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#Sujet: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Lun 6 Aoû - 2:59
L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un chevalAmelia & AndrewSur le comptoir de la cuisine était posé un panier qu’Andrew vérifiait pour la troisième fois. Il voulait s’assurer de ne rien oublier pour que la journée soit parfaite. Bouteille de vin, légumes frais, sandwich qu’il avait fait lui-même, tarte aux pommes et sucre maison, ustensiles, eau, coupes, couverture… Aujourd’hui, le plan de match était simple, mais le vétérinaire voulait s’assurer de chaque détail. Amelia était en vacances depuis peu et comme proposé, ils allaient faire du cheval sur la plage aujourd’hui. Andrew avait ajouté un pique-nique. Rien d’extraordinaire, mais une manière de profiter encore plus de la présence de la blondinette qu’il n’avait pas vu depuis deux longues semaines. Pour certains, ce n’était rien, mais pour lui… Il réalisait qu’il avait développé une certaine dépendance à cette femme qui partageait certaines de ses nuits. C’était mal, il en était conscient. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, Andrew allait devoir être prudent. Sa femme et lui étaient très bien connus au ranch où logeait son cheval, Shadow, il voulait éviter les rumeurs et les questions. Il n’était pas encore prêt à ce que ça se sache. Il n’arrivait même pas à définir exactement ce qu’il ressentait pour Amelia… Et comme il ne pourrait jamais quitter Olivia, les deux amants n’avaient aucun futur… Pourtant, ils ne pouvaient pas s’empêcher d’agir ensemble comme un véritable couple. Ce qui rendait leur situation plus délicate. Sauf qu’aujourd’hui, il n’avait pas envie de se poser trop de questions. Il voulait seulement profiter de sa journée avec Amelia.
#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Lun 6 Aoû - 4:37
Amelia s'était imaginer des vacances assez simples. Elle en prenait peu, et durant l'année, elle s'arrangeait pour ne prendre que quelques jours pour les événements marquants, et importants comme les fêtes de fin d'année par exemple. Elle n'était pas du genre à prendre de longues semaines entières durant les périodes de vacances des autres. Déjà parce que pendant les vacances, elle avait toujours plus de travail, et que c'était bon pour ses affaires. Ensuite parce qu'elle n'avait jamais grand chose à faire. Elle ne bougeait pas de chez elle. Elle avait tenter, une fois, de se faire un petit voyage, seule. Une croisière, peu après sa tentative échouée de mariage, histoire de se changer les idées. Elle avait détester. Être seule en vacances était encore plus déprimant que de ne pas partir du tout, alors depuis, elle ne partait plus. Et ne s'était jamais sentie malheureuse à cause de ça. Pourtant, quand Andrew lui avait proposer cette sortie, elle avait sauter directement sur l'occasion. La perspective d'un moment de détente, les balades à cheval, tout ça était clairement séduisant, mais, elle savait bien au fond d'elle que si elle avait autant hâte d'y être, c'était simplement parce qu'elle savait qu'elle allait passer tout ce temps là avec Andrew. Elle avait été surprise d'ailleurs, qu'il le lui propose si naturellement. Leur relation était étrange. Elle l'aimait, elle. Et en réalité, elle était persuadée que d'une certaine manière, lui aussi l'aimait. Seulement, il ne disait rien, et elle pouvait le comprendre. Tout comme elle pouvait comprendre son envie d'être vraiment discret. Il ne voulait pas briser sa famille … Et ses enfants étaient grands. Qui sait quelles réactions ils auraient, s'ils venaient à découvrir la relation qu'entrenaient Andrew et Amelia, alors qu'Andrew était toujours marié, que sa femme était là, souffrante, mais bel et bien là.
