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 L'atelier de cuisine (Sally).

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#MessageSujet: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyDim 29 Juil - 8:47

Une fois encore, ma journée avait été chargée, mais c’est comme ça que je les préfère. Je n’aime pas la routine, je n’aime pas m’ennuyer. J’aime être constamment occupée, même si ça ne me laisse plus beaucoup de temps ; voir parfois pas du tout ; pour penser à moi. Ce jour-là, j’ai donc parcouru la ville en long, en large et en travers, pour satisfaire Sally, jusqu’à ce qu’elle m’envoie faire une course un peu spéciale. Comment dire ? Hum … Je me suis retrouvée à devoir aller dans un endroit pour y chercher une bricole incongrue, qui bien sûr, ne se trouvait pas là. J’en ai donc déduit, qu’elle n’avait plus besoin de moi et qu’elle préférait être seule, alors je suis rentrée à la villa. Il n’est pas tard et après avoir tenté de lire un peu, sans succès, je décide de me mettre à la cuisine. J’ai toujours aimé cela et il est vrai que je ne me débrouille pas trop mal. J’ai une préférence pour la préparation des gâteaux, c’est donc ce que je décide de faire. J’ai de la chance, personne ne se trouve dans la cuisine. J’ai une sainte horreur de ne pas être seule quand je fais la popotte. Je crois que je me suis un peu trop bien habituée à la solitude, alors, ça devient difficile de m’en débarrassée. Mais d’un autre côté, le fais de ne pas être seule lorsque je cuisine, ça me déconcentre, voilà pourquoi, je suis ravie que la villa soit déserte. J’attrape mon livre de recettes que j’ai emporté avec moi et je commence à le feuilleter en espérant trouver quelque chose qui soit à la fois original et frais. Avec la chaleur qu’il fait ; autant à l’intérieur qu’à l’extérieur ; il ne serait pas très judicieux de préparer un gâteau qui se mange chaud. Une glace devrait faire l’affaire, ça tombe bien, je n’en ai jamais fait !
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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyLun 30 Juil - 12:16

L'atelier de cuisine
Juliet Gray & Sally Hamilton

 


Depuis six ans maintenant, Juliet Gray était mon assistante. Cette jeune femme était d’un grand secours et ce depuis le premier jour. Déjà, elle connaissait très bien LA, étant elle-même originaire de la ville des anges, et pour moi qui débarquais à l’époque de New York avec ma fille de presque dix ans et mon mari, c’était parfait. Elle avait assisté à tout, les moments heureux, comme le dixième anniversaire de ma petite Sunny, mes remises de prix, mes premières de films, le succès de la nouvelle série pour laquelle j’avais été castée et qui a mené à notre emménagement à Los Angeles, et puis les moments de crise comme quand j’ai découvert que ce petit enfoiré de Nolan me trompait. Elle avait sûrement entendu les disputes, les objets qui volaient à travers la pièce, mes crises de larmes quand j’étais tombé, comme tous ceux qui avaient internet, sur la vidéo qui montrait mon ex en pleine action avec une pétasse quelconque. Et puis enfin le divorce peu de temps après. Nous avions ensuite déménagé, toujours à Berverly Hills. Je ne voulais pas que Nolan sache où nous habitions, et c’était Juliet qui était chargée de lui emmener Sunny et de la récupérer quand son temps de garde paternelle était fini. Hors de question qu’il sache où nous vivions, j’y mettais un point d’honneur. Enfin, au début. Cela faisait six ans maintenant, et j’imaginais que comme moi, il était passé à autre chose.

Je ne savais pas cuisiner, je n’avais jamais réellement eu le temps d’apprendre, ma carrière ayant démarré très tôt, et c’était toujours Nolan qui s’en était chargé depuis toujours. J’étais donc bien contente que Juliet se plaise à cette activité, et quand elle ne le faisait pas, nous nous faisions livrer.

