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 I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA

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#MessageSujet: I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA   I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA EmptyVen 18 Mai - 17:57

❥ Tu fixes obstinément l’écran de ton ordinateur tandis que tu tapes machinalement le témoignage d’un accusé. Un père accusé d’avoir fait subir des attouchements à sa fille de trois ans. Trois ans. L’âge n’arrive même pas à s’imprimer dans ton esprit. Comment peut-on faire du mal à un petit enfant inoffensif ? Pourquoi a-t-on aboli la torture, aussi ?

Tu es obligé de fixer l’écran de ton ordinateur pour ne pas te lever et retourner la mâchoire de ce père de famille à l’intérieur de sa boîte crânienne, car ce n’est pas l’envie qui t’en manque. Il n’est pas paniqué, ni pris de remords. Il vous fixe de son air hautain qui te donne envie de vomir la race humaine car il te rappelle de trop l’agresseur de ta fille. Ta jambe s’agite nerveusement au couvert du bureau sur lequel tu es appuyé. A côté de toi est assise ton assistante – ou plutôt la stagiaire – qui prend silencieusement des notes. Voir son indifférence évidente te donne envie de l’attraper par les cheveux pour lui exploser le nez contre le bureau. Tu as envie de lui hurler de réagir pour te conforter de ne pas être le seul à être encore dégoûté par ce genre d’être humain. Tous tes collègues sont déjà blasés. Parfois, face au ridicule de certains cas, tu l’es aussi. La petite qui vient te dire qu’elle a été « obligée » d’accepter une fellation pour récupérer son portable, bien sûr, tu vas lui rire au nez, parce que ma chérie, il devait en avoir de la valeur, ton téléphone. Mais là, ce n’est pas pareil. S’en prendre à l’innocence, ça te fait te demander pourquoi on ne te donne pas le droit d’arracher une par une les dents de ces personnes.

« Bon, il me casse les couilles, » décrètes-tu sans la moindre gêne avant d’asséner un coup d’énervement à ton bureau et de te lever, repoussant ta chaise à grands bruits. Tu te diriges vers la porte et l’ouvres, passant la tête par l’entrebâillement afin de héler un de tes collègues. « Ramène ce connard en cellule. J’ai besoin d’une pause. » Sans attendre, il s’exécute tandis que tu te tournes vers la chinoise – en réalité, elle pourrait être américaine que t’en aurais rien à faire – et lui fais signe de te suivre. Cette gamine, trop insensible et silencieuse a ton goût, a beau t’énerver, tu es obligé cependant de reconnaître qu’elle vous est très utile pour conclure les enquêtes lorsqu’elle est envoyée travailler avec vous. Ce qui te déplait, c’est surtout qu’on vous l’impose. On vous impose sa présence et son travail. Certes, elle n’est là que lors d’enquêtes de bureau, car sur le terrain, elle est trop inexpérimentée et s’assurer de sa sécurité n’est pas votre priorité, vous préférez donc ne pas prendre de risques. Elle te suit jusqu’à la salle de repos. Tu vas directement vers la machine à café. « T’en prends un ? » demandes-tu, sans t’encombrer de délicatesse. « Bon. On se pose et on débrief. Je t'écoute. » L’ennui est clair dans ta voix, mais quel autre choix as-tu ?
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#MessageSujet: Re: I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA   I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA EmptyLun 21 Mai - 22:35

