Qui achète encore de la musique de nos jours ? - Libre

Dire que cela faisait une paye que tu n'étais plus venue ici n'était pas usurpé du tout. Tu n'es plus venue ici depuis plusieurs années, mais aujourd'hui, tu avais voulu revenir en ce lieu, pour partager un peu de nostalgie avec toi-même à vrai dire, mais aussi parce que tu avais une petite idée derrière la tête, celle d'élargir ta gamme d'activité, et de ne plus simplement être mannequin mais de devenir disc jocker, une DJ dans le monde de la nuit que tu connais bien. A vrai dire, tu avais envie de révolutionner un peu ta vie, de ne plus simplement être mannequin, mais aussi donc DJ, te remettre sérieusement au sport aussi, en commençant par la course. Il te faudra ressortir des soutiens-gorges de sport pour éviter que tout ton bazar ne bouge de trop mais l'idée t'avait séduite. Tu ne fais plus assez de sport, tu as ton abonnement à la salle mais tu n'y vas jamais, pour plusieurs raisons que tu jugeais bonnes jusqu'à il n'y a pas très longtemps mais dont tu allais faire à présent abstraction. Ta célébrité ne doit pas être un frein pour que tu puisses faire ce que tu désires, tes formes, même si elles attirent forcément les regards et les convoitises ne doivent pas t'empêcher de faire du sport. Mais cette étape là se ferait plus tard, là tu voulais voir pour acheter des platines de bonnes qualités, et ainsi que quelques vinyles bien sentis. Tu ne savais si tu allais croiser du monde ou non, mais peu importe, tu allais faire ton petit marché tranquillement.

Patrick n'irait pas jusqu'à dire que sa musique décollait ses derniers temps, mais le fait qu'il ait beaucoup plus de temps pour s'y consacrer désormais voulait dire qu'il avait beaucoup plus de soirées de prévues et beaucoup plus de projets en cours. C'était du travail, mais cela lui faisait plaisir. Étant un grand insomniaque, il préférait passer ses nuits à s'occuper comme ça plutôt que penser à ce qu'il faisait de sa vie devant Netflix sur son canapé. Il se sentait aussi beaucoup plus accompli. Il traînait régulièrement les magasins de musique pour trouver du bon matériel, littéralement parlant des outils de mixage et spirituellement parlant de la vieille musique pour trouver de l'inspiration et de quoi sampler. Il avait la chance de ne pas avoir à se soucier de son budget. Juste des trucs entassés dans ses placards à matériel, ceux dont il se disait tout le temps qu'il devrait prendre le temps de les trier et d'en revendre la moitié sur internet mais en fait il ne trouvait jamais ni le temps ni la motivation. Bref, il était arrivé au magasin de musique ce jour-là sans grande idée en tête. C'était un endroit agréable. On y voyait toujours principalement deux types de personnes : des professeurs de guitare quarantenaires bedonnants et probablement fans de Star Wars et des hipsters trentenaires stylés soit barbus soit avec plein de tatouages. Patrick n'avait ni barbe ni tatouages mais il était probablement plutôt dans la deuxième catégorie, non pas parce qu'il était snob par rapport à la musique, mais parce que ce qu'il faisait pouvait être assez obscur et il jouait souvent dans les clubs que ce genre de personnes fréquentaient, donc il supposait qu'il était de ce groupe. Mais ce jour-là, c'était un tout autre type de personne qui semblait regarder les étalages de platines. Il s'agissait d'une blonde plantureuse qui avait tout de la californienne superficielle, donc assez inhabituelle dans ces allées. Patrick continua à jeter des coups d’œil vers elle de temps en temps alors qu'il faisait ses propres emplettes. Non pas qu'il était intéressé, mais il était définitivement curieux. Elle semblait ne pas savoir quoi où donner de la tête et lui se demandait vraiment si elle faisait de la musique. Alors qu'il était reparti dans son shopping, il oublia un moment la jeune femme. Toutefois, en se déplaçant dans les allées, il s'était finalement retrouvé non loin d'elle, ce qu'il remarqua en levant les yeux. Patrick n'était vraiment pas du genre à parler à des inconnus, sauf quand il savait qu'il pouvait leur être utile pour quelque chose. En l'occurrence, il en connaissait un rayon en platines. Il inspira et essaya d'avoir l'air avenant. « Salut ! Dites, vous avez besoin de conseils ? Je travaille pas ici mais je connais quelques trucs sur les platines si vous avez besoin. » Il fronça les sourcils en se rendant compte qu'il pouvait paraître bizarre. « Ce n'est pas une technique ou quoi, juste vous n'êtes pas vraiment le genre qu'on voit ici d'habitude et vous aviez l'air d'hésiter. »

