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 Un gala de charité. (Ft Camila)

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#MessageSujet: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyMer 10 Oct - 20:28



Camila & Jonathan

Un gala de charité.
Jonathan était un chef d'entreprise assez respecté dans le monde des affaires. Il faisait perdurait le nom de son entreprise depuis bientôt trois ans. À seulement 28 ans, il arrivait à gérer cette énorme structure à lui tout seul. Mais également grâce à ses employés. Pour donner l'image d'un homme bien, il se devait d'organiser des galas de charité dans son entreprise et ce soir c'était le cas. Le hall d'accueil c'était transformé en pièce de réception avec des ballons et des buffets un peu partout dans la pièce. Ce mois-ci, c'était l'octobre rose, le combat pour lutter contre le cancer du sein. Il le fallait bien pour paraître dans les journaux comme un homme généreux. La plupart du temps, il faisait plutôt la une des journaux à scandale avec ses déboires. Des femmes qui l'accusaient de viol alors que ce n'était pas le cas ou alors parce qu'il avait un peu trop bu et on le filmait un peu trop ivre. Bref, sa vie n'était pas de tout de repos. En ce moment même, Jonathan était chez lui. Il se préparait pour être au top du top. Il avait enfilé un costume, il était en train de réajuster sa cravate. Il savait bien qu'il allait devoir sourire et discuté avec des personnes barbantes toute la soirée, mais bon. Il était sûrement 20h00 lorsqu'il sort de chez lui. Il monte dans sa voiture et en à peine quelques minutes, il était enfin arrivé à son entreprise. Il monte à l'étage du bureau d'accueil et commence à vérifier que tout est fait lorsqu'une secrétaire renverse un plateau de verre un vin. "Mais ce n'est pas possible, fais attention à ce que tu fais. Je veux que ça soit nettoyé et tout de suite." Oui, le fait qu'il soit stressé le rendait encore moins agréable que les autres jours. La demoiselle n'avait pas d'autre choix que de s'exécuter. Il était sûrement 20h30 lorsqu'enfin les portes s'ouvrent et que des personnes commencent à entrer dans la pièce. Il y avait des hommes et des femmes d'affaires, le maire de la ville, les plus grands journaux. Jonathan les accueillait avec le sourire tout en écoutant des histoires dont il en avait strictement rien à foutre. Il prenait des photos avec des hommes plus au moins importants. Il se devait de garder une bonne relation avec eux, la plupart étaient des investisseurs. Son frère Patrick n'était pas là et heureusement. Il n'avait aucune envie de le voir ce soir et de devoir lui serrer la main comme des frères complices alors que ce n'était pas le cas. Le jeune homme tentait de rester souriant.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyMer 10 Oct - 21:22

I KNEW YOU WOULD CHANGE MY LIFE. I JUST DIDN'T KNOW EXACTLY WHEN.

« Cette soirée va être ... » je me dit à mon propre reflet, laissant ma phrase en suspend en attendant que, peut-être, il me réponde. « Étrange...  » je souffle après un court moment en baissant les yeux vers mon rouge à lèvre qui déborde légèrement. Je corrige tout ça avec un coin de mouchoir en faisant la plus belle de mes grimaces. 

