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 "one look at you, my whole life falls in line." silian

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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMar 26 Fév - 12:00

"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_ly6q856Coo1r1s21yo1_400"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_oly3y7V0Xm1qe75ueo1_250Il avait fini par se laisser tomber sur le sable avant d’avouer que l’on n’était plus amis depuis longtemps et ce avant même qu’il ne parte. Dès que j’avais accepté d’être gay, dès que j’avais avoué les choses avaient commencé à changer et j’avais longtemps cru que c’était de ma faute alors qu’il y avait bien d’autre chose derrière et aujourd’hui, il avouait surtout ne plus vouloir être mon ami depuis ses seize ans. Souriant en baissant les yeux, j’étais loin de m’en offusquer. J’avais bien trop de mal à faire semblant pour prétendre le contraire de mon côté. « Je pense que j’en suis au même stade… Sans offense. », déclarais-je simplement avant de plonger mon regard vers la mer. On ne la distinguait presque pas, pourtant tout me hurlait qu’elle était là et c’était apaisant, reposant.

Il brisa alors ce nouveau silence pour parler ce la plage, de ce manque et de ô combien les choses étaient différentes entre la côte Est et la côte Ouest. Je n’avais jamais quitté la Californie, je n’avais aucune idée de combien les différences étaient importante, mais je me doutais bien que la vie ne devait pas être exactement la même, comme le rythme et que contrairement à ici, tout n’était pas tourné autour de la mer. Me laissant donc tomber sur le sol, je m’allongeais jusqu’à sentir le sable se crée un chemin sous tout mon corps. Sans doute regretterais-je cela après, mais j’avais toujours aimé m’allonger dans le sable, ça ne changerait pas aujourd’hui. « Je sais pas comme t’as pu tenir autant de temps sans pouvoir aller à la plage en sortant du travail. », déclarais-je dans un premier temps amuser avant de chercher à en savoir plus, « À quel point on sait pas profiter de l’Océan sur la côte Est ? », il n’y avait pas mille façon de profiter de la plage ici, y rester, pendant des heures, dormir, lire, parler, boire, manger, aimer, tout Californien savait profiter de la plage, même quelques minutes pour se changer l’esprit, mais on y vivait surtout tout nos grands moments, comme si l’Océan pouvait-être le seul témoin de nos vies.

« Tu viens souvent ici ? Pas sur cette plage exactement, mais sur la plage ? », prendre le temps de se retrouver à un endroit connu et familier sans que cela ne soit exceptionnel ? Me redressant finalement, je secouais légèrement la tête pour chasser le sable de mes cheveux avant de m’asseoir en tailleur et de me reposer sur mes bras tendu dans le sable. Quoi que je fasse ici, j’étais avec les deux personnes et choses qui étaient les plus importante, ou presque, mais apporter de la musique et ma fille serait sans doute une mauvaise idée. « J’ai l’impression d’avoir partagé toute ma vie avec l’Océan. », soufflais-je avant de rire et de reprendre avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, « Ça fait tellement Californien de dire ça… Il me manque juste la planche de surf et je serais définitivement un cliché ambulant. », mais c’était vrai, j’avais tout partagé ici, ou sur une plage à San Francisco. Tournant la tête vers lui mon sourire mourut légèrement pour quelque chose de trop sérieux pour mon propre bien, « Être sur une plage avec toi ça m’avait manqué je crois. » et inutile de me torturer avec tout ça, mais il était vrai qu’une grande partie de mon adolescence s’était passé ici et que j’aurais réellement voulu boire des bières, passer des heures à l’embrasser ici. Faire tout ce que j’avais fait avec d’autre et qui pouvaient naitre aujourd’hui, si seulement l’on ne devait pas attendre le bon moment. S’isoler était vraiment la pire des choses et se tenir à sa place la seconde.
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMar 5 Mar - 15:36

 Il persistait un léger malaise, une légère tension, mais dès que Julian avait accepté de reconnaître que ses rêves de retourner dans le passé ne se réaliseraient jamais, quelque chose avait enfin changé et la pression devint plus supportable. S’il avait été possible de sauter dans une machine à voyager dans le temps pour retourner dans le passé, il ne l’aurait probablement même pas fait. Il voulait plutôt aller de l’avant, avancer jusqu’à un futur dans lequel il pourrait de nouveau être auprès de Simon et se sentir à sa place, qu’importe ce qui se passait entre eux ou non. Alors peut-être que changer brusquement de sujet de conversation et faire semblant que tout allait bien n’arrangeait pas tout, mais c’était un bon début et les résultats s’avéraient déjà plus marquant que toutes ses précédentes tentatives de regarder en arrière. Tant pis si parler de la mer semblait trop banal à la limite du ridicule. Il le ferait aussi longtemps que nécessaire. “Déjà, le temps est horrible la moitié de l’année. Et… J’en sais rien, c’est juste tellement différent. Un truc exceptionnel qu’on fait le week-end ou pendant les vacances, pas comme ici où l’océan est au coeur de tout.” lança-t-il donc, un peu distraitement sans doute, alors que son regard se perdait sur le ciel, les quelques étoiles que la pollution lumineuse le laissait voir. Simon y allait de sa propre contribution à la discussion et qu’importe que ce soit affligeant de banalité, ils parlaient, sans stress, sans crainte.

