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 (julio) acte II, scène 1 (hot)

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#MessageSujet: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:17

Julio me propose de l’accompagner au cours d’une soirée étudiante pour me permettre de rencontrer de nouvelles personnes. L’idée est attrayante et je ne vois aucune objection à m’y soumettre. J’accepte donc sa décision et après avoir tronqué mes vêtements habituels pour un jean et une chemise blanche, je l’accompagne en vélo jusqu’au bar où se déroule cette soirée. On pénètre dans la salle où une centaine d’étudiants semble déjà être présents, répartis dans l’ensemble de la pièce. Certains sont seuls, d’autres en groupe autour de table ou du bar, le reste sur la piste de danse où ils se laissent entrainer par le rythme de la musique. Un sourire se fige sur mes lèvres alors que je viens poser ma main sur l’épaule de mon hôte. « A plus tard. » Je lâche simplement proche de son oreille avant de m’élancer en explorateur dans cette soirée. Je prends mon indépendance, m’éloigne volontairement de lui pour lui permettre de profiter de sa soirée sans s’embarrasser du locataire de ses parents. Je m’avance vers le bar pour commander une bonne bière, breuvage dont je suis très friand. Je profite de l’attente pour échanger quelques mots avec la charmante demoiselle qui se trouve à mes côtés. Un sourire charmeur sur les lèvres, je laisse mes talents de séducteur opérer subtilement. Elle semble sensible et l’échange se poursuit même après être servi. J’oublie la présence du fils de mes hôtes, me laisse dévorer par ces nouvelles rencontres que s’offrent à moi. Hannah, cette charmante demoiselle me présente son groupe d’amis. Ils sont étudiants en commerce et je les salue obligeamment avant qu’on ne me propose à les rejoindre. Je ne refuse point leur proposition et j’échange avec eux avec nonchalance et charme. Les minutes s’égrènent peu à peu et une bonne heure s’écoule avant que l’idée de danse ne vienne se loger dans l’esprit des demoiselles. Telles des sirènes ensorcelantes, nous, pauvres hommes les suivons sur la piste de danse où la musique bat son plein. Les sens imbibés par l’alcool, il semble bien impossible de résister aux sons rythmés qui irradient de la musique qui se diffuse dans tout le bar. Je me laisse entrainer, mes pas foulent la piste de danse et très rapidement mon regard se pose sur les courbes délicates d’Hannah, qui m’invite par un regard à la rejoindre et devenir son partenaire. Une invitation difficile à négliger et très rapidement mon corps se move tout en suivant la mesure de la mélodie. Nos regards et sourires sont charmeurs. Elle cherche à ce que je me batte pour ses faveurs et je me laisse tenter. Sa main se loge contre mon épaule, ma nuque tandis que la mienne effleure sa hanche. Nos sourires s’affermissent tandis que nos corps se rapprochent pour s’éloigner en fonction de la cadence du morceau. Les minutes s’égrènent et la température de la pièce semble augmenter, tout comme la soif. Elle vient doucement glisser ses lèvres sur les miennes, contact furtif, mais plaisant avant de s’évader de mes doigts pour rejoindre ses amies, qui dansent avec élégance et sensualité. Un rire amusé s’échappe de mes lèvres lorsque mon regard rencontre le sien. Je lui fais comprendre qu’elle ne m’échappera pas bien longtemps. Le défi qu’elle lance est dangereux et je suis du genre joueur, surtout lorsque l’on me nargue. En attendant de me lancer dans l’arène, je retourne au bar, demande une nouvelle bière et laisse mon regard se perdre dans la pièce. J’y retrouve Julio, assis à une table parsemés de verres vides. L’envie de le retrouver se fait assez forte pour que je m’avance vers lui et abandonne mes plats quelques secondes pour aller échanger avec lui. Je tire une chaise près de lui. « Alors, comment se passe cette soirée ? » Je déclare en venant poser ma main sur son épaule. Je la sens tendu alors ma main se fait plus intime. « Tu as l’air rigide. Tu ne vas pas danser ? A part si tu ne maîtrise pas cet art ? » Je commente alors que mon autre main dépose mon verre sur la table pour venir masser cette épaule. Mon regard clair vient chercher le sien, sans arrière-pensée en premier lieu, mais tout au fond de moi, je sens que cet acte n’est pas aussi innocent que je voudrai le croire.
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:18

Suivant le conseil judicieux de mon paternel, j'avais invité Louis à me suivre pour profiter d'une soirée étudiante. Il parut enjoué à l'idée de découvrir d'autres individus, ambiances, que celles plus sérieuses qu'il a expérimentées par l'intermédiaire de mes parents. L'événement avait lieu dans un bar de la ville avoisinante, alors nous avions pédalé un certain temps avant d'arriver devant. Nous les avions déposés contre un poteau électrique, puis nous nous étions faufilés à l'intérieur. La musique résonnait immédiatement dans nos oreilles, pendant que je cherchais ma bande universitaire des yeux. C'était à cet instant-là que Louis m'avait planté, avec son sourire séduisant et son « à plus tard » légendaire et irritant que je ne pensais pas entendre. J'aurais voulu qu'il reste près de moi à cette soirée, c'était mon but qu'il m'accompagne jusqu'au bout. Il ne me donna pas l'occasion de le retenir ou de lui préciser, puisqu'il préserva mon silence en me perturbant au plus haut point. La voix grave employée faisait vibrer l'intérieur de mon ventre. Un seul mot susurré à l'oreille suffisait à créer une véritable tempête électrisante dans chaque partie de mon corps. Le savait-il ? J'ignorais s'il tentait de provoquer ce trouble manifeste et incontrôlable, mais il y parvenait simplement, subtilement, sans trop en faire. Je le laissais alors m'abandonner et retrouvais mes amies. Bien vite, l'alcool fut consommé, les anecdotes et rire échangés, avant que les filles soient conviées à danser. Je restais assis autour de la table, à discuter avec le camarade qui était venu lui aussi, mais qui disparut lorsque sa petite amie arriva. Je surveillais les sacs et verres de mes copines, pour qu'aucun vol ou ajout de drogue ne se déroule. Mon attention était toutefois attirée par un danseur en particulier, qui semblait être à son aise sur la piste de danse. Encore lui, Louis. Il avait dégoté une charmante compagnie pour le reste de la nuit, avec qui il jouait à se chercher, se fuir, pour mieux se retrouver. Elle ne cessait de l'aguicher avec ses yeux verts séduisants, son sourire à l'américaine qui laissait entrevoir ses dents blanches bien alignées. Ils se rapprochaient dangereusement tous les deux. A chaque pas de danse, leurs corps s'assemblaient davantage. Moi je n'arrêtais pas de boire devant ce qui me tourmentait. Je savais qu'il était un enjôleur très charmant, mais avoir clairement cette réalité sous les yeux me tapissait le cœur d'une désagréable sensation. Je débordais de cette jalousie particulière que je n'avais même pas connue avec mes précédents petites amies. Il y avait seulement avec Tess que je pouvais montrer les crocs, en silence, quand un garçon l'approchait trop. C'était sûrement parce qu'elle avait pris une telle importance dans ma vie que j'avais toujours peur qu'elle s'en éloigne. Louis c'était incompréhensible : il venait d'intégrer mon quotidien et voilà que j'avais déjà envie qu'il ne soit qu'à moi, sans même l'avoir eu ne serait-ce qu'un peu pour moi. Je lui livrais une véritable obsession, de laquelle je ne parvenais pas à échapper. La demoiselle le faisait tourner en bourrique et revint auprès de ses copines, pour respirer après la suffocation qu'elle a dû ressentir à cause de lui. Elle le faisait surtout impatienter, pour qu'il la désire encore plus. Même pompette, j'étais clairement capable de détecter tous ces codes se séduction. Cette femme était en rut, ça se voyait. Et s'il fallait se déchaîner et se dandiner contre le français pour avoir son attention, alors je le ferais.

