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 Yuinan | You were for me, I'll be for you no matter what's happend next.

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#MessageSujet: Yuinan | You were for me, I'll be for you no matter what's happend next.   Yuinan | You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next. EmptySam 6 Oct - 16:21

❝ On sera là l'un pour l'autre c'est ce que font les amis pas vrai ?❞You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next.La semaine avait été épuisante pour Yuina. Elle avait enchaîné cours et shooting photos. Cela lui avait permis de se faire un peu d'argent, qui était plus que bienvenue, il ne fallait pas se mentir. Depuis plusieurs mois maintenant, la jeune asiatique vivait avec Aslan. Les débuts avaient été laborieux le temps que chacun prennent ses marques, et parfois cela l'était encore. Mais... La jeune femme commençait à se sentir un peu chez elle. Elle était installé dans la cuisine, relisant un livre de cours en attendant qu'Aslan rentre du travail. Elle avait préparer le repas, une soupe miso accompagnée d'un poulet caramel et de riz. Une bonne odeur se dégageait dans l'appartement et elle fredonnait à mi-voix en relisant son cours cherchant des informations et précisions sur certains aspect du cours.
Soudain, elle entendit la porte d'entrée claqué et elle releva la tête surprise, - Aslan ? dit-elle surprise. Elle se leva en entendant une seconde porte claqué. Ce n'était pas normale. Quelque chose clochait, il venait toujours la saluer en rentrant. Ou disait au moins que c'était lui. Pied nu comme
à son habitude, elle toqua à la porte d'Aslan, la porte malgré qu'elle est claquée n'était pas fermé. Elle s'ouvrit sur la chambre d'Aslan. Elle resta un instant sur le pas de porte
- Aslan... Que se passe-t-il ? demanda-t-elle, sans oser pour autant entrer. Jamais elle n'avait mis les pieds dans la chambre d'Aslan, lorsqu'elle faisait le linge, elle laissait tout à côté de la porte de la chambre de l'infirmier. Elle se mordit la lèvre en n'entendant pas Aslan. Elle resta un moment à peser le pour et le contre avant de rentrer. Elle s'approcha du lit et découvrir Aslan affalé dessus. Elle s'accroupit, posant une main sur l'épaule du jeune homme.
- Aslan-sama... ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda-t-elle. A le voir, il devait avoir eu une semaine extrêmement difficile et aujourd'hui être la goutte d'eau qui avait fait débordé le vase.Ne gardez pas tout pour vous... Dites-moi, ajoute-t-elle, toujours d'une voix douce. Ne laissant pas voir à quel point elle était inquiète pour lui et surtout gênée d'être entrée sans son autorisation.
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@Aslan Caldeira


Dernière édition par Yuina Hartwell le Ven 4 Jan - 21:19, édité 1 fois
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#MessageSujet: Re: Yuinan | You were for me, I'll be for you no matter what's happend next.   Yuinan | You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next. EmptyDim 30 Déc - 9:43