Ce jour-là, je ne travaillais pas. Je n’avais pas vraiment le moral. Ma fille passait quelques jours chez son père, elle était en vacances. Je détestais ne pas être occupée quand elle y était, ça m’horripilait de la savoir avec lui, mais c’était son père et même si j’avais adoré lui pourrir la vie la première année de notre divorce, à présent je me rendais à l’évidence que ma fille avait besoin de repères, c’était une adolescente de seize ans tout juste. Ce jour-là, pas de tournage, pas d’interview, pas de soirée, rien. J’avais passé la journée à trier des affaires, histoire de les refourguer à une vente de charité, et j’étais tombée sur une boîte renfermant de vieux articles que ma mère m’avait gardés. N’allez pas croire qu’elle était sentimentale, loin de là, mais elle disait que ça pourrait toujours servir, qu’il fallait être cohérent dans ce qu’on disait… enfin bref, l’image, toujours l’image. J’avais parcouru ces interview de moi entre dix-sept et vingt-cinq ans. Une période où j’étais heureuse, et naïve. Naïvement heureuse ? Tout allait bien à ce moment-là, Nolan et moi, c’était l’amour fou. Je n’arrivais pas à comprendre encore maintenant ce qui l’avait poussé à m’humilier de la sorte. Oui, ça m’arrivait d’être insupportable, et alors ? Il le savait, il me connaissait depuis mes douze ans ! Nous avions toujours réussi à discuter quand quelque chose n’allait pas. La raison de son vile comportement m’échappait et c’était sans doute la plus grande des frustrations dans cette histoire.

Bref, retomber sur les reliques d’un bonheur qui n’en était plus un m’avait considérablement déprimée. Me pensant seule, je descendais en direction de la cuisine dans le but d’ouvrir une bouteille de vin blanc français. Je ne savais pas cuisiner certes – la dernière chose que j’avais faite moi-même était sans doute une fournée de cookies quand j’avais quinze ans-, mais déboucher des bouteilles, ça, je savais.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis Juliet derrière les fourneaux. Moi qui la pensais sortie pour me chercher je ne sais quoi… Il faut dire que parfois je demandais des choses que j’oubliais tout de suite après.

- Ah vous êtes là ? Lançai-je, sceptique en ouvrant la cave à vin. Je pensais que vous auriez pris votre soirée. Qu'est-ce que vous faites de bon ?

Je me saisis alors d’une bouteille de Sauternes, refermai la porte vitrée de la cave réfrigérée et me mis en quête d’un tire-bouchon.



(c) naehra.

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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyMar 7 Aoû - 12:04

J’aimais être seule pour la raison toute simple que je n’étais pas faite pour la vie à deux. Ou même la vie en collocation. Je savais parfaitement d’où venait ce blocage : le divorce de mes parents alors que j’étais encore une enfant. Et, je l’avoue, par la suite, lorsque ma patronne s’est retrouvée en instance de divorce parce que son salopard de mari l’a ouvertement trompé, ça m’a conforté dans cette idée. Mais voilà, je désire plus que tout avoir un enfant. Fille ou garçon, je m’en fou, ce que je sais, c’est que je veux devenir maman, avoir un gosse à moi. J’ai trente-huit ans et comme on dit, l’horloge tourne. Mais, je ne veux pas non plus m’encombrer d’un homme qui me freinerait dans mes habitudes. Je suis chiante, j’en ai parfaitement conscience. Alors, je reste seule et je me dis que je pourrais très bien faire une demande d’adoption. Après tout, j’ai un travail, un bon salaire. Je vis dans une belle maison et même si elle ne m’appartient pas, je suis persuadé que Sally ne verrait aucun inconvénient à cela. Enfin, je dis que j’en suis persuadé, mais je ne lui en ai jamais parlé, alors je parle sans savoir. En tout cas, je ne pense pas que je puisse supporter d’avoir un homme dans ma vie, ni même que ce dernier puisse me supporter tout cours. Je suis comme ça, que ça plaise ou pas, c’est comme ça ! C’est sans doute pour cette raison et uniquement pour cette raison que j’appréciais faire la cuisine lorsque j’étais seule. Et puis, ça me faisait plaisir, de faire plaisir. J’étais donc en train de sortir ce dont j’avais besoin pour la préparation d’une glace à la vanille quand j’entendis des bruits de pas. Je levais le nez : c’était Sally. Elle semblait surprise de me trouver là. J’étais bien embêté parce que je n’avais pas trouvé ce qu’elle voulait, moi qui, d’ordinaire, trouvait toujours tout et même plus que tout. Mais, je me disais qu’avec un peu de chance, elle ne s’en souvenait pas. « Oui. Je n’ai pas trouvé ce que vous vouliez, j’en suis navrée ! » que je dis. Merde, bravo. Je ne voulais pas le dire et pourtant, je l’ai dit. Je devrais songer à tourner cette fois ma langue dans ma bouche avant de parler, ça m‘éviterait ce genre de bourdes. D’autant plus que ce n’est pas la première fois que ça arrivait. La belle brune attrapa une bouteille de vin avant de me demander ce que je faisais de bon. « De la glace à la vanille. » répondis-je en prenant un récipient. « Oh, vous savez, je n’aime pas tellement sortir en ville ! » ajoutais-je, en réponse à sa première question. La vérité, c’est que je préférais rester sur place pour le cas ou l’on n’aurait besoin de moi. Je prenais mon travail avec bien plus de sérieux que n’importe qui. J’ignorais si c’était une qualité précieuse ou un défaut rédhibitoire. Un mélange des deux, sans doute.
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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyMar 7 Aoû - 16:55