Il s'approcha finalement de moi et but son verre, j'en profitais donc pour répondre à ses tentatives de conversation. « Déjà fatigué ? » Je souriais en prononçant cette taquinerie. « Pas mal et la tienne ? On aurait presque l'impression que tu es en ville depuis des mois. » Je me trahissais déjà à la première parole. Pour faire un tel commentaire, il fallait avoir détaillé son comportement avec précision. C'était ce que j'avais entrepris toute la soirée, sans diriger mon regard ailleurs que sur sa silhouette longiligne, délicieuse et ambulante. Louis glissait ensuite ses doigts contre mon épaule pour me masser, car j'avais soi-disant « l'air tendu ». Je me laissais totalement faire, emporter par les sensations agréables qu'il me faisait vivre par ce toucher intime. J'aimais tellement ses grandes mains puissantes, fermes, qui me caressaient les épaules et le dos. Je sentais la chaleur s'accentuer, mon cœur s'accélérer au contact de mon beau Louis. Toutes mes idées sensuelles et coquines à son encontre se réveillaient immanquablement dans mon esprit. Elles me transcendaient, tandis que je fermais les yeux pour les concevoir plus distinctement. Caresse-moi encore, glisse tes mains sur ma peau, faufile-les sous mon haut et achève-moi de désir, de tes mains, de ta langue, de ta virilité épaisse. Au lieu de ça, je faisais diversion avec les sujets de conversation qu'il lançait, afin de profiter de ses effleurements sans en gémir. « Je regarde les filles danser, c'p'têtre mieux encore. Je suis de corvée "surveiller les affaires", je suis bien ancré dans la friendzone ! » Je ne voyais plus que lui dans cette foule de gens. C'était à peine si j'entendais la mélodie et le brouhaha se diffuser dans la pièce. « Difficile de concurrencer des beaux mâles... ou des comme toi. » J'admettais mon incapacité à charmer les demoiselles lorsque des garçons aussi sexys étaient dans les parages. J'avais plus de chance quand j'étais le seul choix. Je balançais un compliment très clair à Louis, sans aucune gêne, puisque les verres ingurgités me faisaient tourner la tête et perdre la raison. « Je suis un peu soûl. » Je lui précisais pour qu'il ne rate pas l'opportunité de concrétiser les désirs qu'il nourrissait peut-être à mon sujet. Je ne pensais vraiment pas avoir un quelconque intérêt pour lui mais je ne perdrais rien en essayant très implicitement de lui faire passer ce message sous-entendu. Je me disais qu'il serait plus à l'aise de dévorer mon corps, ma bouche, si nous avions l'occasion de ne plus s'en souvenir réellement le lendemain. Les esprits raisonnables s'éteignent lorsque l'alcool s'y mêle. « On rentre ? » Je voulais le détourner des jolies filles avec qui il avait dansé ; je voulais que ce soit dans mon lit qu'il finisse. Je voulais qu'il accepte et que nous revenions avec cette impression d'avoir déjà dépassé une étape supplémentaire dans l'avancée de notre relation. C'était une invitation insinuée qu'il ne comprendrait certainement jamais. Il aurait pu faire ce qu'il désirait de mon corps ce soir-là, j'aurais été incapable de me débattre. Et je ne l'aurais pas souhaité, ne serait-ce qu'une minute. J'aurais été consentant et complètement offert à lui.
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:18

La demoiselle se défile pour s’hydrater et il en fait de même, même s’il s’agit avant tout d’un petit jeu de séduction. Il se plie au jeu, le savoure, mais décide d’user de cet intermède pour retrouver son hôte, qui semble être seul à une table. Il se laisse tenter par l’occasion d’échanger quelques mots avec Julio, sans se poser de questions, juste parce qu’il le désire à cet instant. Il se rapproche de lui naturellement, avec cet air sûr qui lui est propre. Julio l’aperçoit et n’hésite pas à le taquiner. « Non, je me rafraichis simplement. » Il déclare en lui indiquant sa bière tandis qu’il rompt les derniers mètres jusqu’à lui dans un sourire complice. Il vient naturellement s’asseoir à ses côtés tout en le questionnant sur sa soirée. La réponse l’amuse comme elle le trouble, car elle révèle une observation faite par l’étudiant. Ce qui sous-entend qu’il l’observe lorsqu’il ne le regarde pas et cela ne fait qu’accentuer l’agitation qui le gagne lorsqu’il perçoit que l’intérêt qu’il lui porte est réciproque. C’est du moins, ce qu’il entrevoit en ayant analysé la psychologie complexe du jeune homme, similaire à la sienne. Cette manière de se préserver de toute chose, de se cacher derrière de beaux sourires pour s’efforcer d’être le moins vulnérable possible, mais tout en observant et se rapprochant subtilement des personnes qui nous intéresse vraiment. Un sourire naturel s‘épand sur ses lèvres. « Je suis doué avec les illusions alors. » Il commente avec une expression amusée alors qu’il boit une gorgée de sa bière. Sa main sur son épaule, il sent l’adolescent tendu, alors il vient naturellement déposer sa bouteille de bière sur la table pour venir lui prodiguer un massage avec ces deux mains. Ses doigts glissent sur ses omoplates avec douceur et dans un geste sensuel malgré lui. Il savoure la texture de sa peau sous sa peau, se rend compte qu’il l’apprécie. Il poursuit son action en essayant de ne pas laisser ce trouble manifeste se dévoiler aux yeux d’autrui. « La mienne se passe plutôt bien. Je crois que j’ai une touche. » Il ajoute proche de son oreille dans un ton qu’il veut complice, qui révèle une certaine amitié qu’il a développé pour l’étudiant malgré les apparences. Il fait en sorte de garder ces distances avec ce jeune homme, car il a un pressentiment, il ressent des choses qui le perturbent à ses côtés. Surtout lorsqu’il sent la respiration du jeune homme se faire plus difficile, lorsqu’il le sent se donner à ses caresses qu’il voulait innocentes et bienveillantes, mais qui prennent une tournure plus intimes et enivrantes. « J’ai du mal à imaginer que tu sois bien ancré dans la friendzone. » Il murmure proche de son oreille sans s’en rendre compte alors qu’un rire s’épanche de ses lèvres. « Des comme moi ? Tu sous-entends quoi par-là ? » Sa curiosité piquée à vif, il s’exprime, désireux de connaitre le fond de la pensée de son hôte. Il ne contrôle pas l’intonation de sa voix, ni même l’intérêt qu’il porte à la réponse. En temps normal, il aurait usé de subterfuges pour obtenir des éléments de réponses, mais vu l’alcool qui coule dans ses veines, il n’est plus en mesure de le faire. Il continue de masser ses épaules, oubliant la belle demoiselle qui s’élance de nouveau sur la piste de danse. Son attention est toute portée sur le jeune homme, qui provoque son rire. « Je crois aussi. » Il le taquine, car il a conscience que si l’alcool ne coulait pas dans ses veines, il n’aurait jamais agi de cette manière. Il est fort à parier qu’il se serait défilé de mon emprise, en usant d’une excuse. Grâce à l’alcool, il se donnait à ce contact innocent, mais intime et cela lui plaisait en fin de compte. C’est alors que Julio lui propose de rentrer. Ce n’était pas réellement une mauvaise idée en soit, vu l’état d’ébriété dans lequel ils se trouvaient. Prendre l’air et marcher leur permettraient de décuver un peu avant d’enfourcher de nouveau leurs vélos pour retourner à la demeure de Julio. En conséquence, il murmure simplement. « C’est une bonne idée. Je finis ma bière et on peut y aller si tes amis se libèrent. Je crois que ma touche s’est faite la malle. » Il déclare, amusé en venant jeter un coup d’œil sur la piste de danse. Hannah danse avec un autre jeune homme qui semble obtenir toute son attention. Il ne ressent aucun mal-être à cette réalité et relâche juste la pression sur les épaules de Julio pour attraper sa bière et la boire d’une traite. Il laisse Julio prendre congés auprès de ses amis qu’il salue d’un sourire aimable et charismatique comme à ses habitudes avant de prendre le chemin vers la sortie du bar. Il retrouve rapidement l’air frais et c’est fou comme cela fait du bien. Son esprit embrumé par l’effet de l’alcool fait ressortir sa vraie nature et un sourire satisfait se niche sur ses lèvres. « Cela fait trop de bien de retrouver un peu d’air frais, tu ne trouves pas ? » Il déclare en s’étirant tout en se dirigeant vers leur vélo. Il voit Julio lentement chanceler, ce qui provoque naturellement son sourire. « Accroche-toi à moi. Je pense qu’on va attendre un peu avant d’enfourcher nos vélos. » Il déclare en venant serrer son bras du sien avant de la glisser sur sa hanche et y maintenir une poigne assez ferme pour éviter toute nouvelle perte d’équilibre. Un sourire naturel et charmeur orne ses lèvres alors qu’il vient défaire l’antivol des vélos assez difficilement d’une main. « Je crois qu’on va devoir faire équipe sur ce coup. » Il lance, le regard malicieux alors qu’il tend la clé à Julio. Le retour risque fort d’être épique. Une occasion pour eux de se forger un beau souvenir, sauf si l’alcool leur efface la mémoire. Dans tous les cas, la chaleur de Julio contre son corps est bienfaitrice et il savoure cette proximité sans totalement se l’avouer.  
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:20

