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 [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyMer 5 Sep - 19:27

Hot'n Cold
ft Sally Nolan

Nolan avait toujours su me faire rire, et ce dans toutes les situations. Ça n’avait pas changé, il avait encore sorti une connerie digne de lui avant que je ne lui jette une serviette éponge au visage pour ensuite aller m’étaler sur le lit comme une loque. La fatigue du voyage et le décalage horaire commençaient à me gagner. Le sourire, lui, n’avait pas quitté mes lèvres et mes yeux se fermaient tandis que Nolan m’avait rejoint, s’écroulant à son tour sur le lit. Je rouvris les yeux, l’ écoutant me parler et me dire que lui aussi était pris de flemme.

- On n’a plus l’énergie d’antant… laissai-je filtrer.

Avant de finalement me retourner pour me plaquer sur lui.

- Non, je déconne, on est toujours aussi jeunes et beaux. Alors après une intense réflexion d’environ une nano-seconde, j’accepte la proposition de l’option ermites.

La simple idée de ne l’avoir rien qu’à moi jusqu’au lendemain me rendait toute chose. Mes yeux brillaient en l’entendant évoquer une éventuelle partie de Scrabble. C’était pour nous un nom de code qu’on avait toujours trouvé amusant. Je me penchai pour déposer mes lèvres contre les siennes avant de rouler à nouveau sur le dos.

- On peut parler le temps de recharger les batteries. T’as pris le champagne ?

La bouteille avait dû rester dans la salle de bain.

- Il doit plus y avoir de bulles. Je commande une autre bouteille.

J’étendis mon bras pour attraper le téléphone posé sur la table de nuit et demandai, dans un français ponctué d’un accent américain notable, une nouvelle bouteille de champagne et de quoi manger. Je commençai à avoir faim et j’imaginai que c’était pareil pour Nolan.

- Ratatouille et gratin dauphinois, ça te va ? demandai-je après avoir raccroché. Sinon je te commande une pizza. Bon alors, tu voulais parler. Je t’écoute, parle-moi.

J’étais curieuse de ce qu’il aurait à me dire, et des questions qu’il pourrait me poser. Il fallait dire que nous avions passé quasiment toute notre vie ensemble, aussi un trou de six ans sans se voir laissait facilement la place à quelques interrogations. J’avais des questions complètement débiles et malsaines, du style « combien d’ex tu as eues ? Pourquoi ça n’a pas marché ? » et je me demandais s’il me prendrait pour plus cinglée que je n’étais si je les lui posais. Mon téléphone portable se mit alors à sonner. Je me redressai et me ruai dessus, pensant à un appel de Sunny. Mais non, c’était mon agent.

- Salut ! Oui je suis bien arrivée. … Oui le vol s’est bien passé…. Non c’est pas grave. … Non, je suis fatiguée, je vais rester dans ma chambre. Tu m’envoies une voiture demain ? A quelle heure ? … OK super, c’est noté. A demain !

Je raccrochai et lançai le téléphone dans son sac avant de regagner le lit.

- Où on en était ? demandai-je avec un regard félin.

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyJeu 6 Sep - 0:24

Hot'n Cold
ft Sally Nolan
L'amour, ô oui cet enfoiré d'amour que l'on affuble d'un grand « A » pour mettre en exergue son importance, était avant que nous quittions le sol américain, une sorte de souvenir que je cherchais à oublier. D'ailleurs, j'y étais parvenu au prix de bien des souffrances et de nuits passées à boire, à ne pas trouver le sommeil et à maudire cette ville, cette vie, ma vie. Oui, je peux le dire, j'avais entamé le processus de deuil à l'encontre de cet enfoiré avec un grand « E » J'étais passé par toutes les étapes, mais inconsciemment, je n'étais certainement pas prêt à tourner la page. Même guéris, je ne me rendais pas compte que j'étais tout bonnement incapable d'aimer comme je l'avais aimé elle, avec un grand S. Sally était le grand amour de ma vie, le genre irremplaçable. J'imagine que c'est aussi pour ça que la rupture fut aussi difficile. Six ans s'étaient donc écoulés depuis la mort de l'Amour. La malédiction m'avait ébranlée et mon cœur, figé dans la pierre, hibernait sans l'espoir de sortir de cette léthargie perpétuelle. Bien sûr, je n'en demeurais pas moins sociable, amical, agréable et je vais arrêter de vous égrainer cette liste au risque de finir par laisser paraître des adjectifs loin d'être mélioratifs, mais qui avaient le mérite de rimer avec les autres. Je restais le vrai Nolan, à ceci près que je refusais de très clairement m'investir dans une vraie relation. Quoiqu'il arrive, je parvenais toujours à déterrer la bête noire de chacune de mes hypothétiques petites amies. Avec du recul, je crois que mon inconscient, ô vil traître, cherchait à me faire passer un message qui ne me parvint que maintenant. L'amour, ô oui cet enfoiré avec son grand A, venait de retrouver le chemin menant à mon cœur maudit. Là, il n'était pas juste question de l'une des meilleures parties de jambes en l'air de ma vie, mais bel et bien d'un retour en flamme, de la destruction d'une malédiction, de la fin d'une époque. Sally était la seule, Sally était unique et nous venions incontestablement de nous retrouver. Nul doute qu'à mon retour, mon fichier Word s'alourdirait de quelques mots supplémentaires. Le processus de deuil n'avait plus lieu d'être. Aller, soyons fous parlons d'une résurrection, la résurrection de cet enfoiré d'amour avec un A monumental.