L'atelier de cuisine
Juliet Gray & Sally Hamilton

 


Plusieurs choses m’avaient ébranlée ces derniers jours. Entre ces articles retrouvés, ces retrouvailles inattendues avec Nolan lors de cette soirée et pire encore, le lendemain, quand je l’avais revu et que nous nous étions retrouvés enfermés dans la chambre froide de son foutu bar… Il s’était passé beaucoup trop de choses pour que je sois tranquille. Par ailleurs, la Bitch avait encore frappé, ne se privant pas de relater l’événement. Qui avait pu balancer ? Ça ne pouvait être qu’un des employés de Nolan, peut-être celui-là même qui nous avait libérés… Je ne savais pas, mais j’étais en colère même si, comme à l’accoutumée, sur les réseaux sociaux j’avais complètement ignoré le ragot. J’avais lancé depuis un moment déjà le #IgnoreTheBitch. Je détestais le fait que cette appli ne puisse se désinstaller. Par ailleurs dans la news de cette fameuse semaine, la Bitch accusait Juliet de piocher dans mes bijoux. Je n’en croyais pas un mot, j’avais confiance en cette fille, mais je me demandais sur quoi la Bitch se basait pour oser dire cela.
J’étais assez énervée et comme chaque fois, il me fallait des trucs improbables. Je ne savais même plus ce que j’avais envoyé Juliet chercher pour moi et alors que je la trouvai dans la cuisine, elle m’annonça qu’elle n’avait pas trouvé la chose en question. Ma bouteille débouchée, je me servis un verre.

- Oh… c’est pas grave, laissez tomber, dis-je avant de prendre une gorgée de vin.

Elle m’apprit alors qu’elle préparait de la glace à la vanille. De la glace maison, à la bonne heure ! Moi qui ne me nourrissais que de choses les plus saines possibles et bio, j’étais ravie d’avoir sous mon toit une assistante capable de faire de la glace.

- Super, j’en prendrai un peu quand elle sera prête.

En attendant, j’avais mon Sauternes.

- Je suis surprise, vous ne m’avez pas encore parlé de la dernière publication de la Bitch.

Je repensais sans cesse à ce qui s’était passé. Cette soirée VIP au Big Apple que j’ignorai à ce moment-là appartenir à Nolan, le fait de l’avoir revu qui m’avait mise hors de moi, à tel point de quitter la soirée, certes un peu ivre, en oubliant mon téléphone portable. Et devoir y retourner le lendemain pour le chercher, et tomber nez à nez avec Nolan alors que la personne que j’avais eue au bout du fil m’avait assurée qu’il ne serait pas là. Pourquoi les employés n’étaient-ils pas tous comme ma Juliet en qui je pouvais avoir une confiance aveugle ?


