Nicola & Olivia ➸ What ?! It's impossible !

▽ What ?! It's impossible ! ▽

Nicola Fasano et Olivia Largo

Parfois, ce qui nous fait devenir fou, c'est les histoires sorties de nulle part qui nous rappelle un moment déjà vécu. Ça vous est déjà arrivé, de marcher dans la rue et d'entendre un klaxon, ou quelqu'un crier, ou encore un chien aboyer... Et de vous dire : j'ai déjà vécu ce moment. Jamais ? Et bien vous n'allez donc pas comprendre ce que je vais vous dire. Aujourd'hui, j'étais dans ma chambre, en train d'enfiler une belle chemise blanche, un pantalon de costume noir, ainsi qu'un nœud papillon que je laisse défait autour de mon cou. Me préparant pour sortir, je vérifie l'heure, car je sais que le starbucks ferme ses portes dans trois heures. J'aimerais y faire un tour avant d'aller danser sur une des pistes de danses de Los-Angeles. Ici, le choix est vaste : Latino, Gay, Nouvelle génération, Années 80... Les boites offrent toutes sortent de thème tout au long de l'année. Je mets le dernier bouton de ma chemise, et attrape mon téléphone portable sur la table de nuit. Je pianote un moment dessus, pour envoyer un texto à Dorotha, ma nourrice agréée. ▬ Comment va Fallon ? Je passe le chercher demain matin, 08:00. Bonne soirée Dorotha, merci. Je mets mon téléphone dans la poche, ajuste une dernière fois le noeud que j'ai autour du cou, et me dirige vers l'extérieur. Je hèle un taxi pour qu'il s'arrête face à moi, même si j'ai une voiture. Je ne sais pas si je vais boire ou pas ce soir, et encore moins dans quel état je vais être pour rentrer. Aussi bien je ne boirais pas, mais comme je ne sais pas, mieux vaut ne pas prendre de risque. Je lui donne l'adresse du Starbucks Coffee, et m'installe bien confortablement dans mon siège. Après quelques minutes, mon téléphone vibre dans ma poche, et je vérifie le message. Il vient de ma nourrice. Je l'ouvre. ▬ Impeccable, il a manger toute son assiette de légumes/poisson, et est en train de lire un livre dans la chambre. Bonne soirée à vous aussi. A demain. Je ne prends pas la peine de répondre, c'est un message de bonnes nouvelles. Je range mon téléphone dans ma poche et nous sommes arrivés. Ça a été rapide, la circulation est fluide à cette heure-ci. Je paye le chauffeur qui me fait un grand sourire, et sort du taxi pour me réfugier dans la chaleur du café. C'est dingue comme il peut faire chaud en journée, mais frais la nuit. C'est un climat auquel je ne m'habituerais jamais. L'Italie était tellement agréable pour ça. Jamais il ne faisait en dessous de 10 degrés, sauf l'hiver évidemment. Je commande un frappuccino café/caramel, et vais m'installer au fond de la salle. Je n'aime pas être près de l'entrée, c'est là que sont les courants d'air. Un rapide coup d'œil dans la salle, il n'y a pas grand monde aujourd'hui. Mon regard se pose sur une jeune femme brune à l'autre bout de la salle. Elle a les yeux sur une feuille, et parait absorbée dans son travail. Pourtant, je suis sûr de l'avoir déjà vu. Mais où ? Impossible de la remettre quelque part...

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What?!!
It's impossible

Ft Nicola & Olivia.

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J’avais passer la journée a donner des cours, normal me direz vous c’est mon métier, je ne vais pas m’en plaindre j’aime mon métier. Bien entendu a la base ce n’étais pas forcément le métier que je pensais faire, je me voyais clairement écrire des livres, mais après cette seule et unique publication je ne peux que confirmer que ce n’était pas pour moi, enfin c’est ce que j’avais finis par me dire, alors apprendre la littérature aux jeunes c’est quelque chose qui me plaisant tout simplement, certain d’entre eux pourrait devenir de grand écrivains, j’en était persuadé c’est une évidence, oui certain de mes élèves était aussi passionner d’écriture que je le suis. Et d’ailleurs souvent après les cours ils restaient encore avec moi quelque temps pour parler d’écrivains, pour parler de leurs essaie qu’ils écrivaient. J’aimais pouvoir leur donner des conseil même si souvent j’avais le droit à ce genre de questions.