J'affectionnais particulièrement ces moments privilégiés, qui se basaient sur cette complicité qu'on nouait lorsque Louis rejetait la facette froide et refermée dont il se protégeait parfois. J'avais le droit à ses réactions amusées, à ses rires étouffés par quelques commentaires tordants. Je le provoquais alors avec bienveillance, pour inciter ce comportement plus agréable qui me réjouissait chaque fois que je pouvais y être confronté. Je ne pouvais pas apercevoir ses traits tirés par cette joie soudaine, ma position me l'empêchait - j'étais dos à lui, mais je connaissais désormais que trop bien cette sérénité figée sur son visage. Il m'était arrivé quelquefois de surprendre cet engouement qui venait de trahir l'allure glaciale qu'il se donnait parfois. Je voulais qu'il demeure paisible, cela lui donnait un air radieux, alors qu'il semblait si profondément tendu et impénétrable certains jours. Il voulait sûrement paraître inaccessible, pour que je cesse de l'approcher et lui porter l'intérêt qu'il négligeait avec une aisance pénible. Maintenant que j'avais son attention, je désirais la garder. « Très doué. » Je confirmais sans que le sens ne soit identique à celui qu'il voulait préciser. Je faisais plutôt référence au fait qu'il avait été capable de me faire croire qu'il ne m'appréciait pas, alors qu'il cachait simplement la sympathie qu'il éprouvait pour moi. Pour quelles raisons, d'ailleurs ? Peut-être qu'il voulait s'attacher le moins possible, en n'omettant jamais la date de son retour en France de son esprit. Louis ne devait rester que six mois, il n'en restait plus que trois.

« Je crois aussi, elle est chaude. Je te la déconseille, elle a l'air... bruyante. » Je commentais subtilement, en jouant sur la relation amicale pour me permettre de lui transmettre des recommandations. Je me laissais entraîner par l'alcool pour lui faire comprendre que sa réputation auprès de mes parents pourrait en prendre un coup s'ils étaient réveillés par l'ébat qu'il partagerait avec cette demoiselle. J'osais me la jouer expert, pour l'éloigner de sa prétendante. J'avais encore moins envie de le laisser à cette fille quand il parcourut mes épaules de ses grandes mains fermes. Il me malaxait les muscles, me les détendait avec sensualité. Il agrémentait ses gestes avec quelques paroles contre mon oreille. Sa bouche était trop proche de cette dernière, un courant d'air chaud se déposait dessus. J'avais de la difficulté à canaliser l'inflammation de mes reins, ainsi que la chaleur qui se diffusait au contact de ses doigts habiles. Je fermais même les paupières pour profiter de ces nouvelles sensations, tandis que ma bouche s'entrouvrait légèrement à cause de ce profond plaisir. J'aurais vraiment voulu qu'il descende ses mains pour toucher à un point plus stratégique, sensible... qui se serait tendu rapidement entre sa paume experte. Avait-il déjà caressé un homme ? Je sentais même mon dos chercher son torse, pour que notre proximité rende le chamboulement de mon esprit plus intense. J'avais envie de me frotter contre son corps, le sentir contre le mien, et épouser mes formes. Avec mon sexe qui commençait doucement à réagir, à frétiller sous le plaisir, je me rendais compte que j'avais profondément envie de Louis. Je voulais que sa bouche dévore le lobe de mon oreille, en me soufflant chaudement quelques mots coquins. Je désirais sa main entre mes cuisses - et certainement plus que sa main d'ailleurs.

Louis continuait ses remarques perturbantes, en collant presque ses lèvres contre mon oreille, et je vibrais de plus bel. Son souffle brûlant ainsi que ses mots significatifs suffisaient à me chambouler totalement. Il me confiait sa difficulté à m'imaginer ancré dans la friendzone, ce qui éveilla immanquablement ma curiosité. Je me penchais alors sur le côté pour le scruter avec un sourire complice. « Ah bon, et pourquoi ? » J'avais envie de savoir comment il me percevait, si à ses yeux, j'avais le charme suffisant et efficace pour draguer les filles. Lui aussi voulut connaître ce que je pensais de lui, de son physique attrayant. Il me piégea comme un imbécile qui en avait dit trop. Je me retournais de nouveau pour ne plus faire face à son regard intimidant, et laissais ses mains me perturber encore plus. « Tu sais très bien ce que je veux dire par là, Louis. » J'agissais comme un gamin, je ne lui révélais pas le charme évident qui le qualifiait. Il ne devait pas ignorer sa capacité de séduction, l'attention que les femmes lui portaient. Louis, il ne possédait pas la beauté universelle qu'on s'imagine ou qui fait saliver parfois. Il ne détenait pas un corps bodybuildé ; ses muscles étaient apparents, bien dessinés, et suffisamment fermes pour se sentir bien au creux de ses bras. Il avait la barbe mal taillée, constamment, pourtant j'avais envie de frotter ma joue contre la sienne pour sentir les picotements rêches. Ses cheveux aussi, c'était du n'importe quoi, ils étaient tellement fins qu'ils se dépeignaient facilement. Il était beaucoup trop grand, je devais lever la tête parfois malgré mes 1,80m. Il avait ce regard transperçant, qui donne l'impression d'être jugé. Louis, c'était la séduction subtile : un clignement de paupières et l'éclair bleu venait vous heurter jusqu'au fond des tripes. Il suffisait qu'il ouvre la bouche pour déclarer quelques idées intellectuelles ou qu'il marche de cette démarche assurée, pour que le monde s'arrête de tourner et qu'on soit pendus à ses lèvres. Je comprenais toutes ces filles qui le convoitaient et qui voulaient obtenir leur french kiss. Parce que la bouche de Louis, j'en avais jamais vue de si belle : elle était pulpeuse, dégageait cette sensualité caractéristique de l'homme qu'il était. J'avais terriblement envie de l'embrasser chaque fois que je la voyais bouger au rythme de la frénésie des paroles énergétiques qu'il lançait. Le Français avait cette élégance non recherchée : c'était naturel, simple, c'était lui tout craché. Il était la perfection sur tous les plans. Mais je ne pouvais vraisemblablement pas lui confier toute cette attirance, tout son pouvoir de séduction, je ne voulais pas gâcher ce moment qu'il m'offrait. Même l'alcool ne m'arrachait pas à cet élan de lucidité. Pour me sauver de cette situation dans laquelle je m'étais fourré, et pour éviter que Louis soit avide de confidences, je lui proposais de rentrer. J'avais assez profité de la soirée, lui aussi, et j'avais besoin de me retrouver seul avec lui. J'en avais envie surtout. Louis semblait réceptif à cette idée, il détacha d'ailleurs ses mains de mon dos pour me libérer de son emprise. J'éprouvais une légère déception, j'aurais voulu que le massage initié continue encore. Peut-être qu'on pourrait reprendre ces caresses, avec plus d'approfondissement, une fois à la maison ? J'étais satisfait quand il m'annonça que son coup d'un soir probable ne jetait plus son dévolu sur lui, je n'aurais alors pas d'ennui à l'emmener avec moi dehors.  « Reste là, je vais les prévenir ! » Il m'avait bloqué derrière la table de quatre, j'étais côté mur. Alors je me redressais et passais au-dessus des jambes de Louis, en me retenant à son épaule. J'ai failli m'échouer contre lui mais je me rattrapais de justesse contre son bras. J'interpellais une amie qui vint me remplacer pour surveiller leurs verres et affaires, puis je fis la bise à mes autres camarades en guise d'au revoir.