" Salut. On peut dire que vous avez l'oeil. Je songe à me lancer dans la musique, enfin, je veux d'abord essayé chez moi, avant de me lancer en public, mais oui, j'aurais bien besoin de l'avis d'un expert. "

" Au fait, moi, c'est Shanny, enchantée. "

La jeune femme ne sembla pas trouver Patrick étrange ou qu'il se mêlait de ce qu'il ne le gardait pas, ce qui le rassura immédiatement. Il fut presque flatté de l'entendre dire qu'elle avait l’œil. En même temps, Patrick était un gars réservé, et les gars réservés, ça observe. Avec le temps il remarquait des choses chez les autres plus rapidement que d'autre, ce qui donc paradoxalement facilitait ses relations à autrui. Être introverti l'aidait à l'être de moins en moins finalement. Un petit sourire vient se percher sur ses lèvres lorsqu'il l'entendit parler de se lancer dans la musique. Il trouvait ça super, il n'était jamais trop tard pour se lancer dans ce genre de projets. Ça permettait d'exprimer ses émotions et de se défouler tout en faisant un truc fun que l'on pouvait partager avec les autres. Ce que Patrick aimait particulièrement, c'était de pouvoir créer quelque chose, avoir un titre finalisé ou faire un set c'était satisfaisant, les gens se plaisaient à écouter ou à danser. C'était pour ça qu'il avait plus de mal avec le sport par exemple, parce qu'on ne produit pas vraiment de choses quand on fait du sport, enfin, à moins d'arriver au stade où on gagne des trophées quoi. Enfin, il divaguait. A entendre sa voix il commença à avoir la sensation bizarre qu'il avait déjà vu cette fille quelque part. Mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. « Un expert ? » répéta Patrick avec un petit rire. « Je ne suis vraiment pas expert, je connais juste quelques trucs. » Bon, il se diminuait peut-être trop en disant ça, mais c'était le cocktail de mauvaise confiance en soi et de modestie. « Patrick. » répondit-il avec un petit sourire. « C'est super de vous lancer dans la musique en tout cas. » Il regarda ensuite l'étalage et réfléchit une seconde avant de se retourner vers elle. « Donc, vous avez deux types de setup, enfin de matériel quoi. Vous pouvez soit manipuler de vrais disques soit avoir comme des fausses platines que vous manipulez depuis votre ordinateur. La plupart des gens n'utilisent plus de vrais disques aujourd'hui, c'est bien plus compliqué en même temps. » Il commença ensuite à désigner du doigt la droite de l'étalage. « Ces trucs là s'appellent des controllers, vous branchez juste ça à votre ordinateur avec un logiciel exprès dessus et vous pouvez commencer. Plus ils ont de boutons plus ils sont compliqués et chers, mais plus ils sont bien du coup. »

