La gueuse | dear sir or madam would you read my book ? [terminé]

dear sir or madam would you read my book ?

Ulysse reposa le livre qu'il venait de terminer sur sa table de chevet. Encore un roman achevé, un parmi tant d'autres. Ce dernier avait du lui prendre deux jours à lire... Ou moins. Quand le jeune homme commençait un livre, il se plongeait dedans et ne faisait pas attention au temps qui se déroulait. Parfois, il pouvait rester lire pendant des heures et des heures alors qu'il avait le sentiment que seulement quelques minutes passaient. A vrai dire, quand il lisait, c'était les seuls moment où Ulysse restait calme à ne rien faire. Autrement, il était toujours dehors à faire la fête dans un quelconque bled ou à se bourrer la gueule.

Ulysse se leva et alla voir sa bibliothèque, parcourant du doigt les reliures pour trouver un titre qu'il lui plaisait. Ces livres, ils les avaient tous lu, de nombreuses fois. On pouvait le voir aux pages jaunis avec le bout de ces dernières pliées à force d'en faire des marques pages. Le jeune homme se posa une question. Devait-il aller acheter un nouveau bouquin ? Pourquoi pas après tout, cela faisait depuis un petit moment qu'il n'avait pas fait de dépenses littéraires et lire un nouveau truc serait plus que plaisant. En plus, il avait entendu dire qu'une nouvelle librairie avait ouverte en ville. Ulysse se sentait donc obligée d'y faire un petit tour !

Comme d'habitude, Ulysse sortit les mains dans les poches. Il avait juste prit avec lui un billet, ses clé et sa paire de lunettes de soleil qu'il se mit sur le nez dès qu'il était dehors. On avait beau n'être qu'en janvier, le soleil brillait haut dans le ciel et les températures étaient plutôt douce. S'il était encore dans son pays natale, ça n'aurait pas été la même chose ! A cette période, il devait neiger en Ecosse. Mais bon, cela faisait depuis un long moment qu'Ulysse habitait sur la côte Californienne maintenant et il s'était habituée au climat.

Ulysse profita un peu du beau temps pour se balader dans la ville. Ce n'est que deux heures plus tard qu'il arriva à la librairie. Il poussa la porte ce qui fit un petit bruit grâce au carillon placé au dessus de celle-ci.

"Bonjour !" dit Ulysse avec enthousiaste en entrant dans le magasin.

Le jeune homme commença a parcourir les rayons. A vrai dire, il avait plus ou moins une idée du livre qu'il voulait acheter. Un livre de Jack Kerouac ou William S. Burroughs... En fait n'importe quel artiste de la Beat Génération. Il aimait bien leurs écrit et leur manière de penser. En parlant de beat generation, on lui avait toujours dis qu'il ressemblait à Lucien Carr, ce qui le faisait rire car, ce n'était pas faux. Enfin, là n'était pas la question et Ulysse devait toujours un livre. Il se dit que, finalement, pour trouver le livre parfait, il fallait demander conseil. Il se dirigea donc vers le jeune homme qui était de ranger les livres avant de l'aborder.

"Salut ! Désolé de te déranger" dit-il en tutoyait directement le jeune homme. "Mais je voulais savoir si tu pouvais me conseiller des livres en rapport avec la beat generation"