« Mais Mademoiselle Largo, pourquoi avec votre savoir vous ne publiez pas quelque chose? On aimerai vraiment beaucoup lire votre travail »

Oh non peu de personne on le droit de lire ce que j’écris, seul quelque rare amis, même ma famille n’a pas forcément le droit, c’est dingue mais c’est comme ça que je fonctionne depuis un moment. Enfin mes élèves ne pouvaient que me toucher avec leurs paroles mais pour moi c’était tout simplement impossible. Enfin après cette journée de cours je n’avais pas forcément envie de rentrer chez moi, je voulais me poser dans un coin pour, pourquoi pas écrire un peu, j’avais des idées pour faire avancer mon « héroïne » on m’a souvent dit qu’elle me ressemblais, mais pour moi c’est faux, elle a bien plus de confiance en elle que j’en ai, elle est certainement une meilleure moi que je le suis, on peu voir ça comme ça.

Enfin quoi qu’il en soit j’étais donc partis m’installer au starbuck, je sais qu’ici je peux être tranquille, bien entendu je consomme, je ne reste pas assise a une table juste pour être assise a écrire, sinon je ferai ça chez moi. Mais le soucis quand je viens ici c’est que je ne vois pas le temps passer, ça doit faire au moins deux ou trois bonnes heures que je suis installer à ma table, j’ai écrie pas mal de page, c’est surtout pour ça que je ne vois pas le temps qui passe. Il est temps que je passe une pause je pense alors je repousse mon ordi et c’est à ce moment que je le vois, oui lui, celui qui s’est installer en face de moi si on peut dire… Je ne peux pas ne pas le reconnaitre, je l’ai aimer après tout comme jamais je n’avais aimer… Nicola, mon ex…

-Non c’est pas possible….

Je ne peux pas ne pas remarquer qu’il me regarde, avec la chance que j’ai il ne se souviens même plus de moi… Je n’étais certainement qu’une passade pour lui… Enfin comment c’est possible de le croiser ici et maintenant… Los Angeles c’est grand tout de même…

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Nicola Fasano et Olivia Largo

Je suis assis à ma table et je reste un long, très très très long moment à la regarder. Oui, je peux passer pour un pervers débile qui fixe les gens, mais ce n'est pas le cas et je sais qui je suis et ce que je vaux. En revanche, ce que je ne sais pas, c'est où j'ai déjà vu cette tignasse brune qui s'acharne sur ses pages depuis un moment. Je ne saurais dire combien de temps je suis resté en bug sur elle. Cinq minutes ? Peut-être dix... Qui plus est, une chose est sûre, c'est que le doute s'est instantanément envolé quand elle a relevé les yeux. Si je peux confondre ses cheveux bruns avec d'autres, une chose est certaine : je peux reconnaître ses yeux entre mille. C'était déjà pour ça, à l'époque, que j'avais craqué sur cette fille. Bon sang, mais comment c'est possible ? Presque par réflexe, je baisse les yeux sur ma glace qui a commencé à fondre sous la chaleur de mes mains qui entourent le gobelet. Okay... Concentre-toi Nicola', t'es un Italien ou pas ?! Je renvoie ma conscience au placard et respire un bon coup. Je me mets presque instinctivement à compter dans ma tête. J'avais donc 17 ans, ce qui fait que je n'ai pas vu cette fille.. Pardon cette femme depuis 13 ans. Comment est-ce possible que je la croise ici ? Et maintenant ? Je respire encore une fois et relève la tête, elle m'observe. Bon, ben cette fois plus de doutes à avoir. Je regarde autour de moi, comme si je cherchais quelqu'un qui nous avais vu alors que tout le monde s'en contre-fiche de nous et me lève. Qu'est-ce que tu fous Nico' ? J'avance, à petit pas, vers la femme que j'ai lâchement laissée seule en Italie. ▬ Euh... Salut... Oui parce qu'en plus de paraître totalement idiot à aller la voir, je n'ai même pas réfléchi à ce que j'allais lui dire. Est-ce qu'elle veut des excuses pour ma fuite à l'autre bout du monde ? Pour ne pas avoir donné de nouvelles, depuis 13 ans ? Et quand bien même je le ferais, à sa place j'en voudrais même pas. Je reste comme un con, debout devant elle, alors qu'elle est assise à sa table, ma glace qui fond dans son gobelet. Ben écoute mon gars, maintenant que tu as fait l'abruti, essaie au moins de sortir quelque chose de plus correct qu'un simple "salut". Je réfléchis à toute allure et finalement, bafouille comme je peux... ▬ Je... J'suis désolé. J'sais pas trop ce qu'on doit dire dans ces moments-là. Ah, ça c'est quelque chose qui va plaire à la Bitch. Je vois déjà d'ici le gros titre : "Nicola, le pouilleux qui a lâchement abandonné sa femme 13 ans plus tôt, se comporte comme un con, une seconde fois". Ah elle va bien rigoler derrière son ordinateur. Je me gratte la tête, encore une fois par geste réflexe et regarde la chaise en face de la sienne. Ce serait carrément déplacé de m'asseoir face à elle je pense. J'imagine en un tiers de seconde sa réaction et me ravise même d'y penser. Non, c'est clairement idiot. Bon et si tu arrêtais d'agir comme un débile Fasano ? ▬ Comment tu vas ? ... Enfin ... Depuis le temps quoi... Ah tu parles d'un chef d'entreprise. Même pas capable d'aligner deux phrases correct devant une jeune femme. Que tu connais en plus de ça ! Je gifle ma conscience intérieurement et regarde la jeune brune face à moi, espérant qu'elle ne se mette pas à hurler au milieu du café. Remarque, c'est sûrement ce que j'aurais mérité.