Ce ne fut même pas vraiment la peur qui ramena brusquement Julian à la réalité en le faisant sursauter quand l’homme à ses côtés fit un aveu étrangement inattendu quoique très évident. Il tourna les yeux vers son ami, de nouveau tendu, mais plus vraiment de la même façon. Il laissa le silence s’étirer quelques secondes et se redressa à son tour, pour venir s’asseoir près de son ami, son regard toujours fixé sur lui. “À moi aussi.” souffla-t-il dans un sourire. Ça lui avait manqué, certes, mais ça restait une occurrence du passé et il ne voulait vraiment plus de ça. “Je n’ai pas eu vraiment le temps de profiter de la plage depuis mon retour,” ajouta-t-il sur un ton un peu plus léger, comme si cette déclaration avait un quelconque lien avec le fait que venir ici avec Simon lui avait manqué. “D’ailleurs, ça va bientôt faire un an et je ne me suis même pas baigné une seule fois, t’imagines ?” Il lâcha un rire, pas le genre gorge déployée et bonheur infini, mais une première entre eux depuis une bonne éternité. “T’as peur de passer la semaine au lit avec la grippe ?” demanda-t-il, un air de défi sur le visage. L’hiver en Californie n’était pas vraiment le même concept que ce que Julian avait connu ces seize dernières années à New-York. Il faisait froid, pour quelqu’un habitué aux fortes chaleurs de Los Angeles, mais pas tant que ça, dans le fond. Dix, peut-être quinze degrés. Il regretterait tout ça le lendemain, sans aucun doute, mais quelle importance ? Sans attendre vraiment la réponse de Simon, il retira ses chaussures et ses chaussettes et se releva, se tournant vers l’homme pour le défier de nouveau.
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyJeu 7 Mar - 9:41

"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_ly6q856Coo1r1s21yo1_400"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_oly3y7V0Xm1qe75ueo1_250Faire d’une sortie à la plage quelque chose d’exceptionnel… C’était vraiment quelque chose de commun pourtant, quelque chose que tout le monde faisait et qui ne l’était pourtant plus pour beaucoup de gens. C’était… Dommage, réellement, mais je supposais que ces personne ne pouvaient pas vraiment savoir ce qui leurs manquaient faute de l’avoir réellement connu. « Peut-être pour ça qu’ils font tous la gueule. », murmurais-je avant d’avouer quelque chose qui aurait pu nous faire basculer et qui pourtant ne fit rien d’autre. Il s’assit à côté de moi, approuvant ce que je venais de dire avant d’avouer qu’il n’avait pas eu le temps de profiter de la plage depuis qu’il était revenu à Los Angeles. Je savais que cela ne faisait pas dix ans, mais un mois suffisait largement à rappeler un californien ses plages. Quand à l’annonce suivante… Elle m’arracha un léger mouvement d’étonnement. Ne pas s’être baigné depuis plus d’un an… Comment c’était possible ? J’allais d’ailleurs lui demander des comptes quand il posa une question sur la grippe. Que quoi ? Mais je compris rapidement ou il voulait en venir quand il se remit debout après avoir retiré ses chaussures et ses chaussettes et là, mon rire rejoint le sien. Un bain de minuit ? Très sérieusement ? En ignorant toutes les implications d’une telle chose, je ne pouvais que vouloir suivre son plan. C’était… Stupide ? Irréfléchi ? Mais ça fait déjà du bien à bien des égards.