La blonde était si heureuse, qu'elle avait prit plus de temps que d'habitude pour se préparait. Andrew ne cessait de lui répéter qu'il la trouvait belle. Il le lui disait chaque fois qu'il était à ses côtés, mais ce n'est ps pour autant qu'elle relâchait ses efforts. Elle voulait se sentir belle dans son regard. C'était si plaisant, pour elle, de le voir la dévorer des yeux. Elle ne s'en lassait pas. Elle était même ivre de son regard. Du coup, vu que c'était une occasion spéciale, elle avait mis encore plus de soin dans sa tenue, dans la manière de placer ses cheveux. Et puis, se lever plus tôt lui avait aussi permis de repasser un coup de fil à sa voisine, afin qu'elle s'occupe de passer voir si tout allait bien, surtout pour les chiens, à cause de la chaleur. Elle n'avait rien à emmener, mis à part quelques affaires qu'elle avait placées dans un petit sac. Lorsqu'elle eut finit de tout préparer, planifier, arranger, la voiture de son amant se gara devant la maison et elle claqua la porte, avant de la fermer d'un tour de clé. Enfin, elle rejoignit Andrew qui était descendu de la voiture, il l'embrassa rapidement, avant de lui ouvrir la portière afin qu'elle monte, et il revint rapidement prendre sa place, au volant. Son compliment fit rosirent ses joues, provoquant un sourire. Elle avait beau tout faire pour être belle à ses yeux, quand il le lui faisait remarquer, son cœur s'emballait toujours. Pire qu'une adolescente. C'était d'ailleurs ce qu'il y avait de plus beau, dans leur relation. « Merci. »
La voiture démarre, et Amelia s'enfonce légèrement dans son siège. « Plutôt oui. J'ai fais du rangement dans la cuisine ! » Elle était plutôt fière d'avoir réussi à tout réorganiser. Elle avait débarrasser ses placards de tout un tas de choses inutiles pour elle, elle avait changer de place tout un tas de trucs, et finalement, elle se sentait bien mieux dans sa « nouvelle » cuisine. « Je te montrerais à notre retour. J'ai mis les bougies bien en évidence, au cas où. » Elle sourit, en repensant à l'épisode de l'orage, qui finalement c'était très bien terminé. C'était ce moment qui l'avait décidé à faire un peu de tri et de rangement. « Mais j'ai envie de tout repeindre maintenant. » C'était bien ça le soucis, avec Amelia c'était tout ou rien. Quand elle disait qu'elle voulait tout changer, elle voulait vraiment tout changer.
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#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Jeu 9 Aoû - 2:00
#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Mar 14 Aoû - 19:15
Il n'y avait bien qu'avec Andrew, qu'Amelia se permettait de discuter de choses comme la peinture de sa cuisine, ou son système de rangement dans ses placards. Le fait est qu'avec les autres, elle trouvait ça parfaitement ridicule. Son amant lui au moins était parfaitement en mesure de comprendre ce qu'elle voulait dire exactement, étant donné qu'il connaissait la maison pratiquement aussi bien qu'elle même. Quand elle l'observait déambuler chez elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'il était aussi chez lui. Il y avait bien longtemps qu'il avait cessé de chercher durant de longues minutes, et il ne venait même plus lui demander où pouvait se trouver telle ou telle chose, il le savait. L'habitude. Du coup, il semble parfaitement naturelle à la blonde de l'avertir de ses changements. Oh, il n'allait sans doute plus s'y retrouver - d'ailleurs elle non plus, la preuve encore le matin même - mais il s'y ferait rapidement, elle avait toute confiance en lui. "J'ai tout mis à portée de main !" Et elle en était fière. Elle n'avait fichu que les choses inutiles, ou dont elle se servait bien peu, comme les petits appareils ménagers dont sa famille lui offraient tous les ans en guise de cadeau de Noël. Certains n'avaient même jamais servis.
Elle leva les yeux au ciel, et un sourire s'afficha sur son visage à la remarque d'Andrew. C'est vrai que c'était bien son genre à elle, en tout cas. Quand elle commençait quelque chose, Amelia allait jusqu'au bout et en l'occurrence, cette fois, quitte à offrir un peu de renouveau à sa cuisine, elle avait décidé de faire les choses en grand, et elle était convaincue que ça lui ferait le plus grand bien. "Depuis le temps que cette cuisine est dans cet état, je pense qu'elle en a bien besoin !" Ça faisait déjà plusieurs années que la décoration, les couleurs et l'agencement de cette pièce n'avaient pas bougé. Pour Amelia c'était clair : ça en avait grand besoin. "J'ai du mal à te croire, étrangement ..." Un nouveau sourire qui s'effaça assez vite alors qu'elle se replongea dans ses pensées. Le fait est que de son côté, elle n'arrivait absolument pas à se décider. Elle avait fouillé la toile à la recherche d'idées, elle en avait énormément … et en réalité, elle en avait même trop. "Je sais même pas ce que je veux comme tons … ce que je sais c'est que ce vieux beige m'insupporte. Peut-être quelque chose de plus coloré, j'en sais rien." Elle soupira légèrement. "Enfin, on verra ça plus tard, c'est pas le moment."