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J’ai franchement l’impression d’être en pleine hallucination, ou alors j’ai franchi un espace parallèle ? J’ai remonté le temps ? Enfin, soyons réaliste ? Combien de « chance » j’aurai pu avoir pour tomber sur mon ex, après tout ce temps, dans cette immense ville qu’est Los Angeles ? C’est tout simplement incroyable. Attention n’allez pas croire qu’en le voyant, je risque de tomber à nouveau amoureuse de lui, j’ai eu le cœur briser après tout et surtout, je n’ai rien oublié. Est-ce que lui à oublier ? Je n’en sais rien, quoi qu’il en soit j’ai de la rancœur pour lui… Est-ce qu’elle passera ? Je n’en sais rien non plus, en temps normal, je pardonne facilement, je ne retomberai pas dans ses bras, mais je suis cependant capable d’oublier les différents… Et puis on sait très bien que chacun a des tords en général. Il faut juste l’admettre.

Enfin, je sors de mes pensers quand je le vois approcher vers moi… Euh pourquoi il vient me voir sincèrement, petit moment de panique pour moi, je le reconnais. Mais quand il prend la parole pour me dire « Salut » comme si on s’était vu la veille et qu’en plus il semble totalement mal alaise, je me retiens clairement de rire, la situation est drôle là pour le coup. Franchement, c’est méchant, mais je le laisse quelque peu s’enfoncer dans son malaise, chacun son tour comme on dit. Je ne peux pas m’empêcher de me mordiller les lèvres pour ne pas rire et puis il faut dire que je fais aussi toujours ça, c’est un reflex pour moi. Mais je finis tout de même par prendre la parole.

-Compliqué de trouver quoi dire à son ex quand on tombe sur elle par hasard. C’est certain...

Un peu froide ? Non pas tant que ça, regarder j’ai même un sourire sur les lèvres. Oui, j’allais mal quand il m’a largué, mais tout de même vous imaginez si j’étais resté accrocher à lui pendant 13 ans ? L’horreur. Je suis passé à autre chose tout simplement.

- Et bien écoute, je vais bien, enfin j’ai été mal pendant un long moment après que tu m’ais quitter c’est certain, mais depuis je vais très bien… Et toi ? Depuis tout ce temps ?