Me levant à mon tour, je retrouvais mon calme le temps de lui dire, « Heureusement que je ne suis pas prof… », sinon beaucoup de jeune auraient été comptant de ce qui allez ce passer. Retirant chaussure et chaussette à mon tour, je mettais mon portable et mon portefeuille dans mes chaussures avant de commencer à avancer vers l’eau. « Dépêche toi de venir faire un câlin à l’océan ! », soufflais-je en riant avant de reprendre ma route jusqu’à ce que mes pieds ne touche l’eau. Elle était froide, en même temps nous n’étions pas en pleine été, mais je l’avais connu plus fraiche que ça, alors je n’allais pas me plaindre. M’avançant dans l’eau jusqu’à la taille, je finis par m’accroupir pour m’immerger complètement quelques secondes. Bon, avoir les vêtements qui colle n’était pas vraiment la sensation la plus agréable, mais me déshabiller aurait peut-être impliqué plus de problème que je ne voulais pas nous imposer.

Et malgré la retenu dont je devais faire preuve, mon sourire demeurait présent et sincère, « Rebascules du côté obscure de la force ! », déclarais-je avec une grosse voix avant de basculer la tête en arrière pour me laisser flotter en regardant les étoiles. « Sérieusement, comment tu as pu tenir un an sans te baigner et sans revenir te perdre sur une plage ? Presque tout les restaurants sympa de la ville sont près de l’eau ! T’as aucune excuse. », c’était impossible de ne pas revenir naturellement ici, « T’as bien eu des week-ends dans ta vie ? Même en te la jouant côtes Est et d’après tes statistiques, tu aurais du revenir ici plus tôt ! », me redressant, je demandais dans un rire, « Tu es un business man obsédé par la bourse c’est ça ? Non parce que si c’est vrai, je vais devoir te faire boire la tasse pour ramener un peu de raison dans ton organisme ! » et là il y avait à nouveau un défis, stupide, puéril, mais un défis tout de même.
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMar 12 Mar - 13:37

C’était une idée plus que stupide à bien des égards et Julian en avait parfaitement conscience. Il hésita même un instant à reculer, mais tout à coup Simon lui semblait complètement différent. Détendu, lui-même. Et il n’avait pas vu ce Simon là depuis tellement longtemps qu’il n’eut pas le coeur d’abandonner. C’était son idée, après tout… Et il voulait d’un moment comme celui-là, où la gêne était oubliée même brièvement pour qu’ils redeviennent simplement les personnes qu’ils étaient autrefois quand ils passaient tout leur temps ensemble, que l’alchimie était naturelle et évidente et qu’il n’y avait pas besoin de se forcer pour un sourire. Malgré une très courte hésitation, en tout cas, Simon semblait plus qu’enjoué et motivé à l’idée. Julian l’observa s’approcher des vagues alors qu’il portait encore l’ensemble de ses vêtements, incapable de retenir un air entre surprise et jugement clair. Il secoua la tête et retira ses vêtements, lui, car il était hors de question qu’il n’ait rien de sec pour se couvrir quand il sortirait de l’eau qu’il imaginait déjà glacée et qu’il regretterait cette proposition parfaitement saugrenue. Il arriva donc une bonne minute après Simon dans l’eau et les regrets qu’il pensait avoir au moment de sortir le frappèrent de plein fouet dès qu’il posa le pied dans l’eau. Glacée n’était vraiment qu’un euphémisme, pour le coup… “Oublie la grippe, on va tous les deux finir avec une pneumonie et mourir d’ici quelques jours !” lança-t-il alors qu’il approchait presque à contrecœur de son ami, l’eau froide couvrant de plus en plus de son corps, à son plus grand malheur. “Et t’auras l’air encore plus idiot que moi à devoir traverser la ville dans ton jean trempé.” se moqua-t-il sans grande conviction. Ils avaient l’air aussi stupide l’un que l’autre, pour le moment en tout cas et tout ça était sa faute.

Au contraire de Simon, lui s’activa un peu le temps de s’habituer à la température, mais n’eut d’autre choix que de s’arrêter quand l’homme reprit la parole, pour se moquer en retour. Julian leva les yeux au ciel, mais puisque Simon ne pouvait pas le voir, décida quand même de se justifier. “Bien sûr que je suis venu à la plage !” s’offusqua-t-il un peu plus que nécessaire. “Je n’ai juste pas pris le temps de me baigner.” Il ne voyait rien de si grave à ça, mais pour que la bonne humeur ne s’effondre pas si vite, continua de jouer le jeu. “Désolé que certains d’entre nous doivent travailler au lieu de traîner au lycée toute la journée et profiter allègrement des week-end et des vacances scolaires ! Comment tu veux que je sauve la planète si je passe mes journées dans l’eau, hein ?” Il fit encore quelques mouvements avant de s’autoriser à l’immobilisme, se laissant flotter à son tour, son regard vers le ciel. Ça n’était pas tout à fait parfait, le ciel de Los Angeles n’était jamais aussi clair et étoilé qu’on le voyait dans les films et même ici, aussi loin que possible du coeur battant la chamade de la ville, les lumières allumées partout sur la côte gâchaient un peu l’effet. Mais un instant, Julian fut un peu pris de cours par le paysage sous ses yeux et se retrouva complètement silencieux à observer les étoiles, profitant du moment comme s’il savait déjà qu’il n’y en aurait aucun autre comme ça à l’avenir.