Il est rare que je sois conviée à un gala organisé par l'entreprise où je travaille, mais ce soir il s'agit d'un gala de charité en l'honneur de la lutte contre le cancer du sein. Il parait donc évident que j'y assiste. 
Bien que défendre cette cause soit mon objectif principal, je doit admettre que ce n'est pas ma seule motivation à m'y rendre.
« Oooh Camila, tu sais que tu es plus belle chaque jours que dieu fasse ? » je dit en prenant une voix grave comme pour imiter celle de Jonathan en me passant un coup de mascara. « Que dirais-tu de m'accompagner au Gala de charité de l'entreprise ? Je serais si honoré de t'avoir à mon bras, toi qui est la plus belle femme du monde... » je termine mon dialogue fictif par une grimace et inspecte mes doigts qui sont parsemés de petites tâches noires. Je ne sais pas me maquiller, je n'ai jamais su d'ailleurs. Je préfère de loin être naturelle... 
Mais comme ce soir, faut pas avoir l'air de rentrer d'un champ de bataille, il faut quand même que j'ai l'air présentable. 
Surtout qu'avec un peu de chances, Jonathan va me regarder.
Je me regarde dans le miroir et fronce le nez. 
« Non. » il n'est pas venu me voir pour me dire de si belles choses. Il ne sais peut-être même plus que j'existe dans son entreprise. « Juste un petit flyers en guise d'invitation. Glissé dans mon casier. Par le DRH. À tous les employés de mon niveau. » je lâche cela d'un ton cynique avant de gémir dans un râle théâtrale digne des plus grandes tragédies Grec. 
Moi qui pensait être encore un peu privilégiée, je me suis bien plantée. Je ferme avec humeur mon tube de mascara et ma trousse à maquillage, dépitée. 
Depuis ce matin, je m'auto-persuade que je vais passer une bonne soirée et rencontrer des tas de gens sympa. Mais mon coeur me rappelle sans cesse que, une fois qu'il sera là, tout sera différent. L'oxygène de la pièce va disparaître et je n'arriverait pas à me concentrer sur quoique ce soit d'autre que lui. Pire qu'une ado je vous jure...
L'heure tourne et je me regarde une dernière fois dans le miroir. Bien que ma première expérience avec le maquillage se soit révélée plus chaotique que prévue, je doit bien admettre que je suis assez fière du résultat : un léger trait d'eye-liner pour sublimer mes yeux clairs, une peau parfaitement recouverte de fond de teint et les joues légèrement rosées grâce à un léger voile de fard à joue. Rien de trop provocant, peut-être juste assez pour espérer un bref regard de sa part. On peux toujours espérer, ça mange pas de pain...
Je coiffe mes longs cheveux blonds en arrière pour que cela fasse un effet de vagues dorées dans mon dos, telle une sirène. Bien que je n'en ai ni l'étoffe ni la grâce. 
Je glisse les mains le long de mon buste, admirant la robe que j'ai acheté pour l'occasion : une simple robe noire au décolleté plongeant qui met en valeur ma taille de guêpe. Bien que je sois plus petite que la normale, cette robe me va à merveille et je ne suis pas peu fière de mon achat. J'enfile une paire de chaussures, mes effets personnels et me voilà en route pour une soirée haute en couleur.
« Mais ce n'est pas possible, fais attention à ce que tu fais. Je veux que ça soit nettoyé et tout de suite. » 
Ha voilà. À peine arrivé, déjà entrain de crier. Bien que, je doit l'admettre, il est encore plus craquant avec ses sourcils froncés. Je vais m'arrêter là, ça fait limite psychopathe.
Il s'éloigne en laissant la pauvre serveuse abasourdie par cet excès de violence. Elle ne doit pas avoir l'habitude, moi si malheureusement.. dernièrement, c'est le seul trait adopté par mon cher patron, à mon plus grand désespoir. Pleine de bonne volonté, je m'approche d'elle et m'agenouille pour l'aider à nettoyer. Devant son air surpris, je lui souris tendrement : 
« N'ayez crainte. D'ici 10 minutes il aura oublié votre erreur. Ne vous gâchez pas le morale pour ça et continuer, vous faites du bon boulot ! »
Je met les plus gros morceaux de la vaisselle sur le plateau et emprunte le chemin de l'entrée, laissant derrière moi une serveuse souriante et un peu soulagée. C'est tout moi, il faut toujours que je répare les craintes et les doutes des gens...comme ce fut le cas avec lui à une époque...
Une demi-heure plus tard, je m'applique à ne pas suivre des yeux Jonathan, déambulant dans la foule dense avec une flute de champagne à la main.
Je ne devrais pas boire, déjà que je suis maladroite en temps réelle, alcoolisé ça risque d'être humiliant. Mais ça semble être la coutume ici, un serveur ne m'a même pas laissé le temps de passer la porte que je me suis déjà retrouvé avec un verre et un amuse-gueule dans les mains. 
Quelle rapidité de service...
Quand je regarde autour de moi, cela me rappelle quand mon père invitais celui de Jonathan à la maison. C'étais toujours si beau et si... royal. J'avais l'impression d'être une princesse. Et il étais mon prince...
Aujourd'hui je ne suis bonne qu'à embrasser des grenouilles... 
L'alcool commençant à faire effet, l'équilibre me manque. Je cherche un point d'appuis et m'emmêle les pieds dans la chute de ma robe toute neuve . Celle-ci me fait basculer et...
Devinez où je me retrouve.
Oui. Vous ne rêvez pas.
Moi j'aurais bien voulu...
Je lève la tête pour croiser les yeux noirs de Jonathan. Je n'ose pas déchiffrer l'expression dans son regard, préférant baisser le mien rougissant comme une tomate mûre.
« Je... hum.. je.. pardon.. je.. je ne voulais pas...  » je pique un fard en voyant l'énorme tâche de champagne s'étendre sur sa chemise. Où croyez-vous que je puisse récupérer un carton pour ranger mes affaires lundi matin ? Car là si il me vire pas, je peux me considérer comme chanceuse.
La tête baissée, les épaules basses, j'ai les larmes qui me montent aux yeux.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyJeu 11 Oct - 16:07



