaginant la peine que la jeune femme doit éprouver en cet instant, comme elle doit avoir l'impression d'être une mauvaise personne. Pourtant il est très loin de se douter quelle est la bêtise dont elle parle. Lorsque la conversation revient sur sa maman, Mael lui sourit "Non, moi aussi j'ai fais des bêtises, et le lycée l'a probablement déjà appelée. Si elle avait déjà eu le message, elle m'aurait appelé pour me passer un savon Il sourit alors à la chirurgienne comme pour lui faire comprendre qu'il n'y a pas de souci et qu'il peut rester avec elle sans problème pour le moment. 2981 12289 0
#Sujet: Re: Big girls don't cry - Mael Mer 10 Jan - 1:23
Big girls don't cry - Feat Mael
La tête qui tournait, la jeune femme se doutait bien qu’il lui faudrait bientôt se lever et faire face aux employés de l’administration qui voudrait probablement rapidement entamer les procédures pour la dédouaner et pour protéger l’hôpital de toutes poursuites judiciaires. On devait la chercher dans tout le bâtiment. Peut-être se disait-on qu’elle avait fui l’hôpital et qu’elle n’avait pas prévue de faire face à ses responsabilités envers le patient, sa famille et le Ronald Reagan Center Hospital. Cependant, la jeune femme savait ce qu’elle devait faire et tenter surtout de se calmer avant d’aller accomplir son devoir. Ce n’est pas le premier patient qui mourrait sur sa table d’opération mais cet homme resterait à jamais sa mort la plus brutale. Le jeune homme tentait de la réconforter et c’était adorable mais elle ne voyait pas comme elle pouvait rectifier pareil. Elle avait envie de crier qu’elle avait tué un homme mais ne voulait pas lui faire peur. « Aujourd’hui, j’ai fait une erreur monumentale. Et si je ne perds pas mon droit d’exercer, cela resterait graver dans mon dossier et j’ai bien peur de me retrouver bientôt dans une galère pas possible. »
Il était adorable à la défendre ainsi sans la connaitre et à essayer de lui prouver que personne n’était parfait. Le chemin d’Adelina Flores était pavé d’erreurs ? Certaines avaient bien tournés comme son fils et d’autres, comme cette mort, allaient probablement détruire tout ce qu’elle avait mis plus de douze ans à construire. « C’est vraiment gentil de votre part de tenter de me remonter le moral. Je crois que même si je me sais en danger, vous me réchauffez le cœur avec vos mots réconfortants. » Elle ne se sentait pas réellement mieux le jeune homme avait un effet apaisant sur elle sur lequel elle n’aurait pas compté au départ. Au final, c’était probablement parce qu’ il ne l’avait pas laissé seule dans sa détresse. Il était resté. « Merci à vous… Vous êtes très mature pour votre âge. »
Le lycéen expliqua que lui aussi s’était attiré des ennuis et que c’était pour cela qu’il s’était trouvé au même endroit et au même moment qu’elle. Sans vraiment le vouloir, il la fit sourire à travers ses larmes. « Si jamais elle arrive, je me porterais garante pour vous. J’essayerai de lui faire comprendre qu’elle ne doit pas être trop dure avec vous. » Les yeux toujours mouillé et le vague à l’âme, elle lui sourit timidement. Il lui fallait se calmer avant d’aller se faire réprimander par tout l’hôpital. Un peu de courage ne serait pas de refus.