L’insouciance du moment s’échappa comme un souffle, le laissant vide et seul, objet inanimé porté par les vagues. Il se laissa accabler par ce sentiment pesant un moment avant de reprendre la parole. “T’as jamais pensé à partir d’ici ?” demanda-t-il un peu plus fort qu’il ne l’aurait fait naturellement, pour que sa voix couvre le bruit des vagues. “Et non, partir étudier à San Francisco ne compte pas ! C’est toujours la Californie et tu peux y être en à peine une heure d’avion.” Il parvint miraculeusement à retrouver son sourire, quoique ce ne soit plus vraiment franc et éblouissant. “Je parle de partir vraiment loin, à l’autre bout du monde ou au moins à l’autre bout du pays… La mère de ta fille, elle vit à New-York, non ?” demanda-t-il, bien qu’il donne un peu l’impression d’être occupé à parler tout seul, pour le coup. “Pourquoi est-ce que tu n’es pas parti avec elle ?” Il se demanda tout à coup ce qu’il cherchait vraiment en s’interrogeant sur tout ça. Est-ce que ça aurait vraiment changé quelque chose, au final ? Il n’y aurait sans doute jamais eu Drew dans sa vie et il peinait sincèrement à l’imaginer. Il n’arrivait déjà pas à envisager son futur immédiat sans lui et pourtant, ça se produisait déjà. “Qu’est-ce qui s’est passé, entre vous ?” reprit-il un peu précipitamment, ne serait-ce que pour chasser ces pensées idiotes qui ne l’apaiseraient certainement pas.
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMer 13 Mar - 9:31

"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_ly6q856Coo1r1s21yo1_400"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_oly3y7V0Xm1qe75ueo1_250Mon sourire s’était fait plus franc et l’idée qu’il puisse croire qu’aucun de ses vêtements ne s’imbibe d’eau était stupide, mais ce qui l’avait était d’autant plus c’était bien de laisser mon regard glisser sur lui et de laisser mon esprit divaguer. Me reprenant du mieux que je pouvais pour finalement l’accuser de ne pas être venu ici. Ce qui était faux, mais ne pas avoir eu le temps de se baigner en venant à la plage était la pire des excuses. Comment on pouvait venir sans se baigner ? Non s’était une mauvaise excuse, tout comme son métier, « T’as quelle vision de mon travail ? S’occuper d’enfant c’est aussi préparer plein de petit dépliant pendant les vacances ! Tu sauves la planète, mais moi je sauve les jeunes. », bon ok, son travail était en effet plus chronophage et plus compliqué que le mien, mais pour la mauvaise foi et pour la bonne humeur, je n’allais pas lui donner raison. Non, là nous étions bien, enfin je le ressentais comme ça. Il y avait une alchimie naturelle qui était revenu et qui poussait mon sourire à rester franc et sincère.

Il posa alors une question, partir d’ici ? Son commentaire sur San Francisco m’arracha un sourire avant que je ne repense à Henry et au nombres de fois où nous en avions parlé. Le suivre en Afrique, travailler avec lui et c’était bien de ce genre de chose qu’il parlait. Il évoqua même Rachel, ce qui me fit tourner la tête vers lui. En fait, il posa plus d’une question à son sujet et c’était bien la première fois qu’il le faisait. Elle l’avait remplacé en quelque sorte à l’université, quand après plusieurs semaines et mois à essayer de faire semblant, ni lui, ni moi n’avions continué à nous parler. Elle avait été cette personne à qui j’avais pu tout dire. « Oui elle est à New York, elle passe de temps en temps à L.A. pour le travail et pour Elise.. », soufflais-je avant de me pencher sur le vrai problème, « J’y ai pensé, mais ça aurait été lui imposer Elise. », et elle voulait faire de la musique, pas être une mère. Elise devait son existence uniquement à fait que Rachel ne voulait pas avorter et au fait que j’avais accepté d’assumer mon rôle. « On était colloc, on jouait de la musique ensemble, bref on est devenu des amis proches… Et puis une soirée étudiante, de l’alcool et mon mec de l’époque beaucoup trop chaud et on a fini dans notre chambre. Elle est arrivé et je me suis réveillé nu sur elle et mon mec encore en boxer beaucoup trop loin pour que je puisse croire avoir pu faire quoi que ce soit avec lui. » un accident qui m’avait offert une vie, « J’étais mal d’avoir coucher avec elle, mais elle en a écrit une chanson elle. », déclarais-je en riant à moitié. Ca aurait pu être bien plus grave en soit, mais avec le recul, ça s’était bien fini. « L’alcool et le sexe ça fait vraiment pas bon ménage ! Sérieusement ça m’étonne qu’il y ai pas plus de jeunes hétéro qui ont des enfants pendant la fac... », c’était arrivé à un gay, alors je n’imagine même pas ce qui aurait pu se passer si je ne l’avais pas été. Ca demontrait juste l’importance de mon travail.