Camila & Jonathan

Un gala de charité.
La soirée commençait plutôt bien. Jonathan était assez pris entre les photographes et les hommes d'affaires qui venaient le saluer. Tous disaient un mot gentil sur son père décédé il y a maintenant trois. Ces cons ne comprenaient pas qu'il préférait ne pas en parler, c'était toujours très douloureux pour lui. Il avait perdu sa mère à seulement neuf ans et maintenant son père dernièrement. Il entretenait une relation très fusionnelle avec lui. Il lui manquait beaucoup. Il était obligé de les remerciais pour leur mot de compassion à son égard alors qu'il n'avait qu'une envie : que tous se taisent. Personne ne connaissait son père mieux que lui. Cependant, le beau bouclé continuait de parler, de rigoler et de boire quelques verres de champagne. Il tourne la tête et c'est là qu'il l'a vu. Elle. Elle, si belle, si douce, si tendre. Elle était magnifique dans cette robe avec ses cheveux blonds. La plus belle de toute la soirée. Il ne pouvait décrocher ses yeux de sa silhouette. Il avait l'impression que les battements de son cœur s'accéléraient aussitôt dans sa poitrine. Il se demandait, pourquoi. Pourquoi elle lui faisait cet effet alors qu'elle représentée l'inaccessible, le désir, l'interdit ? Il ne le savait, tout ce qu'il savait, c'est qu'il aurait aimé lui dire à quel point il l'a trouvé belle. De jour en jour, de plus en plus magnifique. Mais leur relation n'était plus comme avant. Depuis qu'il avait pris la tête de l'entreprise, tout avait changé dans sa vie et malheureusement, elle en faisait partie. En tout cas, elle avait l'air de bien s'amuser. Elle ne faisait que boire. Il ne souvenait pas qu'elle buver autant, mais les gens changeaient après tout, lui-même avait bien changé. Il se ressaisit en déviant son regard autre part que sur la blonde même si son regard était indéniablement attiré par sa magnifique silhouette. Il continuait son rôle du grand patron, il saluait les gens, leur demandait comment se passer la soirée pour eux, leur demandait s'il n'avait besoin de rien. D'ailleurs, il discutait avec une dame, assez âgé. Qui ne cessait de répéter à quel point, elle aimait les crevettes. Cela l'amusait beaucoup alors il lui propose tout simplement d'aller en chercher sur le buffet pour elle. C'est comme ça qu'il se retrouve près de la nourriture, prenant une assiette, il commence à mettre plusieurs crevettes dessus, histoire que la vieille dame soit rassasiée. Quand tout à coup, il ressent une légère pression sur lui, suivit d'un liquide froid sur sa chemise blanche. Il relève le regard et l'aperçoit. C'était elle.. Il ne savait même pas quoi dire. Il se trouvait vraiment con. Il regardait la demoiselle dans ses yeux. Bon dieu, ses yeux magnifiquement bleu, il les aimait tellement. Habituellement, il aurait hurlé, mais il ne pouvait pas. Non, surtout pas avec elle. De plus, aucun son n'arrivait à sortir d'entre ses lèvres. Il était complètement hypnotisé, blocage psychologique. Il se racle plusieurs fois la gorge avant de finalement prendre la parole. "Je.. Ce n'est rien." Il cessa alors de la regarder et descend son regard sur la tâche. Il prend du sopalin et essaie d'éponger ce qu'il avait sur la chemise, bien évidemment ça ne partait pas comme ça. "Tu peux ramasser s'il te plaît ?" Dit-il en disparaissant très rapidement et allant dans les toilettes. Une fois à l'intérieur, il se regarde dans le miroir et commence à soupirer en se refaisant la scène dans sa tête. "Mon dieu, que tu es bête Jon, tellement bête !" 3 ans, 3 ans qu'il ne lui avait pratiquement pas adressé la parole et il n'avait rien trouvé à lui dire que de ramasser ce qu'elle avait fait. Il soupire un long instant en faisant couler l'eau du robinet des toilettes et de retirer sa chemise. Regardant l'énorme tâche dessus. Elle était certainement fichue.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyJeu 11 Oct - 21:49

I KNEW YOU WOULD CHANGE MY LIFE. I JUST DIDN'T KNOW EXACTLY WHEN.


