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 L'admirateur pas si secret

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#MessageSujet: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyVen 21 Déc - 0:59

L'admirateur pas si secret
ft Sally Hamilton


Une semaine. Sept jours et au moins autant d'heures et de minutes écoulées. Je n'imaginais pas jusqu'alors que ca puisse être aussi long une semaine, encore plus lorsque vous êtes soumis au repos total, à l'absorption de médocs pourvu de saveurs nouvelles dont je me serais bien passé. Mention spéciale pour celui qui a un nom imprononçable, mais qui par son horrible goût de fausse orange, me restera en mémoire comme étant le summum de la torture médicamenteuse. Par chance, l'on m'octroyait de toutes petites balades, mais qui avaient au moins le mérite d'exister, même si cela ne se résumait qu'à un tour de couloir, je savais m'en contenter faute de mieux. Toutefois, parce qu'il y a quand même un peu de douceur dans ce milieu hostile et aseptisé, je pouvais compter sur la présence et les visites de Sally et Sunny. Je m'arrangeais toujours, lorsque j'avais connaissance de leur arrivée, de me montrer sous mon meilleur jour, histoire de n'inquiéter personne, encore moins notre fille, qui n'avait vraiment pas besoin de ça. Fatalement, ma mère fut également contactée et y alla elle aussi de sa petite visite, s'arrangeant bien sûr pour éviter de croiser la route de Sally. Notre premier échange fut froid à mon sens et ce malgré le fait que j'avais renoué le contact lors de l'escapade surprise à Paris en posant fièrement devant la cathédrale de Notre Dame de Paris. Je voyais bien les efforts qu'elle faisait pour se contenir et ne pas me prendre dans ses bras au mieux, ou m'enguirlander comme du poisson pourri au pire. Les mots peinaient à sortir, je m'en souviens encore. Nous avions l'air de deux étrangers incapables de tenir une vraie conversation sans l'enrichir de banalités pour lui donner plus d'importance. Nos échanges par sms semblaient être, pour le moment, la meilleure des alternatives. Nous avions d'ailleurs convenu, après ma sortie (de prison) de l'hôpital, de nous revoir, peut-être dans un endroit moins neutre. Mais revenons donc à mes deux éclaircies en pleine tempête. Sally continuait à s'inquiéter malgré ses efforts de dissimulation. Mais bien malgré elle et malgré les années passées loin l'un de l'autre, je parvenais encore à traduire certains gestes, certaines postures, qui même imperceptibles pour le commun des mortels, ne semblaient m'échapper. Mais sa présence m'apaisait, ça et chacune de ses petites attentions. C'était une perle et je me savais chanceux de la voir ainsi, sous son vrai visage, sans les strass et sans les paillettes inhérentes à cette carrière. Pour elle et Sunny, j'avais donc accepté de me tenir à carreaux et de me plier à chacun des ordres de mon médecin traitant. J'espérais aussi, au vu de mon comportement irréprochable, bénéficié d'une diminution de ma peine et sortir passé la première semaine. Je commençais à en avoir marre de bouffer de la merde et de dormir dans ce lit, un affront aux adorateurs de Morphée. Et puis Sally me manquait, son corps contre le mien, ses baisers dans le cou, ses murmures au creux de l'oreille, même ses pieds froids me manquaient, c'est dire.

Que ce qui disent que les miracles n'existent pas, s'écrasent, au sens figuré bien sûr. Bien qu'il n'y a pas si longtemps encore, je n'osais trop y croire au vu de la mine renfrogné du toubib lorsque je lui demandais si je pouvais sortir. Aujourd'hui toutefois, malgré la lèvre inférieure pincée, il semblait un peu moins sur la réserve. « - Donc, comme tous les jours, je tente ma chance en vous demandant si c'est aujourd'hui le grand jour ? » L'espoir demeurait encore, malgré le silence du praticien. J'imagine qu'il était joueur et qu'il ménageait le suspense. Une hésitation qui cessa toutefois de perdurer lorsqu'il me tendit tout un tas de papier à signer. « - Une décharge ? Comme une décharge de sortie ? » La mine renfrognée laissa place à ce qui ressemblait à une esquisse de sourire, ou peut-être était-ce un rictus. Il m'énonça alors la procédure à suivre. J'avais comme l'impression qu'il me prenait pour un attardé fini, mais bien décidé à continuer à me tenir à carreau pour mieux me tirer d'ici, je me contentais d'acquiescer à chacune de ses paroles. On aurait presque crû voir un de ces petites statues à l'effigie d'un chien, que l'on place à l'arrière d'une voiture et qui par un système de ressort, passe le plus clair de son temps à bouger la tête. L'image me fit sourire, avant que ma main gauche ne s'empare du stylo pour apposer ma signature sur chacun des documents mis à ma disposition. J'étais donc libre, enfin presque ! Il me fallait un taxi, ou une personne de mon entourage disponible et d'accord de m'aider à prendre mes affaires et à rentrer chez moi. Pourquoi pas Sally ? Ouais, sauf que je voulais lui faire une surprise et pour se faire, je devais continuer à la laisser dans l'ignorance. Une ignorance qui me privait d'un « taxi » Portable en main, je scrutais à présent la liste de mes contacts. « Maman » ressurgit sans que je ne l'aie convié et c'est sur elle que ça tomba. Bien sûr, j'aurais préféré d'autres circonstances pour cette deuxième rencontre, mais faute de mieux et parce que je ne voulais emmerder personne d'autre, ce fut ma mère qui joua les taxis. Elle me devait bien ça. Preuve est que la véhémence était toujours de mise.

Elle a accepté et je serais de mauvaise foi en refusant de reconnaître que c'était gentil de sa part. Cette deuxième rencontre eut donc lieu dans le couloir de l'hôpital. Elle resta d'abord silencieuse, j'entends par là qu'elle ne me posa aucune question avant de rejoindre la voiture. Je voyais bien dans son regard toute l'inquiétude d'une mère, la même qu'elle affichait lorsque j'étais petit et qu'il m'arrivait quelques bricoles. Certes, elle n'était pas présente à chaque fois, mais quand elle l'était, elle le demeurait sans modération et rattrapait le temps perdu en jouant à merveille son rôle de mère. Ce regard me toucha, tout comme la nostalgie qui m'avait envahi. Nos échanges demeuraient encore sommaires, mais je crois que nous étions sur la bonne voie et lorsqu'elle me déposa devant la grille de l'imposante propriété de Sally, elle déposa un léger baiser sur mon front en me faisant promettre que notre prochaine rencontre se ferait sous de meilleurs auspices. Je ne pus réprimer un sourire avant de récupérer mon sac et de retrouver l'imposante demeure délestée de chacun de ses habitants. Juliet devait faire des courses, Sunny était en cours et Sally sur les plateaux de tournages. Sans attendre, je repris mes quartiers, mes affaires retrouvèrent la chambre avant que mon corps délesté des quelques vêtements que je portais encore, ne retrouve l'imposante cabine de douche à l'Italienne.

