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  (louis) acte III, scène 1 (HOT)

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#MessageSujet: (louis) acte III, scène 1 (HOT)    (louis) acte III, scène 1 (HOT) EmptyDim 20 Jan - 11:13

Je n'avais pas su taire mes sentiments plus longtemps. Mon amour avait éclaté presque naturellement, quelque peu incité par l'hypocrisie aussi innée de Louis. A force de feindre l'insensibilité des cœurs, il était parvenu à me brusquer et à fragiliser cette relation qu'il voulait garder stable. Il souriait devant mes parents, continuait de ne pas s'apercevoir de la douleur qui prenait trop de place en moi. Il ne voulait pas en avoir conscience, parce qu'elle était étroitement liée à l'amour grandissant que j'éprouvais à son égard. Il figeait ses œillères, devenait aveugle à ce qui devenait pourtant si évident. Je crevais d'amour et de désir pour lui. C'était trop puissant, ça prenait une dimension qui me dépassait moi-même. Ce sentiment que je cherchais depuis longtemps, il venait de m'assaillir, de polluer mon existence, juste parce que le destinataire était indifférent. Je ne voulais pas ressentir seulement l'amour, qu'il me transperce avec intensité, je voulais aussi qu'il soit vécu. Dévoré. Sans peur, avec cette passion caractéristique des premiers amours.

Avec les propos de mon beau Français, sa manière de rejeter - avec politesse toujours ! - j'étais convaincu que l'amour ne me serait pas rendu, malgré toute la détermination que je pouvais fournir. On ne peut pas forcer l'Amour, on peut seulement l'inciter, par des sourires, des regards poussés, des déclarations sulfureuses, des préliminaires endiablés. J'avais tout tenté, en délaissant même l'honneur et la fidélité que papa et maman avaient tenté de me transmettre. Toute la raison avait foutu le camp, j'avais dit oui à la passion. Louis aussi, pour quelques instants irréfléchis de luxure délicieuse. Et puis c'était fini.

J'étais bien résolu à le laisser tranquille avec ses pulsions engourdies et son bon sens surfait. Je comptais l'oublier, je faisais tout pour : je me terrais dans ma chambre, passais mon temps dehors, rencontrais des gens qui seraient susceptibles d'être le prochain coup de cœur. Mais il suffit d'une envolée de cils, d'un échange de regard qui ne disait rien et trop à la fois, d'une conversation instruite autour de la table et d'un croisement dans le vestibule, pour que toutes mes tentatives soient ratatinées. Et que ce cœur se remette à fonctionner. Et que ses hormones soient en ébullition, au point que sauter sur sa bouche pulpeuse, sur son membre viril, se faisait insoutenable. Je demeurais raisonnable et me contentais d'assouvir ces fantasmes, à l'aide de ma solitude, camouflé sous mes draps, et de mon poignet gauche.

C'était grâce à ces mêmes parents, que l'écrivain pointait comme raison stupide de non-concrétisation de mes espoirs plus enfouis, que j'avais réussi à détourner son refus prolongé. Je lui avais simplement proposé de nous accompagner à une sortie familiale par message et j'avais fini par faire figurer ces sensations entêtantes dans mes réponses numériques. L'amour s'étalait, rendait mes propos vifs et la conversation tendue. J'empêchais Louis d'enfiler de nouveau ce voile d'impassibilité et le forçais à comprendre et ressentir. Quant à moi, j'étais spontané, sincère, fougueux et doux. Mes doigts tapotaient sur le clavier tactile avec automatisme, comme si je retenais cette déclaration depuis trop longtemps. Il y répondit à son tour, à la manière Desvernay, pour me faire chavirer un peu plus. Je succombai au désir d'être contre lui, de savourer toutes les parcelles de sa peau et m'empressai dans sa chambre sans frapper. Je ne voulais pas l'effrayer, alors je ne me risquais pas à des retrouvailles fiévreuses et expéditives, je me déplaçai plutôt jusqu'à lui avec l'agilité d'un chaton qui se confrontait à la brutalité du lion. La délicatesse de mes pas éloignait ainsi les craquements du parquet ; aucun bruit ne résonna. Louis resta assis au bord de son lit, légèrement recroquevillé vers l'avant, avec les coudes posés contre ses cuisses. Il avait l'air abattu. Il m'observa simplement, avec cette impression de vouloir partir et d'être enthousiaste en même temps. Les contradictions s'abattaient encore sur lui. Mes pieds nus s'arrêtèrent de fonctionner lorsque je me retrouvais coincé entre ses deux jambes. Je me fis une place, en attrapant ses deux bras et les refermant autour de moi. Il avait alors une posture plus ouverte, engageante, qui me permettait de me coller contre son torse. J'étais plus grand que lui, debout, je baissai alors la tête vers le bas pour le regarder. Amoureusement. Tendrement. Il était une des choses les plus belles qu'il m'ait été donnée de voir, et j'étais sûr de ne pas manquer d'objectivité. Mes mains cherchaient son visage, une se concentrait sur sa nuque que je caressais avec habileté. Je ne voulais pas le brusquer mais la tentation était trop forte. Mes autres doigts maintenaient son menton pour le redresser. Je le regardai seulement dans les yeux, pour tenter de le rassurer. « N'aie pas peur. » Les quelques mots apaisants avaient seulement pour but d'éclairer une promesse plus insaisissable : je serai silencieux et ne lui voulais aucun mal. Il n'avait pas à me craindre. J'étais bien trop mordu de lui pour penser à le détruire ou à le mettre dans une situation inconfortable. Trop mordu aussi pour me soustraire de l'envie bouillonnante de l'embrasser. C'est pourquoi mes lèvres se collèrent aux siennes, sans lâcher son crâne de mes mains, pour obtenir le baiser exalté que j'attendais depuis des semaines. Déjà électrisé, mon corps tremblait d'excitation et de satisfaction contre le sien.
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#MessageSujet: Re: (louis) acte III, scène 1 (HOT)    (louis) acte III, scène 1 (HOT) EmptyDim 20 Jan - 11:14

