Le repos est un rêve ; la vie est un orage. AMELIA&ANDREW

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Le repos est un rêve la vie est un orageAmelia & AndrewAu fond, Andrew ressentit une certaine frustration en entendant le tonnerre venir gâcher ce moment d’intimité qu’il s’apprêtait à partager avec sa douce. Mais il finit par en rire. C’était mieux que ça arrive maintenant qu’en plein milieu des ébats. Tant pis. Ils allaient se reprendre plus tard. Ce n’était pas comme si la vétérinaire n’avait pas déjà profité du corps de son amante ce soir. La crainte étant de retour, l’homme sentit les ongles de la blonde se planter dans ses épaules. Heureusement pour lui, elle le lâcha assez rapidement, mais il sentait qu’il aurait tout de même des marques. Ce n’était pas un drame, il n’aurait pas besoin de se justifier. Amelia était la seule à le voir torse nu et complètement nu d’ailleurs. Sa femme ne le reconnaissant plus, ça faisait des mois voire plus d’une année qu’ils ne s’étaient même pas embrassés. C’était un contact tout bête qui lui manquait terriblement. Il était heureux de pouvoir le retrouver chez Amelia.

La femme toujours présente sur ses genoux, le brun tentait quelques gestes tendres dans l’espoir de pouvoir la soulager légèrement. Ça ne serait pas chose facile, il le savait. Le tonnerre était tombé trop proche pour qu’Amelia ne réagisse pas. De plus, la panne de courant n’aidait pas du tout sa cause. De quoi la terroriser encore plus. Voulant ajouter un peu de lumière dans la pièce, Andy demanda à Lia si elle avait des bougies. Sa question fut accueillie par un lourd silence. La pauvre. La peur semblait complètement la tétaniser. Après l’avoir embrassé, la blonde vint se blottir contre lui. Tout d’abord, il frissonna légèrement en sentant ses lèvres se poser sur sa clavicule. Amelia vint poser sa tête contre son torse et le brun laissa une main glisser dans sa chevelure afin de bien la serrer contre lui. Il aimait tellement l’avoir dans ses bras qu’il pourrait passer des heures dans cette position. Tout doucement, il se remit à fredonner… C’était très léger presque inaudible. Elle devrait se concentrer pour l’entendre et c’était une technique de distraction. Plus elle était concentrée sur lui, moins elle l’était sur le bruit que faisait la pluie contre les carreaux. Le calme semblait revenu, le silence avait gagné la pièce où se trouvait les amants à un point où Andrew commença à somnoler. Lui rappelant à quel point il était fatigué. Andrew avait été bien réveillé par le sursaut provoqué par la main d’Amelia, mais maintenant que l’adrénaline était redescendue, la fatigue était de nouveau dominante. « Je t'aime, tu sais ... » … Andrew se sentit raidir légèrement tandis qu’il retira sa main des cheveux de la blonde. Il enfonça légèrement sa tête dans le coussin du canapé. D’un coup la culpabilité le regagnait. Il n’avait pas le droit de lui faire ça… Il n’avait pas le droit de la faire tomber amoureuse de lui en sachant pertinemment qu’il ne pouvait rien lui promettre. Olivia comptait beaucoup trop pour lui pour qu’il puisse penser à la quitter. « Amelia… » souffla-t-il d’une voix dangereusement basse. Que pouvait-il lui dire ? … De son côté, il ne savait pas exactement ce qu’il ressentait pour elle. C’était… particulier. Oui, il l’aimait. Il l’aimait fort, mais pas de la manière dont elle s’attendait qu’il l’aime. C’était difficile… Il ne voulait pas lui faire du mal… Il savait qu’elle avait des attentes, même si elle ne disait rien respectant sa décision. C’était adorable, mais à la fois tellement injuste pour elle qui méritait mieux que lui. « Je… Merci d’être là… » murmura-t-il simplement en embrassant sa tempe. Pas ce soir, ce n’était pas le moment de mettre ses doutes et ses craintes sur la table. Elle avait besoin de lui.