« - Putain ! » laissais-je entendre dans un murmure étouffé lorsque l'eau chaude commença à couler sur mon corps encore endolori. Je n'étais pas du genre matérialiste et il m'en fallait peu pour être confortable, je n'en demeurais pas moins en mode extatique en savourant l'espace qui m'était alloué dans cette cabine de douche. Et je crois, de mémoire d'homme, que je n'avais pas (si l'on exclut les parties de Scrabble sous la douche avec Sally) pris autant de pied à prendre une douche. Mes articulations me remerciaient déjà pour cette sollicitude involontaire, tandis que mon corps se défaisait peu à peu de la léthargie imposée par l'absorption de médocs.  La buée recouvrait déjà l'imposante paroi de verre rendant la visibilité incertaine. C'est donc en mode « explorateur » et le corps ruisselant d'eau que je tâtais les environs à la recherche du porte-serviettes à côté duquel se trouvait un peignoir. « - Pas de connerie Nono, ce n'est pas le moment de te péter la gueule ! » C'est donc avec précaution que je parvins à retrouver mon peignoir. La buée si vite arrivée, si dissipa peu à peu, rendant la visibilité moins incertaine tandis que sur les imposantes vitres du miroir, mon reflet paraissait peu à peu. En me passant une main sur les joues, je ne pus constater à quel point cette partie de mon visage était rêche bien plus qu'au lendemain de mon hospitalisation où l'on m'avait imposé le rasage « total » me privant de ce fait de ma précieuse barbe de trois jours. À présent, elle était de retour, une satisfaction vite éclipsée après avoir remarqué, en séchant mes cheveux, des tempes encore plus grisonnantes. D'ailleurs à bien y regarder la plupart de mes cheveux étaient plus clairs oscillant entre ma couleur naturelle et quelques mèches grises. « - Bah dis-donc, tu as vu ta tronche Hamilton ?! » Observant ensuite le cadran de ma montre, je compris bien malgré moi, qu'il fallait que je m'active si je voulais surprendre Sally. C'est donc au pas de course que je regagnais notre chambre et que sans trop réfléchir, je pris ce qui me tombait dessus dans le dressing. En l'occurrence un jean (le basique) un t-shirt blanc avec col en « v » et une chemise à carreau pour agrémenter le tout. Pour ce qui est de la chaussure, j'optais pour ma paire fétiche de Stan Smith avant de récupérer une veste en cuir à capuche. Une fois parée, portable en main, comme tout bon new-yorkais qui se respecte et malgré les kilomètres, je fis appel à un Uber. Le priant bien gentiment de me conduire dans ce qui me semblait être la meilleure boutique de fleurs de tout LA. La carte de crédit sortit de son étui, j'optais dans un premier temps pour un petit bouquet d'une dizaine de roses rouges. Toujours le regard rivé sur le cadran de ma montre, je tentais d'anticiper. Il me restait encore du temps avant la pause, en aurais-je assez pour faire livrer un second bouquet ? « - J'ai une question bête à vous poser ! Vous faites des livraisons expresses ? Et si oui, est-ce que vous pensez que c'est jouable de se faire livrer plusieurs bouquets de roses sur l'un des plateaux de la Warner d'ici deux heures ? »

« Alors vu la distance, je pense même qu'en une heure c'est plié. Vous jouez les admirateurs secrets ? »

« - Oui en quelque sorte. Si je pars maintenant, elles y seront avant moi ? »

« Si vous respectez le code de la route, à priori ça devrait le faire ! »

« - Génial ! Dans ce cas, je vais vous prendre quatre bouquets de vingt-cinq roses. » Fier de moi, je payais la note sans attendre avant de donner l'adresse du studio et le numéro de la caravane. Et c'est pourvu de mon petit bouquet que je quittais la boutique pour retrouver mon Uber. La commande disposée dans un fourgon serait en toute logique dans la caravane de Sally avant mon arrivée, ce qui me laissait encore un peu de marge. Portable en main, je devais dès à présent jouer la comédie pour ne pas éveiller les soupçons de Sally, qui prenait sa première pause. Il me fallait bien choisir mes mots pour ne pas me trahir et éveiller les soupçons de l'inspecteur Hamilton. Je commençais donc par le traditionnel : « Salut mon amour ! Ca va ? » avant de réfléchir à comment décrire une matinée type qui n'en était plus une. « On vient de me filer les médocs goût orange, une torture. Je rêve d'un vrai petit-déj, c'est presque devenu un fantasme tellement j'y pense. Mais rien ne surpasse cette vision de ma femme portant sa nouvelle lingerie et qui m'émoustille avec quelques photos alors que je suis, pauvre petite chose, bloquée sur cet infâme lit d'hôpital. Il me tarde de quitter cet enfer, j'ai même hâte de retrouver tes pieds gelés, c'est dire ! Bon aller, je ne t'accapare pas plus. On se voit après ta journée de tournage ? À tout à l'heure alors.
Je t'aime
Ton Nono le rebot »
Avant de poster, histoire d'être certain de ne pas me griller, je pris le temps de relire mon message. Et nous y voilà ! Je pus de ce fait rejoindre l'un des studios de la Warner Bros. Par chance, l'un des techniciens me reconnut et parvint à convaincre les types de la sécurité de me laisser entrer. L'on m'indiqua où se trouvait la caravane de Sally, qui tournait actuellement une scène en intérieur. En pénétrant la caravane, je fus ravi de constater que les quatre bouquets de vingt-cinq roses, chacun, m'attendait. Je pouvais souffler et c'est donc serein que je me laissais tomber sur l'une des confortables banquettes, attendant patiemment l'arrivée de Madame Sally Hamilton.



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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyMar 8 Jan - 22:50

L'admirateur pas si secret
ft Nolan Hamilton


Ça avait été quelque chose de difficile à accepter pour moi que la maladie et la convalescence de Nolan. Je me sentais si coupable… Nous en avions longuement discuté et je devais arrêter de culpabiliser, il l’exigeait et il avait raison car cela ne serait à rien. Le mal était fait, mon tendre amour de toujours avait dû subir une opération pour se remettre de son ulcère et à présent, il lui fallait le plus grand calme, du repos, une ambiance détendue, et j’étais bien décidée à faire en sorte que tout se passe bien. Mon pauvre petit amour avait dû rester toute une semaine hospitalisé avant qu’enfin les médecins ne daignent lui accorder la permission de sortir, mais nous savions que c’était pour son bien, et loin de moi l ‘idée d’aller contre un avis médical, surtout lorsqu’il s’agissait de Nolan ou de Sunny. J’appris avec joie que mon ex belle-mère était venue rendre visite à son fils et même si elle m’avait en horreur depuis le divorce, j’étais ravie que Nolan ait repris contact avec sa mère. Fort heureusement pour l’une comme pour l’autre, nos visites n’avaient pas eu lieu en même temps. Pour ma part, je rendais visite à mon homme le plus souvent possible. Deux fois par jour lorsque je travaillais : avant d’aller au boulot et après. Autant dire que cette semaine avait été usante pour moi, je dormais une poignée d’heures seulement par nuit pour être sure de voir au maximum le père de ma fille et j’avais, de ce fait, repris de mauvaises habitudes – auxquelles, pour ma défense, tout le monde s’adonnait dans le milieu-, pour tenir le coup.