© 2981 12289 0

Une autre journée de travail qui commençe pour toi. Comme d’habitude, tu t’es levé aux aurores car, tu aime prendre ton temps, faire ta petite routine de la matinée. Se lever, prendre ton petit déjeuner traditionnel britannique tout en lisant ton journal, telle sont tes petites habitudes du matin. Tu les chéris et tu ne veux surtout pas qu’elles changent. Le changement… Tu as toujours détesté ça. Tu es le genre de personne qui aime rester englouti dans la routine, même si celle-ci est ennuyeuse mais, au moins, elle est sécurisante. Venir sur Los Angeles avait sûrement été ton plus grand défi. La seule fois où tu avais chamboulé ton confort… Tu ne sais pas encore si c’était une bonne chose d’avoir agit ainsi. Tu te sens seul, plus que tu ne l’as jamais… Tu ne connais personne, les journées te semblent longue. L’expression métro-boulot-dodo n’a jamais aussi bien porté son nom qu’en ce moment. Tu te dis que tu pourrais faire un effort, essayer de sortir le soir pour rencontrer du monde mais, ce n’est pas pour toi. Tu as tenté la chose une fois, tu es resté assis seul à ta table toute la soirée, n’osant pas abordé les gens pour entamer une discussion. Alors, tu avais fini par abandonner, te disant que tu t’habituerais à la solitude. Mais, ce ne fut pas le cas et aujourd’hui elle te pèse.

Tu finis par partir et rejoindre ta librairie. Ce n’est pas la porte à côté mais, c’est un bon petit coin. C’était aussi une bonne affaire car lors de son achat, tu l’as eu un prix réduit. Bon, certes, ta mère a aidé en a payer une partie mais, tu es bien destiné à rembourser l’intégralité du prêt que tu lui as fait. Tu ouvres ta librairie, met en place les présentoirs, quelques livres en tête de gondolle et la journée est prête à commencer. Les heures passent, c’est une journée comme les autres, les clients viennent, demandent de conseils, repartent. Rien de bien ne bien extraordinaire.

Tu es en train de ranger des livres sur l’étagère quand tu entends le carillon de la porte retentir suivi d’un bonjour plein d’enthousiasme. Tu te tournes vers la personne qui vient d’entrer, c’est un jeune homme que tu n’avais jamais vu auparavant dans ta boutique. Tu es tout de suite marqué par le sourire s’étalant sur son visage, comme ci ce dernier y est 24h/24. Tu réponds à son salut avec un petit bonjour timide avant de retourner à tes occupations.

Tu es encore en train de ranger les livres quand, tu te rends compte qu’on t’interpelle, c’est le jeune homme qui t’as posé une question. Tu as eu du mal à te rendre compte qu’il s’adressait à toi au début car ce dernier t’a tutoyé, ce qui t’as vraiment surpris. Le connaitrais-tu ? … Pas dans tes souvenirs du moins. Le jeune homme te demandes des conseils sur la beat generation.

“Hummm” tu commences, toujours un peu déboussole par le tutoiement. “Le premier nom qui me vient à l’esprit est celui de Jack Kerouac. Il est l’auteur de On The Road, un très bon livre”. Tu fais une pause avant de rependre. “Excusez-moi mais, on se connait” demandes-tu malgré toi.

dear sir or madam would you read my book ?
Le jeune homme regarda Ulysse, un peu perdu. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Il l'observa rapidement, il avait l'air d'être le genre de personne rêveur, à être souvent perdu dans ses pensées alors, peut-être qu'il l'avait surpris ? Mais, dans le regard, Ulysse remarquait que c'était plus que ça et qu'il avait surtout l'air confus. Bref, cela ne dura qu'une fraction de seconde car le jeune homme fini par sourire avant de lui conseiller On The Road de Jack Kerouac.

"Lu, lu et relu" dit Ulysse avec un grand sourire. "J'ai lu ce livre tellement de fois qu'il est tout abîmé maintenant.... Les pages menacent de se décoller. Et puis, je connais le livre par cœur maintenant..."Nothing behind me, everything ahead of me, as is ever so on the road."" dit-il, toujours en souriant et récitant le texte de tête. "En tout cas, je ne peux pas nier que c'est un bon conseil... Mais bon, un peu inutile vu que je connais plus que bien ce bouquin".

Puis, subitement, le jeune homme demanda à Ulysse s'il le connaissait. Ce dernier fronça les sourcils, se demandant pourquoi il venait de lui poser cette question avant que cette question lui saute à l'esprit.