Jonathan Winkfield n'est pas un homme très grand, bien qu'imposant par sa beauté, son caractère et sa grande puissance aux seins de nos locaux. 
Quand bien-même il n'est pas l'homme le plus grand de cette pièce, je suis obligée de lever la tête pour le regarder dans les yeux.
Plus jeune, j'aimais énormément le fait d'être beaucoup plus petite que lui. Cela lui donnait un air protecteur, renforçant mon attachement envers lui. Je savais que rien ni personne ne pouvait me faire du mal tant qu'il serait prêt de moi. 
Qui aurait cru qu'il devait me protéger de lui-même et de son rejet constant.
Ce soir, je n'ai pas l'impression d'être sa protégée. Du moins, depuis 3 ans où je travaille à ses côtés je n'ai plus ressentis ce même sentiment de sérénité qu'auparavant.
Ce soir, j'ose à peine soutenir son regard, croisant brièvement ses magnifiques yeux noirs avant de baisser les miens, confuse et complètement humiliée par ma maladresse.
« Je... ce n'est rien. Tu peux ramasser s'il te plaît ? » lâche-t'il après une courte pause. Sa voix... elle bouleverse mon coeur et mon esprit déjà bien embrumé par l'alcool. Je ne suis pas du genre à boire autant, disons seulement que je me suis laissée entraînée par l'ambiance. Mais après cette soirée, je crois que je vais tirer un trait sur les cocktails...
Quand je lève les yeux, je le vois disparaître au détour d'un couloir, me laissant seule au centre de cette foules d'yeux inquisiteurs et de ces photographes. Il ne manquerait plus que je me retrouve à la Une de la presse à scandale : " Breaking News, elle humilie son patron et se fait renvoyer le lendemain " .
Je parle je parle mais, bien que nos rapports se soient étiolés, je doute qu'il me flanque à la porte... je le connait encore suffisamment pour en être sûre. 
Mais ça risque de me faire perdre des points, déjà qu'ils ne doivent pas être bien élevés...
Je ramasse mes bêtises au plus vite, essayant de ne pas prêter attention aux chuchotements et regards indiscrets. Le peu de confiance en moi que je possède ne me permet pas de me foutre de l'avis d'autrui, bien au contraire. J'y prête encore trop attention... et ce soir j'ai juste envie de me cacher dans un trous de souris et ne plus en sortir.
Je ramasse les débris de verre au sol, essuie le reste de liquide qui y traînait et pose le tout sur un des plateaux vide d'un serveur qui passait par là avant d'emprunter le couloir par lequel Jonathan s'est volatilisé.
Je me dirige vers les toilettes des hommes, physiquement décidée mais psychologiquement morte de frousse. 
Je ne sais pas si je serais capable d'essuyer sa colère comme la serveuse tantôt, je suis bien trop sensible à lui pour passer outre.
Bien heureusement, les toilettes sont à l'écart de la foule et de la réception, ça me laissera l'occasion de me confondre en excuses. Si j'y arrive... je suis incapable de garder le contrôle avec lui, ça en devient presque malsain.
« Je.. hmmh.. bonsoir.. » je dit timidement en donnant trois coups réguliers contre la porte. « Je..je voulais m'excuser de t'a.. de vous.. » je me racle la gorge en cherchant mes mots. Je jongle entre vouvoiement et tutoiement, ne sachant si je peux me permettre un tel écart de langage malgré notre passé commun. Lui ayant adressé que très rarement la parole au court de ces trois années, je ne saurais dire comment m'y prendre pour ne pas avoir l'air plus ridicule que je ne le suis déjà. Je ne me rappelais même pas le son de sa voix... une voix rauque et chaude comme un feu de cheminée en pleine hivers. Et cette odeur qui émanait de lui... j'avais l'impression de revenir en arrière, quand nous n'étions que des enfants innocents.
« J'espère que la chemise n'a rien... » j'entre baille légèrement la porte pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Ce que je voie me fait aussitôt sursauter et me monte le rouge aux joues. « PARDON.» je baisse les yeux sur le sol en faisant des cercles avec le bout de mes chaussures sur la moquette. Je remercie mon ange gardien intérieurement, si je n'avait pas regardé à l'intérieur, je n'aurais sans doute pas eu la chance de voir Jonathan torse nu. Je suis tellement bouleversée que j'ai l'impression de rêver. « Je... je paierais le pressing hem... et.. si vous avez besoin d'une chemise de rechange je peux faire un tour dans votre bureau ou.. ou chez moi.. je .. je suis désolée. » ce n'est pas parmi tes soutifs et tes petites culottes que tu vas trouver une chemise pour homme Camila, mais bien tenté.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyVen 12 Oct - 10:42



Camila & Jonathan

Un gala de charité.
Jonathan se regardait dans le miroir un instant et puis il allume le robinet pour faire couler de l'eau. Passant ses mains en dessous du liquide froid, il vient ensuite porter à son visage pour se rafraîchir un petit peu. Il repensait à cette soirée, à elle, tout ce qu'elle pouvait lui faire ressentir rien que par sa simple présence. Trois ans, voilà trois ans qu'il n'avait plus rien partagé avec elle ne serait-ce que des échanges professionnel et ça s'arrêtait là. Il se demandait comment ils en étaient arrivés là. Jonathan avait 28 ans, il avait rencontré la belle alors qu'il n'avait que 5 ans. Ils se connaissaient depuis toujours. Elle qui a été sa meilleure amie, son amie d'enfance, la femme qui l'avait fait tomber incroyablement amoureux. Il avait tellement de chance de l'avoir et pourtant, il a laissé l'éloignement s'installer entre eux. Mais à quoi bon ? Jon savait très bien qu'il n'était pas le type d'homme de la belle, jamais elle ne le regarderait comme lui la regarde. Enfin d'après ce qu'il pensait. Elle avait des yeux incroyablement beaux, ils étaient bleus. Il aimait tellement son regard, il pouvait s'y perdre pendant des heures encore. Petite de taille, lui qui n'était pas très grand, ça lui donnait une sensation de protecteur, de la protéger. Mais de qui ? Apparemment de lui. Le bouclé n'était pas un homme bien et il le savait très bien. Il passait son temps à partager son lit avec des femmes qui ne demandaient pas autre chose que d'avoir un orgasme. Il a un problème depuis tout petit, depuis qu'il a perdu sa mère. Il ne veut plus s'attacher, il ne veut plus perdre encore une fois une personne. Ce sentiment s'était d'autant plus amplifié avec la mort de son père. Toujours dans la salle de bain, il regarde de nouveau sa chemise. Peu-importe, il en avait des centaines et puis, il suffisait de se rendre dans son bureau pour en récupérer une nouvelle. Il espérait qu'il ne croiserait personne pour se rendre dans la pièce. Il fut sorti de ses pensées lorsqu'il entend toquer trois coups à la porte. Il sursaute légèrement, il ne s'y attendait absolument pas. « Je.. hmmh.. Bonsoir.. » Cette voix, il pourrait la reconnaître entre mille, une douce et une si jolie voix. Il restait silencieux tout en écoutant les paroles de la demoiselle. « Je..je voulais m'excuser de t'a.. De vous.. ». Est-ce qu'il ne rêvait pas ? Voilà qu'elle commençait à le vouvoyer. Il allait prendre la parole lorsqu'elle entre baille doucement la porte. Le bouclé était toujours torse nu. Il se retourne en direction de la blonde qui semblé complètement gêné. « PARDON.» Ce moment était assez.. Bizarre. Il ne lui avait pas reparlé depuis des années et voilà qu'il se retrouvait à moitié nu devant elle. "Ce n'est rien." Dit-il en se pinçant légèrement la lèvre inférieure. C'est dingue comme sa présance pouvait le déstabiliser à ce point. "J'ai des chemises dans mon bureau.. J'irai m'en chercher une moi-même." Il prend sa chemise blanche avant de la mettre de nouveau. Oui, elle était tâchée, mais il n'allait pas se promener torse nu dans l'entreprise. "Camila..?" Lance le bouclé d'une voix douce. "Cesse de me vouvoyer s'il te plaît." Le vouvoiement.. "Ça me donne l'impression d'être un inconnu à tes yeux." Fini t-il par avouer. Mais, c'était peut-être déjà le cas.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyVen 12 Oct - 20:43