(c) naehra.

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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyLun 13 Aoû - 8:43

Lorsque du jour au lendemain, j’avais eu cette application sur mon téléphone, j’avais usé de tous les stratagèmes possibles et imaginables, pour m’en débarrasser. Sans succès, malheureusement. J’avais broyé mon téléphone portable dans le mixeur ; en bouillant l’appareil au passage ; et m’en était racheter un autre, pour finalement, m’apercevoir que l’application était toujours là. Si je n’aimais pas ma ville, j’aurais trouvé là un excellent prétexte pour déménager. Mais j’étais née à LA et je mourrais à LA. En attendant, je regrettais que l’on ne puisse plus avoir les mobiles d’autres fois, ceux ou l’on ne pouvait rien faire d’autres que téléphoner. Car, j’avais besoin de mon portable. Je détestais téléphoner, mais je me devais de l’avoir tout le temps sur moi. Alors, j’avais pris l’habitude de ne pas lire les immondices que cette blogueuse ; quoiqu’il pouvait très bien s’agir d’un homme ; postait chaque semaine. Ça ne m’intéressait pas et elle pouvait bien inventer ce qu’elle voulait, je n’y croyais pas. J’indiquais rapidement à ma patronne que je n’avais pas trouver ce qu’elle voulait, espérant qu’elle ne m’en tienne pas rigueur. Je n’avais jamais eu de problèmes, mais depuis que je faisais ce métier, j’avais vu des pauvres assistances se faire virée pour moins que ça. Le problème, c’est que parfois, on a beau parcourir la ville en long en large et en travers pour trouver quelque chose, on ne le trouve pas toujours. « Je peux essayer de voir si je peux vous le commander sur internet, si vous le souhaitez ? » proposais-je. Et même s’il fallait que j’aille le chercher à New-York, je le ferais. Je ne voulais pas être l’assistante de l’année, mais c’était tout comme. J’avouais ensuite préparer de la glace à la vanille. Je reconnais que ce n’était pas très sain, mais parfois, manger de la merde, ça faisait du bien. Et puis, c’était de la glace fait maison, avec de la vanille fraiche ; enfin fraiche, elle était sèche mais les gousses étaient entière pas en poudre. Donc même si c’était de la glace, ça serait toujours meilleur qu’un pot de glace industriel. Je m’apprêtais à lui répondre que je la faisais pour ça, quand elle me parla de l’application. « Oh, vous savez, j’ai pris l’habitude de ne pas lire tout ces ragots, donc je ne sais pas ce qu’elle est allée raconter, cette fois ! » avouais-je, dans un haussement d’épaules.

Spoiler:
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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyLun 20 Aoû - 7:33

L'atelier de cuisine
Juliet Gray & Sally Hamilton

 


Cette assistante était une perle, vraiment. Elle était capable d’accomplir des merveilles et j’avais une grande confiance en elle. Je la laissais accompagner ma fille partout, que ce soit chez son idiot de père ou pour ses week-ends et vacances, je savais qu’avec Juliet, ma Sunny était en sécurité. Et en plus elle savait cuisiner des choses délicieuses que j’étais incapable de faire. On en va pas se mentir, à part étaler du caviar sur des toasts, il n’y avait que peu de choses que j’étais capable de réaliser moi-même en matière culinaire. De la glace maison, voilà bien quelque chose que je n’imaginais pas pouvoir faire, et Juliet était capable de ce prodige. Je l’observais tout en lui parlant. La Bitch avait encore frappé et avait su, je ne sais comment, ce qui s’était passé avec Nolan, ou du moins ce qui aurait pu se passer, le lendemain de cette soirée qui avait eu lieu dans son bar. Évidemment, au moment de la fameuse soirée, j’ignorais qu’il s’agissait de son bar, sans quoi je n’aurais jamais accepté l’invitation, malgré le fait que la soirée ait pour but de récolter des fonds pour l’une des associations que je soutenais. Comme bien souvent, j’étais déjà bien éméchée quand je tombai nez à nez avec mon ex-mari qui m’avait appris fièrement que cet établissement était sous sa coupe. Quelle chance ! Aussitôt j’avais pris mes clic et mes clac et j’avais décampé, suivie de Juliet et Tao, oubliant sur place mon téléphone… Comme une idiote !

