19.05.2015 // Assise dans le taxi, la rousse était accoudée contre la vitre et regardais le paysage défiler sous ses yeux alors qu’elle quittait l’aéroport. Quelques valises avec l’essentiel ; papiers, cartes, vêtements et des cadeaux pour son amie qui le méritait amplement. Le reste de ses affaires – soit les livres que son père lui avait légué – allait bientôt être livré et elle les stockerait dans un entrepôt le temps d’avoir son propre appartement. Elle voulait empiéter le moins possible l’espace de Rosamund, elle qui avait déjà la générosité infinie de lui offrir un toit le temps qu’elle trouve ses marques à Los Angeles. Los Angeles. Voilà bien une ville qu’elle n’aurait jamais cru visiter – ou même y vivre – un jour. Presque plus d’un an qu’elle s’était exilée en France et c’était ici qu’elle remettait enfin les pieds aux États-Unis et c’était aussi la première fois depuis bien longtemps qu’elle allait revoir sa folle préférée. Bordel que cette fille lui avait manqué, sa meilleure amie d’enfance, l’une de ses seules véritables amies à vie en fait. À quelque part elle était contente qu’elle ne se soit pas décidée à retourner chez ses parents, parce que pour le coup elle n’aurait pas su quoi faire. Jamais plus elle ne remettrait les pieds à Great Barrington, jamais, elle avait bien trop peur que son passé la rattrape et qu’elle retombe à nouveau en enfer. Et ça, non.
Bref, le trajet lui sembla bien moins long puisqu’elle se perdit dans ses pensées. Elle ne lâcha pas un mot au chauffeur qui se contenta de la zieuter de temps à autre, mais sans plus. Tant mieux, elle n’avait pas l’envie ou l’énergie de faire une tête de cochon et faire chier le peuple autour d’elle. Elle avait déjà trop de chose en tête à prévoir ; trouver le travail, aller aux réunions des narcotiques anonymes, puis un appartement et réussir à préserver les livres… Ça faisait beaucoup, et elle ne pouvait rien faire pour le moment alors elle s’obligea à se calmer et profiter de la découverte des rues de Los Angeles. Elle pouvait comprendre pourquoi cette ville avait fini par plaire à Rosa, de son côté elle ne s’attachait pas vraiment aux endroits. Tant qu’elle avait des livres, son lieu de vie lui importait peu.
La soirée commençait tout juste, dans les alentours de 16h30 et elle sentait pas mal le décalage horaire. L’envie de dormir l’avait tenté tout le long du trajet, mais elle n’avait pas suffisamment confiance pour se laisser aller à fermer les yeux. Avec tout ce qu’elle avait enduré, elle gardait une grande paranoïa et ne voulait plus baisser sa garde devant des étrangers. Même un simple chauffeur de taxi. Donc, quand elle arriva enfin devant l’immeuble, elle paya l’homme et prit ses valises en lâchant un grand bâillement peu charmant. Mais bon, elle s’en foutait pas mal alors qu’elle levait les yeux vers les fenêtres de la bâtisse et un sourire se força sur son visage quand elle vit sur l’une d’elles des ballons de toutes les couleurs et une banderole encore plus coloré. Pas de toute, celui-là c’était l’appart de Rosa. Sans attendre plus longtemps, elle rentra et chercha le numéro pour finalement tomber sur l’objet de sa quête et cogner contre le panneau de bois. Des pas se firent entendre de l’autre côté et à peine quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit sur son éclatante amie tout sourire et Melody ne put s’empêcher de l’imiter. « Oh ma Rosa ! » La rousse lâcha ses valises pour attirer la demoiselle dans ses bras et la serrer avec une infinie tendresse. C’était plus que clair ; elle lui avait cruellement manqué, chose qu’elle ne s’empêcha pas de dire. « Bordel tu m’as manqué. » Qu’elle dit avec le juron en français qu’elle gardait en général. Finalement elle la lâcha et la suivit à l’intérieur. « T’es trop gentille de me laisser rester un peu chez toi. J’te promets je me ferais toute petite. » Encore gênée de devoir la dérangée ainsi. Au fond elle savait que la jeune femme le faisait de bon cœur et qu’elle se sentait juste trop indigne de mérité une quelconque aide de sa part.