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Le repos est un rêve ; la vie est un orage.Andrew & AméliaCa lui avait échappé. Ces quelques mots … Elle ne le disait jamais. C’était comme rendre les choses toujours plus sérieuses et concrètes, et elle savait qu’Andrew avait en ce moment besoin que de cet échappatoire, qu’elle représentait. Il tenait à elle. Elle le savait. Mais est-ce que c’était de l’amour ? Ca … Il aimait sa femme. Là, c’était de l’amour. D’ailleurs, elle était pratiquement certaine que si cette dernière était en pleine santé, rien ne serait arrivé. Elle n’aurait d’ailleurs jamais rencontré Andrew. Il était bien avec elle. Elle était bien avec lui. L’un cherchait le réconfort, cherchait à oublier sa vie compliqué, il avait besoin d’affection, besoin de se sentir bien, de se sentir attendu, désiré aussi, sans doute. Elle, elle avait tout simplement cruellement besoin d’affection aussi, d’attention. Elle avait si souvent tendance à le placer sur un piédestal. L’homme parfait, oui. Ca revenait systématiquement. Il comblait une partie du vide de sa vie. Alors, finalement, ils étaient important l’un pour l’autre. Ils passaient des soirées agréables, partageaient des moments très sympas. Ils allaient bien ensemble, c’est vrai. Mais, aucun des deux n’oubliait jamais que leur situation n’était pas la meilleure au monde. Si du côté d’Amélia, ça pouvait aller, pour Andrew c’était compliqué. Sa femme, oui, mais aussi ses enfants. D’ailleurs, la blonde en était déjà venu à espérer ne jamais les rencontrer. Elle savait de quoi ça avait l’air. Elle n’avait pas envie que l’on pense qu’elle profitait de la situation, qu’elle essayait de prendre la place de leur mère. Ce n’était pas ce qu’elle faisait, du moins pas totalement. Ca faisait parti de ce dont elle rêvait, mais elle n’était pas ce genre de femme à poser des ultimatum ou encore à faire du chantage. Elle le laissait faire. Au final, c’était lui qui était aux commandes. Peut-être que c’était un peu triste, d’un côté, mais ça lui convenait comme ça. Elle était prête à accepter tout ça, comme elle était prête à accepter les décisions d’Andrew. Pour le moment, ils partageaient beaucoup de choses. Mais Amélia savait pertinemment que tout était susceptible de s’arrêter, du jour au lendemain. Prévoyante, elle avait déjà tenté d’envisager toutes les possibilités. Même celle de voir Andrew faire demi-tour, un jour ou l’autre, et la quitter pour retourner définitivement auprès de femme. Elle était d’ailleurs tellement accroc, de son côté, qu’elle trouvait ce choix à la fois triste, et courageux.

Elle ne réalisa pas tout de suite ses paroles. Mais elle sentit le corps de son amant se raidir légèrement, preuve que quelque chose l’avait un peu … dérangé. Elle repensa immédiatement à ces mots. Elle ne les regrettait pas, mais se dit aussitôt qu’elle n’aurait peut-être pas du. Toutefois, elle ne dit rien. Finalement, elle était curieuse de savoir, maintenant que c’était dit, comme son amant allait réagir face à ça. Bien entendu, elle espérait ne pas le voir s’éloigner, ni même se renfrogner. Elle n’avait pas non plus envie d’avoir de discussion à ce sujet. Elle avait tendance à fuir ça. Il y avait des choses qu’elle savait, dont elle était consciente, mais qu’elle ne voulait clairement pas entendre de sa bouche. “Amélia …” Soudain. Elle se mit à craindre d’avoir gâcher le moment qu’ils étaient en train de vivre. Elle avait peur, ils étaient dans le noir, mais elle était dans ses bras et ça, ça valait bien tout l’or du monde. C’était si précieux. “Je … Merci d’être là …” D’être là. Pour le moment, présentement, c’était plus lui qui était là pour elle. Mais elle avait bien compris de quoi il parlait. Elle aurait voulu lui dire qu’elle serait là, autant qu’il le voudrait, et pour autant de temps qu’il le voudrait. Mais elle se ravisa, encore une fois, elle craignait de déclencher une discussion qu’elle se refusait à avoir. Alors, elle se contenta de sourire tout en se redressant un peu. Dans la pénombre, elle parvenait à distinguer les courbes et les contours de son visage. Elle leva sa main, et son doigt vint caresser sa joue, jusqu’à descendre sur sa mâchoire. Là, elle se pencha un peu en avant pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. Elle prit le temps de l’embrasser, très délicatement. Tout doucement. “C’est plutôt à moi, de te remercier … C’est toi qui supporte mes ongles acérés, ce soir.” Une petite touche d’humour. Au moins, elle semblait aller mieux. D’ailleurs, il lui semblait ne plus avoir entendu de coup de tonnerre depuis un moment … peut-être que l’orage avait décidé de s’éloigner un peu, finalement. “Tu veux qu’on allume des bougies ? Elles sont dans la cuisine.”