This could be louder
Yuinan

Un rire s’échappa de ses lèvres. Ça devait être une blague. C’en était forcément une, de très mauvais goût, parce que ce qu’il venait d’entendre n’avait pas de sens.
Pourtant, le directeur de l’hôpital ne souriait pas. Non ; son expression était grave, et si son regard évitait soigneusement de croiser celui d’Aslan, il était clair qu’il n’était pas d’humeur à plaisanter. L’agent de sécurité et la chef de service qui étaient venus le prévenir de sa convocation restaient immobiles dans un coin du bureau, les visages fermés.
Alors, le coeur au bord des lèvres, le souffle court, l’infirmier balbutia. « Comment ça, “suspendu”? » Ça n’avait pas le moindre putain de sens. Il faisait bien son travail. C’était d’ailleurs probablement la seule chose au monde qu’il faisait bien.
L’homme ajusta sa cravate, transpirant visiblement dans son costume sombre. « A titre conservatoire pour l’instant, le temps de mener l’enquête sur ces disparitions d'opioïdes. Vous vous doutez bien que nous ne pouvons pas prendre de risques pour vos patients et vos collègues. » Un silence s’installa dans la pièce, pendant qu’Aslan essayait d’assimiler les mots de son directeur. Plus qu’en colère, il se sentait stupide : il aurait dû le voir venir. Il l’avait su, que quelqu’un volait de la codéine depuis plusieurs semaines. Il s’était douté qu’on le soupçonnerait, lui, l’ancien héroïnomane. Il avait même senti le regard que certains de ses collègues posaient sur lui changer. Et pourtant, la suspension de son poste, sans la moindre preuve contre lui - non, clairement, il ne l’avait pas vu venir. « Non, s’il vous plait, je-... » Il s’interrompit, incapable de trouver les mots. Plaider en sa propre faveur n’avait jamais été son fort. Même pas foutu de faire des phrases convaincantes pour sauver sa peau. « Je n’ai pas consommé depuis bientôt 9 ans. Je suis prêt à faire un dépistage, sous vos yeux, ce que vous voulez, mais- » « Ça ne prouverait rien, l’interrompit l’homme. Vous pourriez très bien le revendre à vos patients des narcotiques anonymes sans consommer vous-même. En fait, ce serait même très commode. » Un sourire mauvais naquit sur les lèvres d’Aslan - mais loin de l’hilarité, c’était très clairement la colère qui étirait ses lippes. « Alors comme ça on paye ses infirmiers et ses aides-soignants au lance-pierre et après on est terrifié à l’idée qu’ils trouvent d’autres moyens de finir le mois grâce à l’hôpital ? » Provoquer son directeur maintenant était probablement la pire des choses, mais c’était plus fort que lui. Il ne l’avait jamais aimé - autant dire que ce n’était pas en train de s’arranger.
L’homme se ratatina sur lui-même, et l’infirmier réalisa qu’il s’était approché, poings serrés. Il comprenait la présence de l’agent de sécurité, désormais. Ils avaient peur qu’il devienne violent.
Et vu la façon dont la rage faisait bouillir son sang, la précaution n’était peut-être pas tout à fait extravagante.
Mais s’il ne se maîtrisait pas, il pouvait faire ses adieux définitifs à son métier.
Se prenant la tête entre les mains, il se retourna, prêt à sortir de la pièce, avant de se raviser soudainement. « Et évidemment vous attendez sagement la fin de mes douze heures de garde pour me dire ça, hein ? Vous êtes une pourriture, je n’ai rien fait, rien ne m’accuse à part vos préjugés. » Peut-être que l’homme ne lui faisait pas confiance parce qu’il était un ancien drogué - et il aurait eu raison. Mais Aslan préférait se dire que c’était parce qu’il était raciste. Pour ça au moins, il pouvait lui en vouloir. De ça au moins, il n’y était pour rien. L’homme fronça ses épais sourcils grisonnants, ignorant superbement les protestations de son employé. « Votre badge, monsieur Caldeira. » Le métisse considéra un instant la main que l’homme tendait, avant de relever les yeux sur lui. Il crevait d’envie de lui foutre un pain, là, tout de suite. D’effacer définitivement cet air suffisant de connard. Mais il ne pouvait pas. Pas s’il espérait retravailler un jour.
Un soupir échappa à ses lèvres et il lui tendit son badge magnétique, le coeur lourd.