Ce jour-là, j’étais loin de me douter que Nolan sortirait. Pour moi, il lui restait encore deux jours à tirer et j’étais bien décidée à l’égayer au maximum. Déjà, je lui avais promis qu’en sortant, il aurait une place de choix dans ma caravane dans les studios du tournage de la série, et j’avais d’ores et déjà fait livrer la réplique exacte du vieux fauteuil dans lequel il aimait tant se poser dans notre tout premier appartement. Moi, je le trouvais ignoble ce machin en vieux cuir marron usé, mais Nolan l’adorait, et j’étais vraiment prête à tout pour lui faire plaisir. Je savais combien rester sans travailler allait rapidement le rendre dingue alors j’avais fait en sorte qu’il ait de quoi s’occuper : une console de jeux dernier cri avec tous les jeux à la con que les mecs aimaient bien, sans parler des magazines sur les voitures, d’autres avec des jeux, des bouquins, et bien sûr moi lorsque les temps de pause le permettraient. Mais tant qu’il était à l’hôpital, mes quelques temps de pause étaient destinés à faire quelques petites siestes, parce que j’étais tout bonnement épuisée et je ne voulais pas abuser de la coke non plus.

Trois scènes bouclées, je profitai du fait que mon personnage n’apparaissait plus avant un moment pour regagner ma caravane avant de m’écrouler, mon portable en main, sur mon divan. Là, je consultai un récent SMS de Nolan, un sourire sur les lèvres. Le pauvre semblait toujours victime de son affreux médicament au goût orange factice. Je ne pus m’empêcher de grimacer en lisant cela. Mais bien décidée à lui changer les idées, et puisqu’il le réclamait, je m’empressai de me défaire de la tenue de mon personnage pour repasser mes sous-vêtements personnels avant de lui envoyer quelques selfies dans une pose assez provocante avant de lui glisser un petit mot.

« Voilà un petit quelque chose pour te faire patienter. Et tu sais quoi ? Si tu as été bien sage, peut-être qu’une nouvelle infirmière viendra te récompenser.
Je t’aime, à ce soir.
Ta nouvelle infirmière »


L’heure était venue de reprendre, la pause avait été de courte de durée mais j’étais soudain en forme. C’est que c’était efficace toutes ces conneries. Je m’empressais de remettre ma tenue et sortit pour passer aux retouches maquillage avant de retrouver le plateau où l’on m’attendait.
La scène en studio fut bouclée assez rapidement, il fallait dire que j’étais au taquet et mes partenaires aussi. Une nouvelle pause après deux heures intensives et fructueuses de labeur fut la bienvenue et je décidai de regagner ma caravane, refusant poliment un café avec l’équipe, voulant m’enquérir des nouvelles de mon amour convalescent qui devait s’ennuyer ferme dans son lit d’hôpital. Sans trop comprendre le sourire bizarre que me lançait l’un des techniciens quand je dis que j’y retournais, je m’exécutais. Arrivée devant l’allée de caravanes, quelque chose me semblait louche, mais j’étais incapable de dire quoi. Je finis par mettre cette impression sur le compte du manque de sommeil accumulé, les substances et le café à outrance, puis ouvrit la porte de ma loge sur roues avant de sursauter en poussant un cri lorsque je constatai la présence de mon mari – oui je l’appelais à nouveau comme ça- sur les lieux. Puis, je remarquai les fleurs, restant bouche bée devant ce spectacle, me demandant si j’hallucinais.

- Nolan !!! Tu es là ??!! Mais ... !

Plus que surprise, j’étais contente, mais vraiment beaucoup trop contente. Ni une ni deux, je me précipitai vers lui, me retenant au dernier moment pour ne pas lui sauter littéralement dans les bras. Il sortait de la clinique, ce n’était pas le moment de prendre le risque de le blesser. Je me contentai donc d’attraper son visage dans mes mains et de le couvrir de baisers.

- Mon amour !!! lançai-je avec un enthousiasme que j’avais un peu perdu cette semaine à cause de tout ça. Comme je suis heureuse ! Quelle belle surprise ! Comment tu te sens ?

Moi qui voulais lui faire une surprise, finalement, j’avais été prise à mon propre jeu.

- C’est génial que tu sois là ! Oh !

Je ne pouvais plus me retenir et sans attendre davantage, ma bouche retrouva la sienne pour que nos lèvres se scellent dans un baiser langoureux. Qu’est-ce que j’étais heureuse, il était enfin sorti, cela voulait donc dire qu’il allait mieux, je pouvais enfin respirer plus librement, soulagée de ne plus aller le voir dans ce milieu qui me semblait si oppressant.


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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyMar 8 Jan - 23:46

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ft Sally Hamilton


Je dois le reconnaître, malgré le malaise apparent au début, retrouver ma mère m'avait fait du bien. Bien sûr, je n'étais pas encore assez naïf pour imaginer qu'en un claquement de doigts tout serait comme avant. J'en voulais encore à ma mère pour toutes ces années de mensonges, mais à présent, je prenais sur moi pour tenter d'aller de l'avant et suivais accessoirement les conseils de Sally, qui malgré la haine que lui portait et lui porte encore ma mère, prônait un rapprochement entre nous. Le bonheur frappant à nouveau à ma porte, j'étais bien décidé à mettre toutes les chances de mon côté pour que cela perdure. Un bonheur qui aujourd'hui prenait les trains de celle que je parvenais aisément à nommer ma femme. Elle ignorait tout de ma venue et plus encore de ma sortie qui en théorie n'était programméee que pour dans deux jours. Je crois que le médecin a fini par avoir pitié de moi, une chance, car je ne me voyais pas passé deux jours de plus dans cet enfer. Et puis même si elle dépensait des trésors d'énergie pour ne rien laisser paraître, je voyais bien que ces allers-retours constants entre l'hôpital et les plateaux de tournage, fatiguaient Sally. Je m'en voulais de lui imposer ça, autant qu'elle s'en voulait de me voir dans cet état. Il y a pas à dire, on se complète jusque dans la culpabilité. Elle n'avait cependant aucune raison de se sentir coupable, comment aurait-elle pu savoir ? Le fautif, c'était moi et ma stupide fierté. L'ulcère m'avait de ce fait donné une leçon que je n'étais pas prêt d'oublier, mais pour l'heure, je devais préparer ma petite surprise, car nul doute que de voir paraître le plus beau des sourires sur le visage de Sally, serait pour moi, le plus beau des cadeaux après ces jours de galère.

Les techniciens que je n'avais jamais encore rencontré, furent cool avec moi, bien plus que ceux de la précédente série de Sally. Si je n'avais pas été pris par le temps, j'aurais volontiers tapé la discute avec eux, mais j'avais une surprise à préparer et je devais sans attendre, rejoindre la caravane de Sally. D'ailleurs quelle ne fut pas ma surprise en découvrant, emballé par un nœud rouge, le vieux fauteuil sur lequel j'aimais tant poser mes fesses lorsque nous vivions à New-York dans notre premier appartement. À cela, s'ajoutait une console, les jeux, de la lecture, bref le parfait équipement pour patienter gentiment. J'étais tenté par toutes ces merveilles qui s'offraient à moi, mais en ce jour de surprise, la raison prenait le pas sur la passion et je me retrouvais donc là, sur l'une des banquettes, le regard rivé sur ce fauteuil qui ravivait en moi une légère nostalgie qui me mit du baume au cœur. Le verrou de la porte sauta et la poignée tirée vers le bas laissa paraître une silhouette au combien familière. Debout, avec mes fleurs et mon sourire Colgate, je faisais face à l'amour de ma vie. « - Oui, je crois que c'est comme ça qu'on m'appelle. Mais quoi ? » lançais-je taquin avec mes fleurs et mon sourire. L'effet de surprise était garanti, je m'apprêtais d'ailleurs à ouvrir les bras pour la recueillir, oubliant au passage que je venais de sortir de l'hôpital, mais par chance de nous deux, Sally se fit plus raisonnable et se ravisa au dernier moment. « - Je n'ai pas le droit à un petit bisou au moins ? » tentais-je avant qu'elle ne me prenne le visage pour le couvrir de baisers.