"Non, non ! Pas du tout ! Tu dis ça parce que je te tutoies, n'est-ce pas ? Mais, ne t'en fais pas, je suis comme ça avec tout le monde ! Je tutoies toujours les gens, même ceux que je viens de rencontrer... Je pourrais même tutoyer le Président de la République ! Enfin... Non peut-être pas..." dit-il avant de rire.

Il est vrai qu'au final, le fait qu'il tutoyais les gens dès sa rencontre avec eux avait tendance à déstabiliser la plupart des personnes. Ça avait été le cas par exemple avec Astrid. Il se souvenait qu'elle l'avait regardé avec des grands yeux et la bouche grande ouverte comme si c'était un alien venu d'ailleurs. Ce souvenir lui revenant à la mémoire, le fit rire. Le libraire qui devait déjà le trouver étrange devait le prendre pour un fou maintenant...

"Sinon, je m'appelle Ulysse" dit ce dernier en tendant sa main. "Ulysse A. Cooper. Voilà, on ne se connaissait pas mais, maintenant c'est fait ! Et toi ? Tu t'appelles comment ?"

Ulysse regarda les livres que le libraire tenait dans sa main et était en train de ranger. Il en prit un au hasard et leva les yeux au ciel quand il vit le titre. "Cinquante Nuances de Grey".

"Et dire que certains osent appeler ça de la littérature" dit-il avant de faire la grimace.

Il n'avait pas peur de prendre partit. Si le libraire lui avait proposer On The Road de Kerouac, c'est qu'il avait forcément des bons goûts et donc, ne devait pas avoir l'autre bouquin dans sa liste de romans préférés.© 2981 12289 0

Le jeune homme t’indiqua qu’il avait déjà lu le livre que tu lui conseillais, un large sourire apparu son ton visage. Tu appréciais toujours quand quelqu’un lisait les oeuvres que tu affectionnais, cela faisait un point en commun mais surtout, un sujet de discussion. Tu n’étais pas un grand bavard, loin de là mais, dès qu’on parlait littérature alors, tu pouvais tenir une discussion pendant des heures. Tu trouvais que c’était bien mieux de discuter avec quelqu’un ayant les mêmes gouts littéraires que toi plutôt que quelqu’un qui en était à l’opposé. Dans le cas contraire, ça amenait à des débats où chacun restait campé sur ses positions et c’était plus ennuyant qu’autre chose selon toi. Tu n’aimais pas débattre, non pas que tu ne sâches pas apporter des arguments mais, il fallait le ton, la gestuel allait avec et ça, tu ne l’avais pas.

“The best teacher is experience and not through someone's distorted point of view” dis-tu en réponse à sa citation “En tout cas, si vous avez aimé On The Road, je peux vous conseiller Vision de Cody, un autre roman de Jack Kerouac et tout aussi passionnant, très axé sur la Beat Génération, c’est une autobiographie mais de manière contée ”

Finalement, le jeune homme répondit à ta question en disant qu'il tutoyait tout le monde. Cela te rassura un peu, au moins tu ne souffrait pas d'Alzheimer. Tu rigolas doucement à sa blague, cette personne semblait vraiment simple et spontanée. Tu aimais bien ce genre de personnes car qui que tu sois ou quoi que tu fasses, ils aimaient tout le monde, discutaient, meublaient la conversation sans se soucier de savoir si la personne en face d'eux était un meurtrier ou non. Finalement, il se presenta sous le nom d'Ulysse.

“Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage” tu dis , te sentant obligé de faire la référence. “Enchanté de faire ta connaissance, je m'appelle Seth”

Tu as adopté le tutoiement, tu lui tends la main, ça y est, tu te sens à l'aise
C'est bien la première fois que cela arrive avec une personne.

A l'évocation du roman Fifty Shades, tu rougis légèrement, ayant un peu honte d'avoir ça entre les mains.