« - Comment ça, on n'a plus l'énergie d'avant ? » J'eus à peine le temps de développer que Sally se retourna pour se plaquer sans ménagement contre moi.  « - Bien sûr qu'on est beaux et comme le bon vin, on se bonifie avec le temps. Regarde ! » dis-je en désignant mes tempes grisonnantes.  « - Ca, c'est du millésime poivre et sel ! » Je prenais le temps de la regarder puisque nous étions à nouveau enclins à la promiscuité. Six ans s'étaient écoulés sans que le temps n'ait aucune emprise sur elle. C'est fou, elle était même encore plus belle et si les mauvaises langues étaient tentées de crier à l'usurpation chirurgicale, moi, je savais qu'elle ne baignait pas là-dedans. « - Tu n'as pas changé, je te trouve même encore plus sexy. Et moi ? Comment je m'en sors ? Pas trop déçue ? » J'avais changé, je ne pouvais pas me voiler la face, mes tempes grisonnantes et mes petites pattes d'oie me trahissaient. J'avais également changé de style, les tatouages parlaient pour eux. Cependant, je me sentais bien en baroudeur négligé, avec les bagues, le bracelet en vieux cuir, les shamballa, les fausses plaques militaires autour du cou. J'étais la version 2.0 de Nolan Hamilton, une version plus en adéquation avec lui-même, malgré les six années en plus. J'espérais juste que cela plairait à Sally et qui ne me faudrait pas entrer à nouveau dans le moule pour contenter tout le monde. Le silence nous accapara l'espace de quelques secondes. Nous nous dévorions littéralement du regard sans être gênés par le silence. Et alors que le code « scrabble » venait d'être lancé, nos lèvres se retrouvèrent à nouveau « - C'est un vrai baiser de cinéma dis-donc ! » murmurais-je en prenant soin de garder mes lèvres contre les siennes. Je ne pus m'empêcher de répondre à cette douce caresse en pressant à nouveau ma bouche contre la sienne avant que nous nous séparions à nouveau pour que Sally attrape le téléphone et ne commande une autre bouteille de champagne ainsi que de quoi casser la croûte. Mon ventre venait d'ailleurs de me trahir et comment lui en vouloir après avoir passé autant de temps sans se sustenter. « - Je pensais à quelque chose de plus... » de moins français « - ... de plus simple, mais si ça te fait plaisir vas-y, tu sais que je m'adapte » Passé cet intermède culinaire, nous devions recharger nos batteries avant d'entamer un second round à notre partie de Scrabble. Cela n'était qu'une excuse pour dire vrai, ou une espèce de carotte que l'on agite frénétiquement pour faire avancer l'âne. Il était indéniable que nous devions parler, sans les grands discours, ni les grandes déclarations puisqu'il fallait se laisser un peu de temps, mais nous devions avoir une vraie conversation, sérieuse et sincère pour poser de nouvelles bases.

« - Donc tu veux que je te parle... » commençais-je avant d'être interrompu par la sonnerie d'un portable qui n'était pas le mien. Sally se redressa presque aussitôt pour décrocher et me permettre de gagner un peu de temps afin de mobiliser mes idées, mes pensées, mes paroles. Malheureusement pour moi, la conversation fut plus courte que je ne l'aurais crû, car déjà, Sally regagnait le lit. « - On en était au moment où je rame ! J'ai bien quelques questions à te poser, du style « combien de mecs as-tu eu ? Si tu as eu une relation sérieuse ? Ce genre de trucs, mais je ne suis pas certain d'avoir envie de savoir. Aller, je me lance ! J'ai eu des relations, mais jamais rien de sérieux. La dernière en date a péniblement duré quatre mois, un record. Elle était vegan ! Mon dieu, c'était un cauchemar sur la fin surtout qu'elle m'imposait tout un tas de trucs. Le point positif, c'est que je fume beaucoup moins maintenant. Je me suis surtout focalisé sur mon boulot de toute façon, j'étais incapable de rouvrir mon cœur. J'ai eu mal Sally, puis j'ai été en colère et j'ai fait n'importe quoi. Je ne veux pas m'attarder là-dessus parce que je ne suis pas fier de ce que j'ai failli faire après le divorce. Ce type-là, ce n'était pas moi... Je t'en ai voulu pendant six ans et ce n'est que récemment que j'ai accepté le fait que j'avais ma part de responsabilité. Voilà, ça, c'était la partie qu'on ne veut pas évoquer, mais qu'on doit évoquer. Pour le reste et bien je ne fume presque plus, comme tu le vois, je suis accro aux tatouages, j'ai un bar qui fait scène ouverte. Je ne porte plus de caleçons, je préfère les boxer. J'adore Ed Sheeran, je ne désespère pas de le faire venir au Big Apple un jour. Ah oui, ma mère vivait en Grèce, elle avait tout un hôtel qu'elle a revendu pour revenir ici. Je ne lui ai pas encore pardonné et je crois qu'elle de te déteste toujours autant. Au volet paternel, je crois que mon père est le chanteur d'un groupe hyper connu. Je ne sais pas lequel mais vu la moyenne d'âge, l'inspecteur en herbe que je suis, finira par trouver. Voilà, c'est à peu près tout ! Et toi ? Parle-moi de toi ! Je crois que je suis prêt à savoir ! » tentais-je en arborant ce qui me semblait être un sourire angélique.


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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyMar 11 Sep - 15:12

Hot'n Cold
ft Sally Nolan


Ce qui se passait était totalement surréaliste, je n’en revenais toujours pas. Peut-être que les effets du décalage horaire, la fatigue et la faim ajoutaient encore plus cet espèce d’effet onirique à la situation, mais j’avais comme l’impression d’être plongée dans un souvenir du passé avec les mêmes sensations, sauf que j’étais la Sally du présent, avec mes trente-deux ans bien tassés et le vécu qui allait avec. Nous en étions donc là, Nolan et moi, à nous retrouver après six ans de séparation. Et si de par mon côté artiste je souscrivais souvent à l’insouciance, il avait raison, il nous fallait discuter un peu. La vie ne pouvait pas être tout le temps ponctuée de parties de jambes en l’air et d’amusements en tout genre. Après avoir commandé de quoi nous sustenter ainsi que du champagne, et rassuré mon agent sur mon arrivée à Paris, j’accordai donc à mon ex-mari le privilège de commencer la discussion qu’il semblait tant attendre. Et ce qui me fit sourire fut qu’il se posait les mêmes questions à mon égard que ce que je me demandais à son sujet.

- J’y répondrai après si c’est ce que tu veux.

Mais surtout, je l’écoutais attentivement, tout aussi subjuguée que ce première après-midi sur la plage quand nous avions séché les cours pour nos premiers baisers. Je buvais de nouveau ses paroles, c’était comme si rien n’avait changé. J’appris donc qu’il avait eu par la suite du mal à s’adonner à des relations sérieuses et suivies, et je devais reconnaître qu’il en était de même pour moi. J’avais tant souffert que j’avais été plutôt échaudée par l’idée de faire à nouveau confiance à un homme et lui confier mon coeur. J’avais préféré m’amuser. Je fus triste et touchée d’apprendre également qu’il était tombé au plus bas suite au divorce. Dire que tout ceci n’était que la résultante d’une mauvaise interprétation de ma part. Comme je m’en voulais… J’avais ruiné une bonne partie de sa vie, lui, mon premier et seul amour, le père de ma fille. Je me dégoûtais.

- Je suis désolée, Nolan… soufflai-je à mi-voix.

Mais je le laissai continuer. Je souris en hochant la tête en apprenant qu’il fumait moins. Ça, c’était vraiment une bonne nouvelle, je n’avais jamais apprécié la cigarette. Et j’eus un petit rire quant à sa remarque sur les boxers.

- ça c’est de l’info importante !