Repensant à Rachel et à ce qui s’était passé si je l’avais suivi à New York, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui, au fait qu’on se serait revu et que peut-être nous n’en serions pas là. Et penser à ça était vraiment un très mauvais plan… « J’ai jamais été un grand aventurier je pense. », soufflais-je en rejettant plus loin le malaise que je sentais revenir, « Et toi, tu n’as jamais pensé à rester ? », ne pas partir, ne pas aller à l’autre bout du monde. « Quoi que tu n’aurais pas eu d’excuse pour ne pas t’être baigné depuis au moins une éternité.. », un léger rire traversa mes lèvres avant que je ne me redresse finalement, remettant les pieds au sol avant de dire, « Pourquoi New-York ? », pourquoi avoir pensé à cette ville pour quitter la californie, pourquoi lui avait été aussi loin ?

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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMer 20 Mar - 14:13

Toutes les conversations ne pouvaient pas toujours être légères et sans intérêt, et Julian jouait déjà un jeu dangereux de toute façon, alors un peu plus ou un peu moins... Voilà pourquoi il essaya de ne pas trop s'en faire d'aborder le sujet de la mère d'Elise et au final, à écouter les réponses de Simon, il en oubliait presque pourquoi ça l'avait tellement angoissé sur le moment. Il parvint même à rire de nouveau lorsque l'homme lui résuma la manière dont sa fille avait été conçue, non pas que ce soit réellement drôle dans le fond. "Tu sais, on est au vingt-et-unième siècle, il existe tout un tas de manières pour ne pas avoir d'enfant de nos jours." lança-t-il, légèrement moqueur, mais sans insister plus que ça. C'était définitivement quelque chose qui ne lui serait jamais arrivé, en tout cas, mais il supposait que certaines personnes avaient plus de scrupules que lui à se montrer catégoriques. Et il était clair que Simon ne regrettait pas cet accident. "Ton copain devait être fou de rage, non ?" demanda-t-il, vaguement, alors qu'il était beaucoup trop occupé à se mettre à la place de cet homme qui s'était réveillé un matin avec un petit-ami infidèle et bientôt père. Finalement, ça n'était peut-être pas plus mal qu'il ait quitté la Californie aussi vite que possible et qu'il se soit trouvé très, très loin de cette situation quand elle s'était présentée. Il n'aurait clairement pas réagi avec compréhension et maturité à un tel drame.

Il décida que ça n'était pas la peine de le faire savoir à Simon, cela dit. Cette histoire ne le concernait pas et faire des hypothèses plusieurs années plus tard n'avait aucun intérêt. L'homme ne lui en donna pas tellement l'occasion, de toute façon, lui coupant rapidement l'herbe sous le pied en lui retournant plus ou moins la question les ayant menés jusque là. Il se remit debout avant de réaliser vraiment et posa son regard sur Simon, pas très sûr de la réponse à apporter. Viendrait certainement le moment où il aurait à dire toute la vérité concernant sa fuite vers New-York, mais était-ce ce soir, alors que tout allait bien pour une fois ? Il passa une main dans ses cheveux, dans un signe de nervosité qu'il tenta tant bien que mal de faire passer pour autre chose et haussa les épaules. "J'y ai pensé," souffla-t-il, assez bas pour que sa voix manque de se perdre sous le bruit des vagues, "mais j'étais tellement angoissé ici..." Un nouveau haussement d'épaules vint conclure cette explication qui n'en était pas tellement une. Il laissa passer quelques secondes dans le silence, observant Simon avec attention à la recherche d'un signe qu'il valait mieux qu'il continue de mentir et qu'il emporte tous ses secrets dans la tombe. Ils s'étaient perdus si longtemps et il doutait que la vérité soit bien prise. Et une fois encore, il ne pensait qu'à lui, à ce qu'il désirait vraiment : que les choses continuent d'évoluer comme ça entre eux, simplement. Mais ça n'était jamais simple de vivre avec des mensonges dont il fallait se souvenir, pas vrai ?