Je retournais vers Louis, qui termina sa bière cul sec. J'éprouvais une certaine satisfaction à le voir boire à toute vitesse, comme s'il était autant empressé que moi à l'idée de se retrouver seuls... On marcha jusqu'à l'extérieur, où une brise fraîche vint frôler notre peau. Je préférais de loin, le souffle chaud de Louis contre mon oreille... « Si. » Mais c'est surtout de se retrouver seul avec toi qui fait du bien. Je le regardais sourire, s'extasier de la température. Il était encore plus beau. Il me fascinait. Je ne détachais pas mes yeux de lui, je contemplais chaque parcelle de sa peau, son visage, et cette fois, je n'avais pas mes lunettes de soleil pour me protéger ou être discret. Je ne pouvais qu'espérer que la nuit soit suffisamment sombre pour qu'il ne soit pas alerté par mes observations soutenues. Il me détacha de son océan bleu en attachant mon bras autour de sa hanche et en entourant mon dos du sien. Il m'aida à avancer jusqu'à nos vélos, commença à retirer l'antivol du sien mais je ne le regardais même pas faire. Je laissais mon visage traîner, se soutenir contre son bras dénudé. Je fermais les yeux, me concentrais sur la douceur de ses poils, sa peau ; je n'arrivais pas à me défaire du désir qui m'inondait. J'avais envie de faire tellement de choses, mais je me contentais simplement de respirer sa peau, j'avais alors l'odeur de son déodorant qui remplissait agréablement mes narines. Une remarque de Louis me fit regagner cruellement la réalité, j'ouvris alors les yeux et attrapais la clé qu'il me tendait. Il me proposa de faire équipe sur ce coup-là, et j'avais envie de lui répondre : Sur tous les coups que tu veux, Louis. « Ne me lâche pas, je pourrais tomber. » J'osais quand même prononcer. Et j'étais complètement satisfait lorsque je sentis le grand bras de Louis s'accrocher à ma taille pour me tenir en équilibre. J'aurais voulu rester là des heures, c'était agréable de sentir cette main protectrice contre mon abdomen. Je dévissais le cadenas avec une lenteur exagérée, feignant de ne pas réussir à trouver le trou pour profiter de la chaleur qui se diffusait en moi. Il me lâcha finalement quand je me maintins au vélo et commençais à marcher sur la route. On ne grimpait pas dessus, on n'aurait pas tenu plus de quelques secondes. J'étais vraiment éméché, ma jalousie avait dû être puissante pour que j'ingurgite autant d'alcool. Je tanguais en avançant, mais me retenais chaque fois au guidon. Une vingtaine de minutes plus tard, mon ventre commençait à en faire des siennes et ma tête vacillait trop. Alors je proposais à Louis un arrêt mérité : « Tu ne veux pas qu'on s'arrête un peu ? » Il accepta et je ne tardais pas à profiter d'un coin d'herbe pour balancer mon vélo à terre et me jeter à côté. Je regardais les étoiles dans le ciel, et l'image tournait, alors je commentais quand Louis se plaça près de moi. « Les étoiles bougent dans tous les sens. Elles sont filantes tu crois, ou j'suis trop pompette ? » Je rigolais en tournant la tête vers lui pour partager mon amusement et le toiser. « Toi non plus je te vois plus tout net. C'est dommage ! » Je me trahissais tellement dans mes paroles, mais je m'en apercevais à peine, ça sortait tout seul. Je continuais de sourire avec bonheur, en sentant toutefois que la proximité de Louis réchauffait mon corps entier.
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:21