Il évoqua sa mère. Je n’avais jamais réellement su pourquoi du jour au lendemain il lui en avait voulu, mais je commençai à avoir là une ébauche de réponse. Son père, décédé quelques années plus tôt, juste avant que nous n’emménagions à LA, n’était en réalité pas son père biologique.

- Rien que ça… Tu devrais peut-être renouer avec ta mère et en discuter au calme, elle pourra t’apporter les réponses que tu cherches. Tu sais, elle reste ta mère, et même si elle me déteste, ce que je comprends, elle t’aime, ça j’en ai la certitude.


Ce fut à ce moment que le room-service toqua à la porte. Je rajustai la serviette qui m’entourait et allai ouvrir, passant au passage par mon sac pour donner au groom un pourboire. La porte refermée et moi rapportant le plateau roulant, je revins m’asseoir au bord du lit.

- Alors c’est mon tour ? Demandai-je presque innocemment.

Je soulevai d’une des cloches qui recouvraient les assiettes et la délicieuse odeur des plats français embauma mes narines. Je me saisis d’une fourchette pour recueillir un peu de ratatouille pour faire goûter à Nolan.

- Pour ma part, j’ai pas réellement été en couple au cours de ces six dernières années. Moi aussi je t’en ai voulu tout ce temps, jusqu’à ce que je comprenne mon erreur. Crois-moi, quand j’ai compris, ça m’a fait l’effet d’une douche froide et je me suis sentie la dernière des merdes. M ais passons. Tu me fais rire avec ton ex qui est vegan. Je suis devenue végétarienne, et j’essaie le régime vegan au moins deux mois par an. Mais j’impose rien à personne. Les tatouages, j’ai jamais trop réfléchi à l’idée, mais en tout cas toi ça te va super bien. Sinon, Ed Sheeran est un pote, si tu veux je peux lui demander de passer dans ton bar s’il est de passage à LA.

Je lui souris avant de prendre à mon tour une bouchée.

- Hum c’est délicieux ! Faut que je demande à Juliet d’apprendre à faire ça. Ah oui, je sais toujours pas cuisiner.


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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptySam 15 Sep - 1:31

Hot'n Cold
ft Sally Nolan
Je me revoyais encore à mon bureau, désavoué par Morphée, je trompais ma peine en m'acharnant sur le clavier de mon ordinateur. Incontestablement, ce Nolan-là n'était pas celui qui profitait comme il se doit d'un palace parisien. Lui, le Nolan de juillet était encore enchaînés à la rancœur lorsqu'un certain prénom était évoqué par ceux et celles qui n'étaient pas au fait de la rupture et plus largement du divorce. En général, ces personnes semblaient arborer une surprise mal dissimulée en découvrant le patronyme. Je ne pouvais leur en vouloir, moi-même, je n'étais plus dépositaire de mon propre nom. Je me revoyais donc tapoter toute ma frustration « Il y a des moments dans la vie que l'on grave dans notre mémoire. Un premier baiser, un premier amour, la naissance d'un bébé, un mariage. Additionnés, les uns aux autres, ces évènements vous donnent l'impression que rien n'est impossible, que vous êtes invincible, que la vie est un cadeau. Puis, il y a des moments que l'on préfère oublier, mais qui restent gravés en mémoire. Une image, une vidéo, des rumeurs, des mensonges. Un siège inconfortable dans un tribunal qui l'était tout autant. » Oui, mais à présent, ma mémoire semblait altérée, je ne me souvenais même plus de l'odeur du vieux cuir, de ce siège où j'étais assis lorsque le verdict tomba tel le couperet d'une guillotine. Non de tout ça je ne gardais rien, alors que ça avait occupé une bonne part de ma vie durant ces six dernières années. À présent, j'étais là à la regarder comme si rien ne vous avez séparé, comme si la rumeur ne nous avez pas ébranlés. Mes yeux brillaient encore ivres de ses caresses, de chacun de ses mots et je comprenais sans avoir à trop réfléchir, que je n'avais jamais cessé de l'aimer, que toute cette colère, cette rancœur, n'étaient rien de plus que des outils pour me protéger de la blessure mortelle de la perte d'un amour. « - C'est fou ! Tu me mattes comme quand on était au lycée. Dans le fond, on n'a jamais cessé de s'aimer hein ? Même lorsqu'on cherchait à s'en convaincre. Je ne veux pas que tu sois désolée, même si je t'en ai voulu. Je veux juste qu'on oublie, même si j'ai conscience que l'on oublie pas six ans comme ça en claquant des doigts. » Je voulais surtout qu'elle cesse d'arborer autant de tristesse dans son regard d'ordinaire si plein de vie qui à présent était lourd par le regret.

Par chance, l'humour reprit le dessus et me voilà à égrainer quelques petites anecdotes futiles dira-t-on « futiles » mais qui eurent au moins le mérite de faire sourire Sally. « - Bien sûr que c'est important, primordial même. Et toi ? String, tangua, culotte rien du tout ? » Mais le sérieux fit très vite son retour avec un sujet que je qualifiais de polémique tant il était difficile pour moi d'en parler avec aisance. « - C'est compliqué, ça m'emmerde en fait. Plus encore lorsque tu sais qu'elle a quitté son île grecque pour venir ici. Je ne suis pas encore prêt à la voir, ni même à lui parler pour le moment, mais comme je vois où nous en sommes, peut-être que je suis prêt à faire un effort, histoire de remettre un peu d'ordre dans ma vie. » Le room service vint alors mettre un terme à notre échange me rappelant que mine de rien, je crevais un peu la dalle et qu'importe ce qu'on pourrait nous servir, je me jetterais avidement dessus. Allongé sur le lit, j'attendais donc le retour de la belle avec quelques victuailles. Ca sentait terriblement bon, trop pour résister à la tentation d'y tremper un doigt. « - Hum une dégustation et des confessions ! Que demande le peuple ? Je suis toute ouïe, dis-moi tout ! » Mais avant toute chose, place à la dégustation. Fourchette en main, elle me vit goûter un peu de ratatouille tout en se livrant à quelques petites confessions que j'écoutais avec une attention quasi religieuse avant d'attraper à mon tour la fourchette pour qu'elle se délecte de cette fabuleuse ratatouille. « - Donc tu es devenue végétarienne ? Mince alors ça veut dire plus de pizza aux pepperoni à la sauce barbecue ? Tu te souviens de notre petite tradition à la plage ? Avec la petite bouteille de soda, sur les temps de permanence. Donc végétarienne aspirante végane ? J'espère juste que ça se passera bien. Mon ex était un tyran du véganisme, je ne te dis pas tout ce que j'ai dû faire juste pour lui faire plaisir. Et merci pour les tatouages, j'ai sûrement fait ma crise d'ado trop tard. C'était libérateur mine de rien, comme une sorte de thérapie. » Tout comme l'écriture, mais ça je me gardais bien de le lui dire pour le moment. Et puisque nous étions toujours au stade des confessions, elle me fit savoir l'air de rien qu'Ed Sheeran, que j'appréciais énormément, faisait partie de ses connaissances et qu'elle pouvait éventuellement lui dire de passer au Big Apple pour un concert. Ah sacré Sally, avec toi-même l'impossible ne pouvait se résoudre à perdurer. En un claquement de doigts, tout semblait réalisable. « - Donc tu es amie avec Ed Sheeran ? Toi ? Et tu as qui d'autre dans ton carnet d'adresses que je sache ? » Le sourire joueur, elle se délecta à nouveau du plat tout en évoquant sa chère assistante, qui de mémoire, ne me portait toujours pas dans son cœur. « - Ah cette chère Juliet, elle va faire une sacré tronche lorsqu'elle saura pour nous deux. Elle ne m'a jamais aimé » comme sa mère d'ailleurs, mais puisque je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, je préférais me taire et profiter au mieux de cette douce accalmie. « - Tu sais que moi, je suis toujours le roi des pancakes et que si tu passes me voir furtivement un matin, je te ferais un petit déjeuné d'enfer. » Incapable de résister plus longtemps, nos bouches se retrouvèrent avec passion. Délaissant la ratatouille, nos corps se retrouvèrent pour se mêler une fois encore. Jamais je n'avais connu pareille passion et puis nous avions six ans à rattraper l'un et l'autre, ce n'est pas rien.