Elle n'avait plus spécialement envie de penser aux choses du quotidien. Non, en fait, elle voulait se concentrer essentiellement sur cette sortie, ces moments à partager avec l'homme qu'elle aimait. "Et bien … j'ai toujours voulu, mais non." Elle avait déjà eu à s'occuper de chevaux pour la clinique, il y a quelques années, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de monter en selle et elle avait toujours regarder les cavaliers avec envie, sans jamais oser sauter le pas. "C'est compliqué ? … Tu en fais depuis longtemps, toi ?" C'était l'une des choses dont ils n'avaient jamais parler. Elle ne savait même pas qu'Andrew possédait un cheval avant qu'il ne lui en parle, mais en réalité, ce n'était pas très étonnant non plus.
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#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Lun 20 Aoû - 4:58
L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un chevalAmelia & AndrewTout était maintenant à portée de main ce qui fit sourire le vétérinaire. C’était une bonne nouvelle. Il n’allait plus risquer une vilaine chute en se retrouvant contraint de grimper sur le comptoir. Il avait vu Olivia le faire souvent à la maison avec une habilité incroyable. Chez Amelia, c’était la première fois que le brun se risquait à l’expérience. Heureusement pour tout le monde, il en était ressorti indemne. Par contre, dans les premiers temps, il allait râler lorsqu’il allait devoir retrouver quelque chose chez Amelia. Peu importe, il allait bien finir par d’habituer. Il avait réussi la première fois. Ce n’était pas nécessairement évident pour lui qui était très conservateur. Il avait beaucoup de mal avec les changements surtout au niveau de sa maison. Si sa femme n’avait pas insisté, la maison aurait sûrement encore les mêmes couleurs qu’à leur arrivée. Après, son amante n’avait pas tort, ça pouvait faire du bien à une pièce. « J’ai aidé une amie à peinturer sa cuisine, il y a quelques semaines. Elle avait choisi du blanc et du bleu pâle. Il me semble qu’elle m’a dit que le blanc était à nouveau tendance. » L’homme haussa les épaules. L’information était à valider, mais Andy avait trouvé le résultat très joli. Surtout avec les armoires foncées de sa collègue et amie. Bon… Il n’était peut-être pas la référence et Amelia semblait l’avoir bien compris en affirmant qu’elle avait du mal à croire qu’il était un professionnel des couleurs.
#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Jeu 23 Aoû - 4:00
"▬ Du blanc…" Elle y avait pensé. Le blanc, c'était lumineux. Ça avait cette tendance à donner l'impression qu'une pièce était plus grande, plus clair. Cela dit, le blanc tout seul, c'était fade, c'était terne, et ça rappelait bien trop les hôpitaux, les centres de santé, ce genre de choses. Même la clinique d'Amelia n'était pas totalement blanche, à l'intérieur. En fait, c'était même plutôt coloré, sur son lieu de travail. Elle ne voulait pas voir cet endroit comme quelque chose de sérieux, ou de triste. Au contraire. Elle espérait comme ça donner envie à ses clients, et à ses patients de revenir un peu plus souvent, juste pour un contrôle, juste histoire de prendre soin de son animal, avant qu'il n'arrive réellement malheur. Elle allait garder le blanc en tête, et elle réfléchirait à une autre couleur pour aller avec c'était certain. Mais en attendant, Amelia laissa volontairement cette parenthèse derrière elle. Ce n'était pas le moment pour ça, elle aurait tout le loisir de se préoccuper de tout ça plus tard.