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« Ce n'est rien. J'ai des chemises dans mon bureau... J'irai m'en chercher une moi-même. » me dit-il simplement. 
Je ne fait qu'hocher la tête, bien que cela ne me convienne pas. J'aimerais juste pouvoir régler ça moi-même, lui venir en aide et réparer ma bêtise. Je n'aime pas faire de bêtises et être mise sur la touche.
Est-ce que je parle de la tâche sur sa chemise ou des événements qui nous ont menés à ce que l'on est aujourd'hui?
En ce qui concerne cette tâche, je n'ai jamais été très habile de mes mains. Ou de mes pieds. Ou de ma tête. Autrement dit je suis la maladresse incarnée et Jonathan en a déjà fait les frais par le passer. Je n'ai jamais aimé cette part de moi-même, la considérant comme un défaut nuisible à mon existence. Jonathan, lui, m'a toujours dit qu'il trouvait cela mignon. Que ça me rendait unique, attachante... 
Il en oubliait presque les blessures, les tâches, les coups et les moments de gênances dû à cette satanée maladresse. Mais cette maladresse nous rapproche en quelque sorte, comme ce soir... qui me dit qu'il m'aurait adressé la parole, sans cela ? 
En ce qui concerne notre vie, je regrette de ne pas avoir été plus présente pour lui. De l'avoir laisser s'éloigner en pensant que ça serait mieux pour lui. Alors que clairement non...

« Je vais la chercher. » Dit-je doucement en me détournant de lui. « Je n'ai pas envie que vous soyez ridicule à cause de moi... comme toujours. » je glisse avec un petit sourire en coin en faisant référence à notre enfance. Pour ce qui est de le ridiculiser, j'étais toujours la première malgré moi. 

« Camila... ? » je me stop net dans ma course. Sa voix a toujours eu le don de me faire fondre, encore plus ce soir où il prononce enfin mon prénom depuis toutes ses années. Mon prénom paraît si doux entre ses lèvres, j'ai l'impression de retrouver mon meilleur ami. Mais quand je retrouve ses yeux, c'est un tout autre homme auquel je fait face. Si beau avec ses longues boucles noires, le regard perçant et froid, une musculature d'ange déchu.
Il a le regard d'un homme déchiré de l'intérieur, une coquille vide qui souffre sans dire un mot. C'est bouleversant. Et pourtant, à travers ses traits, je distingue encore celui que j'ai aimé auparavant. Que j'aime toujours d'un amour profond.

« Cesse de me vouvoyer s'il te plaît. Ça me donne l'impression d'être un inconnu à tes yeux. » sa remarque me fait sourire, mais un éclair me déchire le coeur. Un éclair délicieux qui me fait fondre. J'ai l'impression que ses trois années ont disparus, qu'il fait enfin le premier pas qui nous sépare de ce que nous étions avant.
Je croise les bras sur ma poitrine, plus me pour réchauffer que de me donner un air sévère. Il devrait installer une clime dans ses locaux. C'est si froid et sinistre que je n'oserait pas m'y aventurer toute seule...

