Maintenant qu'on se déteste, autant en profiter [Léo Jacobs]

Alexander se leva, l'air fatigué. Il l'était, depuis le jour où il s'était disputé avec Léo, à vrai dire il ne dormait plus beaucoup, il jouait tard le soir et regardait ses séries, il faisait tout ce qui lui permettait d'oublier la brune. Ca faisait deux semaines, ou trois, en tous cas, depuis, la fac s'était arrêtée et son principal moyen de penser à autre chose, envolé. Il pouvait faire ce qu'il voulait de sa journée, mais il n'avait pas le gout de sortir, de voir des amis. Il n'y aurait plus jamais aucune fille qui sonnerait chez lui à 22h30 ; Alex n'avait donc pas effectué son grand rangement qu'il avait promis, avant la fatidique interaction.
Sinon, il se portait bien. Alex avait passé son année avec de la marge, il allait aller à Hawaï avec sa petite soeur et son copain -c'est qu'elle s'était entichée d'un riche. Deux semaines à L.A. et c'était bon, il quittait enfin cette ville.
Mais que dire de l'affaire Léo ? Est ce qu'il était triste, énervé, ou autre chose ? Un mélange des deux pour sûr, parce qu'il avait tenu à Léo, il s'était attaché à elle en peu de temps. Mais il était énervé, parce qu'il détestait qu'on se foute de sa gueule... Et maintenant il ne le niait pas, quand il pensait à elle, il y avait un désir de vengeance, il voulait la faire souffrir comme elle l'avait fait souffrir.
Non en fait, il voulait simplement la faire chier et c'est pour ça qu'Alex s'est aventuré sur le palier, où logeait le comptoir à eau. A cette heure ci Léo était dans sa douche. Il coupa l'eau chaude et laissa un post-it sur la porte de sa chère voisine : "Avec tout mon amour. C'est bête, tu as besoin de te laver, pourtant..."

Just friends or not.

feat. Alexander Eastman

Ça y est, j'étais définitivement installée. Et j'en étais heureuse, j'avais même réussi à trouver une petite routine. Et d'après ma routine, il était temps que je mets en route de la musique pour chanter sous ma douche, tapant sur les nerfs d'Alexander au passage. J'étais donc tranquillement en train de me savonner et de me rincer, jusqu'à ce que l'eau s'arrête, d'un coup, me laissant avec les cheveux trempés et savonneux. Il n'y avait qu'une personne pour faire ça. J'ai essayé l'eau froide, qui marchait. J'ai soupiré avant d'enrouler une serviette autour de mon corps et de sortir, voir sur le palier le gentil mot doux qu'il m'avait laissé. L'enfoiré. Malheureusement, je savais que monsieur ne passait pas une soirée sans sa télé ou ses séries, quoi de mieux de lui couper son électricité, réduisant au silence sa télé et donc sa boxe ? Pas d'électricité, pas d'internet. Pas d'internet, pas d'ordi. Comme c'est dommage, j'en pleurai presque. Je lui ai glissé le mot qu'il avait écrit en remplaçant "te laver" par "te divertir, manque d'amis". Plutôt fière de mon coup, je suis rentrée chez moi, faisant chauffé de l'eau pour me rincer les cheveux, comme je doutais que l'eau chaude reviendrait dans la minute.