Cette nuit-là, je ne l'ai pas quitté une seule fois du regard et ce même lorsqu'elle dormait. Je sais, j'aurai pu passer pour un psychopathe à l'observer comme ça, mais j'avais tellement peur que tout ça ne soit qu'une illusion, qu'en fermant les yeux et en me réveillant, je finisse par découvrir que tout ça n'était qu'un rêve, que jamais nous nous étions retrouvés et que nous nourrissions l'un pour l'autre cette haine féroce, qui nous pourrissait la vie plus que de raison. Mais je n'ai pu résister à Morphée, malgré toute ma bonne volonté et je me suis endormie comme une merde délestant Sally de ma surveillance. Et nous voilà déjà le lendemain, Sally avait ses obligations et moi, je dormais encore. Je crois que j'en avais besoin, mais il fallait aussi reconnaître l'extrême confort de la literie française. Sally s'en alla sans un bruit, soucieuse de ne pas me réveiller et moi, je me retrouvais dès lors, seul dans cette grande suite, avec de quoi prendre un bon petit déjeuner.



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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyMer 26 Sep - 20:03

Hot'n Cold
ft Sally Nolan

Retrouver Nolan sonnait comme une évidence. Pourquoi avais-je perdu six ans de ma vie sans lui alors que depuis toujours ça avait été lui, lui et personne d’autre ? Les aléas de la vie sans doute. En tout cas, mon ex-mari avait raison, je le regardais de nouveau comme l’adolescente transie d’amour que j’avais été face à lui, le quarterback virtuose de la musique.

- Tais-toi ! dis-je avec un petit rire amusé.

Mais il avait raison. Dans le fond, on s’était sans doute toujours aimé. Il y a une barrière très mince entre l’amour et la haine, et sans doute les deux sentiments s’étaient-ils mélangés à notre insu à cause du peu de vigilance et du crédit que j’avais porté aux rumeurs, sans doute trop influencée par mon milieu professionnel. J’avais mûri et réalisé à présent tout cela, et je me promettais d’être plus vigilante à l’avenir. Je me refusais à gâcher encore de précieux moments loin de l’homme que j’aimais. Après un aparté sur les sous-vêtements, Nolan me parla de sa mère. J’étais quelque part triste d’apprendre qu’ils étaient toujours en froid, surtout en comprenant la raison de l’origine de cette embrouille. Mais je le vis soudain changer son fusil d’épaule, il réalisait que si pour nous, les choses s’étaient arrangées, peut-être qu’il pourrait en être de même pour sa relation avec sa mère. C’était ce que j’espérais de tout coeur.

Le repas arriva et après avoir rapproché le plateau roulant, je lui donnais la becquée tout en répondant sa demande de lui parler de moi, des changements éventuels depuis ces six dernières années. Sa réaction en apprenant que j’étais désormais végétarienne me fit éclater de rire.

- Je te laisserai les pepperonis, c’est pas super comme compromis ? Et puis avoue que je serais vraiment pas crédible à soutenir des asso de protection animale si je m’envoyais de la barbaque.

Il me rappela alors aux bons souvenirs de nos escapades à la plage quand les cours sautaient. Pizza et soda, sable et soleil au programme.

- Oui, je me rappelle d’une douche au soda aussi. Je t’avais pourtant dit que c’était pas cette marque qu’il fallait secouer… Plus sérieusement, tu sais je juge personne. Et je ne bois plus de soda. Mon corps est mon outil de travail, je peux pas me permettre de me bourrer de sucre. Et Sunny n’en boit pas non plus à la maison.

J’avais évidemment remarqué les tatouages, principale nouveauté sur ce corps d’Apollon que j’aimais tant.

- Je dois bien reconnaître que ça t’apporte un petit plus, ces tatouages… je sais pas, tu es encore plus sexy comme ça je trouve.

Je lui fis alors savoir que je connaissais très bien Ed Sheeran et que si l’occasion se présentait, je lui demanderais s’il pouvait faire un saut au Big Apple, histoire de faire plaisir à mon cher Nolan. Ce dernier sembla agréablement surpris et me demanda qui d’autre comptait mon carnet d’adresse.

- Oh, entre mon agent et moi, je pense qu’on couvre pas mal des célébrités du continent.

J’évoquai alors mon assistante, puisque c’était elle, principalement, qui cuisinait pour moi depuis que Nolan était parti – ou plutôt, que je l’avais mis dehors - , et mon ex-mari s’amusa de la tête qu’elle ferait en apprenant pour nous. Je me mordis la lèvre avec un sourire mutin. 

- Hum… elle comprendra. Ou pas. Et puis je lui demande pas son avis. Elle me surveille déjà assez comme ça.

Je songeai notamment à son regard réprobateur dès qu’elle me voyait avec un verre d’alcool. J’avais du mal à comprendre pourquoi. Il me semblait qu’elle m’avait un jour parlé de son frère qui avait eu des problèmes… Je devais être trop bourrée pour me rappeler exactement de la conversation, mais j’avais tendance à penser que je n’étais pas les autres, et que je faisais ce que je voulais, tant que je ne nuisais pas à autrui, personne n’avait à me dire quoi que ce soit.