Il ne sait pas trop quoi penser de la remarque de Julio, concernant cette capacité qu’il possède de prétendre ce qu’il n’est pas. Elle n’est pas anodine, mais il n’y prête pas réellement attention tant l’alcool coule dans ses veines. Il est d’humeur joyeuse et se laisse tenter par le plaisir d’être en compagnie de l’étudiant qu’il n’hésite pas à masser afin de détendre ces muscles. Il s’applique dans cet exercice, se perd dans cette conversation mise en place, mais son attention est maintenue sur les réactions de Julio. Il n’en prend pas réellement conscience, mais ses doigts arpentent habillement sa peau accessible, alimente un certain désir qui s’impose à lui, mais qu’il ne s’explique pas. Cela le trouble, même s’il n’en laisse rien paraître. Le faire pourrait se révéler dangereux et il ne désire pas que cela se sache, surtout pas aux yeux de Julio. Il évoque sa touche, cherche à développer la complicité qu’il tisse doucement avec son hôte, mais il la déconseille. « Pour une nuit, ce n’est pas déplaisant. » Il évoque assez franchement contre son oreille dans un sourire amusé. Il ose évoquer de façon plus franche, une nuit d’ivresse avec une femme chaude et bruyante. Il ne ressent pas de véritable honte à l’évoquer, mais cette réalité dénote avec cette image impeccable qu’il porte sur lui. L’idée n’est absolument pas déplaisante, elle titille même ses sens, puisqu’il n’a pas forcément cherché à séduire de charmantes demoiselles ces dernières semaines. L’idée de posséder les reins d’une belle demoiselle, Hannah en particulier et l’entendre gémir de plaisir sous les coups de ses reins, est enivrante, mais bien moins qu’une autre pensée qu’il s’interdit promptement d’envisager. Il ne perçoit pas réellement que ses menottes s’appliquent plus intimement sur la chair de son hôte, qu’elles savourent la pression de sa peau juvénile sous ses doigts, titillent des pensées qu’il évite soigneusement de laisser dominer son esprit. Il sent le corps de l’étudiant se donner à ses pressions, se laisse aller entre ses doigts et il s’efforce de chasser cette sensation en abordant des thématiques plus sensées, mais qui se révèlent pas moins perturbantes. « Tu es un jeune homme charismatique avec pleines de qualités. »  Il avoue avec sincérité, et ce sans artifices avant de rebondir sur sa remarque à son encontre. Une certaine complicité éclate entre eux, troublante, mais enivrante. « Non, dis-moi. » Il vient murmurer au creux de son oreille, porté par cette curiosité réelle de savoir ce qu’il entend par-là. Seulement, Julio ne lui donne pas satisfaction et l’invite à rentrer. Une idée qui s’impose à lui puisqu’il perçoit sa potentielle amante se faire la malle avec un nouveau jeune homme. Finalement, le plaisir de savourer les courbes féminines sous ses doigts ne sera pas pour ce soir. Il accepte donc l’invitation du plus jeune et le laisse rejoindre ses amis pour prendre congés. Il le laisse l’enjamber, prend appui sur son épaule et l’odeur de parfum vient de nouveau titiller ses narines. La proximité inattendue le perturbe légèrement, mais il n’en laisse rien paraître. Du moins, il l’espère, car il n’a plus la même capacité qu’en accoutumé. Il en profite pour terminer sa bière avant de prendre la direction de la sortie. La légère brise présente à l’extérieur lui apporte une douce sensation de bien-être qu’il savoure sans ménagement. Cela ne le déconcentre pas de son hôte qu’il voit chanceler. Alors, il agrippe sa hanche de son bras ferme pour le maintenir debout, en équilibre contre lui. Il impose ce contact naturel, innocent, mais qui a le don de le perturber sans réellement le comprendre ou même en avoir envie. Sa main se pose sur son abdomen pour assurer sa prise tandis que le plus jeune s’applique à défaire leur cadenas, l’alcool ne facilitant pas l’exercice. Il renforce sa poigne à la remarque de l’étudiant, son corps réagissant plus vite que son esprit. La pression de son corps contre son flanc se fait plus présent, plus intime encore, ce qui ne fait qu’accroitre ce trouble qui l’assaillie plus fermement. Rapidement, le cadenas se défait, ce qui lui donne la possibilité de défaire son emprise, imposer de nouveau une distance entre eux, ce qui est bénéfique pour son esprit. Ils prennent la route, en silence, sans doute concentré sur leur condition physique qui en demande énormément. Louis en profite pour reprendre ses esprits, sans réellement y parvenir. C’est comme si son esprit alcoolisé relâchait ses pensées, les laissaient s’exprimer telles qu’elles le voudraient. Ce qui lui traverse l’esprit, il s’efforce de l’oublier, de ne pas s’y concentrer et continue d’avancer avec le but de rejoindre la maison de son hôte et de profiter d’une nuit pour amoindrir tout cela. Seulement, Julio en décide autrement. Il semble chanceler et lui demande de s’arrêter. Ce qu’il fait sans se faire prier, ayant lui-même du mal à garder l’équilibre. Alors, il laisse son vélo s’échouer à côté du sien avant qu’il vienne s’assoir à ses côtés. La proximité entre leurs deux chairs est réelle, puisque quelques centimètres les séparent réellement. « Trop pompette sans doute. » Il lance dans un rire complice alors qu’il vient porter son attention sur lui. Son regard plonge naturellement dans les prunelles émeraude de l’étudiant et la lueur qu’il y perçoit l’envoûte résolument. Il reste accroché aux traits de son visage, trouvant la beauté de son hôte toute aussi appréciable que lors de leur séjour en montagne. « Pourquoi ? » Il questionne naturellement, poussé par la curiosité. Sa bouche s’assèche, son esprit se trouve embaumé par ce désir qui s’est réveillé sans qu’il ne se l’avoue et qui titille ses sens. Il vient s’allonger près de lui, sur le flanc alors que son regard est attiré par un élément. Sa main vient naturellement dégager du bout de ses doigts une brindille d’herbe qui s’est logé contre la lèvre inférieure de l’adolescent. Il la dégage, créé un dangereux contact physique, qui l’invite à oser plus. Son pouce vient frôler sa lèvre tandis que la paume de sa menotte vient frôler sa mâchoire. Julio ne bouge pas, se laisse dompter, ce qui l’invite à laisser son doigt glisser sur cette bouche qui lui donne envie. Il a la sensation qu’elle est prête à se donner à lui, alors cela attise une ambition qu’il a du mal à combattre à cet instant. « Tu aimes me regarder ? » Il ose dans une voix plus douce et faible, alors qu’il sent doucement les lèvres de Louis s’entrouvrir. « Je crois que je suis également pompette. »  Il avoue alors que son pousse et sa main se fait plus présente sur la mâchoire de son hôte. Il s’humecte les lèvres, sent ses muscles se tendre dans tout son corps, car à cet instant le magnétisme est trop fort. Il finit par céder après une lutte qui dure plusieurs dizaines de secondes. Sa bouche effleure la sienne comme s’il allait se brûler les ailes. Une sensation qu’il craint, mais qui a un pouvoir irrésistible au point qu’il laisse cette légère adrénaline envahir ses tripes. Son souffle est court, se mêle à celui de Julio, qui ne fait aucun mouvement de rejet. Il l’effleure de nouveau, les yeux clos, le cœur perturbé par ce désir qui s’immisce en lui. Il expérimente ce baiser comme si c’était la première fois. Il est hésitant, mais sa langue vient goûter cette peau au gout alcoolisé qui s’ouvre pour l’accueillir. Elle retrouve sa comparse et sa poigne contre sa mâchoire se fait plus ferme le temps de baiser sensuel avant de se relâcher sous le coup d’un moment de lucidité. Il se retire à regret de ses lèvres et vient s’allonger dans l’herbe, résolument troublé, le souffle endiablé et le corps en ébullition, tant ce désir le prend en traître et le désarme totalement. Il reste silencieux, se léchant la lèvre, cherchant à percevoir ce contact qui l’électrise à cet instant et lui donne envie de plus.  
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:24

Il faisait décidément trop chaud dans ce bar bondé. Je sentais ce feu incandescent qui m'irradiait tout le corps. J'ignorais si c'était dû aux grandes mains de Louis qui me massaient les épaules, l'alcool, le monde ou aux paroles perturbantes que nous échangions, mais cette sensation s'accentuait. Je sentais en tout cas que ce n'était pas la chaleur ambiante qui était responsable, et que c'était la présence de Louis à mes côtés qui me rendait si brûlant. Ses mots aussi. Quand il me transmit l'impression qu'il avait de moi, que j'étais un jeune homme charismatique avec plein de qualités, je crus fondre. J'aurais pu rougir ou bafouiller, si je n'avais pas eu l'alcool pour m'en sortir et me faire accepter ces compliments aisément. Je n'en restais pas moins heureux et perturbé au fond de moi. Tellement que j'étais incapable de lui avouer à mon tour la vision que je m'étais façonnée de lui. Il voulait savoir, pourtant, et j'avais finalement bien fait de me taire, car j'aurais pu m'être élancé dans un éloge gratifiant sur son physique, ses capacités intellectuelles et artistiques, et ainsi freiné la tentative de séduction dont j'avais été témoin - et la victime tout à fait consentante. Alors je fis mine de ne pas entendre cet élan de curiosité et me redressai simplement, pour parcourir les derniers pas qui me séparaient de l'entrée. Avec la musique qui résonnait à travers la pièce, il était crédible que je n'ai été au courant de sa question, toutefois j'avais bien évidemment pris le soin de l'ignorer. Je ne parvenais pas à m'ouvrir parmi cette foule, alors que le Français avait ses yeux rivés sur moi. Je me contentais de me taire, de m'accrocher à lui une fois à l'extérieur, pour détacher mon vélo. Même la brise fraîche nocturne ne parvint pas à chasser cette brûlure contre mes reins, contre mon cœur, qui ne cessa pas d'augmenter à la proximité de Louis. C'était ça, le désir passionné, incontrôlable ?

