[Marion] on se promène, on se rencontre !

Cette fille, aujourd’hui, elle ne veut pas coiffer ses cheveux. Ses cheveux bouclés, déjà bien emmêlés par nature et qui en plus, après une nuit agitée, car elle bouge la nuit dans son lit cette petite, sont juste un immense brouillon de cheveux roux. Mais elle n’aime pas ça quand ça tire trop. Alors elle les laisse, comme ça, sauvage, lui tombant sur les épaules et bien plus bas dans son dos, car elle a des cheveux long la demoiselle. Elle sort de son lit, elle éteint la petite guirlande qui illumine ses nuits et sans laquelle, elle ne pourrait dormir. Comme une enfant, cette petite, elle a besoin d’une lumière dans l’obscurité de la nuit. Elle prend sa douche, laissant Sushi, son lapin se promener à l’étage et Nachos le surveiller. Ou plutôt, la surveiller. Car le petit chien ne quitte jamais le tapis de la salle de bain quand sa maîtresse se trouve sous la douche. Elle ne se lave pas les cheveux, les retenant juste en un chignon grossier. Elle fait l’erreur à chaque fois, de laver ses cheveux le soir, avant d’aller se coucher et au petit matin, elle se lève avec un beau bordel sur la tête. Après, elle s’habille d’une petite jupe, d’un chemisier. Elle est plutôt bien habillée aujourd’hui. Pour cette belle journée qui s’annonce. Les gens pourraient presque penser que c’est une fille normale, qui a un travail comme tout le monde. Et non pas qu’elle promène les chiens des gens qui ne le peuvent pas pour diverses raisons. Avant de partir, elle enfile des bottines, la tête de Rafiki les décorant, ces chaussures qu’elle adore porter. Ce personnage un peu fou du roi lion qu’elle adore. C’est encore une enfant la petite Fawn.

Aujourd’hui, elle a trois chiens à sa garde, comptant son petit Nachos. Avant de partir de chez elle, la demoiselle pense à remettre Sushi dans son petit parc et elle pense aussi à attraper un paquet de chips et de biscuit dans son placard pour les glisser dans son sac et pour pouvoir grignoter dans la journée. Comme elle le fait trop souvent. Comme elle le fait toujours, sans jamais prendre un kilos. Une chance pour cette grande gourmande. Avant de partir promener les chiens, elle a pourtant prit un bon petit déjeuner. Elle a prit le temps de se faire des pancakes, avec du sirops d’érable. Elle aime cuisiner, elle aime manger, alors elle se fait plaisir cette demoiselle gourmande. Mais elle le sait, elle aura envie de grignoter à peine aura-t-elle commencé la journée avec les chiens en sa compagnie. Les petits loulous récupéré, elle les promène sur la jeté aujourd’hui. Il fait beau, elle en profite. Ils en profitent. Elle, les chiens qu’elle promène, les gens. Tout le monde semble apprécier ce beau soleil. Même les artistes de rue. Fawn, elle les regarde, elle les observe. Surtout ce magicien. Elle aime cela. Elle cherche toujours le truc qui se cache derrière le tour et pourtant, elle ne trouve jamais. Alors elle est fascinée. C’est magique pour elle. Elle veut y croire même si tout le monde parle d’astuces. Les chiens, eux, sont d’avantage attiré par cette fille qui fait du hula hoop. Ce cerceau qui tourne autour de la filel doit sans doute les attirer. Et son chien Nachos est le premier à tirer sur la laisse avec ses deux amis.

Elle se promène au milieu de ces gens gagnant ainsi leurs vies, se montrant en spectacle pour cela. Dans cette rue, l’ambiance est effervescente, folle et bien présente. Il y a tant de choses à regarder de partout. Elle se pose sur un banc, prenant du temps pour elle. Donnant un peu d’eau aux chiens dans une petite gamelle qu’elle a dans son sac à défaut d’avoir son téléphone, une fois encore, oublié chez elle. Et pour elle, elle se sort un petit gâteau à la noix de coco. Ces petits biscuits dont elle raffole. Elle garde les chips pour plus tard. La rouquine continue d’observer les gens qui passent par ici. Un bruit de moto attire son attention. Et l’homme se garant avec l’engin plus encore. Au visage tatoué, tout comme ses mains, elle le fixe. Elle se demande si c’est voulu qu’il soit tatoué de façon à le montrer au contraire des gens qui se font des tatouages pour les cacher ensuite aux gens. Ou bien est-ce partout sur lui. Vraiment partout sur lui. Il est juste à côté avec sa moto, elle n’est pas discrète en l’observant. Les chiens, eux, sont attirés par la moto. Les odeurs qui s’en dégagent, sans doute d’autres chiens qui l’auraient approché, marquée. Elle veut savoir, elle a besoin de savoir Fawn.
« Vos tatouages, c’est de partout partout ? Même sous vos pieds, sur votre pénis ? Sur les parties intimes, ça doit faire super mal. »
La petite lionne, elle ne passe pas par quatre chemin pour poser une question. Elle ne voit pas que ça puisse choquer parfois. Elle ne voit pas le mal, ni l’indiscrétion dont elle fait part.