- Oh génial, j’idolâtrais tellement le roi du pancake !

Je me souvins de la première fois qu’il m’en avait fait. C’était le lendemain de mon anniversaire, il avait passé la nuit chez moi, la première nuit que nous avions passée ensemble. Seuls tous les deux à l’appartement de mes parents à New York. Et j’avais eu la chance de me réveiller avec une délicieuse odeur de pancakes faits maison. J’avais réalisé ce matin-là combien ce garçon était parfait. Je l’avais toujours su, mais plus encore à ce moment précis. La Sally d’aujourd’hui revint à la réalité lorsqu’il me proposa implicitement de passer le voir un matin. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres.

- Tu sais, je suis toujours pas du matin, alors me lever tôt, me préparer pour venir chez toi complètement dans le coltar… On gagnerait pas du temps si je passais la nuit chez toi ?

Oui, c’était une manière absolument pas détournée de m’incruster chez lui pour continuer, une fois notre retour à LA opéré, à rattraper le temps perdu. Néanmoins, j’estimais que l’on pouvait s’y remettre dès à présent. Nous avions rechargé les batteries, et si nous n’avions ni l’un ni l’autre l’envie d’aller dehors pour le moment, celle de nous retrouver physiquement ne manquait pas, tout comme la passion que nous y mettions.

La nuit fut donc courte, mais au bout d’un moment, la fatigue eut raison de moi et je finis par m’endormir contre lui, comme au bon vieux temps, la tête posée contre son épaule et ma jambe par-dessus la sienne.
Mon réveil sonna, et l’espace d’une seconde, je crus avoir rêvé ces retrouvailles magiques. Mais lorsque je réalisai que Nolan était bel et bien endormi à mes côtés, je m’empressai de faire taire mon portable. Il me fallait me préparer pour ne pas manquer mon rendez-vous. J’allai donc dans la salle de bain, pris une douche et m’habillai avant d’envoyer un SMS à mon agent, le prévenant que je serais bientôt prête. Il me confirma qu’il passerait me chercher lui-même avec un taxi. Fin prête, je laissai un mot à Nolan sur l’oreiller, avec un petit coeur, comme quand j’étais ado, puis je descendis. Là, après avoir demandé à la réception de monter un petit déjeuner traditionnel français vers dix heures, histoire d’être sure que Nolan en profiterait, j’allai voir la coiffeuse de l’hôtel qui devait s’occuper de ma tignasse et au passage me maquiller. Moins de trois quart d’heure après, j’étais rejointe par mon agent et tous deux nous prîmes le taxi qui nous emmena dans la maison de vacances louée par le grand réalisateur que je devais rencontrer.

De retour à l’hôtel à treize heures, j’espérais y retrouver mon ex-mari. J’avais un scénario dans mon sac. L’entrevue s’était déroulée à merveille, mon agent avait négocié un contrat d’enfer et ce tournage serait un nouveau challenge pour moi. J’envoyai un SMS à Nolan pour savoir où il était et ce qu’il souhaitait faire. J’attendais à la réception quand je vis arriver vers mois deux adolescentes un peu plus jeune que ma fille qui me tendaient leurs agendas pour que je leur signe des autographes. Parfois Tao me manquait. Bon, elles n’étaient que deux et j’acceptai de me prêter au jeu. Le vigile de l’hôtel arriva pour les réprimander. Je soupirai, le trouvant gonflé de le faire alors que ça faisait visiblement un moment qu’elles étaient là. J’acceptais une photo avec ces petites qui finalement étaient calmes et polies, avant de scruter mon téléphone pour avoir des nouvelles de Nolan.


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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyMer 26 Sep - 22:13

Hot'n Cold
ft Sally Nolan
C'était magique, autant que la première fois. C'était comme une redécouverte, comme repartir en exploration, malgré une connaissance exhaustive du terrain. O que l'on ne s'y m'éprenne pas, je ne prends rien pour acquit, toutefois, je dois reconnaître, que jamais je n'avais ressenti ça pour personne. J'en oubliais la haine, la détresse, le désarroi, tout ce qui m'avait mené au tréfonds du tréfonds Sally était là, face à moi, jouant de son regard, de son sourire, menant mon cœur abîmé au supplice. Moi aussi me revoilà transi d'amour face à la petite star du lycée, qui un jour m'a conquis, en chantant du Whitney Houston « - Tu veux que je me taise ? » demandais-je comme s'il eut s'agis d'un défi, que je me savais incapable de réaliser. Je voulais parler encore et encore, tout lui dire, rattraper ce temps perdu loin l'un de l'autre. Mais je voulais aussi changer, faire des efforts et m'inspirais de nos retrouvailles pour en envisager de nouvelles. Bien sûr, je savais que la confrontation avec ma mère, ne se ferait pas sans quelques haussements de voix, quelques rancœurs misent en exergue par une colère que je n'avais pas l'intention de cacher puisqu'il fallait être honnête. Mais je devais le faire, pour moi, pour Sunny, pour la famille, l'une des valeurs essentielles de ma vie. En attendant, je dévorais Sally du regard et les plats que l'on venait de nous faire parvenir égrenant au passage quelques souvenirs. « - Hum les pepperoni, le meilleur en plus de la pâte au fromage » Je me rapproche à nouveau et dépose un léger baiser sur le bout de son nez, le genre de caresse que nous faisions sans nous cacher près des casiers sur les heures de pause. « - C'est un super compromis et je vous admire Madame Hamilton d'adhérer à de belles causes. Tu sais, j'ai pris Riley quand il était bébé, en refuge. Je te soutiens, mais moi, je continue à manger de barbaque ok ? » Pour appuyer le propos, je lui offre un petit clin d'œil. Le souvenir de mon ex végane refaisait alors surface et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'en avais bavé pour lui plaire et qu'à présent, je refusais de souscrire à quelque chose qui ne me correspondait pas juste pour plaire. Par chance le souvenir de la serial vegane, s'estompa au profit d'autres souvenirs plus sympathiques à la remémoration. « - La douche au soda a des vertus inconnues mon amour. C'est bon pour… les cheveux et pour nettoyer des toilettes. Ne me demande pas de détails, je sais juste que ça marche. Pour en revenir également à quelque chose de plus sérieux, sache que je comprends que ton corps soit ton outil et je ne juge pas non plus je serais bien idiot vu le corps de rêve que tu as. Donc, du coup, ôte-moi d'un doute ! C'est à nouveau à moi tout ça ? » À son tour, elle me complimenta, des compliments qui me firent plaisir en plus de titiller l'ego que je n'avais pas. « - Hum madame trouve ça sexy ? » Je me mordille alors la lèvre inférieure, j'avais quelque chose en tête et j'étais bien décidé à le partager. « - Et si… » je pris ses mains pour les déposer sur mon torse, arborant toujours mon regard de séducteur « - Et si on s'en faisait un pour fêter nos retrouvailles ? » Je n'étais sûr de rien, mais pourquoi ne pas tenter ? « - Un petit rien de trop visible pour toi. J'ai envie de marquer le coup, de te graver dans ma peau parce que je sais que cette fois, c'est la bonne ! » Et j'en étais certain. Personne ne pourrait rien y faire cette fois.