“Il se vend bien, on y peut rien… Et puis le client est roi”

dear sir or madam would you read my book ?
Le libraire cita à son tour un passage de On The Road. Un large sourire s’afficha sur le visage d’Ulysse, il était content de voir quelqu’un qui s’y connaissait… Bon, ok, il était libraire donc c’était son métier, certes. Mais, il avait le sentiment que de plus en plus de libraire n’avait de “libraire” que le nom et qu’ils se contentaient juste de tenir un magasin avec des livres, les vendre et bastah ! Et si on leur demandait un conseil, ils t’envoyaient chier. Dans ce cas, autant aller dans une grande surface ou une de ses chaines de magasin qui vendaient livres, télés, dvd, cd et dont les “spécialistes” ne connaissaient rien mais se prenaient pour des Dieux. Par conséquent, cela faisait vraiment plaisir d’avoir quelqu’un calé en la matière en face de soi. Le libraire enchaina en conseillant à Ulysse, un autre roman de Jack Kerouac.

"Oui ! J’ai déjà entendu parlé de ce roman !” s’exclama Ulysse. "Je ne l’ai jamais encore mais, il était sur ma liste ! En tout cas, je te fais confiance, si tu me conseilles c’est qu’il doit être bien. J’adore vraiment les romans de la Beat Generation. Surtout “Et les hippopotames ont bouillis vifs dans leur piscine”, je suppose que tu le connais… J’adore ce livre ! Je crois bien que c’est mon bouquin préféré… Quoique non… Je dis ça de tout les livres que j’aime bien donc… Ce n’est pas forcément une référence… Mais cela ne change rien au fait qu’il soit cool et qu’il gagnerait à être plus connu selon moi.”

Les hippopotames… Livre bien trop méconnu au gout d’Ulysse. Pourtant, le titre était vraiment stylé ! Mais bon, il ne savait pas pourquoi, ce livre n’intéressait pas. Peut-être était-ce du au fait que c’était librement inspiré d’une histoire qui, à l’époque avait été mal vu ? Il ne le savait pas, il trouvait tout simplement cela dommage.

A l’évocation de son prénom, le libraire sortit une citation de Joachim Du Bellay. Le sourire d’Ulysse s’agrandit, il l’appréciait de plus en plus ce petit libraire. Il avait d’avoir des vraies connaissances et surtout de bons goûts.

"Ou comme cestuy-là qui conquit la toison” continua Ulysse "C’est exactement de là d’où vient mon prénom. Mon père a toujours été fan de mythologie. La preuve, ma soeur s’appelle Cassandre… Tu sais, c’est celle qui avait des visions mais qui était condamné à ce que jamais personne ne la croient… Triste destinée.”

Ulysse s’arrêta de parler pendant un petit instant, il se rendait compte qu’il était en train de parler de sa vie à un total inconnu… Mais au final, ça ne le dérangeait pas, Ulysse aimait parlé de tout et de rien, alors si le sujet abordé était celui de sa vie… Eh bien il continuait.

“En tout cas, je suis aussi enchanté de faire ta connaissance, Seth.”

En parlant de Fifty Shades, Ulysse remarqua que Seth avait rougit légèrement ce qui le fit rire. En tout cas, lui non plus ne semblait pas porter le livre dans son cœur.

"Je me demande comment il peut se vendre… Dire qu’à la base c’est une fanfiction de Twilight… Surtout que ce qu’il y a dedans, c’est des belles conneries, je sais de quoi je parle…” dit-il en rigolant.
© 2981 12289 0

Ulysse qui avait écouté tes conseils avec attention te dis qu’il avait déjà entendu parler du livre que tu venais de citer et qu’il était sur sa liste. Tu hochas vivement la tête pour appuyer ses propos, surtout quand ce dernier parla du roman que Kerouac avait écrit en collaboration avec Burroughs.