#Sujet: Re: Tweedledee & Tweedledum Jeu 8 Nov - 18:09
Rosa était tranquilement en train d'attendre dans son canapé. Puis elle se leva, avant de faire les cent pas dans son appartement, réaménageant un peu tout, puis elle s'assit, se leva et ainsi de suite. Elle était stressée, mais surtout excitée. Après un long moment, trop long, elle allait la revoir. Sa Melody. Sa meilleure amie d'enfance. La seule. Aujourd'hui, c'était différent, Rosa avait plus de caractères, quelques amis, Tyler et Mateo, mais pour Melody c'était différent. Elles n'avaient qu'elles à l'époque, un lien s'était noué et il était maintenant indestructible. Même quand Rosa était partie faire le tour du pays, même quand Melody avait eu ses problèmes, elles étaient restées en contact. D'ailleurs, par rapport aux soucis de la rousse, Rosa s'en voulait terriblement de ne pas avoir été présente à l'époque. Elle s'en était détestée même. Quelle amie elle était si elle ne voyait pas que la sienne était au fond du gouffre ? Certes, elle avait ses propres soucis, mais cela n'excusait rien. Mais maintenant tout semblait arrangé, et le fait que Melody arrive à Los Angeles allait être une manière de repartir de zéro. Rosa comptait bien faire en sorte que la rousse oublie son triste passé. Par exemple, là, pour l’accueillir, elle avait installé des banderoles et des ballons à sa fenêtre. Elle espérait que ça allait faire sourire Melody.
On frappa à la porte. Rosa se leva d'un bond, espérant que ce soit Melody et non pas Mateo qui venait lui demander du sucre. En ouvrant la porte, elle tomba sur la frimousse de sa meilleure amie et aussitôt un sourire naquît sur son visage. "Melooooooooo" dit-elle en se jetant dans les bras de son amie. Elle profita de cette étreinte, les câlins de la rousse lui avait manqué. "Tu m'as manqué aussi. Tu n'imagines même pas à quel point !" Elle se poussa pour laisser entrer Melody dans l'appartement. "Et tu sais que ça me dérange pas que tu squattes chez moi. Tu peux même rester autant de temps que tu veux." Rosa avait la chance d'avoir deux chambres et aucun coloc. Du moins pour le moment. Elle faisait des recherches. Le dernier était parti car il la trouvait trop bizarre. Ce fut à ce moment qu'un gros matou entra dans la pièce. Rosa le prit dans ses bras avant de dire "Melody, je te présente Jim Morrison !" Jim Morrison était un vieux chat de gouttière qui était arrivé un jour chez elle et avait décidé de ne plus jamais en partir. Au final, elle l'avait eu son coloc, à la seule différence qu'il ne payait pas de loyer. Elle regarda le chat qui était en train de tirer la tronche dans ses bras et en profita pour lui coller un baiser sur le sommet du crâne. "Le voyage s'est bien passé ?Tu veux peut-être un truc à boire ? J'ai du thé et du café... Ou autre chose si tu préfères !"
#Sujet: Re: Tweedledee & Tweedledum Jeu 29 Nov - 7:23
tweedledee & tweedledum
melody & rosamund
19.05.2015 // Quelle joie que de pouvoir ravoir cette petite boule de vie contre elle et à ses côtés. Avec Rosamund, elle s’était toujours sentie capable de tout, affronter les idiots de ce monde et combattre les complots environnant. (Parce qu’ils existaient bien, elles étaient juste plus malignes que les autres.) Il n’y avait que pour elle que la rousse était capable de tendresse et de douceur, puisque depuis toujours elle la protégeait et l’adorait. Alors savoir qu’aujourd’hui elle était capable de se défendre seule et avait d’autres personne sur qui compter la rassurait beaucoup. Finalement l’instant de retrouvailles prit fin, le temps que les deux énergumènes rentre à l’intérieure de l’appartement. Elle en avait de la chance d’avoir une amie aussi gentille et généreuse, parce que sinon elle n’aurait pas vraiment su quoi faire. La France c’était bien, mais elle ne se voyait pas vraiment y vivre jusqu’à la fin de son existence. Et retourner à Great Barrington n’était même pas une option dans sa tête. Rien, mais alors rien ne la ferait retourner dans cette foutue ville, prendre le risque que certaine personne la retrouve… juste l’idée l’effrayait. Heureusement elle n’avait jamais vraiment usé de son nom complet à cette époque, donc elle devrait être tranquille à Los Angeles.