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Le repos est un rêve la vie est un orageAmelia & AndrewAndrew n’aimait pas avoir l’impression de se servir d’elle… Ce n’est pas exactement ce qu’il faisait étant donné qu’il avait une attache particulière avec elle, mais d’un point de vue extérieur, ça pouvait donner l’impression que la blonde était uniquement présente pour assouvir un besoin que sa femme ne pouvait plus satisfaire. Mais avant de la rencontrer, Andy n’avait jamais penser une seule seconde tromper sa femme et aller voir ailleurs. Et pourtant, Amelia était arrivée et elle avait tout changé. Son sourire, son rire, sa façon d’être… Ça avait pris un moment avant qu’Andrew s’autorise à se laisser aller avec elle, mais il avait fini par réussir à oublier sa femme et ses soucis de santé l’espace de quelques heures auprès de Lia. Entre eux, ce n’était pas seulement une question de sexe, il y avait plus que ça… C’était comme s’ils se connaissaient depuis des années. Chacun savait prendre soin de l’autre. Ou du moins essayait. Andrew se sentait légèrement impuissant devant les orages. Il n’avait aucun contrôle sur la peur d’Amelia. Impossible de réellement prévoir quand un coup de tonnerre allait retentir. Mais c’est les mots employés par Amelia qui eut l’effet d’un coup de tonnerre chez le vétérinaire. C’était la première fois qu’elle le disait… Il avait toujours eu peur que des sentiments indescriptibles compliquent leur relation… Ce qui n’était pas impossible. S’il y avait bien quelque chose d’incontrôlable c’était l’amour. Est-ce qu’Amelia était réellement en train de tomber amoureuse de lui..? Est-ce qu’Andy risquait de la faire souffrir ? Est-ce que leur relation et leur proximité allaient trop loin ? Étaient-ils en train de perdre le contrôle ? Même Andrew était incertain de ce qu’il ressentait pour la jeune femme. … Était-ce trop tard pour eux ? Avaient-ils laissé leur histoire les entraîner trop loin ? Vers un point de non-retour ? … Sans doute, mais Andrew allait réfléchir à tout ça un autre jour. Il y avait sûrement une solution pour que personne ne souffre plus que nécessaire. Pour l’instant, il se contenta de la remercier, car elle lui apportait énormément… Plus qu’elle ne le pensait, mais il ne pouvait pas lui partager son amour à voix haute. C’était des mots qu’il fallait être prêt à dire autant qu’à entendre. Il n’était pas prêt.

Lorsqu’Amelia caressa lentement son visage, Andrew ferma les yeux pour profiter du contact de ses mains. Bien vite, il sentit ses lèvres contre les siennes. Il sourit légèrement avant de répondre au baiser avec toute la tendresse qu’il ressentait pour elle. « Dans une toute autre situation, tes ongles auraient été les bienvenus. » Il ne put s’empêcher de rire légèrement devant ce sous-entendu pervers. Il restait un homme, il fallait le pardonner. « Yep, j’y vais ! Je vais braver cette pénombre. » dit-il en se levant. Il avait posé ses mains sous les cuisses d’Amelia afin qu’elle se redresse avec avant de se retourner et de la déposer sur le canapé. « Si je ne suis pas revenu dans deux heures, appelle la police ! » ajouta-t-il sur le ton de l’humour avant d’essayer de se repérer dans le salon. Tout aurait dû bien se passer. Il connaissait cette maison, non ? Mais il n’avait prévu que l’un des chiens aurait déplacé son panier juste devant l’entrée de la cuisine. Pourtant, Andrew n’était pas maladroit, mais dans le noir, il ne vit rien venir. Il se prit les pieds dans le panier, entendit le chien aboyer en prenant la fuite tandis que lui se retrouva étaler de tout son long. Un lourd silence suivit sa chute avant qu’il éclate d’un grand rire. « J’suis vivant ! » dit-il en se retournant sur le dos et en levant un pouce en direction de la blonde.
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Le repos est un rêve ; la vie est un orage.Andrew & AméliaAmélia appréciait tellement ces moments si … simples, finalement. Un baiser. Un étreinte. Elle était ce genre de femme qui se satisfaisait de si peu, ou presque. Une présence. Une attention. Tout ça valait tout l’or du monde à ses yeux, même si elle ne refusait pas d’obtenir plus à certains moments, bien évidemment. La vie lui semblait plus agréable, plus simple quand Andrew était là, chez elle. Mais elle se rendait compte qu’elle avait parfois tendance à oublier trop facilement tout le reste. A certains moments, c’était nécessaire et voulu, à d’autres, elle avait tendance à s’en vouloir. Il fallait par exemple qu’elle évite de trop penser à la femme de son amant. Elle était trop fragile, au final, trop empathique, pour jouer à la perfection le rôle d’une maîtresse. Elle s’en rendait compte quand elle se mettait à trop réfléchir. Quand elle se mettait à la place de cette pauvre femme malade, qui peu à peu, s’effaçait et ne menait plus qu’une demi vie. Elle se demandait si elle avait conscience des choses au fond d’elle … ou pas. C’était compliqué comme situation. Mais Amélia savait parfaitement qu’elle ne pouvait plus faire demi-tour, elle, du moins, pas sans se faire très mal.