Excuse-moi pour ce temps de réponse vertigineux. Une petite baisse de présence m'a touché mais je suis de retour pour enfin finir ce rp
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#Sujet: Re: Big girls don't cry - Mael Mar 20 Fév - 14:47
Are you okay ?Adelina & Mael Lorsque la jeune femme lui expliqua qu'elle avait salement déconné Mael lui lançant un sourire réconfortant. "Vous êtes médecin... Les gens qui viennent vous voir sont déjà malades, blessés ou dans un sale état..." de nouveau il caressa le bras de la brune. "Vous n''êtes pas un super héro, vous ne pouvez pas toujours sauver tout le monde... Mais au moins vous vous essayez. Après tout on s'en prenait toujours à ceux qui tenter le tout pour le tout mais jamais aux autres. Les médecins sauvent des vies et on leur en veut quand ils n'y parviennent pas, mais ceux sont sûrement eux qui en souffre le plus. "Je vous en prie voyons... Je vois bien que vous avez le cœur sur la main et que vous avez besoin de quelqu'un pour vous rappeler que vous êtes une bonne personne." Après tout, l'adolescent avait beau être un rebelle il n'avait pas un mauvais fond et ce genre de choses lui faisait sincèrement de la peine. Surtout quand il s'agissait d'un adulte, les adultes étaient censés être plus matures et moins sensibles. La jeune femme finit par le qualifier de "mature" et Mael étouffa un petit rire. "On voit bien que vous ne me connaissez pas, je suis tout sauf mature." Et ça, c'était la pure vérité. Mael Whanau était beaucoup de choses, mais il n'était pas mature, bien au contraire. Et toute personne le connaissant un minimum était bien au courant de ça. La dame lui dit qu'elle allait l'aider si sa mère venait le réprimander. Et il sourit de plus bel. "C'est vraiment très gentil de votre part, mais encore une fois, je suis un véritable emmerdeur, ma mère ne le sait que trop bien et elle est sûrement lassé de toutes mes frasques alors peu importe ce que vous pourrez lui dire je vais passer un sale quart d'heure." Il rit de nouveau, de son rire d'enfant. Il avait toujours été très insouciant, c'était sûrement sa meilleure qualité. 2981 12289 0
#Sujet: Re: Big girls don't cry - Mael Mer 11 Avr - 20:36
Big girls don't cry - Feat Mael
Adelina trouvait dingue que ce jeune homme puisse compatir autant avec elle alors qu’il n’avait aucun idée de ce qu’elle avait bien pu faire. Elle était malgré tout relativement d’avoir trouvé de la compagnie dans un moment aussi désagréable.
« C’est vrai que tout médécin essaye du faire du mieux qu’il peut. Mais parfois, on se prend pour des super héros et on foire. Tout simplement. C’est ce que j’ai fait. Mais merci d’essayer. »
Ce sentiment qu’elle allait ne jamais s’en remettre restait coincée dans son esprit. Il était fou pour la brune de pouvoir perdre en un rien de temps. Elle soupira en tentant de sécher ses larmes. Elle n’avait malheureusement aucun mouchoir et utilisa les manches de son pull telle une enfant de six and. C’était ainsi qu’elle se sentait, comme un enfant qui avait fait une horrible bêtise même si la gravité n’en était pas la même.
« Merci. Vous êtes adorables. Votre mère doit être fière de vous. »
Lorsque le jeune homme déclara ne pas être ce qu’elle appelait ‘’mature’’, l’hispanique en fut étonnée. Il avait pourtant l’air d’être un garçon adorable et qui était en effet une bonne personne.
« Parfois, on agit de manière non mature pour cacher le fait qu’on l’est. Pour fois, vous avez l’air bien plus mature que vous ne le croyez. »
Le jeune homme avait l’air absolument plein de vie et c’était rafraichissant d’être en sa compagnie. Adelina avait grandi trop vite et de manière bien trop sérieuse. Voir de la jeunesse lui permettait de se sentir bien mieux à cet instant.
« Un adorable emmerdeur alors ! Plaisanta la brune. Je suis sûr qu’il y a un moyen de la calmer. Quoique je l’ai vu au travail et elle peut être féroce lorsqu’elle le veut. »
La jeune femme rit à son tour en répondant à l’adolescent.
Are you okay ?Adelina & Mael Il lança un petit sourire triste à la brunette lorsqu'elle lui dit qu'elle s'était prise pour un super héros. Ouais, lui aussi quand il était sur le terrain avait parfois l'impression d'avoir des ailes. Le ballon contre ses paumes faisait battre son cœur très fort il n'osait imaginer la sensation que devait faire le scalpel entre les mains d'un docteur. "Ce serait la même chose pour chaque être humain au monde. Ca ne fait pas de vous un monstre...
En la voyant se moucher dans sa manche Mael ouvrit son sac et chercha un paquet frénétiquement. Si seulement Maya était là... C'était elle qui été toujours équipée pour ce genre d'urgence, il finit par trouver des mouchoirs entre deux paquets de clopes qu'il tendit tout de suite à la brunette sans réfléchir, c'était quand même la moindre des choses à faire.
"Je vous en prie..." La somma t-il de prendre ses mouchoirs.
"Non je vous assure, je suis un enfant." il eut un petit rire, il était ingérable et c'était ce qui faisait le charme de sa personne certainement.
La dame finit par lui dire qu'il était un adorable emmerdeur et il lui rendit un sourire chaleureux. "Je peux parfois être beaucoup moins agréable que je ne le suis avec vous... Tout dépends de la personne qui me fait face pour tout vous dire... Mais quand j'ai décidé d'être casse-pieds je suis pire qu'un démon... C'est ce qui fait que le juge, en l’occurrence ma tendre maman va être impitoyable... M'enfin j'en ferais encore qu'à ma tête alors peu importe la punition..." 2981 12289 0