Pour la blonde, le cheval, c'était une grande première. Elle avait toujours adoré les animaux. Tous, ou presque. Elle mettait une exception sur certains animaux, comme les reptiles par exemple. Désormais, posséder de tels animaux à la maison était courant, alors parfois, il lui arrivait de devoir examiner un serpent, un gecko, un lézard, ou même un caméléon. Elle ne refusait pas, parce que c'était son boulot, mais elle n'aimait pas ça. Elle était surtout devenue vétérinaire pour les chiens, et les chats, voir les chevaux, mais c'est vrai qu'après bien des années de travail, elle en avait vu passer des animaux, à la clinique. Même un petit singe, une fois, elle l'avait trouvé adorable. Jusqu'à ce qu'il la morde et qu'il ne laisse à jamais une cicatrice sur son avant-bras droit. Les chevaux, Amelia en avait soigner plusieurs, mais pas autant qu'elle l'aurait voulu. Elle s'était déplacée, une ou deux fois pour remplacer un vétérinaire qui était malade et pas joignable. Mais c'était tout. Los Angeles n'était pas la bonne ville pour un vétérinaire qui voulait s'occuper de chevaux. Néanmoins, l'expérience l'avait séduite. Elle trouvait ces animaux gracieux. Impressionnants aussi. Et c'est pour ça qu'elle craignait un peu à l'idée de monter sur le dos d'un de ces animaux. Heureusement, Andrew semblait avoir vite saisi la situation, il lui proposa non seulement de monter son cheval à lui, qui était calme, mais aussi de monter avec elle, pour la rassurer. "▬ Tant mieux, je t'avoues que j'appréhende un peu…" Normalement, elle était douée avec les animaux. Cela dit, depuis qu'elle connaissait Andrew, elle avait tendance à penser qu'il l'était bien plus qu'elle. Elle avait l'impression qu'il arrivait tout avec les bêtes, alors qu'elle, il lui arrivait encore d'éviter des morsures, ou de devoir travailler en supportant des grognements. "▬ Je serais plus rassurée, si tu montais avec moi au début, oui." Elle ne voulait pas non plus le priver du plaisir de faire du cheval. Elle avait cru comprendre qu'il n'en avait pas fait depuis longtemps et qu'il adorait ça. Juste le temps de s'y habituer, de comprendre pour ne pas faire de bêtises, et elle pourrait sans doute y arriver seule.
Andrew se gara finalement, et il descendit rapidement de la voiture, pour venir ouvrir la portière de la blonde. Elle tourna alors son regard vers le ranch. Un coin de paradis … C'est vrai que le coin était magnifique, il n'y avait pas à dire. Le paysage était sublime. Reposant. Ca lui donnait envie d'en voir plus, et surtout, ça la faisait se sentir bien. Ils étaient loin de chez eux, maintenant, à quelques kilomètres de leurs maisons, de leurs familles, de toutes les personnes qui pouvaient les connaître. Loin de la femme d'Andrew. Loin de ses enfants. De sa famille. Elle ne voulait pas les priver de lui, mais elle avait besoin de l'avoir pour elle, parfois. C'était comme ça. Alors, elle vient glisser sa main dans la sienne, elle lui vole même un baiser avant de se coller tout contre lui. Elle n'avait pas encore le droit à un vrai baiser, ni à un véritable contact physique, autre que cette main sur sa cuisse tout à l'heure. Elle en avait besoin, maintenant, avant qu'ils se lancent réellement dans leur journée. Une journée rien qu'à eux deux.
Andrew T. ConnorL'Admin de feu J'ai actuellement : 21 points et j'ai balancé : 313
#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Lun 27 Aoû - 3:11
L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un chevalAmelia & AndrewAndrew avait parfois l’impression d’être né sur un cheval. Ses premiers souvenirs remontaient de l’époque où son père l’amenait faire du poney dans ce même ranch. Le brun avait même fait de la compétition de cheval. Il avait également tenté la compétition de surf, mais il n’avait pas le niveau ni la patience de s’entraîner plusieurs heures par jour. Il avait donc laissé tomber le monde compétitif, il avait gardé le surf comme passe-temps. Encore aujourd’hui, ça lui arrivait d’en faire, mais il était plus craintif qu’avant. Il évitait quand les vagues étaient trop grosses. Il n’était plus aussi téméraire qu’à l’époque de son adolescence. « On fera comme cela alors. » dit-il en lui offrant un sourire. Même si elle désirait qu’elle monte avec lui toute la journée, il le ferait. Il voulait qu’elle ait un bon souvenir de cette première expérience. Il valait vraiment la mettre confiance avec l’animal et les deux devaient apprendre à se connaître. Heureusement pour elle, Shadow était un très bon cheval. Andy l’avait acheté très jeune et il avait passé énormément de temps avec lui au début. C’était avant que sa femme tombe malade. Elle aussi avait pris soin de ce cheval. Andrew avait même pensé en prendre un deuxième, mais la maladie était tombée… Du coup, il avait abandonné l’achat de la jument tachetée qu’il avait trouvé.