❝ Je n'arrive pas à comprendre ce que vous attendez de moi, mais je ne supporte pas ces types, j'ai beau intérioriser un jour ça va lâcher. ❞ I don't know how much more I can take of this stupidityCe matin, début du dernier stade de la licence à la LAPD, l'année prochaine la petite japonaise entrera en première année de Master. Mais avant ça, elle doit effectuer son dernier stage, et même si elle s'oriente en psycho-criminologie, elle sait qu'elle doit aussi travailler avec des publics variés. Raison pour laquelle son tuteur l'affecte parfois avec la section de la brigade de mineur. Evidemment, elle ne se rends pas sur le terrain, trop dangereux, elle commence seulement à être formée pour aller sur le terrain comme elle a donner ses choix d'orientations.
Aujourd'hui donc, et pour tout le mois à venir, elle est avec la brigade des mineurs. Elle écoute et observe encore et encore ce père d'une petite fille de trois ans réfuter les accusations qu'on porte sur lui. Elle prends ses notes, relevant chaque tic, chaque traits portant le mensonge de ce monstre. Elle gardait un visage impassible comme elle savait si bien les faire. Elle faisait peur à tout le monde ainsi, elle avait l'air d'un être totalement insensible, mais c'est aussi ce qui la rendait efficace. Qu'on n'arrive pas à lire ce qu'elle ressentait, qu'elle soit si discrète qu'on l'oubliait que les gens se comportaient comme si elle n'était pas. Pourtant aujourd'hui, elle avait bien du mal à rester impassible face au propos de cet homme. Comment pouvait-il se dire père au vue de son comportement comment ? Avec la mort de son meilleur ami, son confident, son premier amour, Yuina était à fleur de peau, du moins elle se sentait à fleur de peau et elle avait bien du mal à garder ce qu'elle ressentait. Mais pour quelqu'un qui ne la connaissait pas très bien, il ne remarquerait pas que la façon dont elle tenait son stylo à s'en faire blanchir les jointures. On ne remarquait pas quelle se mordait l'intérieur des joues quasiment à sang pour s'empêcher de parler. On ne la remarquait quasi pas. Elle sentit le soulagement l'envahir lorsque son supérieur se leva de sa chaise, son langage cru qui l'avait interpellé les premières fois où elle avait travailler avec lui, l'enveloppait comme une couverture. Elle savait qu'elle n'était pas la seule à être dégoûter par ce genre d'être humain.
Elle inspira longuement lorsque l'homme sorti accompagné par des collègues, avant de se lever et emboîter le pas de Ciarán lorsqu'il fait signe de le suivre. En salle de repos, il  lui demande s'elle veut un café.
- Non merci, répond-t-elle de sa voix posée, douce. Elle se servit un verre d'eau, il n'avait rien pour faire de thé, elle buvait donc uniquement de l'eau lorsque comme aujourd'hui elle n'avait pas eu le temps de se faire sa thermos de thé. Elle se posta devant le trentenaire avant de commencer son debrief.
- Signe évident de stress, tic de clignement d'yeux, il a tendance à tapoter sur le bureau ou ses cuisses. Indice de mensonge. Son regard change lorsqu'il parle de... la petite, dit-elle incapable de voir la petite comme l'enfant de ce monstre, comment un père pouvait-il faire ça ? Le rôle d'un père n'était-il pas de protéger son enfant de monstre dans ce genre ? Elle ferma brièvement les yeux, excitation visible lorsque vous énoncer les faits, dit-elle, accélération du rythme cardiaque visible par la répétition de mouvement pour essayer de cacher ladite excitation. En bref le suspect ment et il ment aussi lorsqu'il dit avoir de l'argent mais pas pour les relations, ajoute-t-elle en expliquant que le regard était fuyant et pas assuré confirmait ce qu'elle avait observé. Tout ses petits signes de mensonges presque imperceptible, parce qu'il détournait le regard trop tôt. Elle se tut, se mordant à nouveau l'intérieur des joues, se retenant de poser la question qui lui brûlait les lèvres. Comment un père pouvait-il faire ça ?! Elle n'avait certes pas eu le père le plus présent du monde, mais, il avait été là pour elle. Elle n'avait pas eu des histoires et des balades au parc, mais il l'avait toujours emmener à ses premiers jorus de classe, et partait en vacances avec elle lorsqu'il le pouvait. Son métier ne lui permettait pas d'avoir une vie de famille comblé, mais elle se souvenait d'un père aimant, attentionné, et qui essayait d'être présent pour sa fille mais qui surtout l'avait mis à l'écart des fous, et l'avait protéger jusqu'à ce qu'elle prenne son envol de la maison. Et elle savait que s'il était au courant que Joachim la suivait et la harcelait, il serait là pour la protéger à nouveau tout comme son frère ainé, mais elle n'en parlait pas. Elle serra finalement les dents avant de dire, sans vraiment réussir à contenir sa colère,
- Si ce monstre s'en sort..., elle se mordit la langue, s'empêchant de terminer sa phrase. Ce n'était pas son rôle. Elle n'était que stagiaire, spectatrice, et peu importait sa maîtrise des arts martiaux, elle ne devait pas agresser cet homme, ça serait lui rendre service. Elle but une gorgée d'eau, essayant de se calmer. Elle avait du mal à garder le contrôle parfait de ses émotions depuis la mort de Thomas.
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#MessageSujet: Re: I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA   I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA EmptyMer 30 Mai - 20:15