« Pour être honnête avec toi... » je brise le silence en me concentrant sur le noir de ses yeux.  « Je pensait que c'était le cas, depuis 3 ans maintenant... » c'est dur de se l'avouer, mais sommes nous autre chose que deux inconnus aujourd'hui ? « Je pensais même que tu avais oublier comment je m'appelais. Jusqu'à ce soir... » je le taquine avec un doux sourire avant de me détourner à nouveau. « Je vais te chercher de quoi te changer, tu ne vas pas sortir comme ça devant tout le monde. » je m'éloigne d'un pas décidé vers les bureaux situés à l'étage supérieur. 
Je me suis déjà rendu dans ces locaux pour diverses raisons. Ce soir, tout est si calme et si sinistre que j'en ai froid dans le dos.
Je redescend plusieurs minutes après en toquant à la porte des toilettes, comme précédemment. 
« J'ai pris la première que j'ai trouvé... » je tend le bras part l'entrebâillement de la porte pour qu'il puisse se changer en toute intimité, bien que j'ai déjà vue le plus intéressant avant.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptySam 13 Oct - 8:56



Camila & Jonathan

Un gala de charité.
Elle était si proche de lui à cet instant, tellement proche qu'il n'avait envie que d'une chose : venir coller ses lèvres contre les siennes. Une irrésistible envie de l'embrasser qu'il devait contrôler. Il s'était toujours demandé quel goût avait ses lèvres ? Sûrement aussi douce et tendre que sa personne. Il a toujours été jaloux, horriblement jaloux des hommes qui avaient eu la chance d'entrer dans son cœur d'une autre manière qu'un seul ami. Les hommes qui avaient pu l'embrasser, partager sa vie et ses nuits avec elle. Lui, il n'était qu'un simple inconnu à présent. Un inconnu qui n'a jamais eu l'audace de lui avouer, lui dire à qu'elle point il était complètement fou amoureux d'elle. À quel point, il avait envie de frapper tous les mecs qui osaient s'approcher d'elle. Il ne la voulait que pour lui. Mais, à présent, elle était beaucoup trop loin. Il se peut même qu'elle soit déjà avec quelqu'un dans sa vie. Peut-être qu'elle était amoureuse d'un autre. Jonathan avait tant essayé de l'oublier, d'oublier tout ce qu'il ressentait pour elle. De la chasser de ses pensées et de son cœur, mais c'était tellement impossible. Il pensait que depuis leur éloignement, il n'aurait jamais une seule chance avec elle. Déjà, lorsqu'ils étaient amis, il ne l'intéressait pas et ce n'est pas aujourd'hui que cela allait changer les choses. Jonathan avait partagé son lit avec tant de femmes, mais, aucune ne valait celle qui était désormais en face de lui. Jamais, il ne pourrait prendre Camila pour une femme d'une nuit. Elle méritait tellement mieux que ça, beaucoup mieux que lui. Il s'était fait une raison, mais c'était toujours aussi douloureux. Elle était en face de lui et il ne pouvait pas, ne serait-ce que de la prendre dans ses bras et lui dire à quel point, elle manquait à sa vie. Lui dire à quel point, elle était importante et qu'elle avait une place bien spéciale dans son cœur. Dans un sens, il ne comprenait pas, oui il ne comprenait pas pourquoi il n'arrivait pas à la chasser de son esprit. C'est comme si ses sentiments envers elle s'amplifiait de jour en jour. Mais, elle était tellement belle. Douce et tendre avec son visage d'ange, une chose est sûr c'est qu'elle en devait en intéresser plus d'un. D'ailleurs, cette phrase lui transperçait littéralement le cœur « Je pensais même que tu avais oublié comment je m'appelais. Jusqu'à ce soir... » Jamais, O grand jamais, il ne pourrait oublier le prénom de la femme qu'il l'aime. Elle était dans ses pensées jours et nuit. Il n'ajouta rien avant de l'entendre revenir. Elle lui tend à présent sa chemise, il la prend et commence à l'enfiler. Il ouvre grandement la porte pour pouvoir visualisé sa magnifique silhouette, de toute façon, elle avait déjà vu torse-nu et puis ce n'est pas comme si, il était totalement à poil. "Je te remercie, ça fera l'affaire." Il finit de la boutonner avant de se regarder dans le miroir et de se tourner vers l'être aimé. "Je ne pourrais jamais oublier ton prénom, Camila." Le bouclé n'aimait pas vraiment montrer ce qu'il ressent à l'intérieur de lui alors c'est tout simplement qu'il lâche le regard de la belle, son magnifique regard, il en était fou. Au fond de lui, il lui en voulait. Ouais, il lui en voulait de ne pas avoir été plus présente pour lui. Il dit dans un murmure. "C'est toi qui es parti.." Il soupire un long moment. Oui, c'est vrai. C'est elle qui c'était éloigné de lui parce qu'il se comportait comme un con avec tout ce qui l'entoure. Elle n'avait pas supporté de le voir changer à ce point depuis la mort de son père.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyLun 15 Oct - 19:05

I KNEW YOU WOULD CHANGE MY LIFE. I JUST DIDN'T KNOW EXACTLY WHEN.