Plusieurs pas plus tard, je voulus dégobiller alors je profitais d'un coin d'herbe pour me reposer un instant, le temps de me remettre de cette envie passagère. Louis s'allongea à mes côtés sans que je ne lui propose, rit à mon commentaire humoristique. Ensuite je sentais son regard se poser sur moi, détaillant minutieusement les traits de mon visage - voulait-il surveiller le risque que l'état d'inconscience s'impose, à travers mes yeux vitreux ? Pour augmenter le trouble et la tension déjà présents, Louis me demanda encore une fois de décrire ce que j'éprouvais pour lui et sa beauté évidente. Conscient que ma position allongée et mon incapacité à me relever totalement m'empêchait de me sauver, j'étais contraint de lui admettre. Je me lançai alors en respirant un bout coup, pour en lâcher suffisamment pour le satisfaire, mais pas assez pour trahir tous mes sentiments ou le faire fuir : « Parce que tu es magnifique, bien plus que les étoiles filantes d'ailleurs ! » Je faisais référence à ma phrase antérieure, comme pour mieux faire passer le message. Parfois j'avais l'impression qu'il en oubliait à quel point il pouvait l'être - magnifique - d'ailleurs. Je ne reçus aucun commentaire langagier, mais ma révélation semblait faire son petit effet, puisque deux secondes plus tard, je sentis les doigts de mon Français se pencher sur mes lèvres. Ils retiraient je-ne-sais-quoi qui était collé dessus, puis prirent le temps de les découvrir du bout de sa main. Ils les frôlaient habilement, avec cette pointe de fascination dans ses prunelles brillantes. Moi je ne pouvais que me laisser faire, en l'observant avec cette béatitude. Un simple contact et il m'électrisait déjà. Louis avait cette facilité à me déconcerter, à me rendre immobile pour profiter des sensations qu'il me faisait vivre, et qui formaient quelques vibrations au fond de mon ventre. Tout aussi mécaniquement, je répondis à son interrogation idiote : « Bien sûr. » Bien sûr que j'aimais le regarder. Je me demandais comment il pouvait poser la question, alors que mon regard était accroché au sien. J'étais captivé par lui, par ses gestes audacieux. Ils le devinrent davantage quand Louis bloqua ma machoire d'une main ferme pour mieux capturer mes lèvres des siennes. Elles étaient sèches et avaient le goût de la bière qu'il avait terminée en vitesse. Elles étaient avant tout sensuelles, expertes - et à Louis. Je me délectais du baiser qu'il m'offrait, de sa barbe qui me piquait ; de la langue qui se frayait un passage pour se mêler lascivement à la mienne. Des battements irréguliers de mon cœur qui en faisait des siennes. C'était sûr qu'il les entendrait lui aussi, tant il cognait contre ma poitrine avec une brutalité que je n'avais pas encore connue jusqu'alors. Je me laissais emporter par cette extase que j'avais attendu et qui m'inondait. Je ressentais enfin ce qu'ils décrivaient dans les livres. C'était l'explosion des sens ; un coup de cœur plus puissant. Ce baiser me transporta totalement, sans que je ne puisse empêcher ce désir - et cet amour ? - de se renforcer considérablement. Je n'ouvris pas les yeux pour mieux profiter. Je voulais que ça dure des milliers de secondes supplémentaires, mais je sentais Louis s'écarter de moi, s'éloigner de ma bouche. Et même si mon visage s'avançait vers le sien pour ne pas laisser à sa bouche l'opportunité d'abandonner mes lèvres, il parvint à se libérer de cette emprise salvatrice. Il venait de réveiller mes hormones en ébullition, d'activer une envie qui n'était plus temporaire. J'avais trop chaud, et j'aurais pu me déshabiller sous ses yeux ahuris ! Au lieu de ça, je m'aidai d'un genou contre le sol pour me glisser au-dessus de lui et l'embrasser. « Louis, j'ai envie... » Je ponctuais mes mots de plusieurs baisers : « ... de toi. » Je le laissais nous guider, sans en dire trop de toutes les idées coquines qui s'étaient dessinées dans mon crâne à son sujet. Je me contentais de venir titiller la base de son cou pour le charmer, l'exciter, tandis que mon bassin cherchait le sien et se frottait à lui subtilement. Je voulais ses grandes mains contre ma chair enflammée, sentir que je ne le rendais plus du tout indifférent.
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:24

L’esprit embrumé par les effets de l’alcool, Louis se laisse porter par les évènements. Sa capacité d’analyse et de réflexion est quasi inexistante, elle est submergée par l’ivresse procurée par les bières qu’il a savourées au cours de la soirée. Il est d’humeur joyeuse et il laisse son naturel s’exprimer sans même en prendre conscience. Il se dévoile sans barrière, ni fioritures sous le regard pénétrant de l’étudiant qui le perturbe. Julio est une véritable énigme. Il se plait à croire qu’il en est de même pour lui. Ce qui lui laisse entrevoir une certaine ressemblance avec le jeune artiste, qui renforce la sensation d’un lien indescriptible qui les lie l’un à l’autre. Il lutte constamment contre l’envie de se rapprocher de ce jeune homme. Les raisons sont confuses, mais il déclenche en lui des sensations étranges qu’il a du mal à définir. Il a ce je ne sais quoi qui l’envoute, encore plus à cet instant où il lui avoue sans aucune gêne qu’il le trouve magnifique. Ce n’est pas qu’un simple compliment et Louis le sait. Il aurait pu utiliser une multitude de synonymes révélant une beauté pour atténuer la notion de désir qui s’y rattache. On ne dit pas qu’une personne est magnifique, lorsqu’on la trouve simplement belle de manière factuelle. Il renvoie à quelque chose qui est plein de magnificence, qui est somptueux, pour lequel on a un attrait tout particulier. A cet instant, Louis est tout disposé à le définir de ce qualificatif. La beauté que ses traits dégagent est enivrante. Il se laisse captiver par le charisme de l’étudiant, ose glisser ses doigts sur une peau qu’il a cherché à fuir durant tant de semaines. Il sait que ce qu’il réalise est dangereux, mais il ne se contrôle pas. Le désir s’immisce dans ses pensées. La curiosité le porte à expérimenter ce que sa raison l’a contraint à oublier. Il dépose ses lèvres contre les siennes. Il savoure la caresse chaude de ces commissures contre les siennes. Il les goute du bout de sa langue, se fait plus gourmand pour pouvoir les embraser plus sensuellement. Il laisse ses sens prendre le contrôle. Sa poigne contre sa mâchoire s’impose à sa victime tandis que leurs bouches se découvrent. Le baiser est délicieux, il titille le creux de ses reins, lui retourne les tripes comme peu de baisers semblent y parvenir. Son cœur s’emballe sans crier garde au même rythme que celui de l’étudiant. Cela déclenche un son d’alarme au sein de son esprit. La lucidité le regagne et il s’efforce à de se soustraire de ce baiser, avec plus de difficulté qu’il ne le voudrait. Son corps retrouve la fraicheur de l’herbe sur laquelle ils sont allongés. Sa langue glisse sur cette chair gonflée sur laquelle il recherche ce contact dont il s’est privé. Le désir est là, vif et déroutant. Il le prend en traitre et se renforce lorsque cette bouche appréciable vient retrouver les siennes. Les mots prononcés intensifient cette réalité. Son premier réflexe est d’appliquer une pression contre le torse de l’étudiant pour l’intimer à cesser son action, mais il lui est impossible d’amorcer la moindre force. Il n’y parvient pas alors que Julio vient doucement enflammer ses sens sous la pression de ses baisers contre son cou, de son bassin contre le sien. Il se lèche la lèvre, tente en vain de retrouver ses esprits, mais il doit faire face à une réalité effarante. A cet instant, lui aussi à envie de lui. Cette ambition qu’il a fui quelques semaines auparavant le prend de nouveau en traitre. Sa main logée contre son torse remonte dans sa nuque pour exercer une pression pour le ramener à ses lèvres. Sans un mot, sa bouche retrouve sa comparse. Il ne dit mot, incapable de mettre des paroles sur les envies qui inondent son être à cet instant. Il apprécie ce baiser, laisse sa main libre retrouver les flancs de l’adolescent, le grain de sa peau. Une chair juvénile vient effleurer ses doigts, similaire à celle de ses femmes qu’il a toujours honoré avec délicatesse. Pourtant, ce soir, c’est un jeune homme que ses phalanges découvrent avec une confusion réelle et profonde, mais qui atténue en rien l’excitation qui lui dévore les reins. Il s’invite sous le tissu de son eau, vient arpenter son dos alors que sa main glisse dans la chevelure bouclée du plus jeune. « T’es sûr de toi ? » Il parvient juste à demander entre deux baisers alors qu’il sent le témoin de son émoi frôler celui de Julio. Il le sent tout aussi brûlant qu’il l’est. Leurs bassins se livrent une danse lascive qui rend leur respiration saccadée par la fébrilité luxuriante qui les enveloppe. Il arpente son épiderme avec érotisme, s’exalte de ce plaisir que ce contact lui procure. Il se laisse contrôler par cette appétence qui le possède et rend sa chair encore plus bouillante qu’elle ne l’est déjà.   
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:25