#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Mar 11 Sep - 9:05
Elle n’avait pas s’empêcher de s’approcher de lui, de se coller tout contre lui. Parfois, c’est vrai, Amelia avait juste tendance à oublier sa situation avec Andrew. Parfois, elle avait juste envie d’être insouciante, comme si elle tentait en quelques sortes de rattraper le temps qu’elle avait perdu, au cours de sa vie. La vétérinaire était d’un naturel enjoué. Elle était plus souvent souriante que triste, ou boudeuse. Elle était forte, Amelia. Mais ça ne l’empêchait pas de se faire parfois une triste rétrospective de son existence, et de se rappeler qu’elle n’avait pratiquement rien de ce qu’elle aurait voulu avoir. Elle avait sa belle et grande maison, mais à l’exception de ses chiens, elle était atrocement vide. Elle avait sa clinique en revanche. Mais elle n’avait rien de plus. Pas de mari avec qui partager sa vie, et surtout, pas d’enfants. Son rêve le plus cher s’était envolé lorsqu’elle avait appris qu’elle était stérile. Elle avait pourtant tout tenté, en vain, et quand son presque mari l’avait quittée, abandonnée, elle avait compris que c’était fini. Que ça ne deviendrait jamais réalité. Alors oui, parfois, elle tentait de profiter d’Andrew, de l’avoir pour elle, parce qu’elle aimait réellement cet homme et qu’au fond, elle désirait finir sa vie à ses côtés. Elle voulait qu’il l’épouse un jour. Pour les enfants, c’était raté, mais si elle pouvait au moins avoir l’homme qu’elle aimait pour elle… ça aurait été tellement pour elle.
Elle remarqua évidemment l’attitude d’Andrew. Il risquait plus gros qu’elle, alors elle ne voulait pas lui en tenir rigueur, même si sur le coup, elle ne put s’empêcher de se sentir un peu blessée. Il se détacha d’elle rapidement, d’ailleurs, ne gardant le contact avec Amelia que via leurs mains liées. C’était déjà ça … sauf qu’au final, ça ne dura pas bien longtemps, puisque son amant lui lâcha la main pour entrer dans le bâtiment de l’accueil. Il se mit à discuter, et elle resta un peu en retrait, tandis qu’il ne lui accordait que peu d’attention, provoquant subitement une espèce de malaise en elle. Elle n’était pas… réellement à sa place, et cette pensée lui fendit le cœur. Toutefois, elle ne montra rien de tout ça et se contenta de suivre Andrew, l’observant saluer son cheval, avant qu’il ne l’invite finalement à le rejoindre pour caresser le cheval. Elle hésita un instant. Le corps et l’esprit encore sous l’effet de ses pensées négatives, mais finalement, elle fit deux pas lents en avant pour venir caresser le poil rêche du cheval sombre. « Il est vraiment magnifique. » Les chevaux étaient pour Amelia des animaux particulièrement fascinants, de par leur grâce naturelle, leur beauté aussi. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’en approcher un de si près. Elle avait hâte d’apprendre à monter, et à la fois, son désir de passer cette journée au calme en compagnie d’Andrew se trouvait maintenant totalement parasité par ses questionnements, et ses remises en question qui clairement tombaient très mal. « Dis … Tu penses que c’était une bonne idée de venir ? » Oh, ce n’était pas l’endroit qui la dérangeait. Quoi que. Elle avait bien remarqué qu’Andrew connaissait bien le ranch et en avait déduit que son attitude découlait de là. Il ne voulait pas qu’on fasse un lien réel entre eux. Il la ferait sans doute passer pour une amie, ou une collègue – mal, parce qu’il ne savait pas mentir – et ça, ça lui faisait mal au cœur, bizarrement. Alors même qu’elle s’était promis de tout accepter, voilà qu’elle commençait à douter de sa capacité à encaisser les choses de ce genre. « Ensemble, je veux dire … toi et moi. Je ne voudrais pas que tu aies droit à trop de questions … enfin tu vois. » Elle se détacha de l’animal, et recula légèrement. Elle ne voulait pas avoir ce genre de discussion maintenant et pourtant c’était plus fort qu’elle.