Elle sourit à ses mots. Il était rassurant. C’était l’une de ses plus grandes qualités, du moins, à ses yeux à elle. Il avait toujours eu cette façon bien particulière de faire s’évaporer ses craintes, ses angoisses. Tout semblait si simple avec lui.Il suffisait de la regarder, en ce moment. C’était à croire que l’orage n’avait jamais existé. Pourtant, le manque de lumière et d’électricité continuait de lui peser un peu. A défaut de remettre le courant maintenant, elle avait quand même besoin d’y voir quelque chose. Alors, enfin, elle se décida à indiquer à son amant où se trouvaient les bougies … Aussitôt, il bougea, se redressant, la soulevant pour finalement la re-déposer délicatement sur les coussins du canapé. “Si je ne suis pas revenu dans deux heures, appelle la Police !” Cette fois, elle ne put retenir un petit rire tandis qu’il s’éloigner lentement, dans le noir, en direction de la cuisine. Elle n’était pas loin, bien sûr. A peine à quelques pas en partant du fameux canapé dans le lequel elle était toujours installée. Mais dans le noir quasi complet, circuler n’était clairement pas facile. Normalement, Andrew connaissait assez la maison d’Amélia pour s’y retrouver sans grande difficulté. Il était venu ici à de très nombreuses reprises depuis qu’ils se connaissaient, et d’autant plus depuis qu’ils étaient devenus plus… intimes. Pourtant, quelques secondes seulement après ces quelques mots lancés sur le ton de l’humour, Amélia sursauta en entendant un espèce d’énorme fracas, précédé d’un aboiement ou d’une plainte. Elle se redressa alors rapidement pour se placer à genoux sur le canapé et regarder derrière ce dernier … elle n’y voyait absolument rien. “J’suis vivant !” Elle comprit rapidement qu’Andrew venait de faire une chute lorsque ce dernier éclata littéralement de rire. Comment ? Elle n’en savait trop rien ? Le chien ? Elle les pensaient couchés et endormis tous les deux. “Qu’est-ce que tu fabriques ? Est-ce que ça va ?” Finalement, elle se leva à son tour, gardant une main sur le canapé pour se repérer, elle en fit lentement le tour, avant de se mettre à avancer lentement vers la cuisine. Très lentement. Après quelques pas, son pied buta contre quelque chose qu’elle identifia bien rapidement. “Roxanne …” Ou plutôt le panier de cette dernière. C’est vrai oui, qu’elle avait cette tendance les nuits d’orage, à se déplacer dans le salon en emportant avec elle son panier. Cette chienne non plus n’aimait pas spécialement le tonnerre, et ça, c’était tout simplement son moyen de gérer sa peur. Elle la gérait d’ailleurs bien mieux que toi. “J’y vois rien … où est-ce que tu es ? Tu n'as rien au moins ?” Un sourire était revenu s’installer sur ses lèvres … d’ailleurs, ce même sourire devait certainement s’entendre dans sa voix, puisque cette fois, elle en venait à trouver cette situation plutôt amusante. Elle fit quelques pas supplémentaires, et les deux mains tendues en avant elle parvint enfin à toucher Andrew qui était là dans l’entrée de la cuisine. “Là, ce placard là, elles sont là dedans normalement.” Elle tâtonna encore un instant avant de trouver la poignée du placard un peu en hauteur. “L’étagère du haut, vas y toi, moi je suis toujours obligée de monter sur quelque chose pour l’atteindre…” Elle n’était pas si petite, mais pas très grande non plus. Encore d’habitude, elle portait des talons. Là, elle était à pieds nus, et elle n’avait aucune envie de devoir escalader quoi que ce soit dans le noir.