« - Je devrais m'absenter plus souvent alors ! » Mes mains vinrent se placer sur sa taille pour la coller à moi. « - Je suis des plus ravis de te voir heureuse et encore plus content de savoir que ma petite surprise te plaît. D'ailleurs petite cachottière, on dirait que je ne suis pas le seul à faire dans la surprise ! » lançais-je en posant un regard sur le vieux fauteuil. « - Tu as dû te donner du mal pour le trouver celui-là ? Mais pour en revenir à moi, sache que j'ai beaucoup aimé ton dernier mms, c'était très inspirant. Je pense que dans d'autres circonstances ça m'aurait aidé à supporter le goût dégueulasse du médoc qu'ils me servaient tous les matins. » Nos regards se croisèrent à nouveau, ma main se posa sur sa joue « - J'ai les mains froides pardon mon amour ! » Avant que ses lèvres ne trouvent le chemin jusqu'aux miennes tandis que mes mains glissaient sur ses hanches. Je ne pus que trop difficilement résisté à l'envie d'approfondir ce baiser, ce que je fis sans me priver avant d'avancer vers mon « nouveau » fauteuil pour y prendre place, entraînant ainsi Sally dans ma chute. « - Je vais bien ne t'en fais pas. Je veux juste que tu m'embrasses encore madame Hamilton et éventuellement peut-être que je ne serais pas contre une vue sur la magnifique lingerie que j'ai vu en photos. Sauf bien sûr si tu as une objection ou quelque chose d'autre à me proposer amour de ma vie. Je t'ai déjà dis à quel point je te trouvais sexy, mais de toi à moi tu es encore plus belle au naturel et j'ai cette chance d'en profiter tous les jours. Je t'aime ! » lançais-je enfin avant de capturer à nouveau ses lèvres pulpeuses.



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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyMer 16 Jan - 19:18

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Après avoir frôlé la crise cardiaque, le bonheur irradia tout mon être. Il était là, il n’était plus hospitalisé ! Cela me semblait incroyable, j’eus soudain l’impression de rêver, mais non, c’était la réalité, preuve en était que je pus toucher mon Nolan. Cela faisait si longtemps, bien trop, que je le voyais alité, cela me fendait le coeur, et à présent, il était tout pimpant debout sur ses jambes et il avait inondé ma caravane de magnifiques bouquets de fleurs. C’était tout lui ça, toujours à me faire des surprises pleines d’attention. J’avais tant de chance.

- Oh mon amour ! Merci, merci pour tout ça, mais merci encore plus d’être sorti de là-bas, ça me rassure, si tu savais !

Il eut à peine le temps de réclamer son petit bisou que j’étais déjà partie pour en répandre des tonnes sur son visage. Ça, c’était la plus belle pause du monde, un petit break avec une surprise de taille en la personne du grand amour de ma vie. Je sentis ses mains cercler ma taille tandis que je me collai à lui.

- Non, interdiction formelle de t’absenter pour au moins les cinquante prochaines années.

C’est alors qu’il parla de surprise… celle qu’il m’avait réservée et que je venais de découvrir… et la mienne pour lui.

- Oh… du coup tu as tout grillé avant même que j’aie pu faire quoi que ce soit, dis-je faussement déçue.

En réalité, j’étais si contente que rien n’aurait su gâcher ce moment.

- Eh bien… voilà ton vieux fauteuil, ou du moins un qui s’en rapproche. Tadammm ! Et puis je t’ai aussi pris tes tonnes de magazines chiants sur les voitures comme tu aimes, des DVD, la super console avec tous les jeux que tu adorais.

A nouveau, nos bouches, incapables de résister, se retrouvèrent avant que Nolan n’aille rejoindre son immonde fauteuil qu’il adorait déjà comme avant, m’entraînant avec lui. Là, il me rassura sur son état, ce qui me fit hocher la tête. Je le croyais, il avait bonne mine et puis après tout, ne l’avaient-ils pas laissé sortir ? Voilà qu’il réclamait une vue sur la lingerie que je lui avais montrée via MMS, ne me doutant nullement que je pourrais lui faire un défilé en direct. Un sourire en coin naquit sur mes lèvres.

- Ne bouge pas, je vire cet accoutrement et tu vas voir ce que tu vas voir, monsieur Hamilton.

Je me relevai et m’empressai de retirer le costume de mon personnage avant d’aller dans le placard chercher mes jolis sous-vêtements, les enfilant, dissimulée derrière la porte ouverte du-dit placard.

- Eh ben, heureusement que je suis toujours épilée impeccable ! lançai-je amusée avant de revenir vers lui. Alors, comment tu trouves ce nouvel ensemble ? Je l’ai choisi spécialement pour toi, je ne pensais pas qu’on fêterait ton retour aussi vite, dis-je en me mettant à califourchon sur lui. Mais j’aime bien les petites fêtes improvisées, pas toi ?

A ces mots, je l’embrassai avec passion, laissant glisser mes mains sous son haut pour mieux caresser sa peau. Enfin nous pouvions être seuls et assurés ne de pas être dérangés. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je ne l’avais pas eu rien que pour moi et je devais bien avouer que là, j’avais du mal à résister. Plus de raison, à présent, place à la folie ! Mes lèvres vinrent attraper la peau de son cou, puis le lobe de son oreille tandis que je le débarrassai de ce qu’il portait, libérant ce magnifique torse aux muscles si bien dessinés.

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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyDim 20 Jan - 22:38

L'admirateur pas si secret
ft Sally Hamilton


Nous avions beau nous voir tous les jours de la semaine, je sentais très vite le manque poindre le bout de son nez lorsque je n'étais pas avec Sally. C'était dingue, j'étais désormais incapable d'être séparé d'elle, ne serait-ce que pour quelques heures. Comme avant, comme lorsque l'amour, le vrai, m'était tombé dessus au lycée, il ne se passait pas une heure sans que je ne pense à elle, sans que je ne m'imagine la prendre dans mes bras, la serrer contre moi, l'embrasser avec cette passion qui n'animait qu'elle. Cette sensation était puissante et toute aussi revigorante, je me sentais même renaître à certains égards. Je ne pouvais donc résister à la tentation de me rendre sur le plateau de tournage pour lui faire la surprise et la retrouvé. Connaissant son planning presque sur le bout des doigts, je savais que sous peu, elle bénéficierait d'une pause qui pourrait aisément nous permettre de nous retrouver. Et me voilà dans cette spacieuse caravane que j'allais être amené à souvent occuper. Elle avait tout aménagé rien que pour moi, allant même jusqu'à retrouver la copie parfaite de ce vieux fauteuil que j'affectionnais tant. Je compris alors à quel point, j'étais chanceux d'avoir cette femme dans ma vie. Elle me connaissait par cœur et parvenait encore à me surprendre malgré tout. Moi non plus je n'étais pas en reste en terme de surprise et le regard qu'elle posa sur moi lorsqu'elle pénétra sa caravane en disait long sur l'émotion qui venait de l'envahir en me découvrant face à elle. Il n'en fallut pas plus pour que la distance soit réduite et que nos corps se retrouvent comblant instantanément notre manque de l'un et de l'autre.