Peut être qu'il n'était pas ce qu'il prétendait être, peut être qu'il avait certaines envies, peut être qu'il était un espion de la bitch, peut être qu'il n'était rien de tout cela à vrai dire, quoiqu'il en soit, il semblait mieux s'y connaître que toi en musique, au niveau du matériel qu'il fallait prendre. Et cela te convenait à merveille. Il fut alors étonné que tu utilises le terme d'expert, mais pour toi, c'est à cela qu'il ressemblait de près ou de loin, un expert, peut être pas poussé à son paroxysme, mais un expert quand même en la matière. Il connaissait donc quelques trucs, ce qui te confortait dans ton choix de mot. Pour toi, connaître quelques trucs était déjà bien plus que de ne rien connaître du tout. Il s'appelait donc Patrick, ce qui te faisait un nom à mettre sur ce visage. Il semblait être gentil et serviable, ce dont tu avais besoin dans l'instant, car malgré le fait que tu sois une novice, il ne semblait pas avoir envie de te prendre de haut comme le ferait certains. Rien que pour cela, tu lui étais reconnaissant, car au vu de ton physique certains pourraient se moquer. La Bitch le saura, elle ne se privera pas de le dire même si tu t'en fiches complètement, au contraire, tu trouverais ça tellement louche qu'elle ne parle de pas de toi, que ce soit de ta poitrine ou du fait que tu veuilles te lancer dans le game du coup. Patrick semblait en tout cas presque trop enthousiaste à l'idée que tu te lances dans la musique. Puis après une courte réflexion, il se mit à étaler son savoir, sans trop en faire, juste le gars qui s'y connaissait bien pour te permettre de faire le meilleur des choix possibles. Il t'impressionnait d'ailleurs, le terme d'expert ne semblait pas usurper, mais il se l'était joué modeste, une autre qualité à mettre à son actif. Tu ne savais donc pas si tu allais opté pour la complexité, ou la simplicité, pour un style plus ancien, ou plus moderne. Mais pourquoi s'embêter après tout, car tu as l'argent qu'il faut pour choisir les deux. Au pire, si la complexité ne te convient pas, tu opteras pour l'autre solution évidemment.

" L'argent que je peux mettre dans le matériel n'est pas un problème. Il me faudrait je pense au départ quelques choses de bonne qualité mais accessible à ceux qui ne sont pas encore expert. Au pire, je peux acheter les deux sortes de matériels, avec les vrais vinyles et les vinyles virtuels. Vous pensez que c'est un bon compromis Patrick ? J'hésites grandement. "

L'avis de l'expert était à nouveau recommandé, et tu étais presque déjà certaine que ça allait le faire, qu'il te donnerait la bonne solution te concernant. Alors tu souriais, parce qu'il allait te permettre de faire les choix qu'il fallait.

La langue de Patrick se déliait très facilement dès qu'il s'agissait de ses passions, être sûr de son sujet lui permettait de gagner la confiance en lui qui lui manquait pour ne pas avoir l'air hésitant quand il parlait aux gens. Il se souvenait que dans son ancien travail ses collègues étaient toujours très surpris de voir à quel point il était réservé quand ils allaient boire un verre alors qu'il paraissait très assuré dans le cadre du travail. Bon, il ne devenait pas non plus une bête de charisme, mais il arrivait à être assez clair, voire même à un peu intéresser les gens. Il écouta sa réponse avec un air intéressé, visiblement l'argent n'était pas un problème. Il lui vint alors une idée qui pourrait peut-être plaire à la jeune femme, même si ce n'était qu'un conseil qui lui donner comme ça, il pensait avoir trouvé une solution à son hésitation. « Dans ce cas... » dit-il en réfléchissant encore un peu avant de lui adresser un léger sourire. « Je vous conseillerais d'acheter un setup avec de vrais vinyles pour vous entraîner chez vous, c'est assez volumineux vous voyez, quelque chose comme ça. » Il désigna du matériel un peu plus loin sur la droite. « Puis vous achetez un controller virtuel beaucoup plus petit, fonctionnel et pratique comme celui-ci, plus simple aussi. » Il désigna un objet juste devant eux. « Du coup celui-ci vous pouvez l'emmener pour faire des concerts ou chez vos amis en soirée plutôt, au début. Et si vous avez fait des samples avec des vinyles chez vous, vous n'avez qu'à les enregistrer dessus. » Patrick adressa à Shanny un sourire satisfait. « C'est juste une idée comme ça hein, vous pouvez voir ça autrement. » Il avait un peu commencé en fonctionnant comme ça, à Boston, même si les logiciels étaient un peu moins pratiques à l'époque. Il espérait être utile à Shanny tout de même, et qu'elle soit un peu moins perdue dans tout ça. Si elle avait besoin de plus d'aide, il n'hésiterait pas à lui en donner.