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Le repos est un rêve la vie est un orageAmelia & AndrewIl n’y avait rien de dangereux à se rendre dans la cuisine, non ? Andrew se savait capable de réussir cette mission avec brio. Le mieux aurait été sans doute d’utiliser la lumière de son téléphone, mais il l’avait laissé à l’étage avec le reste de ses vêtements. Ce n’était pas rare que l’homme le laisse de côté afin de profiter totalement de la présence de sa douce. Donc le vétérinaire devait essayer d’utiliser une vision nocturne qu’il n’avait pas afin d’atteindre la cuisine – ça c’était l’étape facile -, le plus compliqué serait de trouver les bougies dans les armoires. Enfin, c’est ce qu’il avait cru, mais c’était sans prévoir que la petit Roxanne avait cette tendance à déménager. Une belle chute qui lui avait provoqué une légère douleur au poignet droit. Il avait essayé d’amorcer sa chute avec ses mains. Mauvaise idée… Mais toujours moins pire que de se casser le nez contre le sol, non ? « Je me suis dit qu’embrasser le sol pourrait être pas mal. » dit-il après avoir arrêté de rire. Il se sentait tellement idiot à l’heure actuelle, mais Andrew savait rire de lui-même. « Mais oui ça va. Ne t’inquiète pas. » dit-il tout en massant légèrement son poignet droit. « Je crois que Roxanne ne m’apprécie pas beaucoup et qu’elle vient d’essayer de m’assassiner. » ajouta-t-il en roulant des yeux. C’était complètement bête comme accident. Andrew se redressa et décala le panier sur le côté avec un pied tandis qu’Amelia essayait de le retrouver dans le noir de la pièce. Lorsqu’elle le toucha finalement, Andy ne put s’empêcher de lui attraper un poignet afin de l’attirer sur lui et de lui voler un long baiser. Ensuite seulement, il se redressa et laissa Amelia essayer d’ouvrir l’armoire. « Là-haut hen… » C’était pas très pratique de mettre ses bougies aussi haut. Elles n’étaient pas supposées aider en cas de panne de courant ? Comment pouvaient-elles servir si elles étaient inaccessibles ? Bref ! L’homme se ne put s’empêcher de rire légèrement en posant une main sur la tête d’Amelia. « On est de la même grandeur chérie. » Andrew n’était pas très grand et ça l’avait complexé dans son adolescence. Aujourd’hui, il le vivait beaucoup mieux et rigolait sur ce détail. Amelia était légèrement plus grande que lui, mais pas question de l’admettre. Andrew préférait plutôt affirmer qu’ils étaient de la même taille. Tant pis ! Ce n’était pas sa taille qui allait l’empêcher de mener sa mission à terme. L’homme grimpa sur le comptoir afin de pouvoir atteindre le haut de l’armoire. Il toucha chaque objet délicatement jusqu’à attraper une petite boîte de carton et deux chandelles. Il tendit les chandelles à Amelia avant de bondir du comptoir. « Mission réussie avec succès. Que la lumière soit ! » dit-il en craquant une allumette afin d’allumer les deux bougies. Un large sourire se dessina sur ses lèvres à la vue de sa partenaire de la nuit. « Ton visage m’avait manqué. » Il sourit un peu bêtement. Oui, ça lui arrivait d’être complètement niais par moment.
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Le repos est un rêve ; la vie est un orage.Andrew & AméliaElle ne peut s'empêcher de rire à son tour, surtout face aux remarques d'Andrew qui semblait pouvoir rire d'un peu tout, et dans n'importe quelle situation – dans la limite du raisonnable évidemment -. « Tu sais qu'elle t'adore. » De toute façon, les chiens d'Amelia avaient beau être impressionnants, ils étaient incroyablement doux et gentils. Ils approchaient n'importe quel visiteur sans difficulté, vraiment, c'était de bien mauvais chiens de gardes qui appréciaient Andrew tout particulièrement, sans doute parce qu'ils parvenaient sans mal à sentir son amour pour les animaux. Il savait y faire avec eux, de toute façon. C'était un peu comme s'il avait toujours fait parti de leurs vies.

Lorsqu'enfin Amelia parvient à rejoindre Andrew, elle se sent immédiatement tirée, attirée en avant et se retrouve vite tout contre son amant qui en profite pour venir l'embrasser une nouvelle fois avant qu'elle ne vienne ouvrir l'armoire. « Ah … oui c'est vrai. » Soit elle était grande, soit c'était lui qui ne l'était pas … toujours est-il que oui, ils faisaient la même taille, par conséquent, il allait sans doute avoir les même peines qu'elle pour attraper ces fichues bougies. « Qu'est-ce qui m'a pris de les mettre aussi haut ... » Il fallait dire que ce genre de coupure d’électricité, ça n'arrivait pas souvent. Elle les avaient mises ici pour gagner de la place ailleurs. Elle avait pourtant une grande cuisine, et beaucoup de rangement, mais elle en avait aussi beaucoup trop à ranger. Elle qui adorait cuisiner, ses placards étaient toujours pleins à craquer. « Et puis ces placards aussi, pourquoi est-ce qu'ils sont si hauts, déjà ? » Elle soupire légèrement tandis qu'Andrew grimpe sur le comptoir tant bien que mal pour attraper les bougies. Il n'y voit rien le pauvre, en plus de ça. « Fais attention s'il te plaît, Andrew ... » Il venait déjà de faire une chute, elle n'avait pas envie qu'il en fasse une seconde juste sous son nez. Surtout que la seconde pouvait potentiellement être bien plus dangereuse que la première vu l'agencement de la cuisine. Heureusement, il parvient sans réelle grosse difficulté à mettre la main sur les chandelles, puis à redescendre auprès d'elle. Il allume ensuite les deux bougies et enfin, un peu de lumière se répands dans la pièce, rompant cette ambiance légèrement angoissante que provoquait l'obscurité totale dans la maison.