- Vous vous rappelez la soirée à thème de l’autre soir ? Le lendemain matin vous avez accompagné Sunny à son camp d’été. J’avais oublié mon téléphone au pub, alors j’y suis retournée pendant que vous étiez sur la route. Je voulais être joignable en cas de pépin. Et malgré que j’ai appelé sur place depuis la maison pour m’assurer qu’il ne soit pas là, il y était…

C’était horrible de l’avoir revu deux fois en vingt-quatre heures alors que j’étais parvenue à l’éviter totalement en six ans !

- Il faut que j’en parle à quelqu’un, c’est en train de me rendre dingue. Je ne trouvais pas la personne que j’avais eu au bout du fil, et après avoir passé cinq minutes, soit une éternité, à chercher ce foutu portable, je me suis décidée à aller vers les arrières du bar. J’ai trouvé une porte ouverte, je pensais y trouver le serveur, et je suis tombée sur Nolan. Manque de chance, c’était une chambre froide et en entrant j’ai fermé la porte. Ah, j’ai oublié de préciser qu’en arrivant j’étais trempée jusqu’aux os, une saloperie de pluie m’est tombée dessus quand je suis sortie de la voiture. Et le pire dans tout ça, c’est que ce con n’a pas de poignée depuis l’intérieur dans son putain de frigo…

Il me fallait une nouvelle gorgée de sauternes. Mon verre était vide, alors je le remplissais de nouveau.

- On était en train de mourir de froid, Juliet...


(c) naehra.

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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyJeu 23 Aoû - 11:36

La fille de Sally ne m’appréciait pas. Je dirais même plus, elle me détestait. J’ignorais pourquoi, mais de toute façon, ça n’était pas un problème. Ça faisait partie de mes fonctions que de devoir me charger de l’accompagner à droite ou à gauche, donc je le faisais. Elle évitait de me parler dans ce genre de cas, donc quelque part, tant mieux. Je ne faisais que mon travail, mais si je pouvais éviter de le faire en étant sur les nerfs, c’était tout de même mieux pour moi. Enfin, quoiqu’il en soit, lorsque Sally me demanda si j’avais eu connaissance du dernier article de la Bitch, je lui répondais que non. Ce qui n’était rien d’autre que la vérité. Je ne m’intéressais pas aux ragots, ça ne m’avait même jamais intéresser. Déjà, quand j’étais lycéenne, j’évitais les soirées et les lendemains de soirée. Franchement, savoir qui à coucher avec qui, ça intéresse qui ? Pas moi, en tout cas. Mais, qu’importe. Il y a des choses que l’on ne pouvait éviter et alors que je commençais la préparation de ma glace maison, Sally se confia. C’est quelque chose qu’elle faisait souvent, mais je dois dire que ça n’était plus arrivé depuis longtemps. Je n’étais pas la reine des bons conseils, mais je savais écouter. J’écoutais attentivement ses confidences, tandis qu’elle me rappelait cette fameuse soirée ou je l’avais conduite ; suivie de Tao. J’étais resté dans la voiture, écouteurs dans les oreilles, à attendre le moment ou elle serait prête à rentrer. Ce qui était arrivé bien plus tôt que je ne l’avais imaginer. Comme à mon habitude, je n’avais pas posé de question et dès qu’elle avait fini de s’installer dans la voiture, j’avais mis les gaz et nous étions rentrés. Bien sûr, je l’avais trouvé étrange, un peu retourné je dois dire, mais ce n’était pas de mon ressort de poser des questions, donc j’avais mis ça sous le coup de l’alcool et de la fatigue. Bien sûr, la voir une nouvelle fois bourrée, ça ne m’avait pas plus car je me rappelais l’accident fatal de mon demi-frère, mais lui avoir toucher deux à ce sujet n’avait pas eut l’effet escompter, alors je n’avais pas insisté, même si, ça me faisait grincer des dents à chaque fois. D’ailleurs, je fronçais les sourcils en la voyant se servir un nouveau verre de vin. Pourquoi buvait-elle ? Car ce n’est clairement pas un verre de pinard qui allait lui changer les idées. Pour le moment, je ne disais rien, mais je savais qu’à un moment ou à un autre, je serais obligée de faire une remarque. C’était plus fort que moi, la prise d’alcool ravivait les mauvais souvenirs. Le genre de souvenir que l’on voudrait oublier mais qu’il est impossible d’oublier. J’écoutais sans l’interrompre jusqu’à ce qu’elle termine sur une note énigmatique. « Oh non ! Ne me dite pas que vous avez euh …hum … tout les deux ... dans la chambre froide ? » fais-je, horrifiée. J’avais pu tout aussi bien mal interpréter ses paroles, mais j’avais l’impression que ma patronne avait remit le couvert avec son ex-mari. Ex-mari que je ne portais pas vraiment dans mon cœur.
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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyDim 26 Aoû - 10:00