***


Il ne savait pas combien de temps il était resté dans sa voiture, au pied de son immeuble, essayant de réaliser ce qui venait de se passer.
Plus de travail. Il n’avait plus de travail. Plus jusqu’à nouvel ordre.
Mais son boulot était tout pour lui. Il n’avait pas beaucoup d’amis ; pas de grandes passions ; pas de famille. La seule chose qui l’aidait à se lever le matin, c’était ça : l’hôpital.
Une petite vieille le dévisageait de l’autre bout du parking, et il décida enfin de sortir de la voiture et de rentrer chez lui. Il n’en avait pas vraiment envie. Il voulait être seul, et il savait que ce n’était pas ce qui allait se passer. Comme depuis plusieurs semaines, il y avait Yuina. Il en était heureux, la plupart du temps - elle était adorable, et puis, elle mettait un peu de vie chez lui.
Mais pas là.
Là, il ne voulait pas la voir.
Il n’avait pas envie de sa bonne humeur, il n’avait pas envie de sa douceur. Tout ce dont il avait envie, c’était de cogner un truc - pas Yuina.
Il monta les escaliers, fulminant, puis il entra, claquant sans y penser la porte derrière lui. Une douce odeur de nourriture l’enveloppa aussitôt. Yuina avait fait à manger - cela embaumait tout l’appartement. Elle était une excellente cuisinière, et il se sentait toujours béni d’être accueilli par ses plats en rentrant du travail - toujours, mais pas cette fois. Il ne prit pas même la peine d’enlever ses chaussures, fonçant s’enfermer dans sa chambre. Il y ôta ses chaussures, puis se laissa tomber à plat ventre sur son lit, s’enfonçant la tête dans son oreiller.
Il avait envie de crever.
Peut-être que ça allait s’arranger - peut-être que l’enquête prouverait son innocence et qu’il pourrait retourner travailler. Mais ça prendrait du temps, de l’énergie - et il n’était pas sûr d’avoir la force de gérer tout ça.

Il entendit toquer à la porte. Yuina. Il avait espéré qu’elle le laisse seul, mais tout bien réfléchi, il aurait fait comme elle, si les rôles étaient inversés. Il ne l’aurait pas laissé s’isoler et déprimer sans au moins essayer d’aider.
Alors, il se redressa sur le lit, s’appuyant contre le mur. Il resta un instant, pas certain de la façon dont il lui dirait ça. Pas certain d’avoir envie de lui dire, en fait. Mais elle le saurait bien un jour ou l’autre. Ils vivaient ensemble. Elle remarquerait vite s’il n’avait plus de travail auquel aller.

Il finit par affronter son regard, ouvrant enfin la bouche. « Je suis suspendu à titre conservatoire. » Il s’interrompit, sentant son coeur s'alourdir encore un peu. Le dire à haute-voix rendaient les choses tellement réelles… « Il y a des médicaments qui disparaissent de la réserve, et évidemment, comme je suis l'ancien drogué... » Sa voix rauque se brisa sur ce dernier mot. Il baissa les yeux, incapable de soutenir le regard de la jeune femme. Il avait peur de ce qu’il y verrait. Peur de la voir douter de lui, elle aussi.


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@Yuina Hartwell
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#MessageSujet: Re: Yuinan | You were for me, I'll be for you no matter what's happend next.   Yuinan | You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next. EmptyVen 4 Jan - 21:58