"Ça a été une période très difficile pour moi, tu sais..." reprit-il donc, son ton neutre assez effrayant, mais le seul moyen pour lui de tout dire sans craquer en chemin. "On ne parlait pas beaucoup, chez moi, pas de choses personnelles et encore moins de différences. J'avais tellement peur qu'ils ne comprennent jamais et qu'ils n'acceptent pas, surtout. Et d'une façon ou d'une autre, j'ai réussi à me convaincre que j'étais seulement perturbé par ton coming-out et que ça me passerait dès que je serais loin." Il lâcha un semblant de rire sans joie et détourna les yeux. "Quelque part au cours de l'année de terminale, c'est devenu tellement invivable que tout ce que je voulais, c'était partir loin d'ici et être plus ou moins soulagé de ce poids. Quant à pourquoi j'ai choisi New-York..." Un autre haussement d'épaules vint ponctuer ce début d'explication. Il n'y avait rien de très réfléchi dans cette décision, dans le choix de cette ville. "Je sais pas, ça faisait rêver le gamin que j'étais à l'époque. Et probablement aussi parce que c'était la seule ville que j'avais déjà vu à la télé." Le rire qu'il laissa échapper fut sincère, cette fois, quoique toujours très faible. "J'ai adoré New-York, c'est une ville intense et ça manque de plage, mais j'ai pu m'y construire sans craindre la moindre pression et c'était vraiment la meilleure solution pour moi."
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyJeu 21 Mar - 10:34

"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_ly6q856Coo1r1s21yo1_400"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_oly3y7V0Xm1qe75ueo1_250Ok il existait d’autre moyen, mais on n’y avait pas pensé, quand à la réaction de mon copain de l’époque… « Il a pété un plomb et m’a largué. Normal en quelque sorte. », je ne pouvais pas lui en vouloir et j’avais assumé toutes les conséquences. La conversation s'alourdit de plus en plus quand je lui demandais pourquoi il n’avait pas pensé à rester et la réponse fut relativement difficile. Il y avait pensé, mais rester ici signifiait rester angoissé. Les choses avaient été compliqués pour lui, il ne parlait pas de ça avec ses parents et mes décisions avaient fini par le faire douter. Il ne pouvait tout simplement plus rester et je n’avais rien fait pour l’aider. J’étais simplement resté là à regarder un drame arrive et à me plaindre de son départ alors que clairement, j’aurais pu l’éviter. Restant silencieux, je me contentais simplement de comprendre, de ne pas en rajouter et de voir le positif dans son départ. Il s’était libéré grâce à New York, il était devenu quelqu’un et c’était en effet la meilleur chose à faire. Se construire, être heureux. Le retenir ou le faire culpabiliser n’auraient servi à rien si ce n’est empirer les choses et le perdre réellement n’aurait pas été une solution.

« On critique toujours la télé, mais il y a du bon. », soufflais-je avec un sourire sincère avant de reprendre, « Le plus important c’est d’avoir réussi au final. », c’était bateau, sans doute vide de sens pour lui, mais j’admettais que je n’avais rien à ajouter. Continuer à ce complaire dans des excuses ou de souffrire de ce qui s’était passé ne servirait à rien si ce n’est nous éloigner à nouveau. On était là, à deux, on venait d’avoir de nouveau bon moment pour la première fois depuis longtemps, c’était ça le plus important, « Et puis au moins je peux dire que je connais un New Yorkais, ça fait bien en soirée. » repris-je dans un rire avant de redevenir sérieux, « Merci d’avoir été honnête... », d’avoir osé me dire les choses, même si ça faisait un peu mal, elles avaient été dites. Et la seule chose à faire c’était de le remercier pour ça.

Laissant le silence s’installer un temps, je repensais à chaque instant, à chaque moment ou j’avais pensé à lui dire ce que je ressentais pour lui, à lui avouer mes sentiments. Et étrangement tout prenait un sens différent à présent. Sans doute aurais-je en effet dû être honnête moi aussi, mais ça n’aurait pas soulagé ses angoisses et peut-être les aurais-je juste nourris. « Il faudra définitivement que tu me parles de New York un jour. », soufflais-je alors que mon regard glissait sur lui quelques instants, « Elle commence à être froide à pas bouger, on sort ? », quoi que je n’étais pas certains que cela change quoi que ce soit à la température, c’était davantage le sérieux qui venait de se créer entre nous qui me donnait cette sensation. Tout semblait à présent moins innocent, moins enfantin. Tout était plus sérieux. Faisant un pas vers lui, je brisais à nouveau le silence, comme pour l'empêcher de nous étouffer, « Sauf si tu veux mourir dans l’océan pour te faire pardonner. », là tout de suite, j’aurais aimé que tous les paramètres m'empêchant de m’approcher de lui ne soit pas là et que je puisse agir sans conséquences.              
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMar 9 Avr - 12:04