« - Promis, je répondrais présent durant les cinquante années à venir ! » La sentir contre moi me requinqua instantanément me faisant oublier toutes les petites tracasseries à l'origine de mon hospitalisation. Oui, je préférais minimaliser la chose pour l'instant histoire de ne pas ternir ce moment qui n'appartenait qu'à nous et nous seuls. « - Tu me pardonnes d'avoir grillé ta surprise ? On compense avec la mienne au pire. » Elle se détacha sans perdre son légendaire sourire et telle une vendeuse de téléachat, elle me présenta notre nouvelle acquisition. « - Ca me touche vraiment, parce que je sais à quel point, tu détestais ce fauteuil. Et ne me dis pas non ! Je connais toutes tes petites mimiques et quand tu arbores ce petit sourire lèvre pincée, c'est que je suis dans le vrai et que ça t'agaces. Je me trompe ? » Il ne m'en fallut pas plus cependant pour me ruer sur mon nouveau fauteuil, emportant volontairement Sally dans ma chute, bien décidé avant d'aller plus loin, à la rassurer pour défaire de son regard chocolaté la moindre inquiétude. Et une fois que j'eus la certitude que tout allait bien, je me permis d'entrer dans un jeu dangereux de séduction auquel elle adhéra presque aussitôt. « - Hum quand tu souris comme ça c'est toujours bon signe ! Ca veut dire que je vais avoir le droit à un petit défilé ? » Elle se redressa aussitôt, me demandant de ne pas bouger. Me mordant la lèvre inférieure, je la vit s'éloigner, devinant sans mal ce qu'elle était en train de faire activement. « - Oui heureusement madame Hamilton. Chewbacca ce n'est pas mon truc. » J'aimais la taquiner sans crainte, car je la savais pourvue d'assez de répartie pour me rendre aisément l'appareil. «- Et du coup quand tu dis impeccable, c'est genre intégral ? » Je la vis revenir pourvu du fameux ensemble qu'elle avait choisi rien que pour moi. « - Wow, moi, je veux bien faire la fête tous les jours dans ces conditions. » Bordel de merde ! Qu'elle était sexy, trop pour le commun des mortels. Mon regard qui faisait des allers-retours entre le haut et le bas, était incapable de trouver une destination précise. « - J'adore les fêtes ça, c'est sûr ! »

Très vite, nos bouches, nos lèvres, nos langues, ne firent qu'une. L'aride chaleur californienne sembla bien terne comparée à celle qui se dégageait de nos corps en fusion. Mes mains jusqu'alors froides, retrouvèrent une température acceptable pour s'aventurer dans ces contrées plus arides…enfin moins quand l'excitation est à son comble. J'aurais aisément pu arracher ma chemise tant j'avais besoin de sentir instantanément sa peau contre la mienne. N'ayant pas pensé à prendre du rechange, je du me raviser au profit des mains expertes de mon actrice de femme qui toujours à califourchon sur moi, me débarrassa de mon trop-plein de tissus pour que nous puissions jouer à armes égales. Mon jean fut à son tour victime d'enlèvement mettant à exergue la protubérance croissante entre mes jambes et trahissant ma trop grande excitation. Mais dans un souci du détail, je mis un terme au grand déballage histoire d'être sûr que l'on ne risquait pas d'être, dans le pire des cas, les protagonistes d'une potentielle sex-tape. « - Rassure-moi, ta caravane est fermée à clé hein ? Genre si quelqu'un essaie de rentrer, la porte reste close ? Ça serait con que quelqu'un débarque alors qu'on est en pleine action ! » Le regard qu'elle me lança ensuite acheva de me convaincre, moi aussi, j'avais du mal à lui résister de toute façon. Et puis cela faisait tellement longtemps que la passion n'avait pas pris possession de nos corps faisant un joli bras d'honneur au peu de raison que nous pouvions avoir en de telles circonstances. « - Je ne me rendais pas compte à quel point j'avais envie de toi depuis plus d'une semaine ! » Mes yeux se fermèrent aussitôt au contact de ses lèvres sur mon cou, puis lorsque qu'elle saisit adroitement le lobe de mon oreille. Elle savait que je ne résistais que très mal à ça et en bon macho que j'étais, je ne pouvais pas perdre pied aussi facilement. « - Tu vas voir ce que tu vas voir toi ! » La soulevant avec passion tel le danseur de tango que je n'étais pas, je la menais sans mal à l'endroit où se trouvait le lit avant de laisser tomber et de me ruer sur elle. « - Il te reste combien de temps ? Que je sache comment doser l'effort et ne pas te faire sortir d'ici en mode John Wayne. Parce que là, j'ai tellement envie de toi que j'ai envie de dire merde aux préliminaires ! »


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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyMar 5 Fév - 14:31

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Ça me faisait tout drôle de voir Nolan ici, dans ce qui était mon univers, mon lieu de travail. Enfin là, plutôt mon lieu de pause au travail. Mais toujours était-il que sa présence dans ma caravane nous ramenait à bien des années en arrière. En tout cas, depuis que nous nous étions retrouvés, c’était comme si cet abysse de six années n’avait jamais eu lieu. J’en venais à me demander comment j’avais pu me passer de l’amour de ma vie aussi longtemps. A présent, je ne concevais absolument pas la moindre journée dans lui, il était comme une drogue, à la différence que contrairement à toutes celles que j’avais essayé, lui, je ne pouvais pas m’en passer. Une semaine sans lui à la maison, ça avait été l’enfer. Déjà pour moi, mais alors pour lui, le pauvre… seul dans sa chambre dans un lit vraiment peu confortable. J’avais fait tout ce que j’avais pu pour améliorer ses conditions, mais rien ne valait la douceur de son foyer.

A présent il était sorti, il allait bien, et ma joie était à son comble. Mon envie de lui aussi, d’ailleurs et je fus plus que ravie de constater que c’était réciproque. Rapidement, nous nous retrouvâmes délestés de la plupart de nos vêtements, lui en caleçon, moi en lingerie. Alors, Nolan reprit la parole, inquiet que l’on puisse nous surprendre. J’eus un petit rire en secouant la tête, ça m’amusait qu’il puisse se préoccuper de ce genre de détails maintenant, quand on savait tout ce que nous avions fait dans notre folle jeunesse.

- Personne n’oserait venir me déranger pendant une pause quand je viens ici, sauf en cas d’incendie. Le seul incendie que je constate, c'est celui que tu déclenches en moi, là tout de suite.