❝ On sera là l'un pour l'autre c'est ce que font les amis pas vrai ?❞You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next.Yuina était inquiète. Jamais elle n'avait vu Aslan comme ça et elle tâcha de ne rien montrer. Son esprit tournait à plein régime imaginant les pires scénarios sans jamais penser à la vérité. Et lorsqu'il la lâcha, une suspension à titre conservatoire, Yuina voulu demander pourquoi mais avant d'avoir pu articuler le moindre son Aslan donna la réponse. Et la jeune femme sentit la colère la tenailler
- Pardon ?! dit-elle la colère s'entendant dans sa voix. C'est une blague ? Ils vous font un premier avril en retard ? dit-elle sachant très bien qu'Aslan ne blaguait pas. Non mais sérieusement ! C'est la solution de facilité ça ! Et ça ne changera rien à leur problème ! Les médicaments vont continuer à disparaître vu que vous êtes innocent !
Pas un seul instant, elle ne croyait à la culpabilité de celui qu'elle pouvait maintenant appeler son ami. D'une part, elle l'aurait su s'il était retombé là-dedans, son comportement aurait changé, que ce soit parce qu'il revendait ou qu'il consommait et puis elle savait très bien qu'il n'y toucherait pu. Elle avait compris à quel point il en avait bavé, et il était un modèle pour nombre des membres des N.A et même pour Yuina qui n'y avait jamais touché, il lui paraissait être une force de la nature. Foutrement sexy, mais ça elle était trop timorée pour osé l'avouer. Elle inspira.
- Vous n'y êtes pour rien dans cette histoire et je le prouverai, je ne laisserai pas ces abrutis vous suspendre pour rien, dit-elle en se redressant un peu et serrant l'épaule d'Aslan. Je sais, que ce n'est pas vous, parce que vous en avez bavé pour en sortir mais aussi parce que ça se verrait, on le voit aux comportement, physique, verbale, morale.  Et vous n'avez en rien les symptôme de quelqu'un qui replonge, de quelques façons que ce soit, dit-elle se voulant rassurante, elle ajouta, j'ai confiance en vous. Elle se redressa ensuite complètement, avalant sa salive. Elle était en colère mais maintenant le mal aise la tenaillait plus que la colère à l'instant et la dernière chose qu'elle voulait s'était qu'Aslan soit en colère contre elle.
- Pardon, d'être entrer dans votre chambre sans votre autorisation, dit-elle d'une voix gênée, bien plus basse que quelques instants plutôt. Elle se tortilla les mains avant de demander
- Est-ce que vous voulez manger ? J'ai préparer de la soupe miso et du poulet caramel avec du riz... Mais je peux vous le garder pour plus tard si vous préférez..., dit-elle. Elle ne voulait pas le laisser seul et se morfondre et en même temps, son soudain accès de courage semblait retombé et elle avait peur de dépasser les bornes. Bornes qu'elle avait déjà dépasser en agissant ainsi mais... Elle se doutait qu'il en aurait fait de même si les situations avaient été inversés. Elle en avait l'intime conviction... 
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@Aslan Caldeira
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#MessageSujet: Re: Yuinan | You were for me, I'll be for you no matter what's happend next.   Yuinan | You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next. EmptyMer 23 Jan - 8:05

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Aslan était incapable d’affronter son regard. Alors, les pupilles obstinément rivées sur le mur qui faisait face à son lit, il secoua lentement la tête. « Non. Ca va se savoir que je suis suspendu, à l’hôpital. Si le type est assez intelligent pour voler les médicaments sans se faire choper, il sera assez malin pour arrêter assez longtemps pour qu’on croit qu’ils ont eu le bon gars. » Il se pinça l’arrête du nez, sentant la rage gonfler encore son coeur à cette pensée. Il ne bougeait pas d’un millimètre - parce qu”il avait l’impression qu’il allait exploser, s’il le faisait. Péter les plombs pour de bon.
Le contact de la main de la jeune femme sur son épaule le fit tressaillir, comme si chacun de ses nerfs, chacun de ses muscles étaient tendus, bandés - prêts à le faire bondir.
Et c’est ce qu’il fit, quand il entendit les paroles qu’elle lui adressa ensuite. Il se leva soudainement, se dégageant le bras, avant de faire face à Yuina, la regardant vraiment pour la première fois depuis qu’elle était entrée. « C’est précisément là que tu te plantes !, s’emporta-t-il. C’est des conneries Yuina, t’en saurais rien si j’avais repris. » Il savait qu’elle avait dit ça pour le réconforter. Il savait aussi qu’il était probablement en train de se mettre à dos la seule et dernière alliée qu’il lui restait. Et pourtant, c’était plus fort que lui, il ne pouvait pas la laisser croire ça. Il ne pouvait pas la laisser penser qu’elle le verrait venir, s’il retombait dans ses vieilles addictions. Ce n’était qu’une douce illusion et il préférait qu’elle en prenne conscience maintenant, plutôt qu’elle ne tombe de très haut le jour où ses vieux démons le rattraperaient. « Si j’ai pu le cacher à ma petite amie pendant des mois, je pourrais le cacher à ma psycho-criminologue de colloc un moment », grogna-t-il pour lui-même. Il eut l’impression d’être en train de la rabaisser, en la résumant à ça. Pourtant, factuellement, c’était ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Des collocs.
Il baissa les yeux, remarquant qu’il était encore en tenue d’hôpital, et cette vision lui fit horreur. Ce qui quelques heures auparavant lui rappelait encore la passion de soigner, ne faisait soudainement plus que le confronter à ses pires angoisses. Il perdait son boulot - bientôt ce serait son appart, ses derniers potes, et il redeviendrait le déchet des rues qu’il avait toujours été, il en était persuadé.
Sans réfléchir, dans une réaction presque viscérale, il retira le haut de sa tenue. Il chercha à la balancer dans un coin de la chambre, mais volontairement ou non, son geste s’acheva en un coup de poing rageur contre le mur.