La nuit fut douce, mais sans incertitude, pour la première fois depuis longtemps, j'ai dormi comme un bébé dans la literie française, à Paris, dans un hôtel plus qu'acceptable. Lorsque Morphée consentit à se débarrasser de moi, je découvris un petit mot sur l'oreiller avec les petits cœurs en guise de signature, du Sally tout craché. Sa place était d'ailleurs assailli par la froideur, preuve qu'elle était partit depuis un moment. Cependant en guise de consolation, je jouissais d'un putain de super petit-déjeuner à la Française. Bonjour le café, les croissants, les pains au chocolat. Cependant, en guise de consolation, je jouissais d'un putain de super petit-déjeuner à la Française. Des vêtements, comme par miracle, me furent livrés, un costume en somme. Après l'avoir essayé, face au miroir, je me rendis compte que j'avais l'air d'un vrp, ou un pdg d'une frime que je n'avais pas. Bon, ok, je peux quand même prétendre avoir un peu d'allure. Peut-être que ça plaira à Sally, toujours est-il que la sortie que je souhaitais faire n'était pas en adéquation avec le costume. Mais soit, à défaut d'autre chose. Me voilà donc dans les rues de Paris, la chemise sur l'épaule à visiter, à observer et à chercher un shop. Mon portable se mit alors à vibrer, laissant paraître sur mon écran, un message de ma dulcinée.

« Je me balade mon cœur ! J'arrive de suite ! »

Je revins donc sur mes pas pour retrouver notre luxueux hôtel. Le sourire aux lèvres et sans qu'elle me voit, je me rapproche de ma belle qui achevait de faire quelques photos avec de jeunes fans. « - Salut Madame Hamilton ! » Sourire aux lèvres et malgré une légère hésitation, je me rapproche pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. « - Tu es toute belle dis-donc ! Alors ton rendez-vous ? » Passé les premières politesses, j'ose m'aventurer vers un autre sujet « - Je suis aller me balader dans le coin et il se pourrait que j'ai trouvé un shop. Donc, peut-être qu'on pourrait y faire un tour, ou on pourrait jouer les touristes en amoureux. Faire un tour sur une péniche, tu en rêvais non ? » Peu importe l'activité, la seule chose qui m'importait, c'était d'être avec elle. Ma main se perdit sur sa joue que je prenais plaisir à caresser tout en souriant, amoureux comme au premier jour. « - Tu es vraiment canon. Ce n'est pas humain d'être aussi sexy. »

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyDim 7 Oct - 22:25

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ft Sally Nolan


Il fallait le reconnaître, durant tout le trajet en voiture avec mon agent, je n’étais pas bien concentrée. Je pensais à Nolan, nos retrouvailles, les discussions que vous avions eues entre deux parties de jambes en l’air, le bien incroyable que ça m’avait fait de le retrouver, de le savoir en quelques sortes de nouveau à moi et d’être de nouveau à lui… C’était comme si j’étais de nouveau moi à nouveau. Mon agent ne manqua pas de remarquer qu’il parlait dans le vide et me le fit remarquer, me réprimandant presque de mon manque de sérieux et me faisant savoir qu’il n’était pas dupe, qu’il avait vu sur les réseaux sociaux que Nolan m’avait accompagnée. Je lui souris en haussant les épaules.


- Et alors ? Vois ça comme un coup de pub ? Tu devrais apprécier, toi qui veux toujours que je fasse le buzz.

Je regardais les immeubles parisiens défiler, repensant à la proposition de tatouage de Nolan. J’avais trouvé l’initiative adorable. Il avait raison, j’en étais persuadée. « Cette fois, c’est la bonne ». Nous avions tous deux pris conscience de nos erreurs et nous pouvions reprendre nos vies, notre couple, là où nous l’avions laissé. Mais avant d’en parler à Sunny, il nous fallait être certains que cela collerait. Je ne voulais pas que nous nous heurtions à des détails devant elle, c’était une ado, elle n’avait pas besoin d’être perturbée outre mesure.
Le rendez-vous s’était donc passé à merveille, j’avais le rôle, je serai payée une véritable fortune au vu de la négociation de mon agent et de ma popularité sans cesse grandissante, et me voilà de retour à l’hôtel, impatiente de retrouver mon Nolan pour profiter du reste de ce séjour parisien.
Je venais de terminer des autographe et des photos avec deux petites fans françaises qui enfin s’éloignèrent quand j’entendis la voix de mon ex-mari derrière moi. Je me retournai avec un grand sourire, le laissant m’embrasser, me moquant bien de pouvoir être vue ou reconnue encore.

- Merci. Le rendez-vous, nickel.

Il me proposa de venir jouer les touristes, n’omettant pas de souligner qu’il avait trouvé un tatoueur.

- Super, ça me va. Je monte juste déposer le scénario du film, c’est confidentiel je voudrais pas prendre le risque de le perdre. Et après je te suis où tu veux.

Son sourire… j’aurais pu me damner pour lui ! Je ne pouvais m’empêcher à mon tour de sourire en sentant sa main sur ma joue. Je glissai la mienne dans sa main libre et l’entraînai jusqu’à l’ascenseur.

- Ah oui, je te plais à ce point ? Hum voilà qui fait plaisir. Je me lasserai jamais de tes compliments.

L’ascenseur arriva et une fois les usagers sortis, nous pûmes y entrer, seuls au monde. Les portes se refermèrent et je ne pus résister à la tentation. Je me plaquai contre lui, capturant ses lèvres avec passion.