Je retournai rapidement à ses lèvres, laissant mes mains baladeuses se précipiter vers le sud, ne pouvant m’empêcher de toucher ce corps que j’aimais à la folie. J’étais folle de lui, Nolan savait-il seulement à quel point il me faisait perdre la tête ? Même en le lui disant, les mots ne rendaient pas justice à la passion qui me dévorait ne serait-ce qu’en pensant à lui. Et cette semaine d’abstinence forcée couplée à énormément de travail et de stress n’arrangeait rien. Je le voulais, là tout de suite, c’était comme vital. J’avais l’impression qu’une fois encore nous étions sur la même longueur d’onde. Alors que je le titillais toujours plus, le connaissant par coeur, il me souleva soudain pour m’emmener sur lit, qui souvent faisait office de canapé, pour m’y lâcher avant de me rejoindre à la hâte. Je souriais, j’étais impatience, avide de son corps contre le mien. Sa question me ramena à une réalité que je ne voulais pas envisager : le temps. Je me contentai de hausser les épaules.

- Je sais pas, on s’en fout, franchement j’ai mérité ma pause alors même si on prend notre temps, ils attendront ! Prends-moi, au diable les préliminaires ! lançai-je en baissant son caleçon sans autre forme de procès.

Je me redressai pour que ses mains atteignent la fermeture de mon soutien-gorge tandis que je retirai ma petite culotte. Mon coeur s’emballait déjà, mon souffle aussi. A présent nus tous les deux, je me collais contre lui, laissant mes mains agripper son dos et descendre jusqu’à ses fesses tandis que ma bouche parsemait son cou de mille et un baisers. Nous ne portions plus rien mais il faisait de plus en plus chaud.


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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyMar 5 Fév - 15:55

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J'étais content de l'effet produit et de la réussite de ma petite surprise. Je dois bien avouer que j'étais doué pour ça et que c'est un talent que je me plaisais à entretenir auprès de Sally plus encore depuis nos retrouvailles. Et je dois dire, malgré l'excitation, ça me faisait drôle d'être présent ici. Car malgré les sourires et la bienveillance, je n'en menais pas large face aux gorilles qui auraient aisément pu me laisser dehors, m'obligeant sûrement à trouver un plan B qui aurait tout foutu en l'air ( de vous a moi je n'avais pas de plan B, si ce n'est escalader le grillage) Mais non, le sourire et la déclinaison d'identité en bon et due forme avaient suffi. Me voilà donc dans la caravane, l'univers de ma femme, son petit coin à elle hors des caméras, hors du plateau et du regard de tous. Je n'y étais jamais venu jusqu'alors. D'ailleurs même avant, jamais je n'avais franchi cette limite. Les haters ayant eu vite raison de nous, je m'étais très rapidement désintéressé de la carrière hollywoodienne de Sally par le passé. De ce fait, l'idée de me rendre sur le plateau de tournage de sa série de l'époque ne m'avait jamais traversé l'esprit. Preuve que les choses changent. Mon sourire ne désemplissait pas en la voyant. Nous avions beau nous être quitté depuis à peine quelques heures, je n'en demeurais pas moins toujours accro, mais je me félicitais de cette douce addiction qui contrairement aux autres, n'auraient pas raison de ma santé. Et nous y voilà, nous nous retrouvâmes à notre façon, incapables de toute façon de lutter contre l'attraction. Je la voulais rien que pour moi, mais avant tout, je voulais avoir la certitude que personne ne viendrait mettre un terme à notre séance de retrouvailles qui nous avait déjà délesté de pas mal de vêtements. Des interrogations qui firent sourire la plus belle des actrices. « - Quoi ? » lançais-je alors qu'elle souriait encore. « - Ah ouais personne n'oserait ? Tu as instauré des règles ? » Et plus joueuse que jamais, elle fila sur elle la métaphore de l'incendie qui moi me dévorait de l'intérieur à chacun de ses regards. Bon sang qu'elle était sexy. Comment ai-je pu me passer d'elle pendant autant d'années ? Comment ai-je oublié ce sourire, ce timbre de voix si particulier lorsque la séduction était de mise ? J'aurai aisément pu continuer à me poser mille et une question, avant de laisser la raison de côté au profit de l'attrait charnel.

« - C'est vrai qu'on s'en balance ! » Mon regard me trahissait autant que ma bouche, mes mains et des parties dont Sally était la seule observatrice et utilisatrice de surcroît. Le feu, ô infernal représentation d'un désir à peine voilé, prenait possession de mon corps et ma tête, me faisant ainsi perdre quelques années au compteur. « - Je vais te prendre ça, c'est sûr. Une semaine, c'est long, très long ! » Un éclat de rire étouffé retentit alors que j'outrepassais éhontément les préliminaires pour passer de suite aux choses sérieuses. Mon caleçon disparut, tout comme son soutien-gorge et sa petite culotte. Nos mains se baladèrent de concert sur nos corps, tandis que nos bouches et nos langues retrouvaient le plaisir du contact. « - Ouais, on s'en fous » lançais-je avant de me mettre au-dessus d'elle, priant au passage que la caravane ait de bonnes suspensions. Un regard lubrique échangé, lança le feu vert des hostilités et sans attendre alors qu'elle cerclait ma taille de ses jambes, j'entrais en terre humide prenant grand soin d'y aller progressivement. Je pouvais ressentir chacun de ses frissons, les battements frénétiques de son cœur qui cognait sa cage thoracique, sa poitrine contre mon torse, son parfum fruité mêlait à celui de mon after-shave. Et voilà qu'elle enfonçait doucement ses ongles sur ma peau, tandis que ma bouche approchait sa poitrine pour venir ensuite, du bout des dents en saisir un mamelon que ma langue prit soin d'adoucir ensuite. Et alors que je continuais à donner des coups de reins, je la sentis se cambrer un peu plus. Audacieux, je laissais alors ma langue se promenait jusqu'à son cou où je pus saisir sans mal le lobe de son oreille. « - Je t'ai connu plus audacieuse ! »


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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyVen 8 Fév - 11:40

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Quel bonheur. La vie semblait de nouveau aussi colorée et parfumée que toutes ces belles fleurs que mon admirateur pas si secret avait fait livrer pour moi. J’étais si heureuse à présent, et la simple présence de Nolan en était la cause. Et je n’étais pas qu’heureuse, j’étais clairement affamée, il me faisait souvent cet effet, mais la semaine qu’il avait passée loin de mes bras avait accentué cette tendance que j’avais à vouloir lui sauter dessus et arracher tous ses vêtements pour que nos corps se lient l’un à l’autre dans des étreintes torrides que nous nous plaisions à effectuer sans modération. On était sur la même longueur d’onde, de toute évidence, mais mon cher et tendre amour s’inquiétait qu’on ne soit surpris, ce qui ne manqua pas de m’amuser.

- Y a pas de règles mais c’est jamais arrivé qu’on entre comme ça ici, sans frapper. Rassuré ?