Let me bitch, please

Alors que Sally et Juliet parle d’événements importants, l'actrice reçoit un message qui pourrait bien changer le sujet de conversation.

"Hello Sally  L'atelier de cuisine (Sally). 1f607

Tu sais que ta fille ne porte pas son assistante dans son coeur ? Mais en sais-tu la raison ? Eh bien moi je vais te dire la vérité. Dès que tu as le dos tourné, Juliet passe son temps à hurler et à frapper Sunny. Tu devrais vraiment faire quelque chose pour le bien de ta fille !

Xoxo Bitchcation  L'atelier de cuisine (Sally). 1f618  
"



@Juliet Gray @Sally Hamilton
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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyMar 28 Aoû - 17:42

L'atelier de cuisine
Juliet Gray & Sally Hamilton

 


Repenser à cette soirée, puis au lendemain, cette horrible matinée, ravivait en moi une certaine colère. J’étais en colère contre moi-même de me retrouver avec tant de galères. Pourtant, j’étais une femme intelligente, comment avais-je pu d’une part oublier quelque chose d’aussi important que mon téléphone, et d’autre part me retrouver enfermée avec Nolan dans une pièce glaciale, obligée de me déshabiller pour être peau contre peau avec lui ? Et en plus ça s’était retrouvé dans les publications de la Bitch. Mes fans, les vrais, me défendaient tandis que moi, je continuais de brandir mon hashtag qui faisait de plus en plus d’adeptes. Je contais donc cette histoire à ma chère assistante, m’octroyant des pauses de quelques secondes pour savourer mon verre de blanc que je remplissais régulièrement. Juliet me posa la question fatidique de ce que nous avions ou n’avions pas fait. Je soupira en fermant les yeux.

- Il s’en est fallu de peu… J’ai vraiment honte de ce que je suis capable de faire pour survivre. Franchement, je vous le dis, quand vous pensez que vous allez mourir, votre cerveau file un grand coup de pied au cul de votre amour-propre. Heureusement, un de ses employés a fait son taf et a finalement ouvert la porte.

Il s’en était fallu de peu, nous avions commencé à nous embrasser, c’était la seule façon que j’avais trouvée pour le faire taire, et comme j’avais trop froid pour faire le moindre mouvement, j’étais incapable de lui flanquer une gifle. Alors que je terminais mon troisième verre, mon portable se mit à vibrer, annonçant l’arrivée d’un SMS. Je bondis dessus en souriant, pensant qu’il s’agissait de Sunny. Mon sourire se figea avant de disparaître, constatant que c’était la Bitch. Comment avait-elle eu mon numéro ? Ce qu’elle m’écrivait n’avait ni queue ni tête. Je ne pouvais pas croire que Juliet malmène ma fille. Sunny avait seize ans et elle me l’aurait dit si une telle chose s’était produite… Néanmoins, mon instinct de maman me poussait à mener une petite enquête.