Est-il en train de commettre une grave erreur ? Sa raison l’intime à revenir sur ses propos, à envoyer un message qui remettrait tous ses propos en question, mais il n’y parvient pas. Il n’en a pas la force, ni même l’envie. Pourtant, il ne peut pas s’empêcher de se sentir confus. La passion de Julio fait écho à la sienne. Elle est imperceptible dans son comportement, dans les regards ou propos qu’il peut avoir envers l’étudiant, mais elle brûle au plus profond de ses tripes. Une fougue qui l’embrase doucement, mais douloureusement comme l’effet d’un poison. Elle se distille dans ses veines, rendent ses pensées brouillonnes et les battements de son cœur irréguliers. Les paroles écrites du plus jeunes tournent en boucle dans son esprit, rendent ses pensées raisonnées difficiles tant son ouïe est perturbée par les battements violents de son cœur contre sa cage thoracique. Elles font échos à des émotions qui accentuent sa fébrilité, sa vulnérabilité. Julio est si confiant. Sa jeunesse lui permette d’embraser aisément cette déraison voulue par ses sentiments, alors qu’il est à son total opposé. Ces émotions lui retournent tant les tripes qu’il a peur de ce qu’il ressent. Il craint de ne pas parvenir à s’en défaire et qu’elles le conduisent à sa perte, parce qu’il a énormément de choses à perdre. A commencer par son cœur, s’il n’est qu’une étape dans l’évolution de ce jeune homme. Pourtant, il ne peut lutter contre ce besoin, avivé par les déclarations spontanées du plus jeune, par ce regard perçant et brillant d’envie qu’il pose toujours sur lui. Il meurt d’envie de l’embrasser, de laisser ses doigts redécouvrir le grain de sa peau et de sentir son souffle se mêler au sien. Rien que ses pensées viennent provoquer de doux frisons sur sa chair et ne font qu’accentuer cette brûlure insoutenable au creux de ses reins. L’intrusion programmée de Julio ne fait qu’augmenter ce chamboulement qui l’agite. Simplement assis sur le bord de son lit, le téléphone portable à côté de sa cuisse, Louis adopte une position résignée. Sa raison rend les armes face à tant de chaos qui explose en lui : inquiétude, résignation, passion, déraison. Il ne décroche aucun mot. Il a tendance à perdre l’usage des mots en compagnie du plus jeune, preuve d’un certain pouvoir qu’il a sur lui. Un semblant d’ascension qu’il ne laisse à personne en accoutumé, mais auquel il se soumet, faute de parvenir à retrouver de l’ordre dans toutes ses émotions. Julio se rapproche de lui, en silence, nul ne peut passer qu’il se trouve dans sa chambre, à part lui-même. D’un pas lent, mais déterminé, il se glisse entre ses jambes, ose pour deux, car il est incapable de le faire. Il glisse ses doigts sur ses poignets, l’invite à les porter autour de sa taille pour rechercher une étreinte à laquelle il ne résiste pas. Ses prunelles océans rencontrent celles émeraudes de Julio. Ce qu’il perçoit dans son regard le bouleverse et cette réalité s’empare de tous ses membres. Sa peau frisonne sous la caresse de ces mains contre la chair de son visage. L’aisance du plus jeune à lire à travers lui est frappante. Il comprend sa crainte, cherche à la dissiper alors que leurs souffles se frôlent, s’emmêlent au point de les enivrer. Leurs lèvres finissent par rentrer en contact. Une caresse légère, mais qui provoque une faim insatiable trop longtemps contenue. Il répond à cette initiative, goûte à son tour à ses lèvres pour approfondir cette étreinte. Il lâche prise face aux picotements qui habitent ses mains de venir s’emparer de ce corps. Ses phalanges glissent sur les côtes de Julio, tandis que ce baiser gagne en vigueur. Sa respiration est forte, difficile, saccadée. Il inspire profondément pour s’enivrer de son parfum alors qu’il vient de nouveau s’emparer de sa bouche. « Ne t’arrête pas. » Une manière de lui faire comprendre qu’il admet sa défaite, qu’il désire tout autant que lui ce qu’il risque de se passer. Il n’est pas né de la dernière pluie et il sait parfaitement ce que deux êtres de passions conduisent. Il en meurt d’envie et cela se sent dans sa manière de glisser ses doigts sous son pull pour retrouver l’étroitesse de son corps fin, mais chaud. Sa voix est suave, grave, emplie de ce désir qui explose, tout comme son regard se fait plus sombre. Il ne peut pas passer à côté de cette réalité.  
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#MessageSujet: Re: (louis) acte III, scène 1 (HOT)    (louis) acte III, scène 1 (HOT) EmptyJeu 24 Jan - 20:32

