Ne sois pas déçu lorsque les gens refusent de t’aider. Souviens toi des paroles d’Einstein: « Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m’ont dit non car, grâce à eux, je l’ai fais moi même »
Les gens peuvent être bêtes parfois. Mais genre vraiment. Comme Ladeilay, là, actuellement. Ce jour là, elle était sortie pour se balader, sans sa boule de fils cette fois parce qu’elle avait eut besoin de faire les boutiques. Ça lui apprendra aussi de quitter une ville en quatrième vitesse avec seulement une valise. Résultat, elle avait déjà plus rien à se mettre, et elle en avait surtout marre de porter tout le temps la même chose. Tout ça pour dire qu’elle avait passée son après midi à faire du shopping. Alors qu’elle ne pensait y rester qu’une heure ou deux. Et que du coup, elle n’avait pas prit son insuline. Bravo, vraiment. Même si sur le coup, elle n’avait pas ressentit de faiblesse spéciale, plus elle se rapprochait de son appartement pour rentrer, et plus c’était le cas. Sa vision commençait déjà à se brouiller, se tachetant de légères traces noires, devenant floue à certains moments. Elle sentait son équilibre la quitter au moment où elle rentrait dans l’immeuble. Et bien sûr, l’ascenseur était en panne. Comme par hasard. Appuyée contre le mur, et portant ses sacs beaucoup trop remplis de fringues, et qui commençaient à devenir incroyablement lourd, la rousse s’était dirigée vers les escaliers. Accrochée à la rambarde, elle montait les marches lentement, une par une, en gardant les yeux ouverts. Ce qui n’était pas foncièrement la meilleure des idées. Elle n’arriverait jamais en haut, c’était certain.
Et la gravité eut raison d’elle. Ne tenant littéralement plus sur ses jambes, la jeune femme se sentit tombée au sol, et même si elle essayait de se rattraper, ce n’était pas encore tout à fait ça. Mais, miraculeusement, elle n’était pas seule. Elle ne savait pas d’où il débarquait, parce que oui, au son de sa voix, elle était presque certaine que c’était un mec, mais elle était plus que ravie qu’il soit là. Sans réfléchir, elle lui tendit alors ses clés. Parce que sans son traitement, il ne pourrait rien faire, de toute manière. « L’appartement au quatrième… Mon insuline est dans la porte du frigo, les seringues sur la table de la cuisine. » Assise sur les marches, les yeux à présent fermés, la rousse se demandait où ses sacs étaient passés, et elle se disait qu’elle allait encore probablement râler en les rangeant, comme d’habitude. Mais pour l’instant, elle se sentait tellement mal qu’elle ne s’en souciait pas tellement. C’était bien la première fois depuis longtemps qu’elle oubliait de prendre son traitement, et elle se rappelait maintenant pourquoi elle le suivait à la lettre. C’était une véritable galère, et elle se sentait tellement mal qu’elle avait l’impression qu’elle allait finir par vomir tripes et boyaux, ou alors tomber dans les pommes à force de sentir sa tête lui tourner. Et en plus, elle n’était même pas en capacité de se piquer elle même. Super. Peut être qu’elle aurait dû demander à ce mec d’appeler les secours au lieu de l’envoyer chercher son insuline au final. S’il ne savait pas comment la piquer, ils n’étaient pas sortis d’affaire là.