Sous l'obscurité des étoiles, nos lèvres se lièrent dans une symbiose que je n'avais à peine imaginée. Elles se caressaient lentement, sans chasser cette sensualité dans cette étreinte humide et passionnée. Nos langues devinrent langoureuses et endiablées, au point de s'assembler à l'autre avec une envie que je n'essayais plus de dissimuler. Louis l'avait sûrement compris, maintenant que je lui avais soufflé ces mots révélateurs entre deux baisers. S'il avait semblé surpris et nerveux un instant, il n'avait pas tardé non plus à se laisser emporter par cette frénésie soudaine. Ses mains venaient s'agripper à mes flancs frêles, bordés de côtes apparentes. J'étais maigrelet, encore plus entre ses bras fermes qui me retenaient avidement contre lui. Pourtant l'extase n'en était pas moins réelle, lorsqu'il glissa ses doigts habiles sous mon t-shirt. Ils frôlaient mon dos, ma peau enflammée qui les réclamait davantage. Mes deux mains s'attardèrent sur son cou, le bloquèrent fièrement pour continuer d'embrasser cette bouche qui me faisait envie depuis trop longtemps. Mon pouce effleurait même la base de son crâne et ses cheveux ébouriffés. Je me comportais comme s'il était mien, comme si nous avions eu déjà l'occasion de nous enlacer - mais ce n'était que dans les illusions imaginées au fond de mon crâne. Il demanda quand même confirmation par rapport à mes intentions, qui me semblaient claires et justifiées. Collé à cet homme, il était difficile de calmer mes ardeurs et de ne pas ressentir cette envie qu'il me fasse l'amour. « Sûr. » Je répondis précipitamment, avant de faire échouer mes lèvres contre les siennes encore une fois. Je n'avais plus envie de les lâcher, de m'en séparer, alors je ne cessai jamais de les garder contre les miennes. Mes jambes se frayaient même un chemin entre les siennes pour m'installer plus confortablement et pouvoir satisfaire cette volonté insistante. C'était aussi pour mieux me permettre de me redresser quelque peu et déboutonner son pantalon. Totalement enivré et emporté par ce sentiment fougueux, je ne réfléchis même pas à ce qu'il aurait mieux fallu faire pour commencer. Non, je réalisais simplement ce que j'avais envie de faire sur le moment, sans prise de tête... et sûrement pour me libérer de ce fantasme. Alors rapidement, et installé entre ses cuisses, je glissai ses bas contre ses jambes finement musclées, pour laisser sa virilité se débarrasser des tissus futiles. Je perçus la satisfaction de mon Louis, par cette audace qui me qualifiait. Je n'étais plus le jeune réservé qui fuyait les pensées perverses, et son corps tentant. J'étais devenu l'homme qui ose s'approprier les choses pour séduire celui qui l'avait charmé... mais en étant indéniablement influencé par les verres d'alcool consommés. J'aurais pu admettre mon incompétence en la matière d'homme, ajouter une touche de complicité à cet échange : "J'en ai jamais touché un. A part le mien !" Mais je sentais que mettre en évidence mon manque d'expérience aurait pu susciter une légère hésitation en Louis. Je ne voulais pas qu'il s'écarte, qu'il s'éloigne du désir commun que nos corps s'entêtaient à concrétiser. Je voulais lui démontrer que je pouvais faire preuve d'assurance quand j'aimais vraiment quelque chose. C'était pourquoi, les yeux rivés vers les siens, je me penchai en avant pour glisser ma langue le long de son sexe peu durci. Je commençai des vas-et viens pour le gonfler davantage, sans le fondre au creux de ma bouche. Je m'aidai de l'expérience des filles que j'avais connues, pour m'aiguiller sur ce qui me procurait l'extase, et qui pourrait aussi faire fondre Louis. Alors je titillai le bout par des coups de langue qui se succédaient, sans m'arrêter de découvrir les sensations de chaleur dont cette action m'inondait.
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:25

La découverte a un gout d’ivresse. Porté par la curiosité, par ce je-ne-sais-quoi qui l’attire inévitablement vers Julio, Louis succombe à des pulsions qu’il maitrisait jusqu’alors. L’alcool rend sa raison plus fragile, permet à sa nature passionnée de s’exprimer autrement que sur les feuilles de son carnet d’écriture. Il ne fait plus qu’imaginer les situations, il est en train d’en vivre une et la confusion qu’elle lui provoque est intense. Pourtant, il ne peut nier l’attrait qu’il ressent pour ces formes qu’il frôle. Il apprécie la texture de cette peau juvénile et délicate, les formes fines de sa stature, ce qui vient intensifier la fébrilité qui le ronge au fil des secondes. Il se laisse totalement dominer par cette aventure nouvelle, qu’il regrettera sans doute dès le lendemain, alors qu’à cet instant, il se donne sans aucune concession à l’échange. Le peu de lucidité qu’il lui reste s’effrite. Le désir s’impose de plus en plus violement sous la pression de ses lèvres et de ce bassin contre le sien. Il laisse l’audace du plus jeune contrôler la danse, mais il s’assure que c’est réellement ce qu’il désire. Sa bienveillance s’exprime, révélant indirectement une angoisse camouflée qu’il n’en vienne à regretter son geste. Louis ne sera pas dévoré par cette émotion déchirante. Il en est convaincu, bien qu’il ne puisse pas en expliquer la raison. A cet instant, il s’agit d’une évidence pour lui. Ceci semble être le cas pour Julio également qui vient confirmer ses ambitions dans un baiser qu’il savoure sans restriction tout en effleurant ce corps qui se donne à lui. La gourmandise de l’étudiant est conséquente. Il le sent avide et déterminé, ce qui le perturbe comme ceci l’envoute. Il le laisse agir, laisse ce feu exaltant envahir ses sens et fragiliser ses nerfs. L’appétence se fait plus intense au fil des secondes. Toute son attention est concentrée sur ces lèvres qui dévorent les siennes dans des baisers de plus en plus érotiques. Leurs souffles se mêlent tandis que Julio se montre plus conquérant. Ses intentions sont claires et il ne les restreint pas. Louis se sent bien trop captivé pour être en mesure de raisonner, l’interrompre dans sa démarche alors qu’il sent sa virilité être mise à nue sous le regard de l’étudiant. Elle est légèrement tendue face à l’envoutement de ses sens causé par le jeune homme. Un sourire charmeur se niche sur ses lèvres, un de ceux qu’il offre à ses partenaires, mais avec une pointe de malice et de complicité dans le regard. Il s’offre au regard de son hôte pour la première fois dans cette intimité qu’il ne devrait pas vivre avec lui. Julio semble s’en délecter, bien qu’il perçoive son hésitation, son inexpérience, mais qui est similaire à la sienne. Louis dompte ses sensations-là. Il les apprécie, laisse son cœur et son corps s’en abreuver avec délice. C’est plaisant d’être au contact du jeune homme, de goûter à son corps, mais il s’échappe de ses lèvres pour rejoindre l’objet de ses désirs. Le contact de cette langue fiévreuse contre ce morceau de peau sensible, l’oblige à inspirer profondément. La sensation chaude et humide vient enflammer son bassin. Il se mord la lèvre, son regard troublé observe les actions du brun qui savoure pleinement son acte. L’effet est grisant et il ne peut pas le masquer. Son corps trahit sa raison et il laisse cette ambition grandir en lui, s’affermir. Sa respiration est difficile. Des soupirs s’extirpent de ses lèvres alors que l’une de ses mains se loge dans sa gorge, contre sa mâchoire. Son pouce caresse sa gorge alors qu’il s’applique sur la pointe de sa virilité. Un faible gémissement trahit son plaisir alors qu’il ferme furtivement ses paupières. Son désir se gonfle, s’expose plus vivement au regard de l’étudiant. Il continue de caresser sa peau accessible, sa menotte libre vient doucement caresser la sienne logée dans l’herbe. « Julio… » Sa voix est suave, empreinte de la chaleur qui le dévore. Cette langue inexpérimentée est habille, délicieuse. Il désire de nouveau l’avoir en son emprise. Alors dans une pression ferme, mais douce, il l’incite à revenir vers ses lèvres. Le baiser est moins sage. Il vient doucement dévoiler cet appétit qui s’intensifie. Sa main toujours logée dans son cou, elle glisse derrière sa nuque pour approfondir le baiser alors que sa comparse libère la ceinture du plus jeune pour s’immiscer dans son boxer. Il frôle sa virilité à son tour, furtivement, sous la pression de sa paume. Elle est tendue, légèrement gonflée et il en découvre la forme par ses frôlements. La sensation est différente de celle qu’il éprouve lorsque sa main s’invite dans l’intimité des femmes, mais elle l’excite tout autant. Il appuie contre sa base pour revenir vers sa pointe, la titiller entre son pouce et son index. Il réalise ce qu’il lui arrive parfois de s’administrer à lui-même pour titiller son désir. Il le sent tout aussi sensible que lui et leurs gémissements s’harmonisent dans ce concert de sons érotiques et enivrants. Il prend son temps, savoure chacune de ses sensation tout en venant mordiller les lèvres du plus jeune. Il se consume sous l’effet brûlant de cet incendie qui le possède et il lui semble difficile d’en échapper alors que sa propre exaltation se mêle à celle qu’il prodigue à l’étudiant. Leur échange a une saveur singulière, délirante et somptueuse, qui dégage un érotisme qu’il avait peu connu jusqu’à ce jour...
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#MessageSujet: Re: (julio) acte II, scène 1 (hot)   (julio) acte II, scène 1 (hot) EmptySam 19 Jan - 20:26