❥ Un café, la solution parfaite pour détendre le corps et l'esprit, tout le monde le sait, surtout toi. Oh, ironie. Tes yeux bleus d'ordinaire si pétillants sont sombres, enragés. Tu bouillonnes. Qu'est-ce qui t'empêche d'aller buter ce type dans sa cellule ? Une mise à pied imminente ? Non. La peur de la prison ? Non. Mais ne plus revoir ta fille à cause d'un dérapage, ça oui. Tu prends le temps de son résumé pour te calmer. Tu ne l'écoutes que d'une oreille. Pas besoin d'elle pour savoir qu'il ment. C'est évident. Il prétend n'avoir rien fait mais prend quand même le temps de leur faire remarquer qu'il a de l'argent et des relations, comme s'il avait peur d'être inculpé malgré tout. D'une main, tu te frottes le visage pour tenter d'en effacer la fatigue, mais rien n'y fait. A l'exception de ton chef, tu es à présent le plus âgé de la brigade et parfois, tu te tâtes à quitter ce travail qui te fait perdre foi en l'humanité puis tu te raisonnes. Tu ne sais rien faire d'autre, de toute façon. Et puis tu ne peux pas cesser de protéger les gens comme ça. Au moins pour ta fille. Juste histoire de te dire que même si tu n'as pas réussi à la protéger contre la souffrance, tu peux l'atténuer un peu à présent.

Tirant un paquet de cigarettes de la poche arrière de ton jean, tu ouvres la fenêtre de la salle de repos avant d'allumer le petit cylindre cancérigène avec ton briquet que tu jettes négligemment sur la table à quelques pas de vous. « Relations ou pas, tu crois vraiment qu'on va le laisser s'en tirer comme ça, gamine ? » Tu ne la regardes même pas en lui parlant, ton regard est plutôt attiré par l'activité de la rue. Tout ce monde qui ne se doute pas de ce qu'il se passe à votre étage. Un rire empli d'ironie t'échappe. « Au moins, s'il n'a pas d'argent, on sait déjà que ses soit-disant relations ne le soutiendront pas. » Tu ne te fais plus d'illusions. Dans ce monde, tout marche grâce à l'argent. Afin de te distraire de toutes ces pensées d'un monde corrompu, tu vérifies ton portable, souriant tout seul à la vue d'un message de ta fille. Ce n'est pas grand-chose, un simple message te demandant de venir la chercher après l'école car elle est fatiguée, agrémenté de millions de coeurs de toutes les couleurs. Tu soupires et prends quelques secondes pour lui répondre.