La douleur fulgurante eut au moins l’avantage de le calmer.

Haletant, il fixa le mur un instant, sentant un sentiment de honte s’insinuer dans ses veines, ramper le long de sa gorge. Il se retourna lentement, portant le dos de sa main endolorie à son front, mal à l’aise. « Pardon… Pardon, je voulais pas m’énerver devant toi. » Il la regarda s’excuser sans raison, tortillant ses fines mains, et il se sentit lamentable d’avoir réagit comme ça devant elle.
Il avait l’impression d’être revenu dix ans en arrière - d’être à nouveau l’Aslan colérique et pathétique qui s’était présenté à Harmonie - et il n’aimait vraiment pas ça.
« J’ai… Je n’ai pas très faim, pour être honnête, mais… ça sent très bon. » Il la dévisagea un instant, incapable de bouger - et puis, il se prit la tête entre les mains, réalisant soudain qu'il était en train de pleurer.


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#MessageSujet: Re: Yuinan | You were for me, I'll be for you no matter what's happend next.   Yuinan | You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next. EmptyVen 1 Fév - 17:39

❝ On sera là l'un pour l'autre c'est ce que font les amis pas vrai ?❞You were for me, I'll  be for you no matter what's happend next.La jeune femme l'écouta dire avant de démontrer son raisonnement,
- Vous l'avez répéter des milliers de fois lorsque vous intervenez : quelqu'un d'accro, que se soit à la substance ou parce qu'il deal n'arrêtera pas, et quand bien même il arrêterait un temps, il ne tiendra pas le temps que durera votre suspension et ça recommencera. Quelqu'un en manque perds le contrôle de lui-même, c'est vous-même qui me l'avez dit, et tout les moyens sont bons, des plus stupides au dangereux pour avoir sa dose.
Elle tenta de le rassurer tout en pensant chacun des mots et phrases qu'elle prononçait. Elle croisa son regard et le soutint alors qu'il démontait son raisonnement, et tressaillit à ses mots. Blessant certes mais il avait peur, était blessé et ne savait plus sur qui compter, à elle de lui faire comprendre qu'elle croyait en lui et lui faisait confiance.
- Techniquement, je ne suis pas psycho-criminologue je suis une étudiante avec, pour reprendre les dire de mon tuteur profileur "excellente aptitudes d'observations et de déductions". Vous avez peut-être réussi à cacher à votre petite-amie de l'époque que tout allait bien, et elle a choisit de vous croire quand bien même elle pouvait avoir des doutes. Des signes ne trompes pas et on en parle et voit. Combien de fois je vous ai signaler un patient qui avait replonger alors même qu'il essayait de faire croire le contraire ?
C'était arriver trois fois, rien qu'au cours du mois passé, et à chaque fois elle avait vu juste. Ok, la situation était peut-être un peu différente, et elle guettait les signes de rechutes chez les patients, mais avec Aslan elle ne le faisait pas, quand bien même elle pouvait être attentive à tout les signaux qu'il envoyait lorsqu'il était mal. Là colère, frustration et peur se succédait dans son visage.
- Mais là n'est pas la question, je ne vais pas vous abandonnez, je crois en vous, et j'ai confiance, quand bien même, je fais attention à vous, que vous le vouliez ou non, je ne suis peut-être que votre colloc par la force des choses, et je ne vous remercierais jamais assez pour tout ce que vous faites pour moi, vous m'avez très certainement éviter des scénarios bien pire que le simple harcèlement... Elle ne termina pas sa phrase et rougit détournant le regard en le voyant ainsi torse nu avant d'être alarmer par le bruit. Elle se leva d'un bond
