We saw brillance when the world was asleep

Te revoilà à peine de retour aux États-Unis que tu te fais déjà repérer et que déjà là, tu dois fuir ton nouveau chez toi pour un hôtel qui se trouve à l'Ouest de Los Angeles. Tu savais que tout ça ne serait pas facile de revenir dans ce même pays qui t'as fait fuir, ce pays qui est contre toi, ce pays dont tu es l'ennemi public numéro un sans aucune raison. Non, tu ne te plains pas, tu te demandes juste pourquoi et tu aimerais savoir le pourquoi de tout ça. Ce matin, tu te réveilles d'une soirée arrosée dans un hôtel ou vous logé, ton frère, Florès et toi-même, pendant qu'eux dorment encore, dans le plus grand des silences, tu enfiles tes vêtements afin d'aller faire un petit jogging de bon matin afin de garder la forme, mais c'est en sortant du hall principal de l'hôtel que ce jogging fût compromit en trouvant un chien assez imposant aux premiers abords, n'osant pas directement aller vers lui, tu l'appelles de loin et le regardes, te baissant à ta hauteur, prenant un risque énorme, car tu ne le connais pas. Personne autour de toi qui le réclame et crie après lui, ce chien n'a pas l'air d'être à sa place. Tu te relèves en te dirigeant vers lui tout doucement en voyant un collier à son cou, tu te présentes devant lui en lui montrant tes bonnes intentions. Oh que oui, tu en as lu des livres sur les animaux en taule, pendant ces deux longues années et dont un d'entre eux sur les chiens ainsi que les techniques pour gagner facilement leurs confiances. Tu le caresses alors qu'il remue la queue, tu enlèves le collier qu'il a autour du cou en l'ouvrant, là-dedans s'y trouve une adresse et un numéro de téléphone de portable. N'ayant pas de portable, tu n'as pas d'autre choix que de chercher la rue qui se trouve dans ton quartier de location. Devant l'hôtel, se trouve une carte du quartier Ouest en question et tu y retrouves facilement la rue du maître et te mettais immédiatement en marche avec ton nouvel ami le chien qui te suivait comme ton ombre. En chemin, tu achetais un petit sachet de croquette histoire de l'appâter lorsqu'il ne voulait plus avancer et une bouteille d'eau. Les animaux, t'aimes ça, surtout les chiens de cette taille, tu t'entends souvent très bien avec et arrive à te faire aimer. Arrivé dans la rue il te suffit plus que de chercher le numéro correspondant à celui indiqué sur le collier et y avançait tout en sonnant à la porte et espérait que son propriétaire soit là. En attendant une réponse, tu te mettais à genoux devant l'animal, lui octroyait quelques caresses avant de lui remettre son collier autour du cou. Gentil Moka lui murmurait tu à l'oreille en espérant que ce soit bien son nom à lui.