« Je te remercie, ça fera l'affaire. » quand la porte s'ouvre sur son corps à demi-dénudé, je ne peux m'empêcher de le regarder avant de détourner les yeux pour lui laisser un peu d'intimité.
Je suis bouleversée par la mise en scène, réalisant que nous venons de nous retrouver. Nous retrouver après trois années de mutisme partagé.
C'est ridicule, je suis ridicule.
Même une auteur de New romance pour les 10-15 ans ne s'acharnerait pas à écrire une ligne de cet échange.
Et pourtant, je m'en fait tout un film : m'imaginant qu'après cela, il puisse m'inviter à danser sous les yeux d'un public ébahis. Ainsi, il m'exposerait à la vue des paparazzi qui me décrirait comme la nouvelle conquête du géant de l'industrie Winkfield.
Une nouvelle conquête sur son tableau de chasse.
Cette pensée me tire de ma rêverie.
Je n'ai jamais vue Jonathan avoir une relation plus que durable, une relation comme celle que je m'imagine en secret. Il est plutôt du genre à profiter de sa jeunesse, s'entourer des plus belles femmes. Une différente chaque soir. C'est peut-être cet aspect de lui-même que je ne connaissait pas qui m'a éloigné. Cela ne lui ressemble pas... et pourtant, aujourd'hui, je ne saurais dire ce qui lui ressemble vraiment. 
« Je ne pourrais jamais oublier ton prénom, Camila. » je ne répond pas, mais chaque syllabe de mon prénom entre ses lèvres est un coup de poignard dans le coeur. 
Comment peut-il me dire ça après tout ce temps ? Comment peut-il seulement prétendre ne jamais m'avoir oublié, après s'être comporté comme un étranger ? Comme si, entre nous deux, planait un nuage de peur et d'appréhension. 
J'ai eu des histoires. Des histoires dans lesquelles je me suis donnée corps et âmes. Donnée pour mieux oublier ses yeux sombres et son sourire incroyable. 
Des histoires d'amour plus nocives pour moi que la présence de Jonathan. Je suis tombée sur le mal incarné, sur un homme qui a beaucoup profité de ma faiblesse et de ma dévotion. Tandis que moi je me forçait à aimer pour oublier mon unique amour, lui n'était pas simple à aimer. Il ne se laissait pas aimer. 
Presque à l'identique de John. Sauf que mon ex petit ami, lui, ne se laissait pas aimer pour pouvoir blesser et disparaître sans laisser de traces. Presque pas de traces...
Jonathan, lui, ne se laisse pas aimer. Pour une raison que j'ignore d'ailleurs... a-t'il seulement embrasser quelqu'un ? Je veux dire... réellement...
« C'est toi qui est parti... » alors là...
Lui soupire, moi je pivote vers lui avec une expression scandalisée sur le visage.
Enfin non... peinée serait le mot juste. J'ai le souffle court à ses mots et le coeur qui explose. « Excuse moi ... ? » 
C'est un peu comme si il me reprochait notre état actuel. Me reprochait ces 3 ans d'ignorance. Me reprochait presque sa descente aux enfers. Je doit admettre ne pas avoir contribué à grand chose, mais il en valait de ma santé mentale aussi.
« Que voulait tu que je fasse... ? » j'ai la gorge si serrée par la peine que je n'arrive presque plus à parler. Mes mots ne sont qu'un souffle. Mes bras se resserrent autour de moi. « Tu étais entrain de... tu n'étais plus toi même, John. J'ai passé des jours à t'appeler et t'envoyer des textos. J'ai essayé. Je t'ai tendu la main, mais tu n'en voulais pas... »
Je renifle, hésitant entre la colère et la tristesse. « Tu n'es plus toi même...» je rectifie avec tristesse en parlant de ce qu'il est devenu, comparé à ce qu'il était.
« Je suis venue à l'enterrement. » est-ce qu'il savait ? C'est un souvenir beaucoup trop vague à présent, à mes yeux c'est presque comme un rêve. Comme si j'avais rêver de ces années et que rien ne c'était passé.
« Tu n'avais pas besoin de moi, John. Tu me l'as bien fait comprendre. Quand j'ai sonné chez toi tous les jours et qu'on me disait que tu ne voulais voir personne. Quand tu commençait à trainer avec d'autres personnes. »
Je soupire et me détourne pour ne pas le voir. Pour ne pas être déstabilisé par son regard. Pour ne pas craquer et lui sauter à la gorge pour l'embrasser.
« Et même quand tu as commencé à sortir avec Stacy machin chose, l'espèce d'idiote qui ne connaissait même pas la table de 3, alors que... » je lève un doigt pour appuyer mes propos. « ... Alors que tu savais très bien qu'elle m'avait déchiré mon bouquin préféré en CM2. » 
Serait-je entrain de trouver des excuses pour masquer ma jalousie apparente ? 
Je ferme les yeux un moment puis fait quelques pas vers la réception. Je lui en voulait. Un peu.
Comme si il me reprochait de l'avoir abandonner, sans rien faire. Comme si, à mes yeux, il ne comptait pas.
Si il savait...
Je refuse qu'il me mette tout ça sur le dos, Alors que j'ai peut-être plus souffert de cet éloignement que lui.
« Tu ferais mieux d'y retourner. Ils te cherchent sans doute... »
EXORDIUM.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyMar 16 Oct - 22:55