La vétérinaire souffla de soulagement, avant de sourire à Andrew devant sa remarque. Elle reposa l'une des chandelles allumées très délicatement sur le comptoir près d'elle, tout en observant son amant un instant. Elle cherchait le moindre signe de douleur ou de blessure quelconque. « Tu es sûr que tu n'as rien ? » Il ne manquerait plus qu'il ne soit blessé plus ou moins sérieusement à cause de tout ça. Elle leva ensuite un peu la tête, écoutant le silence … le silence oui. « On dirait que cet orage est enfin calmé. Je dois avoir une lampe torche qui traîne, pour remettre le courant après. Ce sera mieux que les bougies. » Encore fallait-il la retrouver cette fameuse lampe. Sans doute dans l'un des tiroirs. Dans la cuisine, ou dans le salon.
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Le repos est un rêve la vie est un orageAmelia & AndrewBien sûr que Roxy l’adorait, mais ça ne changeait rien au fait qu’elle avait essayé de l’assassiner en bloquant le chemin. Il y avait peu d’animaux qui détestaient Andrew. Ce dernier avait grandi dans le domaine animalier. Il aimait les animaux plus que tout et il avait mille et une façons de les mettre en confiance. De plus, les chiens d’Amelia n’étaient pas les plus difficiles, au contraire, ils étaient adorables comme tout. Mais le plus important dans toute cette histoire, c’est qu’Andrew avait réussi à la faire rire malgré la situation et ça n’avait pas de prix. Il aimait tellement son rire. Dommage que la maison soit plongée dans le noir complet, car elle était magnifique lorsqu’elle riait. Il aimait énormément la voir rire.

« Je me posais exactement la même question. Il va falloir revoir ta manière de ranger. » ajouta l’homme lorsqu’Amelia se demanda pourquoi elle avait mis ses bougies aussi hautes. « Parce que certains personnes dans ce monde ont la chance d’être grande et de pouvoir utiliser ces placards à leur avantage ? » Il haussa les épaules. Chez lui, il n’y avait jamais rien d’utile dans les armoires du haut, car tout le monde était petit. Ses parents n’étaient pas grands et sa femme n’était pas grande également. Andy le vivait de mieux en mieux. À une certaine époque, il avait rêvé de mesurer deux mètres, mais ça ne servait pas à grand-chose. De cette manière, il pouvait se fondre plus facilement dans la masse. Avec habilité, Andrew réussit à récupérer les bougies sans rien casser et surtout sans tomber. En soit ce n’était pas un exploit, il n’était pas maladroit lorsqu’il arrivait à voir ce qu’il faisait.

Bougies allumées, Andrew ne put s’empêcher de sourire à la vue d’Amelia. Il glissa sa main libre sur sa joue avant de secouer négativement la tête. « Je suis certain. Je n’ai rien. Plus de peur que de mal. » Il avait bien une légère douleur au poignet droit, mais ça allait passer rapidement lorsque le choc serait passé. D’ailleurs par réflexe, il le fit tournoyer doucement des deux côtés pour s’assurer qu’il n’avait rien de casser. Tout bougeait correctement, il y avait aucune inquiétude à avoir. Le vétérinaire déposa sa bougie sur la table du salon avant de revenir vers Amelia et posa ses deux mains sur ses hanches pour l’attirer vers lui. « Je crois aussi que l’orage s’est calmé… Et avant de rallumer, il y a quelque chose que j’aimerais terminer… » souffla-t-il en allant poser ses lèvres dans son cou. Il ressentait encore la légère frustration de la panne de courant qui avait mis fin aux échangés entre les amants. Aussi bien se reprendre maintenant qu’une certaine lumière était de retour, non ? De plus, ça rendait l’ambiance légèrement romantique.
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Le repos est un rêve ; la vie est un orage.Andrew & AméliaElle hocha la tête, plutôt d'accord avec le fait de faire un peu de rangement, et peut-être même un peu de tri dans cette cuisine. En fait, un jour, c'était probablement la maison qui mériterait un tri pour lui redonner un peu de fraîcheur. Plus ça allait, et plus la vétérinaire en venait à se dire que sa propre maison n'était pas à cent pour cent à ses goûts à elle. Pourtant, depuis plusieurs années maintenant, la blonde vivait seule … mais cette maison, son aménagement, parfois même sa décoration rappelait cruellement un passage difficile de sa vie à Amelia, à savoir, son mariage échoué. Elle s'en rendait compte, elle avait conservé machinalement des habitudes de cette époque, sans doute parce que dans un premier temps, elle avait trouver ça rassurant. Depuis, c'était juste resté, par routine, ou par habitude. « Ça doit être ça, oui ! » Elle sourit. Sa bonne humeur semblait être de retour, maintenant que cet orage était derrière elle. Elle pouvait souffler, elle se sentait plus libre et moins oppressée par sa phobie. « Je ferais un peu de rangement pendant mes vacances, ça m'occupera. » Les vacances, pour Amelia, c'était surtout synonyme de repos, mais elle en profitait souvent pour faire toutes les choses qu'elle n'avait ni le temps, ni le courage de faire lorsque son travail occupait encore une immense partie de son emploi du temps. Elle était dévouée pour sa clientèle. Elle prenait tous les appels entrants sur ton téléphone professionnel, ne refusait jamais de se déplacer en cas d'urgence, et pour couronner le tout, elle était le genre de professionnelle toujours très arrangeante pour les autres, que ce soit en terme de temps ou d'horaires. Du coup, oui, elle allait, elle venait, et finalement, peut-être que ça l'arrangeait bien depuis toutes ces années, parce que ça l'avait empêchée de trop penser, ou de trop réfléchir à certaines choses.