Qu'il était doux et gentil ce chien. Non, hors de question que tu cèdes et que tu t'en achètes un, tu as bien trop de soucis comme ça que pour t'occuper d'un chien. Et puis, tu n'as même pas de chez-toi fixe, tu dois fuir quand ça ne plaît pas à un de tes voisins, c'est donc impossible. En te levant et voyant cette porte s'ouvrir, la voix d'une jeune femme se faisait entendre. Ton visage découvert, pas comme d'habitude, tu te levais et l'écoutais te remercier et parler à son chien. La jeune femme avait l'air inquiète, paniquée par la disparition de son chien et il faut dire qu'il a bien marché ce petit. C'est en apercevant un visage légèrement humide que tu comprenais à quel point son chien comptais pour elle, mais tu ne savais pas comment réagir, non, il y a bien trop longtemps que tu as fréquenté une femme que pour savoir bien t'y prendre. Avec plaisir. Ça va aller ? La questionnas-tu en prenant doucement son bras afin de la rassurer et de lui dire que ce n'est que du passé désormais. Son chien est bel et bien rentré à présent et il a plutôt l'air content de retrouver son maître. Immédiatement, tu retires ta main pour ensuite la poser sur le chien que tu caressais une dernière fois avant de t'en aller, car une femme triste, tu en as horreur. Étant petit, tu voyais ta maman assez souvent dans cet état, si pas pire et tu n'aimes pas revivre ce genre de choses, mais la jeune femme te retenait en te proposant de venir te réchauffer un peu à l'intérieur. Il est vrai que tu as froid aux mains, mais tu as encore cette crainte de te faire reconnaître et qu'ensuite elle te balance aux fédéraux, mais tu acceptes par politesse et lui souriait simplement après avoir hoché la tête. Elle n'est pas mal, tu le reconnais. Tu jettes un coup d'œil autour de toi, voir que personne ne te suit ou te repères et te présent maladroitement à la jeune femme. Francesco, enchanté.Tu utilises un ton froid mis posé en même temps, comme à ton habitude lorsque tu ne connais pas la personne que tu as en face de toi. Et vous ? Cette fois-ci, tu tentes de prendre un air plus sûr de toi afin de ne pas paraître trop nian nian.

Au fond, t'es indécis, bien que tu suives la jeune femme à l'intérieur de sa demeure, tu es encore hésitant, ne sachant pas si c'est une bonne ou une mauvaise idée, en plus, ton frère et Florès vont se demander ce que tu fais et commencer à te chercher s'ils ne te voient pas à leur réveil. Mais bon, cette fois, tu vas fermer les yeux et leur expliqueras ce qu'il t'est arrivé ce matin. Un nom aussi doux que son visage, tu la sens un peu raide après lui avoir pris le bras, ce qui t'étonne car tu ne penses pas avoir mal réagis et te contente de lui sourire alors que le chien lui te lèche à nouveau les doigts. Sûrement le goût des croquettes qui y reste collé et qu'il peut renifler. Tu t'installes là où la jeune femme te le propose en acceptant de prendre un truc à boire. Un thé. S'il vous plaît. Les questions s'enchaînaient assez rapidement, fatiguées que tu es, tu n'arrive même pas à tout suivre et réponds donc à ce que tu peux répondre. Ça t'apprendra à faire la fête, tiens. À vrai dire, j'allais faire mon jogging en quittant l'hôtel et je l'ai trouvé juste devant. Tu sortais la petite bouteille d'eau et le paquet de croquettes que tu avais acheté en route et le déposais sur la table n'ayant plus aucune utilité de ces friandises pour chien. Je me suis permis de la faire suivre avec ceci. Tu souris, ce qui est rare chez toi, que tu souries à une belle inconnue, Astrid. Cette même femme qui te questionnait sur ton accent qui lui en effet est assez tape à l'œil, un accent dont tu es fier. En effet. Je suis de Washington, mais je suis né en Italie. Il faut que tu évites un maximum les détails à ton sujet, elle n'a pas l'air de t'avoir reconnue et c'est donc tout bon pour toi. Et vous ? Qui êtes-vous ? Car oui, t'aimes savoir avec qui tu parles, et même voire si tu pourrais l'utiliser plus tard, bien que dans l'immédiat, tu n'as pas vraiment envie de l'utiliser. Tu la vois tremblante, tu te lèves et la rejoins pas loin du plan de travail sans aller au contact cette fois pour ne pas la rendre mal à l'aise. Vous êtes sûr que ça va ? Ses mains tremblent, son corps tremble, sûrement le stress et en même temps les émotions multiples qui montent.