Je sentais que Louis était tendu. Son corps s'était recourbé vers l'avant, comme s'il m'interdisait de m'approcher trop près de lui. J'osai alors le contact pour tenter d'apaiser les doutes qui restaient inlassablement figés dans son crâne. Je me fis une place entre ses jambes et attrapai ses bras pour les glisser autour de mon corps frêle. Je me créais de l'espace pour investir la zone limitée qu'il m'avait réservée. Je l'agrandissais sans honte, pour me coller à lui et le pousser à se détendre. Je sentis que mon contact était suffisant pour ignorer toutes les angoisses qui nous assaillaient. J'avançai même mon visage vers le sien pour que nos lèvres s’enlacent. Louis ne me repoussa pas, prolongea même le baiser échangé. Je m'enivrais de la sensation qu'il me procurait, sentis les battements de mon cœur devenir plus précipités. Je continuai d'accrocher ma bouche à la sienne, tandis que mes doigts se faufilèrent dans ses cheveux. Les siens aussi s'aventuraient contre ma peau, sous mon pull, pour me maintenir contre son corps. Ses touchers m'électrisaient, me donnaient des frissons le long de mon échine. Ses grandes mains m'enflammaient alors qu'elles ne parcouraient que mon dos. Les émotions intenses me traversaient déjà, c'était indescriptible. J'avais tant de fois imaginé ce moment, mais je n'avais jamais réalisé que ce que je ressentirais serait aussi fort.

Je voulais tellement plus qu'un baiser langoureux, que quelques caresses. Alors je pris la situation en main et donnai une pression contre son torse pour le renverser sur le matelas. Je lui grimpai dessus sans pudeur, me retenant grâce à mes genoux posés à côté de ses cuisses. Je me penchai en avant pour poursuivre le baiser, sans ne plus lâcher ce qui me faisait autant d'effet. Je m'en séparai seulement pour me redresser et retirer mon pull devant son regard brûlant. Il semblait gêner Louis dans son ascension ; il avait alors la possibilité de caresser chaque parcelle de ma chair. J'avais envie de lui et il le savait certainement, sans que j'ai besoin de lui dire. Cela se ressentait dans l'intensité du baiser, dans les mouvements de mon bassin qui ondulait contre le sien. Il avait naturellement besoin de se coller au sien, de sentir que nos deux corps allaient bel et bien s'assembler ce soir. Je poussai quelques soupirs entre deux baisers, j'avais faim de sa bouche, faim de lui. Tellement que j'étais sûrement trop précipité. Ma main s'expédia rapidement en direction de son pantalon pour le déboutonner et le faire glisser le long de ses jambes. Sans aucune patience, mais avec sensualité quand même, mes doigts se frayèrent un chemin entre mes deux jambes tendues au-dessus de lui pour empoigner sa verge. Je m'y étais déjà appliqué une fois, sauf que ce soir-là, je n'étais pas influencé par l'alcool. Je débordais seulement d'excitation et d'empressement. Ma fougue habituelle commandait tous mes gestes. Je continuai de l'embrasser, tout en caressant sa verge pour que l'érection me fasse frémir de plaisir à mon tour. Je comprenais alors que quand l'amour se mêlait au sexe, le désir prenait des dimensions immenses.
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