Oui, je me doute que mon attitude doit certainement surprendre, mais une fois de plus je suis passé à autre chose, ok je n’ai pas de mec depuis très longtemps, je n’ai pas la vie que je rêvais mais est ce que je dois montrer ce genre de chose à mon ex ? Non, je ne pense pas. Et c’est sans vraiment le vouloir que je m’entends lui proposer.

-Reste pas debout, tu peux t’asseoir. Promis je ne vais pas te sauter dessus ou je ne sais quoi…

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Nicola Fasano et Olivia Largo

Comment aurais-je pu, si j'étais un regard extérieur, interpréter les choses ? Une espèce de décérébré qui vient emmerder une jeune femme sans défense pendant qu'elle bosse ? Un abrutit de dragueur qui vient payer un café à la demoiselle alors qu'elle en a déjà un ? Ou simplement le plus grand des pigeons, qui vient lécher les bottes de la jeune femme, après l'avoir larguée comme une ... en Italie, 13 ans plus tôt ? J'avoue que la situation peut prêter à rire et moi-même dans quelques jours j'en rirais, c'est certain. Oh la tête de ma mère si elle me voyait à ce moment-là. Je l'entends déjà me dire « T'avais tout ce que tu voulais avec elle Une fois de plus tu ne sais rien faire de bien. J'aurais mieux fait de te laisser à la maternité, je perds mon temps avec toi. » Pff. Insupportable. Quand la jeune femme assise devant moi, réponds à ma question, j'ai presque envie de rire moi-même de sa réponse. Je ne sais pas si je dois le prendre sur le ton de l'humour ou pas, alors, tel un gamin qui se fait gronder, je passe d'un pied à l'autre, totalement mal-à-l'aise. Finalement, elle esquisse un sourire et je sens tous les muscles de mon dos qui se relâchent, comme un poids en moins sur la conscience. C'est alors que je réalise que peut-être, inconsciemment j'y pensais toujours ? Non pas que je pensais à elle, mais à la situation. Je n'aime pas faire du mal aux gens et Olivia est certainement la personne à qui j'ai fait le plus de mal. Alors, je devais toujours avoir ça dans un coin de ma tête et le fait de la revoir me libère de cette épée qui menaçait de s'écraser au-dessus de ma tête. Je souffle légèrement et réponds à son petit pic, totalement mérité. ▬ Effectivement... Disons que je ne pensais pas te voir ici... et maintenant... En y réfléchissant, n'importe quand n'aurait pas été le bon moment quoi qu'il arrive. Maintenant ou dans un an de plus, qu'est-ce que ça aurait changé ? Finalement, elle me répond, en me disant vaguement que tout va bien pour elle. Malgré qu'elle ait beaucoup souffert dans le passé, sous-entendu "à cause de moi" et je le mérite amplement. Je décide donc de m'excuser, une fois de plus. Comme si ça allait changer les choses et effacer le passé. Mais c'est impossible. ▬ Je comprends.. Et j'en suis une fois de plus désolé. J'étais jeune, et clairement idiot. Moi ça va, partir de l'Europe m'a beaucoup aidé, professionnellement parlant je veux dire. Ah c'est sûr que niveau personnel, ça m'a beaucoup aidé aussi. Mais je ne suis pas sûr qu'elle ait envie d'entendre que j'ai un enfant de 9 ans. Après tout, elle était avec moi quand je suis parti, je ne l'ai jamais réellement quitter. Je suis parti, tout simplement. Alors, à sa place, l'idée que la femme de ma vie parte et fasse un enfant 4 ans plus tard avec quelqu'un d'autre, c'est très peu joyeux. Je décide donc de taire ce sujet, pour le moment. L'avenir nous dira si elle veut en savoir plus sur moi, ou pas. Elle m'invite à m'asseoir et j'esquisse un sourire de remerciement. Je tire la chaise face à moi, et la remercie, avant de lui demander : ▬ Merci. Est-ce que tu veux quelque chose ? Café ? Glace ? C'est moi qui te l'offre. Je pense que je te dois bien ça... Ça et plus encore, mais ce sera déjà un bon début. J'attends qu'elle me réponde, et me lève pour commander nos deux boissons. Je reviens m'asseoir vers elle, et fais signe au serveur que nous sommes ici, pour qu'il nous les amène. Une fois servit, je regarde Olivia, et son ordinateur, pour finalement entamer une conversation. Je n'aime pas les "blancs" quand je suis en face de quelqu'un. ▬ Alors, tu as écrit de nouveaux livres depuis ? Où tu as trouvé une nouvelle voie qui te passionne ? Je me souviens qu'à l'époque, tu avais un réel talent pour l'écriture.