“Oui ! Ce livre est très sympa aussi ! J’aime beaucoup la manière dont ils ont utilisé leur propre expérience pour en faire un roman. Beaucoup de personne aimerait réécrire leur vie et je trouve que Kerouac et Burroughs l’ont fait via ce roman. Vous saviez qu’il a été édité pour la première fois en 2008 malgré le fait qu’il ai été écrit en 1945 et qu’avant il était “sous les lattes d’un parquet” selon les mots de Kerouac.” Tu avais un grand sourire sur le visage. On pouvait voir que la littérature te passionnait et que tu aimais ton métier. Tu avais envie de parler, de dire encore plus de choses dessus mais, tu te retenais car tu n’avais pas envie d’assomer ton interlocuteur d’informations. Tu l’avais déjà fais deux ou trois fois et lu l’ennuie sur les visages alors tu arrêtais d’en parler, tu ne voulais pas ennuyer les gens même si tu avais le sentiment de le faire malgré toi.

Tout comme lorsque tu avais répétés une citation de Kerouac, Ulysse cita du Joachim Du Bellay à son tour, tel un écho à votre conversation. Il annonça également que sa soeur s'appelait Cassandre parce que son père était un grand amoureux de la mythologie. Tu trouvais ça marrant de donner un thème aux prénoms de ses enfants… Quoique un peu bizarre.

“Enchanté de faire ta connaissance” dis-tu en lui tendant la main. Tu le pensais vraiment. Tu n’étais pas vraiment une personne sociale et tu aimais bien resté dans ton coin mais, tu avais le sentiment que cet Ulysse était vraiment une personne avec qui tu pouvais devenir ami. Après tout, il avait l’air d’apprécier les mêmes choses que toi et c’était un bon point pour débuter une amitié.

La conversation continua sur Fifty Shades et Ulysse te dit que c’était des conneries et qu’il était bien placé pour le savoir. Aussitôt, tu piquas un fard, ce n’était pas vraiment un sujet dans lequel tu te sentais à l’aise. “Hum, peut-être” dis-tu simplement.

dear sir or madam would you read my book ?
Seth commença à parler du roman, Ulysse remarqua que son expression aussitôt. Là où avant il avait l’air timide, il parlait avec assurance et un large sourire ornait son visage. On voyait qu’il maîtrisait son sujet et qu’il aimait son métier. Bon, c’était quelque chose de logique me direz-vous ? Mais il existait de plus en plus de personne de nos jours qui n’aimaient pas ce qu’ils faisaient. Ulysse écoutait ce que lui disait Seth en hochant la tête, happé par ses paroles. Il ne faisait pas vraiment attention au temps et se contentait juste d’écouter les paroles du libraire, le coude posé sur le comptoir et sa tête reposant sur son poing.

Quand Seth dit qu’il était enchanté de faire sa connaissance, Ulysse se redressa avant de serrer la main que lui tendait Seth. "Oui, moi aussi je suis enchanté de faire ta connaissance ! Ça fait du bien de parler avec quelqu’un qui a les mêmes goûts et la même culture que toi !”

Quand Ulysse évoqua encore une fois Fifty Shades Of Grey, il remarqua que Seth était vraiment gêné et cela le fit rire doucement. Lui qui n’avait jamais aucun problème à parler de ça, ça le faisait souvent marrer les gens qui piquaient des fards dès qu’on évoquait le sexe. Et entre Astrid et Cassandre, il en connaissait des gens comme ça dans son entourage.

Ulysse regarda sa montre, réfléchit un instant avant de tilter. "Je suis vraiment désolé mais, je vais devoir couper court à notre conversation, on m’attends autre part” En effet, il devait retrouver Lou et cie pour répéter avec le groupe. "Mais je pense qu’on se reverra. Ta librairie est vraiment sympa donc, je risque forcément de repasser.” Sur ce, il quitta le petit magasin avec le sentiment de s’être fait un nouvel ami.
© 2981 12289 0

» Cette nuit là...(FLASH BACK) [Terminé]
» Aaron | It's peanut butter jelly time [terminé]
» Astrysse | I'm waiting for this cough syrup to come down. [privé - Bitchcation oust !][terminé]