Tu l'écoutais se présenter à son tour, quand même un peu inquiète pour elle car ce n'est pas très normal de trembler autant qu'elle, même avec le stress mais tu décides de faire l'impasse dessus, lui souriant de temps à autre, toi qui d'habitude est très froid aux premiers abords, tu te laisses aller avec une belle inconnue, une jeune femme que tu ne connais pas plus d'une demi-heure, pas plus. Tu prenais la tasse de thé qu'elle te tendait en la remerciant d'une voix assez douce et posée en posant tes yeux sur les gâteaux sec qu'elle posait sur la table et ensuite sur le chien sui s'était endormis. La jeune femme qui analysait ton accent, chose assez drôle car c'est très rare qu'on te parle de ça mais tu es plutôt content qu'elle te parle de ça et pas des infos ou des journaux, voire pire, des avis de recherches. Les chiens ressentent l'absence de leur maître. Une phrase qui était mot pour mot dans le livre que tu as lu en prison et cela vient d'être prouvé pas Moka en question. Tu n'étais pas le meilleur pour rassurer les gens, au contraire, t'es bien mal placé pour ce genre de chose. C'est alors qu'elle te proposait de te ramener à l'hôtel, ce moment où tu ne sais même plus quoi répondre car si elle voit ton frère ou même Florès elle fera certainement un rapprochement entre vous et les infos, choses que tu ne voulais pas, tu ne veux pas l'effrayer, tu ne veux pas qu'elle te dénonce tout simplement mais tu acceptais malgré tout sa proposition afin de rentrer au plus vite pour qu'ils ne s'inquiètent pas pour toi. Seulement si vous accepter que je vous invite à dîner un de ces quatre. tu souris enjouer d'un regard plein de mystère, un regard que tu posais à nouveau sur le chien, stressé à cause d'une seule chose : les avis de recherches à ton nom. Mais je ne veux pas que vous vous sentiez obligé. Ce n'est pas donnant-donnant chez toi, tu sais très bien te débrouiller tout seul après tout. Tu prenais une gorgé de ton thé et enroulais tes deux mains autour de la tasse pour te réchauffer les mains qui étaient gelées. Vous êtes originaire de Los Angeles ? la questionnas-tu, le regard toujours posé sur Moka qui dort comme un gros bébé.

La jeune femme acceptait ta proposition, tu souris à sa réponse en a voyant te sourire timidement, tu te demandes ce qu'il te prend et la façon dont tu vas t'y prendre pour arranger tout ça, toi qui n'as plus pour habitude de t'afficher dans un lieu public, par principe. Mais à son tour elle te questionnais, te demandant si tu étais ici en vacances et ne finissais pas s'excuser. Tu ne réagissais pas immédiatement et prenais une gorgé de ton thé, assez embarrassé par la question, ne sachant pas quoi y répondre, tu vas lui dire quoi ? Que t'es rechercher, que t'es ici en planque le temps de te faire repérer à nouveau ? Nan, t'es conscient qu'il faudra lui mentir, le mensonge est devenu ton quotidien, tu vis dans le mensonge et n'arrives pas à en sortir. Tu faisais l'impasse sur sa rougeur qui envahissait ses joue, lui octroyait un sourire, il faut croire que ce matin tu étais de bonne humeur. Disons que je suis ici en vacances, oui. Je visite.. Tu soupires légèrement jetant un coup d'œil sur ta montre, il est vrai qu'il se fait tard et qu'ils vont sûrement bientôt se réveiller et tu te dis qu'il serait temps d'y aller, mais tu n'as pas envie de paraître impolis immédiatement et prends donc le temps de faire ça bien, de finir votre tasse de thé. Et vous ? Vous êtes partis en vacance pour que Moka vous en veux autant ? La questionnas-tu en indiquant le chien dormant de ton menton. Tu vidais le fond de ta tasse, prenant l'assiette de gâteau qui était posée sur la table en lui en proposant un et en prenais un toi-même, le dernier, tu te le promet. De ta poche, tu sortais encore le petit papier avec les coordonnés de la jeune femme qui se trouvait dans le médaillon du collier de Moka et le lui tendait. Je crois que vous en aurez plus besoin que moi.