Je brûlais de désir et d’impatience et j’espérais qu’il n’allait pas continuer à se faire du mouron pour une éventualité qui n’arriverait pas. Tout ce que je voulais, c’était qu’on puisse enfin s’envoyer en l’air. Je n’avais jamais été une adepte de la diète, dans aucun domaine, ça n’allait pas démarrer aujourd’hui. Je ne pus m’empêcher de sourire en l’entendant abonder dans mon sens. Enfin nus l’un contre l’autre, les choses sérieuses pouvaient commencer. J’avais l’impression que ça faisait une éternité que nos corps ne s’étaient pas donnés l’un à l’autre, pourtant, tout au plus une huitaine de jours… C’était dire combien j’étais accro à lui. Je le laissai prendre le dessus, à vrai dire, malgré mon impatience et mon excitation à son comble, je gardais en mémoire qu’il sortait tout juste de l’hôpital et qu’il avait été opéré la semaine précédente. Je ne voulais pas prendre le risque de lui faire mal et préférais le laisser gérer à son rythme. Un gémissement m’échappa en sentant sa bouche sur mon sein. Il savait y faire, il me connaissait par coeur. Automatiquement, des milliers de frissons me parcoururent. Je resserrai l’étreinte de mes jambes autour de sa taille tandis que mes ongles s’incrustaient dans son dos. Nos souffles se mêlèrent et je cherchai sa bouche pour lui offrir un baiser des plus passionnés avant de l’en libérer pour reprendre mon souffle qui venait déjà à me manquer. Sa bouche en profita pour parcourir mon cou et atteindre mon oreille, ne me laissant que peu de répit. J’adorais ça, sentir la chaleur m’envahir à chacun de ses mouvements. Sa remarque me fit sourire.

- J’avoue que j’ai peur que tu te fasses mal…

J’avais tellement eu peur quand on m’avait appris qu’il était hospitalisé… Cette frayeur restait ancrée en moi bien malgré moi. Je l’aimais tant, je n’étais pas prête à le perdre. Je ne voulais que son bien. Mais sa voix et son regard me rassurèrent. Je l’aurais vu s’il souffrait, et là, en l’occurrence, ça n’avait pas l’air d’être le cas, au contraire.

- OK alors laisse-moi faire… soufflai-je.

Je le poussai doucement à rouler sur le côté pour me mettre au-dessus de lui, glissant mes mains dans les siennes et les clouant contre les oreillers. Là, tout en laissant mon bassin onduler sur le sien, ma bouche s’approcha de la sienne, mais au dernier moment, l’esquiva pour venir attraper du bout des lèvres la peau de son cou un peu plus fermement. Laissant mon corps tenir un rythme un peu plus poussé, je me redressai, rejetant mes cheveux en arrière et posai sa main gauche sur ma cuisse et l’autre sur mon sein.

- Est-ce que ça va ? m’inquiétai-je alors, espérant ne pas tirer sur ses cicatrices avec mes va-et-viens.

Mon souffle se faisait plus saccadé à mesure que les secondes défilaient, la chaleur augmentait et mon regard brûlant provoquait le sien. C’était si bon de se retrouver. Je ralentis cependant la cadence avec un petit sourire en coin, je ne voulais pas en finir de sitôt avec lui. L’obligeant à se redresser pour que nos bustes se fassent face, j’emprisonnai son visage dans mes mains pour l’embrasser avec passion avant de laisser ma bouche rejoindre son cou.

- Tu sens si bon…

Son odeur m’enivrait totalement. Je l’aimais tant.

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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyVen 8 Fév - 13:06

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C'est fou, c'est dingue, c'est un truc de malade. Je pourrais égrainer toute la liste des synonymes sans réussir toutefois à me convaincre qu'il s'agit de la bonne définition. Mais ai-je vraiment besoin de ça pour définir l'instant ? D'ailleurs, peut-il être défini ? Plus je regardais Sally et plus je comprenais à quel point cela n'avait pas d'importance de définir un moment qui allait se reproduire encore et encore. Le plus important demeurait ailleurs. Dans sa façon de sourire par exemple, un geste anodin dont jamais je ne me lassais, tout comme la façon dont elle me regardait, dont elle me parlait. J'avais comme l'impression de la redécouvrir à chaque fois, alors que nous nous connaissions depuis un « presque » toujours. Rien n'avait changé et pourtant tout recommencé comme au premier jour, mais plus encore l'amour que j'éprouvais pour elle. Un amour déguisé pendant des années en rancune, mais qui je dois l'avouer, continuait à exister sous la colère. Oui, c'est fou, c'est dingue, c'est un truc de malade, mais je n'ai jamais cessé de l'aimer.

« - Oui il n'y a pas de raison qu'on nous surprenne en pleine action » laissais-je entendre avant de sourire et de rependre là où nous nous étions conjointement arrêtés. Mon cœur bien que fermement attaché à l'endroit où il devait être attaché, cognait frénétiquement contre ma poitrine à chaque baiser, à chaque rapprochement. Bien que nous nous livrions à un ballet que nous avions joué un nombre incalculable de fois par le passé, je prenais le soin de redécouvrir chaque mouvement tout en savourant à nouveau le corps et les courbes divines d'une Sally plus désinhibée que jamais. Pire qu'à Paris, c'est dire ! Une chance toutefois que j'ai mes points de suture, sinon quoi nous aurions combattu à armes égales. Toutefois, l'excitation était à son comble et jamais repus de ses baisers, j'en redemandais encore et encore jusqu'à en perdre haleine. Je la voulais toute entière, sans concession tant elle m'avait manqué en une semaine. Nos corps se mêlèrent donc sans attendre, puisque j'avais pris l'option sans préliminaires. Il faisait chaud dans la caravane et pas juste à cause du chauffage (probablement éteint qui plus est) C'était plus que ça, torride me semble être le mot le plus adéquat en sentant mon corps contre le sien et les assauts de mon bassin contre le sien. Nos regards, nos mains, nos bouches, nous partagions tout, mais plus encore la passion de l'un et de l'autre. Et alors que nous atteignions un premier palier et après que j'eus rassuré Sally sur mon état, elle reprit le dessus, plus conquérante que jamais. « - Wow, là, je me rends compte que tu avais grave la dalle » lançais alors qu'elle me prenait les mains pour les placer à sa guise. « - J'aime quand tu prends les choses en main ! » ne puis-je m'empêcher d'ajouter alors qu'elle me chevauchait de plus belle en prenant grand soin de ne pas attiser une quelconque douleur. Je pouvais sentir chaque parcelle de son corps contre le mien, je lui appartenais tout entier et elle était à moi. « - Hey arrête de t'en faire. Moi et mon arme de destruction massive, nous allons bien ! » Elle ralentit malgré tout la cadence sous mon regard circonspect, mais ce sourire me fit comprendre qu'elle voulait jouer, de ce fait, je me redressais sans attendre pour que nous nous faisions face.