Après un dernier regard au message t'arrivant et t'assurant que tu es le meilleur papa du monde, tu glisses le téléphone dans ta poche et soupires avant d'écraser la cigarette dans le cendrier. « Bon, tu te sens d'y retourner ? » demandes-tu à ta petite stagiaire tout en avançant vers la porte. Avant d'avoir pu l'ouvrir toi-même, c'est ton chef qui l'ouvre. Il salue Yuina puis se tourne vers toi. « Tu ne veux pas rentrer te reposer, Ciarán ? » Tu fronces les sourcils et jettes un coup d'oeil à Yuina, comme si elle pouvait savoir de quoi il parlait. Puis soudain, tout est plus clair. « Ah, non, chef. Certainement pas. Laissez-moi clôturer l'enquête. On y est presque. » Le chef soupire. Tu sais que tu y es presque. Quasiment à chaque enquête sérieuse, il tente de te retirer l'affaire, ayant trop peur que tu finisses par dérailler à force de trop d'horreurs. « De toute façon, Yuina est en plein rapport de stage et c'est moi son maitre de stage. Il est donc normal qu'elle n'en change pas, pour le bien de toute son année. » Votre chef jette un oeil à la stagiaire et hoche lentement la tête, t'assurant que si jamais il voit que tu ne vas pas bien, il te retirera l'affaire sans te demander ton avis, puis il sort. C'est alors que tu te tournes vers Yuina et lâches un profond soupire de soulagement.

« Désolé de t'avoir utilisée comme ça. Il fait ça à chaque fois, c'est fatiguant. »
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#MessageSujet: Re: I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA   I don't know how much more I can take of this stupidity - YUINA EmptySam 16 Juin - 17:59