Andrew T. ConnorL'Admin de feu J'ai actuellement : 21 points et j'ai balancé : 313
#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Mer 3 Oct - 5:05
L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un chevalAmelia & AndrewPour Andrew ça avait été instinctif de retirer sa main de celle de la blonde en pénétrant dans le ranch. Il n’avait même pas pensé une seule fois que ce geste aurait pu la blesser. Pour lui ça avait juste été une manière de se protéger des langues sales qui traînaient partout. Un jour, il allait parler d’Amelia à ses enfants. Il ne pouvait pas dire quand, mais il fallait que ça vienne de lui. Amelia partageait sa vie depuis plusieurs mois déjà, mais pour le brun, c’était encore trop tôt. Il avait toujours Olivia. Olivia qu’il aimait plus que tout et qui s’éloignait de lui jour après jour… Au fond, Andrew savait que si sa femme n’était pas malade, il n’aurait jamais pensé une seule seconde à la tromper. Et aujourd’hui, il s’était attaché à Amelia plus qu’il ne l’aurait imaginé ce qui n’aidait pas du tout sa situation. Andrew avait constamment envie de passer du temps avec elle, mais il n’arrivait pas à en profiter au maximum. Au fond, il culpabilisait. Il pensait à Olivia et à ses enfants.
Dernière édition par Andrew T. Connor le Dim 14 Oct - 16:45, édité 1 fois
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#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW Dim 14 Oct - 16:43
Franchement, elle en était au stade où elle ne savait vraiment plus quoi penser. Ou même comment penser. Elle se sentait tiraillée entre sa raison, et son cœur et c’était vraiment pire que tout au monde, en ce moment. Amelia avait toujours été une femme censée, réfléchie. Elle débordait de bonne volonté, de bonté, elle ne voulait en aucun cas causer l’embarras, encore moins la souffrance, et elle se rendait bien compte que plus elle passait de temps avec Andrew, plus elle sombrait dans son amour pour lui, plus elle prenait le risque de déclencher des choses dont elle ne voulait vraiment pas.
Peut-être qu’elle était en train de gâcher certaines choses, à ce moment précis, peut-être que ce n’était pas le moment pour ça, mais c’était celui que sa tête avait choisi pour se poser mille et une questions qu’elle ne pouvait garder pour elle. Elle entendit parfaitement le soupire d’Andrew, et à ce moment, elle eu l’impression que quelque chose venait de se briser en elle. Ils étaient tellement sur la même longueur d’onde. Toujours en train de marcher main dans la main. Dans sa tête à elle, ils avaient l’air d’un couple parfait et c’était sans doute la première fois qu’Amelia sentait naître entre eux quelque chose d’un peu négatif … alors forcément, ça l’affectait énormément. Pour lui, ça n’était pas une mauvaise idée, mais la tournure de sa phrase laissait sous-entendre qu’il doutait du fait qu’elle soit bonne, lui aussi. Vraiment, elle ne voulait pas le forcer à mentir – surtout que justement, il était mauvais à ça – elle ne voulait pas non plus qu’il se batte pour préserver un secret qui pouvait bien le détruire, d’une certaine façon.
Oh, il avait visiblement très envie de passer ce temps avec elle… vraiment. Elle le sentait. Il argumentait. Il ne voulait pas qu’elle change d’avis, même s’il venait de lui en donner l’occasion. Alors à son tour, elle soupira. Elle l’aimait. Elle l’aimait tellement bon sang … alors elle le croyait, du moins, elle voulait le croire, même si elle doutait qu’il ne parvienne vraiment à ignorer tout le monde autour de lui. « J’ai envie de profiter de ce moment avec toi. » Plus que tout, à ce moment présent. « Mais … c’est dans ce genre de moment que je me rends compte des choses telles qu’elles sont vraiment, tu comprends ? » Elle leva la main, et ses doigts vinrent délicatement effleurer son visage, avant que son bras ne retombe mollement le long de son corps et qu’elle ne détourne les yeux. « On peut en parler plus tard. Je veux aller faire du cheval, et je veux être avec toi. Mais … on doit en parler, je crois. Si tu le veux bien. D’accord ? » Elle avait ce besoin de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Peut-être ce soir. Ou même demain. Peut-être même dans la semaine, ce n’était pas forcément pressant, mais vraiment, il le fallait avant qu’elle n’implose.
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#Sujet: Re: L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval || AMELIA&ANDREW
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