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C'est ce qu'il attendait, un retour. Alex était presque satisfait de la coupure d'électricité qui venait de survenir. Pas besoin d'être un génie pour savoir que c'était l'action de Léo. De un, qui d'autre ? De deux, il lui avait coupé l'eau chaude le matin même, et cette fille ne se laissait pas marcher sur les pieds. De trois, elle était la seule qui savait qu'il passait ses soirées devant une série. Alex siffla quand même, agacé. Pour lui, ça marchait comme ça : il avait le droit de l'énerver, de lui faire des farces et pas des farces gentilles, même si il avait commencé doucement. Mais l'inverse n'était pas vrai. Il vivait encore dans un monde de bisounours le petit Alex !
Lui qui avait commencé à se préparer un petit plat. Il secoua son portable pour qu'il fasse office de lampe de poche et contempla les ingrédients au micro-ondes. Raté pour cette fois, Alex allait se commander un burger ou autre, à condition que le fixe marche. Mais bien sûr qu'il allait marcher !
Il se hissa dehors, vêtu d'un t-shirt ample et d'un short de survêt. Alex n'avait pas encore vu le mot sur sa porte. Quand il eut remis la lumière et autres et qu'il se retourna, il l'aperçut, ses pattes de mouches écrites à la va-vite, ponctuées de la soigneuse écriture de sa voisine.
C'est à ce moment là qu'il vit les grands cabas de courses posés sur le paillasson. Il n'allait pas tout voler, c'était trop bête, trop risqué. Il alla chercher une bouteille d'eau dans l'entrée de son appart et vérifia qu'il n'y avait pas de contenu en carton ni rien, bref quelque chose qui allait pourrir. Non, tout était OK. Il vida le contenu dans le sac. Après ça la guerre était forcément déclarée et ça ne lui déplaisait pas. Alex retourna encore dans son studio pour prendre un marqueur dans sa trousse et écrivit, sur le sac : "Léo a peur de l'eau".
Oui, il avait 21 ans.

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Coucou Léo

Suite à te demande de défi, nous voila ! Ta mission, si tu l'acceptes :" Suite à la dernière crasse faite par Alex, Léo veut se venger en vidant un tube de peinture rouge dans la boite aux lettres du jeune homme. Seulement... Une fois son méfait accomplit, elle se rend compte qu'elle s'est trompé de destinataire. Elle va donc aller voir Alex pour lui demander de l'aide pour réparer sa connerie avec peut-être l'optique d'enterrer la hache de guerre. " Tu n'es pas obligé de le faire suite à ce message mais, tu dois le faire avant la fin de ce rp et dans une seule et même réponse, non réparti. A toi d'emmener ton rp pour réussir à faire le défi :83:

Bonne chance :kissou:

©which witch

ps : désolée pour le temps mis à proposer le défi.

Maintenant qu'on se déteste, autant en profiter.

feat. Alexander Eastman

Je vais faire un meurtre. Réellement. Enfin, commettre un meurtre serait plus juste mais je vais l'étriper. À mains nues. Bon, y'a des choses sauvables -Léo, inventrice de mots à ses heures perdues- mais d'autres non. Je suis rentrée chez moi, rangé donc ce qu'il y avait de sauvables tandis que je jetais le reste. Soudainement requinquer, je suis allée prendre la bouteille d'eau que j'avais plutôt au frigo. J'ai pris mes clefs avant de fermer la porte derrière moi et de toquer chez Alexander.
- Salut, t'as oublié ça, chez moi.
Dis-je en lui montrant la bouteille d'eau avant de lui envoyé sur la tête. J'ai ensuite vu ses clefs sur le meuble. Monsieur, aveuglé par l'eau glacial, n'a pas vu que j'avais pris, ses clefs. J'ai refermé la porte, l'enfermant à l'intérieur. J'ai poussé un cri victorieux, le narguant avant de rentrer chez moi, avisant le tube de peinture rouge qui trainait, suivit de toute une palette de couleur. C'était trop tentant. Profitant du fait qu'il était enfermé, je suis sortie et j'ai commencé à peindre sur sa porte. J'ai ensuite vu qu'il m'en restait encore, bonne joueuse,je suis descendue et vit les boites aux lettres. J'ai vu la sienne, vide les deux tubes de peintures qui me restait avant de reculer, satisfaite. Et de voir que c'était pas la bonne boite aux lettres. J'ai étouffé un juron avant de partir en flèche, toquer à la porte d'Alexander.
- Alexander ? T'es la ?
Demandais-je en me maudissant de lui demander de l'aide.

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