Il y avait encore une chose que Julian aurait aimé dire, désormais qu'ils abordaient ce sujet avec plus de calme que quelques mois plus tôt, mais quand Simon le remercia d'avoir été honnête, il se tendit brusquement. Il commença par ouvrir la bouche, prêt à répliquer, à tout avouer d'une seule traite, mais changea d'avis à peine une seconde plus tard et referma la bouche sans que le moindre son ne lui ait échappé. Rien de tout cela n'avait plus aucune importance aujourd'hui, pas vrai ? Il s'était déjà expliqué sur les raisons de toutes ses décisions passées, en faire la liste exhaustive n'avait aucun intérêt. Il laissa donc un sourire triste lui échapper et décida d'en rester là avec le passé. Il releva les yeux vers Simon, alors que ce dernier s'acharnait à détendre l'atmosphère en parlant pour le seul plaisir de parler et haussa les épaules. "Je doute qu'il y ait beaucoup d'histoires intéressantes à raconter, mais si tu y tiens." À cet instant précis, en tout cas, il n'avait plus aucun souvenir d'avoir un jour mis les pieds à New-York, aucune aventure incroyable à partager à ce sujet. Ça n'était plus qu'un fait, sans aucune importance, alors que le moment présent devenait peu à peu la seule réalité. C'était étonnamment pesant, alors qu'ils avaient enfin réussi ce soir à se parler normalement l'espace d'un instant. Mais il avait tout gâché, une fois de plus. Il faisait ça mieux que personne.

Simon approcha, à peine, et proposa de sortir. C'était certainement une excellente idée, la meilleure qu'ils aient eu ce soir. Julian hocha la tête, mais ne répondit rien et ne bougea pas plus. Tout gâcher était vraiment sa spécialité. Il pensait encore à cela, voyait toutes les manières de rendre la situation encore plus embarrassante défiler devant ses yeux et même des solutions pour l'éviter, mais ça ne servait à rien. Il ne pouvait pas l'éviter, ne pouvait pas s'en empêcher. Et il le fit de nouveau, quand il traversa les quelques pas qui les séparaient encore. De ses deux poings, il s'accrocha fermement au tissus alourdi par l'eau du t-shirt de Simon et l'observa, tout juste en état de respirer. C'était étrange. Il n'y avait pas de grand frisson, ça n'était pas le grand moment de sa vie, les romances dramatiques dont il s'abreuvait un peu trop depuis qu'il avait rencontré Rosa. Ils n'étaient pas dans un film, après tout. Et c'était Simon, dont il se rappelait encore du visage quand il n'était qu'un enfant, qu'il avait vu grandir alors qu'il en faisait de même de son côté. Peut-être qu'il n'y aurait finalement jamais rien entre eux, qu'ils s'étaient fourvoyés depuis le début. Il y pensait souvent, c'était une crainte qui le paralysait parfois. L'histoire la plus clichée et la plus triste qui soit. Il avait besoin d'en avoir le cœur net, même si aux yeux de la loi, il était toujours marié à un autre, même si le dénouement n'était pas ce qu'il attendait. Il fallait seulement qu'il sache.

Il retenait son souffle depuis deux bonnes secondes quand il osa enfin se lancer. Les lèvres de Simon avaient le goût du sel et il eut du mal à penser à autre chose pendant quelques secondes de plus. Il ne respirait toujours pas, sans trop savoir ce qui le retenait encore. Il n'y parvint que quand il s'éloigna enfin, trop rapidement sans doute, juste assez pour inspirer enfin et croiser le regard de Simon. Mais il savait. Ça n'était pas juste un caprice d'adolescent, un "et si ?" qui le hantait depuis trop longtemps, un rêve fantasmé et embelli par l'absence d'acte concret. Il voulait réellement de cette histoire, il l'avait attendue toute sa vie. Et comme il l'avait prédit, il se sentait plus embarrassé maintenant, au point que le sourire qu'il finit par étirer était douloureux. "T'as raison, on devrait sortir de l'eau." souffla-t-il, difficilement, comme s'il manquait vraiment d'air, qu'il venait de courir un marathon ou Dieu sait quoi. Avec la même peine, il lâcha le t-shirt de Simon et se détourna. Il avait vraiment froid, maintenant, c'était presque une révélation, quelque chose qu'il savait depuis un moment, mais qu'il n'avait pas été capable de comprendre avant cet instant.
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#MessageSujet: Re: "one look at you, my whole life falls in line." silian   "one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 EmptyMer 10 Avr - 10:17