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyDim 7 Oct - 23:56

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ft Sally Nolan


J'étais heureux ! Non attendez rectification, je suis heureux autant que peut l'être un type qui ouvre son organe vital à nouveau. C'était dingue, une douce folie qui résumait tellement bien notre histoire à Sally et moi. Qui aurait cru que nous en arriverions là, que l'enfermement dans la chambre froide, que les non-dits, que la colère, que la rancœur nous mènerait finalement à nos retrouvailles. Et quelles retrouvailles ! Quelques-uns de mes muscles me le font encore savoir ainsi que les quelques marques d'ongles acérés dont mon abdomen est joliment paré. Mais que voulez-vous, la passion nous assaille depuis toujours, aussi bien dans nos arts et métiers respectifs, que dans notre relation. Et j'aime ça, je l'ai toujours aimé aussi loin que je m'en souvienne. C'était tellement grisant de s'aimer comme au premier jour, mais plus encore de faire l'amour en de telles circonstances. Le cœur qui bat à s'en rompre, les regards insolents de désir, son corps objet de bien des convoitises. Une perfection sans nom que je pourrais regarder pendant des heures sans m'en lasser une seule seconde. Et c'est là, bien malgré moi, que je compris à quel point j'étais de nouveau accro à cette nana. Une addiction évidente lorsque je sentis la distance, mettre à mal ma patience, m'obligeant à accélérer le pas pour regagner au plus vite notre hôtel. J'avais le sourire aux lèvres, j'étais ravi de la retrouver, mais plus encore presser de lui savoir que j'avais peut-être trouvé un tatoueur. Je n'étais pas encore certain d'être parvenu à la convaincre, j'étais cependant bien décidé à le faire. « - Je suis content pour toi, si ça s'est bien passé, au moins tu ne t'es pas déplacé pour rien. »

Je lui proposais alors d'aller flâner dans les rues de Paris, comme les touristes que nous étions encore pour quelques heures. Je ne manquais pas au passage de lui faire savoir que j'avais trouvé un tatoueur, histoire de continuer à implanter mon idée, loin de me douter que cette brillante actrice était déjà acquise à ma cause. Mais avant de jouer les aventuriers, il nous fallait regagner l'ascenseur pour que Sally dépose son nouveau scénario et se déleste de la responsabilité de le voir tomber entre de mauvaises mains. Nous étions donc dans l'ascenseur, à présent seul dans ce lieu clos qui avait un jour trouvé sa place, sur une liste que j'avais rédigé lors d'une soirée après que Sally m'eût demandé quels étaient les endroits où je rêverais de faire l'amour. Oui, je sais, c'est cliché le coup de l'ascenseur et pourtant, il était sur ma liste en bonne position. Mon regard croisa celui de Sally qui à n'en pas douter, avait compris ce que j'avais en tête. D'ailleurs, elle ne se fit pas prier pour se ruer sur moi et je ne me fis pas prier pour attraper ses poignets, la délestant de son précieux scénario, pour les placer au-dessus de sa tête tout en la plaquant contre la paroi pour répondre au centuple à son baiser. « - c'est filmé ! » laissais-je entendre en remarquant le voyant. « - La sex tape, c'est déconseillé » tentais-je avec humour.

Se délestant de son scénario, Sally, qui opta pour une tenue plus légère et passe-partout, accepta de me suivre. Avant de rejoindre le salon de tatouage, je préférais nous octroyer un petit quelque chose pour que nos estomacs ne soient pas vides. Nous nous retrouvâmes donc chez un pâtissier de renom et en moins de temps qu'il faut pour le dire, il fut délesté de quelques macarons. « - Hum… celui à la passion est délicieux ! » Main dans la main, avec nos macarons, nous avancions dans les rues de Paris. « - Ok je déteste les Misérables, mais je suis forcé de reconnaître, que c'est plutôt pas mal Paris. Je crois que j'y suis allé une fois, il y a longtemps avec ma mère. Peut-être que je devrais lui envoyer une photo. » Car oui, malgré les années de silence, j'avais encore de quoi la contacter et peut-être que cette escapade et une hypothétique photo pourront me permettre de renouer. Je pris donc un cliché, puis plusieurs, avant que nous regagnâmes l'endroit où se trouvait le shop que j'avais repéré au préalable. « - Salut les gars, je suis revenu ! Vous avez toujours de la place pour deux ? » Bien sûr qu'ils acquiescèrent en reconnaissant Sally. « - On ne sait pas ce qu'on va faire, mais c'est un coup de tête mûrement réfléchi. En fait si, je sais ce que je veux » Mon regard se posa sur Sally laissant paraître un sourire enfantin « - J'ai jeté mon alliance dans la mer après le divorce. Si je me l'a fait tatouer, j'aurai bien du mal à m'en débarrasser et puis cette fois, c'est la bonne, alors pourquoi pas ? »


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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyJeu 18 Oct - 18:28

Hot'n Cold
ft Sally Nolan

Ah ça non, je ne m’étais pas déplacée pour rien. J’étais venue à Paris pour décrocher un rôle important dans un blockbuster, résultat, je l’avais et j’avais aussi retrouvé mon grand amour. Que rêver de mieux ? Nolan me proposait un petit programme touristique parisien et je lui expliquais qu’avant toute chose, il me faudrait ranger le scénario du nouveau film avant de pouvoir sortir. Une fois dans l’ascenseur, à peine un regard échangé et nous voilà l’un contre l’autre à nous chauffer mutuellement tandis que Nolan, le premier pris de raison, me rappela que les ascenseurs des grands hôtels étaient pourvus de caméra. Je dus bien reconnaître, et je pense qu’il l’avait compris, ma frustration, me mordillant la lèvre inférieure tandis qu’il me lâchait les poignets.

- Je veux un ascenseur… maugréai-je, à demi amusée par la situation.

Scénario déposé dans le coffre fort de la chambre, moi qui venais d’enfiler un jeans et un haut un peu plus décontracté, nous pouvions partir. Nolan voulu essayer les pâtisseries françaises et je ne résistai pas à l’emmener chez LaDurée, où, folle de macarons, j’optai pour une boite aux parfums exquis et aux couleurs attrayantes.

- Goûte celui à la framboise ! lui répondis-je en lui tendant ce macaron fuchsia dans lequel je venais de mordre et qui était incontestablement mon parfum préféré.

Cette petite promenade gourmande était absolument délicieuse, j’étais réellement en vacances, n’ayant rien d’autre à quoi penser que d’être bien avec cet homme qui, je devais le reconnaître, m’avait énormément manqué. Le fil de nos pas nous mena à Notre-Dame de Paris, certainement la plus célèbre des cathédrales. C’est là que Nolan évoqua sa mère et l’éventuelle idée de lui envoyer une photo. Ni une ni deux, j’attrapais mon téléphone et le pris en photo avec Notre-Dame derrière avant de la lui envoyer.

- T’auras plus qu’à la lui transférer.