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À ce moment précis, je prends vraiment sur moi pour rester le plus calme et le plus zen possible, en effet me retrouver devant celui qui m’a briser le Coeur il y a des années au part avant me chamboule quelque peu, et je ne peux que remarquer que lui aussi est assez perplexe face à ces retrouvailles, je ne peux que comprendre. Cependant je ne peux que me dire que le temps à passer et que nous sommes adultes tout simplement, je ne me vois pas faire de crise de nerfs, de toute manière je ne suis pas comme ça, je n’ai jamais été comme ça, au contraire, je suis quelqu’un de calme, bien entendu, il ne faut pas me pousser à bout, c’est certain, mais là, ce n’est pas le cas. Forcément, j’aimerais lui dire une fois de plus que je n’ai pas oublier qu’il m’a poussé à publier mon livre et qu’à cause de lui je n’oserai plus jamais faire ce genre de chose, mais à quoi bon, reparler du passer c’est se conduire comme une gamine qui n’a pas oublier et qui est rancunière, une fois encore je ne suis pas comme ça. Alors quand il me dit qu’il ne pensait pas me voir ici et maintenant je ne peux qu’afficher tout de même un sourire sur mes lèvres. C’est bien ce que je disais.

-La surprise est partagée, je dirai, enfin si on peut appeler ça une surprise… Hein…

Ce qui est certain, c’est que je n’avais pas envie de mentir, oui bien entendu, j’avais souffert quand il m’avait quitté, mais désormais, j’allais bien, j’étais épanouie, enfin pas totalement bien entendu, mon métier de prof de littérature ne fessais pas partis de mes plans à la base, mais j’aimais ce que je fessais désormais. Ce qui est sur aussi, c’est que je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse des excuses pour ce qu’il s’était passé, franchement, je ne pensais pas les entendre un jour et je le reconnais elles fessaient vraiment du bien au moral au final, comme une page qu’on tourne pour de bon en quelque sorte.

-Jeune et idiot, je ne dirai pas le contraire, tout comme j’étais jeune et naïve, mais heureusement le temps à passer et je pense que nous ne sommes clairement plus ceux que nous étions à cette époque, ça t’as permis de grandir et moi aussi au final. Tu fais quoi maintenant ? Enfin pour avoir réussi professionnellement ?

Les épreuves nous permettent d’être plus fort comme on dit et c’est ce qui nous est arriver donc personnellement, j’avais finis de lui en vouloir, après je ne sais pas du tout si nous allons être ami lui et moi, mais seul le temps nous le dira. Ce qui est sur, c’est que nous ne serons certainement plus un couple. Et c’est très bien ainsi, on s’entendra certainement mieux de cette façon voilà tout. Quoi qu’il en soit je lui avait alors proposé de s’assoir, autant qu’il le fasse plutôt que de rester debout tout le temps, ça serai vraiment étrange, surtout si nous parlons encore lui et moi.

-Je veux bien un thé alors si tu me l’offres, merci…

J’aurai pu m’en prendre un moi-même, mais bon, je ne vais pas refuser après tout et le temps qu’il aille commander, j’en profite pour éteindre mon ordi, mon travail attendra. Je ne suis pas pressé, et quand il revient, je lui souris de nouveau, puis je remercie le serveur une fois que nous sommes servi. Et quand il reprend la parole, je ne peux que le regarder. Aie sujet sensible, je dirai, mais bon… Autant dire la vérité.

-Je continue à écrire oui, mais seulement pour moi et certain de mes proches, je ne veux plus essayer de publier quoi que ce soit vu ce qu’il s’était passé. Et pour vivre et bien je suis prof de littérature, ça reste dans la même voix, je dirai et ce n'est pas plus mal. Tu penses vraiment que j’avais un talent pour l’écriture ?

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