J'avais tant aperçu Louis séduire les filles, que je pouvais aisément décrire son comportement quand il agissait avec elles. Il avait les yeux rieurs et le sourire fin ; il était suffisant pour les faire fondre - et il me le confirma quand il m'en accorda un et fit ainsi tressauter mon cœur. Les demoiselles qu'il croisait, je les imaginais chaudes, à développer toutes leurs armes de charme devant ses yeux ébahis. Je sentais que Louis se laissait parfois dominer par les préliminaires, qu'il les laissait jouer avec son corps pour l'user de plaisir. Je voulais en faire de même et réussir à être leur égal, malgré mon manque de savoir-faire. Je voulais lui plaire en répondant aux attentes qu'il formait dans sa tête. J'aurais souhaité me défaire de mon inexpérience pour le combler et le satisfaire de tous mes gestes. Je m'appliquai alors dans des coups de langue les plus adroits possibles, pour gonfler sa virilité sensible. Je la glissai contre sa longueur, avant de titiller son extrémité par quelques mouvements rotatifs humides. Je sentis ses doigts se faufiler contre ma gorge, vis ses yeux être captivés par la vue que je lui offrais, et entendis les soupirs qui s'extirpaient de sa bouche. L'extase commençait à l'inonder et il ne parvint pas à la contrer, puisque ses paupières lourdes se fermaient, pour mieux se rouvrir et me contempler. Quand il m'observait avec insistance, et me caressait pour m'inciter à continuer, j'avais encore plus envie de lui, de découvrir son corps nu contre le mien. Alors quand il posa sa main contre la mienne posée dans l'herbe, je laissai mes doigts libres de s'emmêler aux siens. Je voulais que chaque partie de mon corps soit en symbiose avec le sien, que chacune s'assemble avec volupté. C'est ce que je lui démontrais. Je respirai par le nez, tandis que ma langue continuait ses caresses lascives contre son membre durci. Je l'accueillis entre mes lèvres, goûtant à la texture épaisse qui me remplissait la cavité buccale. C'était une sensation étrange qui s’imprégnait de moi quand je me familiarisais avec ce bout de chair envahissant. Je devais sûrement être maladroit, ne pas le placer comme il fallait. Ce contact n'était pas naturel mais pas déplaisant non plus. J'appréciais surtout sentir Louis gonfler contre mon muscle lingual. L'excitation qui inondait Louis était évidente et se manifestait dans chacun de ses gestes. Il avait même l'air de devenir dépendant de ma bouche, un instant, quand il me poussa à m'éloigner de sa virilité pour me redresser et assembler mes lèvres aux siennes. Ses mains me guidaient dans la concrétisation de ses envies. Elles se détachaient de la mienne et s'accrochaient avidement à ma nuque pour augmenter le délice procuré par ce baiser.

Il augmenta aussi la chaleur retenue au niveau de mes reins, quand ses doigts se faufilèrent sous mon boxer pour s'emparer de mon sexe tendu. Sa paume s'agita dans des vas-et-vient irrésistibles, qui me faisaient déjà vaciller. Je me retins en serrant fortement son épaule, et gardais difficilement les yeux ouverts. Ses mains étaient beaucoup plus fermes et grandes que celles des filles qui m'avaient touché. Il recouvrait une grande partie de mon sexe avec ses doigts habiles. Je ne pouvais pas taire les gémissements de plaisir, tant cela devenait insoutenable de sentir sa main s'activer avec fougue. Je sentais que Louis était complètement excité par ce toucher, et je n'étais pas moins électrisé que lui. Je laissai mes lèvres retrouver les siennes, tandis que je me redressai légèrement grâce à mes bras tendus, pour lui permettre de me combler davantage. Il continuait ses caresses lascives, ses baisers langoureux qui me rendaient fébrile. Tellement que je n'avais même plus la force de tenir au-dessus de lui. Je m'installai alors sur mon flanc droit, sans abandonner notre proximité. Pendant qu'il continuait de me branler fiévreusement, je l'incitai à tourner la tête vers moi, en bloquant sa tête et en l'attirant vers ma bouche. Il finit par se positionner sur son flanc lui aussi. Ma main passa sous son cou pour le frôler encore, tandis que l'autre se glissa contre sa virilité. Je pris le temps de la découvrir lentement, avant d'accélérer les mouvements cupides. Je m'activais d'une poigne ferme et exaltée, pour le rendre aussi brûlant que moi. Nos verges se frôlaient parfois, tandis que le dos de nos mains se heurtait avec empressement. Les vives réactions que me procuraient ses doigts commencèrent à rendre le plaisir trop imposant. Quand je me sentis au bord de la jouissance, ma bouche quitta la sienne, et ma tête se coinça dans son cou pour me camoufler. J'abandonnai quelques souffles chauds et résonnants d'extase contre sa nuque, avant d'exploser contre ses phalanges dans un gémissement plus profond. J'avais presque honte d'avoir goûté à l'orgasme trop vite, que je me cachais le visage en continuant de caresser Louis. Je renchérissais surtout sur mes intentions et mes désirs. « Tu peux jouir en moi, si tu veux. » Je ne savais pas comment j'avais pu trouver le courage de prononcer ces mots pervers au creux de son oreille. Je remettais tout sur la faute d'un esprit totalement embrumé par l'alcool. J'étais complètement absorbé par la passion, je ne réfléchissais plus. Je me languissais surtout de connaître la sensation de l'avoir en moi et ne ratais pas une occasion pour lui transmettre.
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