(julio) acte II, scène 1 (hot)

Il se laisse totalement captivé par ses sensations qui ravagent tout son être. Le plaisir qu’il éprouve à cet instant est réel et profond. Il expérimente une forme d’attirance qu’il n’avait pas vécue par le passé. C’est quelque chose de nouveau, qui le chamboule profondément, mais qu’il découvre sans restriction. Les effets de l’alcool endorment sa raison, lui permettent de se laisser guider par ses pulsions sans les réprimer. Le bonheur lié à la luxure le pousse à agir, à oser, ce qu’il n’aurait jamais été en mesure de faire si ses idées étaient claires. Le désir l’inonde et il frôle cette peau délicate qui a titillé ses pensées lubriques quelques semaines auparavant, avant qu’il ne les enferme dans une boite de Pandore. Un péché face auquel il cède, sans se contenir, tout en savourant le contact brulant de sa peau contre la sienne, qui les enferme dans un univers à part où seuls leurs deux corps communiquent naturellement. Ses lèvres s’abreuvent de leurs comparses, ses phalanges arpentent cette partie sensible de l’anatomie de l’étudiant comme il aurait pu le faire avec l’intimité d’une femme. Tout ceci est nouveau pour lui, mais ses gestes ne sont pas hésitants. A cet instant, il sait parfaitement ce qu’il projette dans son esprit embrumé. Sa volonté est claire et il s’applique à accroitre à travers les touchers de sa main a accentué l’excitation qui vient enflammer le bassin du brun. Il profite de l’effet qu’il possède sur ce corps qui s’offre à lui. Cela l’envoute, rend son ambition plus palpable alors que leurs virilités se gonflent de ce plaisir addictif. Leurs lèvres se dévorent avec de plus en plus d’appétits, entrecoupées par des gémissements et des soupirs de plaisirs qui les consument. Julio est sensible, devient fébrile entre ses doigts au point qu’il n’est plus en mesure de garder contenance. Cette réalité a quelque chose d’hypnotisant. Il le contemple avec attention, ses prunelles se délectant de son expression érotique qui titille la pointe de son intimité. Il le sent glisser sur le côté pour se donner plus fermement à ses caresses et il l’invite à le rejoindre. Ce qu’il fait sans se faire prier en venant se mettre sur son flanc sans s’extirper de son emprise délicieuse. Sa protubérance est gonflée, emplie de ce désir qui rend sa sensibilité plus conséquente. Julio n’a rien à lui envier et il se délecte de la fermeté de cette excitation entre ses doigts. Elle le rend gourmand et la pression de ses doigts se fait plus prompte alors que la chaleur qui l’habite est au maximum. C’est terriblement grisant et il laisse ses grognements de plaisir s’extirper de ses lèvres alors que le corps de l’étudiant se tend de plus en plus sous ses actions. Il le sent au bord du gouffre et il ne peut pas s’empêcher de vouloir le voir jouir, savourer cette extase entre ses doigts. L’érotisme est à son comble. Son esprit est focalisé sur le rythme de leur respiration, la manière dont le visage de Julio se crispe lorsqu’il assène un mouvement de poignet qui lui fait atteindre le point de non-retour. Il grogna fortement lors que la bouche du brun vint s’arracher de ses lèvres pour plonger son visage dans sa nuque. La jouissance est sur le point d’être consommée, ce qui l’excite cruellement et c’est avec une once de félicité qu’il sent le plaisir de l’américain se fondre contre ses doigts. Il ne s’en formalise pas, apprécie la texture singulière de ce liquide contre sa main tandis que les mouvements de son poignet s’amoindrissent. Les sensations qui l’habitent son intense. Le bout de sa virilité est brûlante, douloureuse. L’envie de sombrer dans l’ivresse à son tour titille son bassin, encore plus aux propos de Julio. L’idée de plonger son bassin au sein de ce corps est alléchante. Sans doute que l’étudiant doit le percevoir face au tressautement de son excitation entre ses doigts. Un son guttural s’exprime hors de ses lèvres alors qu’il vient mordiller son oreille. Il rapproche naturellement son bassin du sien pour que leurs virilités se frôlent, s’harmonisent toute leur longueur. Il n’hésite pas à venir les enrouler entre ses doigts en rendant prisonnière la poigne de l’adolescent. Une nouvelle fois son prénom s’échappe de ses lèvres alors qu’il vient glisser sa langue contre le lobe de son oreille. « Embrasse-moi. » Il exprime dans une voix chaude et directive alors qu’il vient retrouver sa bouche. Il vient le faire tomber dans l’herbe, s’affale de tout son corps sur le sien tandis que sa main libre glisse contre son flanc pour remonter ses courbes fines. Son bassin vient se frotter contre le sien. L’ambition le rend plus gourmand et plus ferme dans ses mouvements. L’ambiance charnelle est si exaltante qu’il relâche toute la pression. Il se donne à ses doigts, à ses lèvres au point d’exploser dans un râle profond et intense entre ses doigts, contre ce corps contre lequel il s’avachit alors que tout son esprit était obnubilé par l’idée de posséder ses reins. Il savoure cet instant sans délaisser cette bouche avant de finir sa course contre son cou, exténué par l’orgasme qui le dévore. Un moment hors du temps dont le souvenir brûlant risque de marquer à jamais leur esprit et leur cœur.