« Je t’adore Rosa. T’es la meilleure. » Qu’elle lui répondit, cela ne lui servirait à rien de se sentir coupable trop longtemps. Même si elle allait trouver de quoi lui payer un petit rien, au moins par respect pour elle, le temps qu’elle puisse se payer son propre appartement et y ranger tous ses bouquins. En attendant, elle avait loué un de ces entrepôts pour tous les mettre en sécurité. Puis, un matou fit irruption dans la pièce, une grosse boule de poil mollassonne qui fut séparé du sol par les bras de la brunette. Cette dernière fit les présentations et Melody ne put s’empêcher de sourire en voyant la bestiole. « Donc c’est lui Jim Morrisson ! Qu’il est chou. » Bien sûr elle avait entendu parler du chat par texto, mais elle était contente de le rencontrer. Aussi elle savait qu’il ne fallait pas lui donner de surnom, à ce chat qui ne semblait même pas savoir où il était ou ce qu’il se passait. Mais il en restait amusant et quand Rosa lui planta un bisou sur le front, la française lâcha un petit rire et grattant gentiment sa tête poilue. « Ouais ça allait, je suis un peu fatigué, le décalage France/L.A. c’est violent mine de rien. Alors pour le coup j’prendrais bien un café, question de pas m’endormir tout de suite. » Sinon elle se lèverait à deux heures du matin. Et ce ne serait pas pratique, sauf si elle se trouvait un travail qui la faisait bosser à l’heure des poules.
« Ah d’ailleurs ! » Elle prit une de ses valises et l’ouvrit pour la fouiller en quête de l’objet de ses désirs. Finalement elle le trouva et lâcha un Aha ! en sortant des boîtes qu’elle tendit à Rosamund avec un grand sourire. C’était des petites pâtisseries et des caramels au beurre salé. Elle s’était souvenue que la folle adorerait le sucre et encore plus celui de France. Elle avait carrément vidé leurs placards une fois étant plus jeune. Donc elle avait pensé à elle. « Pour toi. J’aurais aimé te ramener d’autres trucs, mais ils auraient pas tenu le voyage. Et ils auraient pas passé la douane je pense. » Au pire elle demanderait à son oncle de cœur de lui en envoyer régulièrement, ça ferait plaisir à sa Rosa. « Alors, c’est bien L.A. ? » Pour être franche elle était juste venue parce qu’elle y était, sinon elle n’y connaissait pas grand-chose d’autre que ce qu’on en disait. Mais bon, ça c’était de la propagande des publicistes et elle ne les écoutait jamais. Il ne fallait pas, ils manipulent votre tête avec leurs slogans stupides.
#Sujet: Re: Tweedledee & Tweedledum Sam 1 Déc - 14:32
Quelle joie de revoir Melody. Parler au travers d'un téléphone n'était pas assez. Rosa, c'était une personne tactile, elle avait besoin de pouvoir prendre dans ses bras les gens qu'elle adorait. Alors là, vu qu'elle n'avait pas vu la rousse depuis bien trop lui, l'étreinte qu'elle était en train de fort fut plus forte, comme si elle essayait de rattraper toute ses années sans câlins. Elle recula pour regarder son amie, elle voyait bien qu'elle avait quelque part changer, pourtant, elle était sûre qu'au fond d'elle, elle était toujours la même. Cette rousse caractérielle qui n'hésitait pas à la défendre quand il fallait. "Toi aussi tu es la meilleure !" dit-elle avec un grand sourire. Rosa n'était pas du tout rancunière par rapport au fait que Melody ai disparu pendant un moment, elle avait eu ses histoires et Rosa les comprenait. Elle n'avait pas besoin de parler pour savoir que Melody était au courant de cela. Rien le fait qu'elle lui propose de venir chez elle le temps qu'elle se trouve un appart' pouvait en être la preuve par exemple ! Mais elle ne voulait surtout pas embêter Melody en lui demandant ce qu'il s'était passé toute ces années. Ce qui appartenait au passé appartenait au passé !
Rosa était fière de pouvoir présenter son chat, encore plus heureuse quand elle entendu Melody appelé le chat par son prénom en entier et non pas ce surnom que tout le monde lui donnait. Elle avait bien écouté ce qu'elle lui avait dit. Elle l'aimait son chat, alors elle espérait fortement que lui et Melody s'entendent bien ! Elle posa à nouveau un baiser sur la tête du matou tandis que la rousse lui parlait du décalage horaire. "Prends tout le temps qu'il faut pour te reposer !" dit Rosa avec un sourire. Elle fini par lacher Jim Morrison et fila préparer un bon café.