Pourrait-il devenir une sorte de conseiller, ou mentor dans ton nouveau domaine d'expertise ? Tu te posais la question, mais c'était sans doute un peu prématuré de le penser. Tu ne le connais pas vraiment, peut être qu'il ne s'intéresse qu'à ta poitrine qu'il peut regarder en toute quiétude, de près, en te parlant. Il ne serait pas le premier après tout, et il ne sera pas le dernier. Mais comme il parlait de la musique, tu avais bien compris que ta poitrine n'était qu'optionnelle, il semblait véritablement passionné par ce qu'il te racontait alors pourquoi lui donner de mauvaises intentions ? Parce que c'est un homme et que donc forcément, il y aura pensé, son esprit étant naturellement mal tourné. Sauf si c'est un homme d'église, et encore, il n'est pas certains que son esprit ne soit pas mal tourné quand on sait les derniers scandales qui ont pu éclater. Bref, tu lui disais donc que l'argent ne serais pas le nerf de la guerre, en lui demandant si l'alternative que tu venais de te trouver pouvait être bonne, viable, logique, plausible même devrais-tu dire. Il te réponds donc sur la marche à suivre. Il semble s'y connaître, et ce qu'il dit vous convainc d'agir de la sorte.

" Cela semble être un bon compromis. Mais dites moi, vous avez déjà fait des soirées ? Ou c'est juste un hobbies pour vous ? Parce que vous avez l'air de si bien savoir ce qu'il faut faire. Je ne serais pas contre d'autres conseils si cela vous dit. "

Des conseils, des cours même peut être, ce serait encore mieux, mais chaque chose en son temps, il ne fallait pas brusquer celui qui jouait le conseiller jusqu'à présent. Il faisait cela pour t'aider mais peut être qu'il ne voudrait pas en faire plus à vrai dire, peut être, ou peut être pas. S'il devenait ton professeur particulier, il pourrait ainsi toucher un salaire confortable, mais vous n'en étiez pas encore là, même si c'était une façon un peu détournée d'agir de la sorte. Peut être que cela le ferait fuir cependant.

Patrick paraît sûrement un peu plus expérimenté qu'il ne l'est vraiment lorsqu'il parle de toute cela, mais ce n'est pas pour lui déplaire. C'est beaucoup plus facile de donner des conseils à quelqu'un si la personne pense qu'on est sûr de soi. Quelque chose en elle pensait sûrement qu'il faisait tout cela de manière intéressée, les filles pensaient toujours ça mais ce n'était pas leur faute, après tout les hommes avaient très souvent une autre idée derrière la tête en leur parlant. En l'occurrence, Patrick ne pouvait pas plus s'en foutre mais ça elle ne pouvait rien en savoir. Il lui explique tranquillement ce qu'il pense être la meilleure solution pour elle. Elle semble assez ambitieuse et il se demande si elle essaie d'effectuer un changement de carrière ou veux juste se lancer dans un tout nouveau hobbie. Il sourit en coin à sa question. « Oh oui, souvent. Je compose un peu de musique aussi. J'ai commencé aux soirées de l'école d'ingénieur à Boston il y a... un bail. » Patrick se passa une main dans les cheveux et réfléchit. Il ne savait pas vraiment quel genre de conseils elle attendait de lui et s'il serait vraiment habilité, mais cela pourrait lui faire plaisir. « Pourquoi pas, oui... Je peux au moins essayer de vous apprendre ce que je sais. Après je ne garantis pas les résultats. »