Évidemment, la petite blonde prends quand même le temps de s'attarder sur la chute de son amant. Bon, c'était sans doute un accident très banal, mais elle était bien placée pour savoir que ce qui semblait banal, pouvait quand même s'avérer être grave. Il ne suffisait pas de grand chose pour se blesser. Une foulure, une entorse, une luxation ou même une fracture, c'était facile. Cependant, il lui répéta que tout allait bien, et elle n'insista pas davantage lorsqu'il agita son poignet pour prouver qu'il n'y avait rien. Elle le laisse alors éclairer un peu son salon, en y installant une bougie allumé, puis il revient vers elle, posant ses mains sur les hanches d'Amelia pour l'attirer à lui. Il avait visiblement bien envie de reprendre là où les choses s'étaient arrêter entre eux tout à l'heure, et maintenant que ça allait mieux pour elle, maintenant qu'ils ne risquaient certainement plus d'être dérangés par l'orage et cette peur qu'elle continuait de trouver relativement stupide, elle était plutôt partante pour se laisser. De toute façon, avec Andrew, elle était toujours d'accord. Il l'attirait comme un aimant, elle n'avait tout simplement jamais assez de lui, de sa présence, de sa voix, ou même de son parfum. Elle pencha légèrement la tête en arrière, tandis qu'il venait embrasser son cou, puis, ses bras passèrent derrière la nuque de son amant et elle l'attira un peu plus à elle, si c'était possible. Lorsqu'elle redressa la tête, ce fut pour lui sourire, avant de venir embrasser ses lèvres avec envie. Elle ne ressentait plus la fatigue, de toute façon. Autant profiter du reste de la nuit, surtout qu'elle savait que demain matin, chacun d'eux devrait retourner à sa vie, chacun de son côté.
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Le repos est un rêve la vie est un orageAmelia & Andrew« Est-ce que tu voudrais venir faire du cheval avec moi pendant tes vacances ? » proposa le vétérinaire qui avait son propre cheval depuis plusieurs années déjà, mais qu’il négligeait légèrement depuis la maladie de sa femme. Il essayait de le sortir au moins une fois par semaine et comptait sur les employés du ranch qu’il louait pour prendre soin de Shadow. Avoir Amelia avec lui pourrait être une bonne occasion de prendre soin de son animal. Et sa proposition était sans doute plus intéressante que de faire du rangement. Andrew ne cherchait pas particulièrement à trop s’imposer dans la vie de son amante, mais il aimait bien la voir dans d’autres contextes. Souvent c’était au cinéma, une balade à cheval sur la plage était une bonne occasion de profiter l’un de l’autre dans un contexte moins intime. Parce que c’était important pour Andrew de ne pas donner l’impression à Amelia qu’il se servait d’elle que pour le sexe. Ce n’était pas ça, c’était beaucoup plus compliqué entre eux. Le père Connor refusait de parler d’amour, mais il avait des sentiments pour elle. Même s’il n’était pas prêt à le dire ou à l’entendre, ça ne l’empêchait pas de lui montrer avec quelques gestes affectueux.

Une fois l’orage éloigné et le salon à la lueur des bougies, Andrew ne put s’empêcher de proposer à son amante de reprendre ce qu’ils avaient commencé quelques temps plus tôt. Pas besoin de rappeler qu’elle portait encore uniquement un peignoir rendant son corps nu plus facilement accessible. Pour sa part, il avait remis un boxer exposant son torse nu et légèrement musclé à Amelia. La femme accepta sa proposition ce qui le fit sourire avant de la laisser capturer ses lèvres. Tandis qu’ils s’embrassaient, Andy se recula légèrement en attirant Amelia à sa suite avant de se laisser tomber sur le canapé. L’homme resta en-dessous quelques instants le temps d’échanger plusieurs baisers jusqu’à inverser les rôles et prendre place sur elle. Le peignoir avait rapidement rejoint le boxer au sol et Andrew laissa l’envie le submerger. Il prit possession du corps de son amante sans lâcher ses lèvres une seule seconde. Il lui fit l’amour avec tendresse, amour et passion. Ses gémissements se mêlèrent rapidement à ceux d’Amelia et un bout d’un moment Andrew atteignit le point de non-retour.