Alors que Melody fouillait dans sa valise, Rosa la regardait faire un peu curieuse. A son ton, elle avait bien deviné ce qu'elle cherchait et ses yeux brillaient avec envie, ayant hâte de voir ce que la rousse allait sortir ! Quand elle vit le petit paquet, elle se jeta dessus ! "Oh merci Melo ! Tu es trop franchement géniale, j'adore ça !" Surtout les caramels au beurre salé, c'était d'un tel délice. Le petit Jesus en culotte de velours ! "C'est pas grave, ne t'en fais pas, c'est déjà génial." dit la jeune femme avec un sourire. Elle avait déjà ouvet le paquet de caramel, commençant à en manger quelqu'un et en tendant le sachet à Melody pour qu'elle se serve. "C'est super bien L.A, tu vas voir, tu vas adorer !" Rosa, elle, était totalement tombé sous le charme de cette ville. Cette endroit où l'on pouvait être qui on voulait sans crainte de se faire juger ou moquer. Ce qui changeait de Great Barrigton...
#Sujet: Re: Tweedledee & Tweedledum Mer 2 Jan - 7:37
tweedledee & tweedledum
melody & rosamund
19.05.2015 // La jeune rousse connaissait bien son amie d’enfance et sa réaction face aux petites douceurs qu’elle lui avait apportées valait tout l’or du monde. Et telle une lionne affamée, elle se jeta sur le paquet de caramels salé, ce qui fit rire la française. Dieu qu’elle adorait cette énergie que Rosamund dégageait, chaque fois ça lui donnait le gout de sourire et d’aimer la vie. Et en ces temps toujours sombres, elle avait bien besoin de raisons pour continuer d’aimer ce quotidien que l’on nommait existence. « Y a pas de quoi mon chou. » Les derniers mots étant prononcés dans sa langue natale et un léger accent, un petit surnom qu’elle avait toujours gardé pour son amie. Elle ne parlait que rarement français en présence des autres, surtout par habitude d’utiliser l’anglais dans sa vie de tous les jours. Mais avec son père c’était ainsi qu’ils communiquaient le plus souvent, la preuve, plus du deux tiers des livres dont elle avait hérité était en français. Donc, pour elle c’était une façon de montrer son attachement quand elle communiquait dans ce dialecte, étant donné que les élans d’affections ou les preuves d’amour n’était définitivement pas son point fort. Bien a quelques exceptions près, comme Rosamund. Dès le premier jour elle avait su qu’elle la protégerait pour toujours contre ceux qui lui voudraient du mal. Ironiquement, elle était celle qui avait besoin d’aide, mais ça, elle ne s’en vantait pas.
Melody poussa sa valise de côté et se releva, suivant la brune qui retournait lui faire du café qui commençait à lui faire envie. Le chat suivit la troupe nonchalamment et en le voyant, l’ancienne toxico pris la liberté de le cueillir dans ses bras, et ce malgré son poids quelque peu pesant. Elle lui grattouilla le front d’une main et écouta son amie lui vanter Los Angeles. Son enthousiasme la fit doucement sourire, attendrie. « J’espère que je m’y plairais oui. Mais j’avoue que tant que je peux être dans la même ville que toi, je serais heureuse. Et tant que c’est pas là bas. » Bien sûr elle parlait de Great Barrington, on sentait le dégoût dans sa voix chaque fois qu’elle y faisait mention. Après, ce dégout était-il tourné contre la ville ou sa propre personne, ça…. Elle-même ne voulait pas trop en connaître la réponse. En attendant la boisson chaude, elle s’installa contre l’un des murs, flattant gentiment l’énorme boule de poil dans ses bras. « Tu as rencontré des gens sympas sinon ? On te fait pas de misères j’espère… » Là remontait tout son côté protecteur et paranoïaque sur les bords. La brune en avait longtemps bavé durant leur enfance et elle refusait de voir ça recommencer ici. Elle voulait son bien et son bonheur, elle le méritait tellement.
Finalement son café arriva et elle déposa le matou au sol avant de s’emparer de la tasse avec délice. Douce caféine, son élément de survie pour les prochains jours, le temps qu’elle retrouve le rythme des Étas-Unis. Pour le coup elle n’y mit rien, elle voulait juste le coup de boust et elle chipait des caramels de temps en temps. Pour elle ça allait niveau sucre. « Si t’as le temps, tu pourras me montrer tes endroits préférés, ça me fera une base pour reconnaître les bons coins. » Avoir Rosa comme guide serait définitivement plus attrayant que n’importe quel professionnel qui connaissait tous les détails historiques de ci et ça et blabla… Bref, les trucs qu’elle pouvait aller chercher d’elle-même. Non, elle voulait connaitre les quartiers, les boutiques dignes d’intérêt, repérer des bars… Ce détail là il était important tout de même.