- ça s’est bien passé sur la route, avec Sunny ?
Hasardai-je. Je la trouve bizarre en ce moment.

Je savais qu’elle avait fini par sortir avec ce gamin que j’avais surpris à la maison quelques semaines avant la fin des cours, et franchement, ce gosse ne me plaisait pas du tout. J’espérais qu’il ne la détournerait pas de ses études. J’avais été adolescente moi aussi et j’avais rencontré Nolan. Folle amoureuse, j’avais été capable de sécher des cours pour lui. Heureusement que j’étais très en avance et capable de mémoriser en un rien de temps, sans quoi j’aurais pu facilement rater une année.


(c) naehra.

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#MessageSujet: Re: L'atelier de cuisine (Sally).   L'atelier de cuisine (Sally). EmptyJeu 30 Aoû - 8:57

Bizarrement, la première question qui me vint à l’esprit lorsque Sally me parla de sa mésaventure, fut de savoir si elle avait recouché avec son ex-mari. Ça ne me regardait pourtant pas le moins du monde et je ne comprenais pas ce qu’il m’avait pris de poser une telle question. Par chance, elle ne s’en offusqua pas et me fit savoir qu’il s’en était fallu de peu. Je fronçais les sourcils essayant d’imaginer la situation. Elle n’avait pas tort, l’instinct de survie nous poussais à faire des choses pas très recommandables. Non pas que ça m’était déjà arrivé, mais je suppose que dans une telle situation, je ne ferais guerre mieux. « Je pense que n’importe qui dans une situation similaire aurait agit de la même façon. Vous n’êtes pas responsable ! » que je réponds. Elle n’avait pas à se sentir coupable. Une phrase que je ne prononçais pas, mais qui, naturellement, tombait sous le sens. Je suppose qu’elle le savait. Je suppose que je n’aurais pas mieux fait qu’elle, qu’importe la personne avec qui je me serais retrouver. Néanmoins, je me posais des questions. Cette pétasse ; comment pouvait l’appeler autrement ? ; de Bitch avaient l’air de savoir tout sur tout. Ou alors elle inventait tout ? Mais pour inventer quelque chose pareille et tomber dans le juste, il faut vraiment avoir l’esprit tordu. Je ne comprenais vraiment pas comment la ville pouvait tolérer une chose pareille. C’était incroyable. Je savais ou plutôt, je me doutais qu’elle ne m’épargnait pas, mais j’aimerais bien savoir pourquoi. Elle devait se sentir bien seule pour ainsi apprécier semer le chaos dans la vie des gens. Je trouvais ça dégueulasse et ça m’énervait. Oui, ça m’énervait. D’ailleurs, en ce moment précis, j’étais dans une rage folle et je malmenais cette pauvre glace que j’étais en train de faire. La presse, c’est vraiment une machine infernale et c’est encore pire lorsqu’il s’agit d’une application indésirable et probablement non autorisée. Vraiment, je ne comprenais pas pourquoi les autorités municipales ne faisaient rien. Soudain, le téléphone mobile de Sally émit un gling, signe qu’elle avait reçu un sms. Elle se jeta dessus, ce qui me fit sourire. Le mien était rester dans ma chambre. Après un instant de silence, elle me demanda comment ça s’était passé avec Sunny. Son ton était étrange, ce qui m’alerta. « Très bien. Comme d’habitude, elle à écouté de la musique pendant tout le trajet et m’a à peine parlé. » que je réponds, tout en lissant ma préparation pour la rendre un peu plus présentable. « Pourquoi ? » demandais-je alors, méfiante. Sally ne posait jamais de question sans raison. Si elle avait demander ça, c’était pour quelque chose et je me demandait ce qu’il se passait.
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