« - Hum… Je connais ce regard ! » Elle passa ses mains sur mon visage avant d'affubler mes lèvres d'un baiser à faire rougir les adolescents en chaleur. Puis ce fut au tour de mon cou d'être affublé de ses lèvres parfaites tout en me faisant remarqué à quel point je sentais bon. « - Normal, j'ai pris une douche avant de venir ! » ne puis-je m'empêcher d'ajouter avec humour tout en enfouissant ma tête dans sa poitrine à mesure que la cadence des mouvements évoluait. « - Tu vas voir ce que tu vas voir ! » laissais-je entendre bien décider à reprendre le contrôle en la faisant basculer pour me retrouver au-dessus d'elle et intensifier mes coups de reins. C'était le dernier acte et la buée sur les vitres de la caravane ne tromperait personne. Mes mains ancrées dans les siennes, je m'aventurais au plus profond de ses contrées arides ( pas aujourd'hui en tout cas) avant d'achever mon périple dans un orgasme qu'il nous fallait amoindrir. Mon corps se transforma peu à peu en une espèce de guimauve géante. Nous ruisselions tant, l'effort fut intense, je retombais ensuite sur le dos. « - Laisse-moi juste deux secondes le temps de reprendre mon souffle ! » Nous n'avions plus vingt ans, un constat plus flagrant pour moi que pour Sally au vu de notre petite différence d'âge. « - Non mais pour ma décharge, je sors de l'hôpital. Ne te moque pas, c'est vrai… Et peut-être que… » Je me retournais alors vers elle pour lui prendre le menton « - Peut-être que je manque de pratique ! » Mes lèvres retrouvèrent les siennes avec plus de douceur cette fois avant de me détacher pour poser mon regard sur elle et remettre en place les quelques mèches rebelles qui obstruaient ses iris chocolatées. « - On ne te l'as peut-être jamais dis, mais n'empêche, tu es sacrément canon. Genre comme cette actrice, tu sais Sally quelque chose… Son mari a vraiment été idiot de ne pas s'être mieux battu pour la garder. Il a merdé lui aussi parce que je suis sûr que malgré tout, il l'aimait comme un dingue. Genre un malade mental et je crois que là, il en prend la pleine mesure. » À nouveau je ne pus résister à l'envie de l'embrasser pour lui faire savoir à quel point le mari idiot l'aimait avant de reprendre mon sérieux et de lui faire face à nouveau. « - Je t'aime Sally ! Pas juste ici et maintenant. Non, je t'aime pour les décennies à venir. Et je te le promets, personne ne nous séparera et le cas échéant, si quelqu'un essaie, moi, je me battrais comme un beau diable pour nous. Tu es l'amour de ma vie, comment pourrais-je vivre sans toi hein ? »

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#MessageSujet: Re: L'admirateur pas si secret   L'admirateur pas si secret EmptyMer 13 Fév - 11:46

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Grand dieu, j’étais folle de lui. Il me faisait tourner la tête, quand il était là, plus rien d’autre n’existait, et tout ceci était d’autant plus vrai quand nos corps nus se livraient l’un à l’autre. J’étais tout simplement incapable de lui résister. Chaque parcelle de mon corps lui était dédiée, lui appartenait. Je n’étais qu’à lui.
Avec son autorisation, et peut-être même en fait sa persuasion, j’avais repris le dessus, espérant ne pas le renvoyer direct à l’hôpital, mais il fallait reconnaître que j’avais, en cet instant, bien du mal à maîtriser ma fougue. Huit jours sans dormir ensemble, sans rien pouvoir faire d’autre que quelques baisers, autant dire que ma frustration était à son comble. J’eus un petit rire en l’entendant s’exclamer que « j’avais grave la dalle », secouant la tête.

- Tu plaisantes ? Toi non peut-être ?

Il insista, tout allait bien, alors je laissai libre cours à mes envies. J’avais chaud, je frissonnais, mon corps était parcouru de fourmillements. Je ralentis cependant, pour le taquiner un peu et pour faire durer un peu plus notre étreinte. Il était désormais contre moi, je prenais un malin plaisir à titiller son cou. Il risquerait d’avoir une petite trace…

- Tu parles trop, soufflai-je alors qu’il me répondait avoir pris une douche.

Il aurait besoin d’en prendre une autre, ça c’était sûr. Mais je n’eus pas le temps de l’embrasser qu’il me fit basculer en arrière. J’aimais bien les retournements de situation. Mon Nolan savait me mettre dans tous mes états comme personne. Pourvu que personne ne passe aux alentours, parce que j’étais incapable de contenir mes réactions. Il savait comment s’y prendre avec moi, et bien vite il m’expédia au septième ciel.

- Oh c’était trop bon ! laissai-je entendre en le gardant un peu sur moi avant de le laisser se mettre sur le dos.

J’étais en nage, reprenant mon souffle, un petit sourire satisfait sur les lèvres, tandis que la voix de mon homme se faisait entendre. J’étais un peu surprise par ses propos et tournai la tête vers lui.

- Quoi ? … Qu’est-ce que tu racontes ?

Je me mis sur le côté pour mieux le regarder dans les yeux.

- Pourquoi tu te justifies ? D’ailleurs de quoi tu te justifies ? C’était parfait.

Je ne voulais pas qu’il croit que je n’avais pas pris mon pied parce que ce serait faux. Je ne comprenais pas son inquiétude soudaine.

- Pour la pratique, t’inquiète, je m’envoie une dizaine d’expresso dans l’après-midi et tu dormiras pas de la nuit parce qu’on va rattraper ces huit jours, je te le dis, lança-je avec un clin d’oeil.

Je le laissai remettre une mèche de mes cheveux en place avant de l’écouter me complimenter. Je recevais souvent des compliments, genre quotidiennement, mais les seuls qui me touchaient vraiment étaient ceux de mon Nolan, parce que je savais qu’ils étaient sincères et désintéressés. Je mis soudain mon index sur ses lèvres pour le faire taire.

- On a dit qu’on parlait plus de ça. On a fait des erreurs par le passé, on ne fera plus les mêmes. Et… si, on me l’a déjà dit que j’étais canon. Je ne sais pas qui est cette Sally quelque chose mais je crois qu’elle partage sa vie avec un homme extraordinaire.

Nos bouches se retrouvèrent avant qu’il ne me fasse la plus jolie des déclarations, ce qui me toucha en plein coeur.

- Oh Nolan… Tu sais toujours comment me faire pleurer toi… je t’aime, amour de ma vie. Pour toujours.

Une petite larme roula sur ma joue, j’étais si émue par ses mots, si touchée qu’on puisse encore s’aimer aussi fort après toutes ces années. Mais pourtant, c’était le cas, presque vingt ans d’amour fou, sans compter la petite coupure. Je posai ma main sur sa joue avant de sursauter en entendant frapper à la porte.

- Sally, dix minutes !

- Oui, OK ! m’empressai-je de répondre.

J’avais tout intérêt à me grouiller de prendre une douche et me rhabiller.

- OK bon… dis-je en me rasseyant. Fais comme chez toi mon amour. Je t’aime.

Je me penchai pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de me lever pour atteindre la cabine de douche. Ces caravanes étaient bien équipées.

- Tu peux me faire un café s’il te plaît ? lançai-je depuis la douche.

Une fois sortie, je m’emmitouflai dans une serviette et vint avaler mon expression fait avec une super machine qu’on avait tous reçus dans nos caravanes. Puis je retournai au coin salle de bain pour me brosser les dents et me rhabillai.

- Je suis dans les temps ? demandai-je en regardant l’horloge murale.

Franchement, j’avais appris à faire vite, bien que comme toutes les nanas, j’aimais prendre mon temps. J’étais plutôt fière de réussir à être prête en moins de dix minutes.

- A tout à l’heure mon ange. Sois sage. Et aère un peu, ajoutai-je avec un clin d’oeil avant de quitter la caravane pour rejoindre le plateau où coiffeuse et maquilleuse m’attendaient.

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