Il semble tellement bien s'y connaître que tu as presque envie de l'embaucher comme expert en la matière, mais sans doute a-t-il déjà du boulot pour ça à vrai dire. Et cela te fait sourire. L'argent n'est tellement pas un problème pour toi, peut être un peu plus pour lui ? Tu ne saurais dire en vérité. Alors tu ne lui proposeras rien, mais juste d'autres conseils, ça pourrait te servir en effet. Tu te montres intéressée donc par son expérience, tu te dis que peut être, cela pourrait te servir aussi. La tienne était au niveau du néant, mais la sienne était sans doute plus importante, à moins que ce ne soit qu'un réel hobby pour lui et que donc il n'avait jamais vraiment fait de soirée. Mais tu étais rassurée en voyant que ce n'était pas le cas donc, et que voilà, des temps ancestraux, il avait animé des soirées. Cela te fait sourire, comme il parle, tu as l'impression que cela remonte à très longtemps, alors qu'il ne te semble pas si vieux que ça. Il avait commencé durant ses études en école d'ingénieur à Boston, autrement dit, en plus de ça, il était loin d'être bête, bien que fêtard donc s'il organisait les dites soirées. Tu en souriais. Il acceptait de te donner des conseils sans garanties de résultats, mais c'était tout ce que tu voulais.

" C'était comment à l'époque à Boston ? Il y avait déjà des ordinateurs je suppose ? Pardon, j'ai du mal à quantifier le temps puisque ça fait un bail pour vous. "

Un rire s'échappe de ton gosier, car d'après tes calculs savants sur la blancheur de ses cheveux, ça devait être facilement le début du siècle, donc tu ne saurais dire si à l'époque, il était assisté par ordinateur comme maintenant.

" En tout cas, si les résultats n'arrivent pas, ce n'est pas un soucis, c'est en forgeant qu'on devient forgeron quoiqu'il arrive, n'est ce pas ? Alors, déjà apprendre est une bonne étape, on penserait aux suivantes plus tard. "

Oui, tu ne te fixais pas de résultats à atteindre, du moment que tu pourrais y prendre du plaisir et en donner un peu à d'autres, cela te conviendrait, mais avant d'en arriver là, il fallait apprendre, car ce ne serait sans doute pas inné.

Patrick éclate de rire en entendant la question de la jeune femme sur Boston. On pensait tout le temps que Patrick avait 22-25 ans parce qu'il s'habillait comme un gamin, pour une fois elle avait l'air de penser qu'il en avait genre... 50 ? Genre oui il y a dix ans ça existait les ordis portables, hein... « Vous me donnez quel âge ? » dit-il en fronçant les sourcils, avec un petit sourire en coin. « Oui, oui, il y avait des ordinateurs. Les logiciels étaient juste moins pratiques. C'est beaucoup plus intuitif maintenant. » Il continuait à sourire doucement, amusé de cette conversation. Cette jeune femme avait l'air très persévérante et motivée, il trouvait cela super, il espérait qu'elle le resterait toujours autant et qu'elle irait au bout de ses ambitions artistiques, et autres ambitions d'ailleurs. C'était seulement avec ce genre d'attitude qu'on pouvait arriver à quoi que ce soit. « Carrément oui. C'est super que vous soyez aussi motivée en tout cas. Si vous voulez je vous donne mon numéro et on arrange tout ça ? » Au moins il ne lui demandait pas à elle son numéro, ça faisait moins tendancieux, en même temps il espérait que vu le temps qu'ils avaient parlé elle n'avait plus vraiment de doutes qu'il n'avait aucune intention... déviée vis à vis d'elle. Il attendit qu'elle sorte son portable pour lui donner son numéro, qu'il connaissait de tête, quand même.