#Sujet: Re: Tweedledee & Tweedledum Ven 4 Jan - 17:16
Rosa se délectait des petits caramels au beurre salé que son amie lui avait apporté et lui déposa un baiser sur la joue face au petit surnom qu'elle utilisait. Rosa adorait ce mot. Elle avait oublié ce qu'il voulait dire, mais le plus important là-dedans était la symbolique qu'il exprimait. Elle savait que ce n'était pas un mot que Melody disait pour tout le monde, quand elle le disait, c'est qu'elle montrait un vrai attachement. Rosa l'avait apprit avec le temps. Elle était heureuse de se sentir aussi spéciale pour son amie et si elle pouvait faire la moindre des choses pour qu'elle aussi exprime son amour envers Melody, elle le faisait. Comme par exemple l'accueillir chez elle pour un temps non déterminé. "C'est quand que tu retournes en France ? Pour me ramener des caramels bien sûr ! Car mon paquet est bientôt fini !" dit-elle en riant. En effet, celui-ci venait à peine d'être entamé qu'il était déjà vidé de sa moitié. On n'en avait pas l'impression quand on la voyait mais Rosa était un vrai ventre à pattes.
Lorsque Melody prit Jim Morrison dans ses bras, le matou poussa un miaulement, prouvant son mécontentement. Le chat était loin d'aimer les câlins. Malheureusement pour lui, Melody le tenait fermement et après s'être débattue quelques secondes, il décida de laisser tomber cette idée pour se laisser faire, tout en tirant tout de même la tronche. Rosa sourit en entendant son amie dire qu'elle se plairait, tant qu'elle était avec elle. "Ne t'en fais pas, Los Angeles n'a rien à voir avec Great Barrington. Ici les gens se fichent de savoir qui tu es, d'où tu viens, où tu vas. Tu peux être qui tu veux, ils sont tellement habitués à voir tout type de gens que tu peux te balader à poil, ils ne le remarqueront pas." Comparer Los Angeles et Great Barrington était comme comparé un ange et un démon, les deux n'avaient absolument rien à voir. La ville dans laquelle elles avaient grandit était petite, triste mais surtout étroite d'esprit... Jamais Rosa n'y remettrait les pieds. Même pour les fêtes familiales, elle se débrouillait toujours pour que ça se fasse ailleurs. Elle était tout de même un peu rassurée de voir qu'elle n'avait pas été la seule marquée négativement par cet endroit...
Melody lui demanda si elle avait rencontré des gens sympas. "Oh, tu sais, déjà, il y a Tyler." Le coup de foudre, l'amour de sa vie. Dès qu'elle l'avait rencontré, elle en avait aussitôt parlé à Melody, elle s'en était obligée. Après, ce que la rousse ne savait pas, tout comme Rosa, c'est que cette relation se passait seulement dans la tête de la brune. "Sinon, il y a Mateo, le voisin, il est super sympa aussi !" dit-elle avec un grand sourire. La première personne qu'elle a rencontré en arrivant ici, qui l'avait super bien accueilli. De quoi lui donner une bonne première impression sur la ville. "Sinon, les gens du taff sont sympas et … Voilà !" Rosa n'était pas le genre de personne à sortir et faire la fête. Elle n'avait pas énormément d'amis, mais elle n'en ressentait pas non plus le besoin. "Et ne t'en fais pas, on ne me fait pas de misère, ou si c'est le cas, je sais me défendre maintenant. J'ai appris avec les meilleures" dit-elle en faisant un clin d’œil avec son amie. A l'époque, Rosa était plutôt du genre à se laisser marcher sur les pieds et si Melody n'avait pas été présente, elle se serait déjà fait bouffer toute crue depuis longtemps.
Le café étant fin prêt, Rosa se délecta de cette boisson. Encore un point commun entre la brune bicolore et son amie. Leur amour pour la caféine. Rosamund pouvait bien boire plus de cinq tasses dans une journée. C'était même plus une envie, c'était devenue un besoin. Sa drogue à elle. Quand Melody lui proposa qu'elle lui fasse visiter ses coins préférés, Rosa dit sans hésiter. "Le cinéma !" Endroit où elle passait le plus clair de son temps. "Bon, après, ce n'est pas dépaysant. Je connais quelques restaurants sympas aussi... Mais comme paysage, tu sais que je ne suis pas la mieux pour ça..." Rosa était plus le genre de personne à être casanière. Elle était aussi heureuse chez elle devant un film avec un bon café qu'à crapahuter dans les montagnes.
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