Autant je savais que ma belle-mère, ou plutôt ex-belle-mère, me détestait, autant je n’aimais pas savoir que Nolan était en froid avec sa propre mère. Je m’imaginais mal être en froid avec Sunny, je le vivrais trop mal, aussi, j’espérais que mon beau quarterback ferait un effort dans ce sens.
En peu de temps, nous atteignîmes le shop dont Nolan m’avait parlé. Je fus prise d’une légère appréhension à l’idée de passer à l’acte. Jamais encore je n’avais imaginé me faire un tatouage, mais en fait cette folle idée de le faire avec Nolan me paraissait finalement excitante. En fait, c’était piégeux parce que tout ce qu’il était possible de faire avec Nolan me paraissait excitant. Nous entrâmes donc dans la boutique et je vis bien que malgré ma tenue décontractée, aussitôt mes lunettes de soleil ôtées, j’étais démasquée. Je ne comprenais pas trop ce qui se disait vu que je ne parlais pas français, mais les regards en coin et les murmures ne trompaient pas. Nolan se tourna vers moi après avoir salué les deux gars présents à l’accueil, et je fus plus émue que je ne l’aurais cru par les mots de mon ex-mari. Les yeux brillants d’émotion, j’en restais bouche bée quelques instants.

- Tu… tu es sérieux ?

Oui, cette fois c’était la bonne, c’était aussi ce que je pensais… Je trouvais son intention tellement touchante. Un sourire sans doute un peu idiot se dessina sur mes lèvres.

- Oh comme c’est adorable… par contre euh… Moi je ne peux pas me faire tatouer les mains… Mais j’aimerais bien quelque chose qui te représente. Un « N » quelque part ? Ou ce que tu veux, je te laisse choisir l’emplacement aussi. Mais pas quelque chose de trop gros.


Il fallait que ce soit facilement dissimulable sous du maquillage.

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 5 EmptyJeu 18 Oct - 20:58

Hot'n Cold
ft Sally Nolan


L'ascenseur, j'ai presque envie de dire « check » bien que la caméra ait réfréner les ardeurs, les miennes. Et puis ça n'était pas le moment de faire émerger une « sex tape » car à n'en pas douter, les petits curieux en charge de la vidéo-surveillance, se feront un plaisir de revendre le tout pour un bon prix. Moi parano ? Hum… Démentir serait mentir, mais l'affirmer me ferais passer pour… Attends Nolan, c'est à toi que tu causes, personne n'ira dire que tu es parano si les mots ne quittent pas ta bouche ! Les portes s'ouvrirent donc sur nous, amoureux comme au premier jour. Un sentiment de légèreté qui me faisait du bien, je ne pus d'ailleurs résister de ramener Sally vers moi pour l'embrasser avec passion au risque d'attiser à nouveau les ardeurs. « - A défaut d'avoir un ascenseur, j'ai une chambre froide sécurisé maintenant ! » Le petit clin d'œil était évocateur tout comme la chambre froide qui aurait pu nous coûter la vie, mais qui maintenant était un souvenir que je qualifiais d'amusant. Pensait-elle la même chose ? Au vu de son regard, j'avais quelques doutes. Sous mes yeux et après s'être délestée de son précieux scénario, elle opta pour une tenue un peu plus appropriée pour une sortie. « - Hum ce jean ! Il te fait de sacrées petites fesses dis-donc ! » Il est vrai que l'habit mettait sacrément bien en valeur ce joli petit fessier qui mit à mal ma résistance tactile. « - On aurait presque envie de croquer dedans ! » Nos bouches se retrouvèrent et comme au premier jour, mon corps entier fut parcouru de tout un frisson. Et c'est main dans la main et avec plus de retenue en sortant de l'ascenseur, que tels deux touristes nous regagnâmes les rues de Paris, avides d'attraction touristique. Nous fîmes donc une première halte, dans l'une des attractions culinaires de la capitale. La Duré ! Ce seul nom évoque à lui seul tout le savoir-faire d'une gastronomie à la Française. Et c'est donc armé d'une petite boîte bleue chargée de merveilleux macarons que nous quittâmes la boutique. « - Tu sais que de base, je ne suis pas vraiment macaron et… » Elle venait de croquer dans une petite mignardise à la Framboise et me la tendit pour que j'y goûte à mon tour « - Hum la vache ! Je vais réviser tout de suite mon jugement. Putain, c'est délicieux en fait. »

Puis notre route touristique nous mena aux abords de Notre Dame de Paris où toujours dans la mouvance touristique, nous nous prêtâmes au jeu de la petite photographie. J'avais pour envie d'envoyer le cliché à ma mère qui rêvait d'aller à Paris. Peut-être était-ce l'atmosphère, peut-être était-ce la présence de Sally et nos liens renouvellement acquis, qui m'inspirait pour réentamer le dialogue avec ma mère. « - J'ai envie de faire des efforts et je ne dis pas ça parce que tout va bien aujourd'hui. Elle me manque, comme inconsciemment, tu m'as manqué. Ah Sally ! » Ma main caressa sa joue avant que je ne me penche pour l'embrasser saisissant au passage son téléphone pour prendre une petite photo de nous deux. Puis nous primes enfin la direction du shop où les tatoueurs avec lesquels j'avais pris rendez-vous, attendaient. Par chance, l'un d'eux parlait très bien anglais, rendant l'échange plus simple. Mais nous n'étions pas dupe, Sally avait été percé à jour et à n'en pas douter, quelques clichés se perdraient. Jusqu'alors, je n'avais pas d'idée précise de ce que je voulais, mais j'étais décidé et ô grande muse, divine inspiratrice, mon regard se posa sur celle que je voulais à nouveau appeler ma femme et après un charmant, petit monologue et malgré son regard pétillant, j'avais opté pour une alliance, indélébile cette fois. « - Ouais, je crois que je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie. Et je sais que je vais douiller un peu. Et laisse-moi te dire que je suis quelqu'un d'adorable ! Je t'aime ! » Je lui souris avant de faire signe au tatoueur « - Un petit « N » derrière l'oreille ça peut faire ? Quelque chose de max 5 cm ça serait facilement dissimulable » Le tatoueur acquiesça évoquant une marque de maquillage fréquemment utilisée sur les tournages. Et c'était parti, j'étais le premier à passer sur le siège, pas anxieux, car repus à l'exercice. L'opération prit une trentaine de minutes avant qu'enfin le tatoueur achève son œuvre et m'emballe le doigt dans un film plastique. Sally prit place à son tour. « - Ca va aller ne t'en fais pas. Ce n'est pas une zone trop douloureuse ! » Je glissais ma main dans la sienne sans perdre mon sourire. La séance prit fin dix minutes plus tard. Les gars demandèrent une photo et un autographe dans le livre d'or avant de nous laisser partir ivre de cette nouvelle folie.

« - Je n’arrive pas à croire que tu l’aies fait ! Donc maintenant on n’a plus le choix, là, c’est pour la vie ! »




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