- Aslan-sama ! dit-elle voulant prendre sa main mais elle retint son geste, elle sentait que dans son état de nervosité le moindre contact pouvait dérapé et elle n'était pas préparer en se battre, quand bien même son corps se tendait dans une mécanique de défense propre à ses années d'Aïkido, elle se tordit les mains.
- Ce n'est rien, mais si vous voulez vous défoulez... Eviter le mur, c'est plutôt douloureux, je suis parfaitement capable de bloquer vos coups, dit-elle. Elle s'excusa ensuite, d'être entrée ainsi dans la chambre d'Aslan, et après un moment d'hésitation, elle lui proposa de venir manger. Il répondit, et elle se rendit compte qu'il pleurait lorsqu'elle vit briller sur les joues de son ami des larmes qu'il enfouit bien dans ses mains. Elle s'approcha alors et le serra maladroitement dans ses bras.
- Tout va bien se passer..., je ne vous laisserais pas tomber, quoi qu'il se passe, dit-elle d'une voix douce, serrant Aslan dans ses bras avec une grande timidité, et maladresse alors même que son coeur battait la chamade au contact de la peau nu du jeune homme. Elle n'avait  pas enlacé quelqu'un ainsi depuis... des années, et elle n'était pas certaines que cela soit très bien, mais elle était trop touché et trop impliqué émotionnellement auprès d'Aslan pour avoir une pensée cohérente.
- Je ne dis pas ça pour vous rassurer, je le pense vraiment, ajoute-t-elle. Lorsqu'elle eut le sentiment qu'il s'était calmé, elle se recula doucement, je vais regarder à votre main... et ensuite on mangera un morceau... Ma mère avait l'habitude de dire lorsque j'étais petite qu'un bon repas chaud apaise tout les maux..., à défaut d'être bon, j'espère qu'il sera chaud, dit-elle tentant de faire de l'humour. Elle n'était pas une cuisinière exceptionnelle, mais elle s'appliquait et faisait de son mieux. Elle sentit sa gorge se serré en parlant de sa mère. Elle n'avait jamais parlé d'elle à Aslan, il ne savait même pas qu'elle était morte lorsque la jeune femme n'était qu'une enfant. Elle s'écarta doucement à nouveau avant d'ajouter
- Je vous attends dans la cuisine... Je vais regarder votre main là-bas... murmure-t-elle, le laissant alors seul dans sa chambre. Elle était rouge tomate, totalement chamboulée, comme si elle venait de prendre conscience que de son petit corps frêle, elle avait câliner son colocataire à demi-nu et cela l'avait chamboulé. Elle tâcha de se ressaisir alors qu'elle prenait la trousse de secours dans la salle de bain et retourna en cuisine, elle vérifia ses cuissons et fut soulagée de voir que rien n'avait brûler. Elle se retourna en entendant du bruit et un léger sourire tinta ses lèvres, elle caressa l'un des chats d'Aslan et murmura
- On va bien prendre soin d'Aslan hein ? Dit-elle à l'animal qui se frottait à sa main en ronronnant, il ne mérite pas tout ça, ce sont des idiots à l'hôpital, c'est beaucoup plus simple d'accusé l'ancien toxico qui s'en sorti plutôt que d'accepter qu'il y ait un autre dans l'hôpital qui profite des failles du systèmes... Elle soupira, elle avait des soupçons sur la personne qui pouvait piquer les médicaments, mais elle se garderait bien de le dire avant d'avoir des preuves. Elle releva la tête et vit Aslan d'en l'embrasure de la porte, elle rougit subitement,
- Je... vous n'avez pas froid comme ça ? dit-elle mal à l'aise alors que son regard s'attardait sur le torse musclé de son colocataire et que ses joues prenaient une teinte bien plus écarlate.
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@Aslan Caldeira
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