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#Sujet: Re: You save me ❄︎ Aslan Mer 12 Avr - 22:27
Se débattant pour ouvrir la porte de l'immeuble sans faire tomber ses sacs de courses, Aslan grommelait. Sans déconner c'était quoi le problème des américains avec les sacs de course, ils ne pouvaient pas les faire avec des hanses, comme tout le monde ? Est-ce qu'ils espéraient lutter contre l'obésité en forçant les gens à faire des allers retours au coffre de leur voiture ? Ça ne marcherait pas avec lui, oooh non. Il mettrait dix minutes à avancer d'un mètre s'il le fallait, mais il ferait le trajet en une fois. A grand peine, il finit par réussir à entrer sans – miracle – faire tomber quoi que ce soit. Il fit deux pas vers l'ascenseur, avant que les souvenirs ne lui reviennent. Comme un boomerang en pleine gueule. L'ascenseur. La panne. Evan. Poussant un soupir agacé, il commença à monter les escaliers, déployant des efforts incommensurables pour ne rien faire tomber – et puis son pied butta dans un objet, et tout se cassa la gueule. Désespéré, il contempla le désastre. Avant de voir le sac à main, abandonné là, qui l'avait fait trébucher. Et puis, plus haut, d'autres sacs. Et encore plus haut, une jeune femme, visiblement mal en point, prostrée dans l'escalier. « Hé... ça va ? » Enjambant les articles qui jonchaient lamentablement les marches, il monta jusqu'à elle. Il ne lui semblait pas l'avoir déjà vu. Est-ce qu'elle vivait ici, ou est-ce qu'il avait tellement la poisse que les gens se mettaient maintenant à venir mourir dans sa cage d'escalier ? La jeune femme tendit la main ; elle tenait quelque chose. Des clés. Elle lui indiqua alors un appartement, et il lui fallu une seconde pour donner sens à ses mots. Insuline. Seringues. Oh. Aslan s'empressa de s'exécuter. Arrivé au quatrième, il marqua une hésitation. Si ses souvenirs étaient bons, c'était un couple de petits vieux qui habitait derrière la porte de droite. A tout hasard, il essaya donc de déverrouiller la porte de gauche – elle s'ouvrit sans résistance. Il fonça jusqu'à la cuisine, où il trouva facilement l'insuline et les seringues. Il allait repartir, mais changea soudainement d'avis, retournant dans la cuisine pour se laver les mains. C'était pas parce que c'était fait en urgence que ça devait être fait n'importe comment.
Faisant rouler doucement la fiole d'insuline entre ses doigts pour la mélanger, il redescendit les escaliers, doucement pour éviter de créer des bulles d'air. Il s'assit alors sur une marche à côté d'elle, défit l'emballage de la seringue, la planta dans la fiole. « Quelle dose ? » Écoutant sa réponse, il acheva de préparer l'injection et remonta la manche de la jeune femme. Elle n'avait pas de lipodystrophies ; tant mieux, si ça lui évitait de déshabiller une inconnue dans la cage d'escalier pour trouver un autre endroit à piquer, c'était toujours ça de pris. Pinçant légèrement la peau, il piqua dans le muscle. Ce n'était pas particulièrement recommandé, il le savait – mais la jeune femme ne semblait plus très loin de la perte de conscience, et il manquait de temps – l'insuline allait être assimilée plus vite ainsi. « Voilà... est-ce que ça va ? » Il la regarda, légèrement inquiet. Il l'aiderait bientôt à rentrer chez elle, loin de cette cage d'escaliers merdiques et du risque de se faire engueuler par Marcelle, mais il voulait déjà lui laisser un peu de temps. Le produit ne ferait pas effet instantanément, il fallait espérer qu'il n'était pas arrivé trop tard.
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Sujet: You save me ❄︎ Aslan 
Les gens peuvent être bêtes parfois. Mais genre vraiment. Comme Ladeilay, là, actuellement. Ce jour là, elle était sortie pour se balader, sans sa boule de fils cette fois parce qu’elle avait eut besoin de faire les boutiques. Ça lui apprendra aussi de quitter une ville en quatrième vitesse avec seulement une valise. Résultat, elle avait déjà plus rien à se mettre, et elle en avait surtout marre de porter tout le temps la même chose. Tout ça pour dire qu’elle avait passée son après midi à faire du shopping. Alors qu’elle ne pensait y rester qu’une heure ou deux. Et que du coup, elle n’avait pas prit son insuline. Bravo, vraiment. Même si sur le coup, elle n’avait pas ressentit de faiblesse spéciale, plus elle se rapprochait de son appartement pour rentrer, et plus c’était le cas. Sa vision commençait déjà à se brouiller, se tachetant de légères traces noires, devenant floue à certains moments. Elle sentait son équilibre la quitter au moment où elle rentrait dans l’immeuble. Et bien sûr, l’ascenseur était en panne. Comme par hasard. Appuyée contre le mur, et portant ses sacs beaucoup trop remplis de fringues, et qui commençaient à devenir incroyablement lourd, la rousse s’était dirigée vers les escaliers. Accrochée à la rambarde, elle montait les marches lentement, une par une, en gardant les yeux ouverts. Ce qui n’était pas foncièrement la meilleure des idées. Elle n’arriverait jamais en haut, c’était certain.