"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_ly6q856Coo1r1s21yo1_400"one look at you, my whole life falls in line."  silian - Page 2 Tumblr_oly3y7V0Xm1qe75ueo1_250Le moment était devenu douloureux, presque impossible. J’avais avancé, suggéré quelque chose, puis j’avais commencé à me consumer de l’intérieur en me retenant d’avancer d’aller plus loin au bout de mes idées. Pourtant lui le fit. Il avança, agrippa mon t-shirt avant de se figer avec le reste de mon monde. La gorge nouée, le coeur affolé par une telle proximité, je restais là à le fixer, à le regarder comme si le moindre de ses mouvements pouvait à nouveau tout faire basculer, et ce fut le cas. Ses lèvres s’écrasant sur les miennes, les cherchant avant de se reculer, de me laisser avec cette impression que l’instant n’avait duré qu’une seconde, une seconde libératrice, destructrice et m’anéantissant avec violence. J’en voulais plus, je le voulais lui tout entier et pourtant il s’échappait déjà, il s’éloignait de moi, laissant un vent glaciale m’enrober, m’avaler. Non, je ne pouvais pas. Alors lourdement, j’avançais vers lui, j’attrapais son bras, l’attirant contre moi, le ramenant contre moi. Une main glissant sur son visage pour capture à nouveau ses lèvres avec une passion dévorante. Je ne pouvais pas, je ne pouvais pas rester éternellement loin de lui, j’avais besoin de lui, besoin de me sentir vibrer, revivre. Il était tout ce que j’avais fini par repousser, par raison, par respect, mais il ne pouvait pas ouvrir la boite de pandore sans espérer que rien ne se passer, pas le concernant, pas avec lui. Je l’avais aimé chaque jours de mon existence depuis presque 15 ans. Je n’avais fait que me résoudre à avancer sans lui, mais quand on voyait le résultat aujourd’hui…

J’étais toujours désespérément accroché à lui, à son existence, à l’amour que j’avais pu ressentir pour lui et ce baiser en était l’expression déconstruite, paniqué par l’instant. Je finis par libérer ses lèvres, par lâcher son poignet aussi, reculant légèrement comme effrayé par ce qu’il venait de se passer, par le fait que je n’avais pas su rester à ma place. Il m’avait demandé d’attendre et sans doute aurais-je du le faire à cet instant, mais… Ne pas réagir aurait été alourdir davantage les choses et je ne voulais pas de ça. Je voulais retrouver ce que nous étions, même si en l’aimant et en l’assumant rien ne serait jamais pareil dans un sens. « Je vais pas m’excuser. », soufflais-je alors, sans vraiment savoir pourquoi, « Je sais que tu m’as demandé d’attendre et je sais aussi que je n’aurais sans doute pas du faire ça… Enfin si, c’est… », je m’embrouillais l’esprit, mais en même temps, chaque contact était un peu plus brulant, de ce premier baiser échangé grâce à l’alcool à celui là qui semblait peut-être plus… Réel. Chaque contact restait brulant. « Je sens que si je continue à parler je vais dire un truc encore plus gênant… », soufflais-je avant de m’avancer vers la plage.

C’était quand même con d’en arriver là alors que de toute évidence, les choses pouvait-être simple. Je ne pouvais pas être le seul à ressentir ça, lui aussi devait, alors pourquoi on était obligé de s’imposer ça ? Parce qu’il était encore marié, car on était des adultes et plus des enfants… C’était assez injuste. Sortant finalement de l’eau, j’avais l’impression de peser une tonne en plus d’avoir froid, j’aurais clairement du retirer mes vêtements… « Je pense que j’ai gagné le droit d’aller chez le médecin demain… », soufflais-je douloureusement en essayant de m’essorer du mieux que je pouvais. Retirant mon t-shirt pour commencer à le tordre dans tout les sens, je finis par détourner les yeux vers lui, vers ce corps peut-être trop exposé qui réussissait à me faire vibrer de la même façon qu’avant. Heureusement qu’il faisait nuit, réellement, car même si la lune apportait quelque chose de terriblement romantique, au moins n’en voyais-je pas trop. « Tu sais qu’on peut aussi ne pas être gêné par tous ça ? Même si ça à l’air compliqué, je suis presque sûr qu’on pense la même chose. », déclarais-je finalement, conscient que si j’avais voulu lui offrir un peu de répit, c’était foutu.              
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