❝ Je n'arrive pas à comprendre ce que vous attendez de moi, mais je ne supporte pas ces types, j'ai beau intérioriser un jour ça va lâcher. ❞ I don't know how much more I can take of this stupidityYuina écoutait son maître de stage lui parler. Son air bourru, sa façon de lui parler elle en avait l'habitude, mais parfois elle avait l'impression d'être la derrière des idiotes face à lui. Elle pinça les lèvres, l'écoutant attentivement, se forçant à se calmer.
- Non... mais elle n'eut pas l'occasion de continuer qu'il enchaîna expliquant que ses "relations", ne l'aiderait pas s'il n'avait pas d'argent. Il n'avait pas tort. Elle aurait dû réfléchir. Peut-être était-elle aussi idiote qu'elle en avait l'impression face à lui au final ? Elle resta pensive un moment, posant ses notes sur la table, les relisant rapidement et reclassant un peu. Elle resta occupée, tout pour ne pas penser. Même si son esprit s'activait déjà. Elle savait ce qui l'attendait lorsqu'elle rentrerait. Un appartement trop grand, trop vide. Peut-être pourrait-elle rester faire de la paperasse ? Tant pis si elle passait pour quelqu'un faisant du zèle. Elle n'avait juste pas envie de rentrer et se retrouver face à la solitude dans laquelle elle se trouvait. Comment pouvait-elle en être arrivée à un point où, elle ne savait plus vivre seule ? Elle n'avait jamais fait de collocation avant que Thomas ne lui propose de venir vivre avec elle. Elle était quelqu'un de solitaire de base. Mais elle devait se l'avouer, avoir quelqu'un qui rentrait, avec qui manger, discuter, à qui cuisiner, rire, parler, lui avait plu. Surtout parce que cela avait été Thomas, son meilleur ami. Elle secoua la tête, oui, elle allait demander si elle pouvait rester après, quitte à classer des affaires terminées, tout pour rentrer le plus tard possible. Avant qu'elle n'ait eu le temps de formuler sa question, Ciarán lui demanda si elle était prête à y retourner. Elle hocha la tête par automatisme. Serait-elle jamais prête à se retrouver face à des parents qui abusaient de leur enfant ? Elle en doutait. Et elle n'était pas sûre de le vouloir. Elle en était même certaine. Elle était suffisamment inhumaine comme ça par moment. Pas la peine d'y rajouter le fait d'être habituer à ça. Elle récupéra ses notes qu'elle avait posé sur la table et se leva pour suivre son supérieur lorsque le chef de ce dernier entra. Elle resta dans son coin, bien sage écoutant leur conversation. Lorsque le chef la regarda comme pour guetter une approbation des dire du brun elle hocha la tête.
- Cela serait préférable que Monsieur O’Deorain reste mon maître de stage, j'apprends beaucoup à son contact, je doute d'apprendre autant avec un autre... Et le travail que j'effectue ici, avec lui, est une part importante de mon rapport..., dit-elle. Ce qui sembla convaincre le chef puisqu'il s'en alla juste avec un avertissement d'un "si ça va pas tu es ou"t. Pas en ces termes, mais c'était l'idée.
La jeune femme vit alors son maître de stage se tourner vers elle, soulagé.
- Je vous en prie... Vous n'êtes ni le premier ni le dernier à m'utiliser comme excuse pour quelque chose, et au moins c'est pour continuer à travailler... dit-elle. Elle fronça les sourcils lorsqu'elle l'entendit dire qu'il faisait cela à chaque fois, Pourquoi  ? Si ce n'est pas indiscret, ajoute-t-elle, vous faites vraiment un bon travail et contrairement à d'autres même si parfois vous perdez votre sang-froid, ce qui est normal lorsqu'on entend ce qu'il se passe... Vous savez rester professionnel et faites un travail plus qu'honorable...
Elle avait du mal à comprendre que le chef puisse vouloir retirer un tel homme d'une affaire. A chaque fois qu'elle avait été en "équipe" avec Ciarán, elle avait beaucoup appris et surtout observer. Elle parlait peu, se faisait très vite oubliée, mais elle observait et Ciarán était de loin l'un des meilleurs éléments avec qui elle avait collaboré au sein de la Brigade des Mineurs et elle ne faisait pas de "lèche". Elle évoquait des faits et cela se savait. Qu'il la croit ou non, à chaque fois où elle avait été en stage avec lui, elle avait beaucoup appris. Sur la cruauté et la laideur humaine, mais ça elle le savait déjà depuis longtemps... Mais aussi sur le travail, la logistique, l'observation, elle était mise à rude épreuve ici. Confrontée à pleins de chose qui la révoltait mais où elle ne devait rien laisser voir. Elle avait vu pleins de profils, du pédophile notoire à la bêtise humaine en entendant une mère expliquer que pour calmer son bébé elle lui "massait le zizi". Elle avait vraiment l'impression d'être utile, et de pouvoir aider, que ce qu'elle observait était utile. Souvent, dans les autres services la jeune femme n'était pas écouter, surtout si elle n'était pas avec le profileur qui la formait habituellement. On la prenait pour une gamine, 20 ans, c'est trop jeune pour être déjà ici, et en plus elle était une fille. Elle n'aurait pas les épaules ni la jugeote. Mais elle observait, elle notait, parlait quand on lui demandait son avis et ici, elle avait vraiment l'impression d'être utile. Même, si ce n'était pas ce sur quoi elle voulait absolument s'orienter plus tard, elle savait que parfois elle aurait à analyser des profils comme ceux qu'elle rencontrait ici. Qu'elle pouvait avoir affaire à des personnes comme ici, ou ayant subi des sévices durant leur enfance. Elle redressa soudain la tête.
- Est-ce que l'enfant est suivi par quelqu'un ? demanda-t-elle. Elle l'avait glissé au début de l'affaire en voyant l'état de la fillette mais... Elle ne savait pas si cela avait vraiment été fait ou non. Trois ans, c'est compliqué pour tout comprendre mais, elle avait vu son regard. Sa posture. La petite avait besoin d'aide. Le père aussi, après avoir purgé sa peine, ou pendant, mais pour l'instant c'était la petite fille qui l'inquiétait. Elle allait avoir besoin de beaucoup d'aide, ce serait long.
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@Ciarán O’Deorain
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