À bout de souffle, l’homme se retira et prit sa douce dans ses bras afin de la soulever. Il s’allongea sur le canapé en gardant son amante dans les bras. Pendant quelques instants, sa main joua dans la chevelure blonde d’Amelia tandis que de son autre bras, il entourait son corps pour l’avoir le plus près de lui. Bien vite, trop rapidement, sa main s’immobilisa et sa respiration se fit plus lente. Il était enfin été rattrapé par le sommeil raté et par la fait qu’il était plus de trois heures du matin. Amelia blottit dans ses bras, Andy ne pouvait pas rêver d’une meilleure fin de nuit.
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Le repos est un rêve ; la vie est un orage.Andrew & AméliaElle souffla légèrement, sans doute pour faire redescendre un peu la pression en elle, provoquée par l'orage. Maintenant que ça allait mieux, et que le calme était revenu dehors, elle pouvait parler de sujets légers sans problèmes … comme le rangement qu'elle avait probablement à faire dans cette maison, et les vacances qui arrivaient à grands pas et dont la blonde avait tout de même cruellement besoin. Parfois, elle oubliait qu'elle devait aussi penser à elle. Malheureusement, Amelia n'avait pas vraiment de famille, et les rares amis qu'elle avait conserver dans sa vie étaient souvent bien trop occupés par leurs familles respectives, justement, pour avoir le temps de songer à lui accorder du temps. Elle n'en voulait à personne. Ce n'était de la faute de personne, si elle n'avait pas d'enfants, pas de famille proche bien à elle. C'était comme ça, c'était la vie, et si elle avait quelques fois pleurer sur son sort, depuis qu'Andrew était dans sa vie, elle avait tendance à voir la vie sous un autre angle, même s'il est vrai qu'il avait quand même grandement compliquer les choses. Elle avait toujours son projet d'adoption. Mais c'était un peu compliqué d'y songer sérieusement en ce moment, parce que sa relation n'était pas stable, elle qu'elle ne voulait pas prendre le risque de potentiellement impliquer un enfant là dedans. Personne ne savait de quoi demain serait fait, elle y compris.

Elle releva un peu subitement la tête, lorsqu'il évoqua l'idée de l'emmener faire du cheval. « Du cheval ? » Bien sûr, l'idée l'enchantait. Mais comme souvent, elle pensait à sa famille, à sa femme, à ses enfants aussi. Avec les vacances qui arrivaient, elle s'était imaginé ne pratiquement pas le voir, parce qu'il aurait eu des obligations familiales, ou simplement l'envie de rester auprès des siens. Cependant, elle hoche tout de même aussitôt la tête. L'idée de passer du temps avec lui était toujours bien trop séduisante. « Oui … Oui, j'adorerais ça ! » Un large sourire vint éclairer le visage de la vétérinaire. Ce genre d'attention lui faisait toujours tellement plaisir. Ça lui donnait la sensation de faire réellement partie de sa vie, de pas être simplement cette femme qu'il devait s'efforcer de cacher pour préserver les apparences, mais aussi, et surtout sa famille. C'était prendre des risques évidemment, mais pour plus de temps avec Andrew, Amelia était prête à tellement de choses …

La lumière si douce des bougies avait donné à la pièce une ambiance apaisante, mais aussi romantique, parfaitement propice, et idéale pour reprendre les choses là où Andrew et Amelia les avaient laissées, lorsqu'ils avaient tous les deux rejoins le salon. Elle ne pouvait pas le lui refuser, ni même lui résister. Elle en avait envie autant que lui. Andrew vint immédiatement l'embrasser, et elle se laisser porter jusqu'au sofa, sans quitter ses lèvres un instant. Il s'allongea, la laissant au dessus de lui un instant, le temps d'échanger quelques baisers plein d'envie, avant de la faire basculer pour reprendre le dessus sur le blonde. Le léger peignoir qu'elle portait sur elle te tarda pas à disparaître, et chacun profita du corps de l'autre dans un ballet de soupires, et de gémissements étouffés . Il la porta, en même temps que lui, jusqu'à la jouissance, et quelques secondes plus tard, essoufflé, Andrew bougea de manière à s'allonger sur le canapé, tout en tenant Amelia contre lui. Ils restèrent silencieux, un moment, et lorsqu'elle Amelia tourna légèrement la tête pour observer son amant, elle remarqua que ce dernier s'était endormi. Elle resta là, quelques longues minutes à l'observer dormir, un sourire aux lèvres avant de sombrer à son tour dans un sommeil profond dont elle avait sans doute cruellement besoin après cette soirée.
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» Un père ne peut être en repos avant que son fils ait grandi en âge et en sagesse. SCOTT&ANDREW
» Bon retour chez toi ! || AMELIA&ANDREW
» L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW
» Barthelemy | Un orage et un chiot. [terminado]
» Une éclaircie dans l’orage de notre relation. ➸ Zaya #3