Camila & Jonathan

Un gala de charité.
La jeune femme avait raison pour une chose : il ne pensait qu'à lui. Vraiment ? Il n'était même pas allé à l'enterrement de son père. Il était resté chez lui à s'enfiler des bières et d'autres bouteilles d'alcool. Pourquoi ? Il ne voulait pas montrer sa faiblesse aux yeux de tous. La tristesse de perdre son repère dans ce monde de fous, la tristesse de perdre un deuxième parent, la tristesse de perdre son père. Mais il était tout de même allé au cimetière après la cérémonie. Lorsqu'il n'y avait plus personne, il s'était rendu sur sa tombe complètement alcoolisé et il s'est laissé tomber contre le sol, contre l'herbe mouillé. Et il a pleuré, il a pleuré toutes les larmes de son corps tellement que c'était douloureux. La vie est une pute, apparemment, Jonathan ne pouvait que confirmer cette citation. Perdre un proche, c'était tellement douloureux. Les gens s'en allaient tous un jour ou l'autre et personne ne pouvaient changer ça. Alors, il fallait continuer de vivre dans la douleur. D'entrer tous les jours dans un bureau qui était le propriétaire de l'être perdu. De se perdre dans ces locaux que tu as toujours connu depuis tout petit, cette odeur qui te faisait rappeler tellement de bon souvenir. Voilà à quoi se résumait la vie du bouclé tous les jours. Et il n'avait personne, même pas une bonne amie à qui il pourrait dire, dire sa douleur et tout ce qu'il ressent. Oui, il fréquentait des gens, mais, ils étaient tous aussi con que lui. Des fils ou des filles à papa, dans un sens, il ne pouvait pas les supportés. De l'autre, ils étaient les seuls à ne pas le laisser dans cette putain de solitude. Il avait un frère Patrick, mais, que dire de lui. En fait, il n'y avait absolument rien à dire puisqu'il le détestait. Oui, il avait une haine contre lui indescriptible. Tellement que s'il l'a laissé parler, il lui mettrait des coups aux visages et il ne s'arrêterait plus. Jonathan n'était pas un homme violent, absolument pas. On pouvait lui trouver tous les défauts du monde, mais pas ça. Jonathan relève son regard, son regard honteux parce qu'il savait qu'elle avait raison. Il avait fait n'importe quoi, il était complètement parti en couilles. Tout était de sa faute, mais, en même temps, ce n'était pas plus mal. Assumez le rôle de meilleur ami alors que tu ne désires qu'une chose, c'est qu'elle t'appartienne, c'était très douloureux. Il savait que la belle blonde ne lui appartiendrait sans doute jamais, elle valait mieux que ça. Le bouclé ne savait pas quoi dire, vraiment pas. Qu'est-ce qu'il pourrait dire ? Qu'il avait besoin d'elle ? Il l'avait complètement rejeté, mais, encore aujourd'hui, il avait besoin d'elle. Il ne pouvait plus parler à son frère, il s'en foutait bien, mais, ce qu'il ressentait pour elle était plus fort que tout. Jonathan haïssait l'amour, tous simplement parce qu'il sait bien qu'il ne pourrait pas avoir la sienne, avoir Camila. Et puis avec son boulot, il n'avait pas vraiment le temps, enfin, c'est ce qu'il essayait de faire croire. Étant le président de son entreprise, il était très courtisé par les femmes, mais, elles étaient toutes tellement fades à côté d'elle. Une fois sa chemise mise, il était de nouveau tout propre. Il baissa le regard face à la belle blonde, il détestait montrer un signe de faiblesse ou de ressentiments. C'était une manière de se protéger et elle a toujours bien fonctionné jusqu'à maintenant. Il se racle doucement la gorge avant de lui dire. "Je.. Oui, oui tu as raison. Je dois y aller. Mais, s'il te plaît, fais, toi raccompagné. Tu as trop bu, je ne veux pas te voir rentrer toute seule." Il lâche un soupire avant de passer juste à ses côtés. Son parfum arrivait jusqu'à lui. Il ralentit un moment avant de partir à toute vitesse. Il était juste obligé sinon, il la prendrait là, maintenant. Et il ne pense pas que ça lui ferait très plaisir et puis, il avait ses obligations de patron. Il se devais de retourner à la réception, mais quel poids tout de même. Sourire et serrer des mains alors que le cœur n'y est pas. Le jeune homme retourne alors dans ce monde, ce monde dans lequel il a toujours été, les affaires. Il s'approche d'une journaliste qui commence à lui poser des questions. Il lui demandait à plusieurs reprises de répéter les questions, il était beaucoup trop distrait par ce qu'il venait de se passer. Ils avaient reparlé ensemble lui et Camila, plus que des bonjours ou des aux revoir. Il savait, il l'avait bien senti qu'elle lui en voulait beaucoup. D'ailleurs, elle avait une manière tellement mignonne de lui faire comprendre comme lorsqu'elle a commencé de parler du CM2. Non, il n'a rien à redire, cette femme, elle était juste la perfection incarnée, un peu trop pour lui peut-être.
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#MessageSujet: Re: Un gala de charité. (Ft Camila)   Un gala de charité. (Ft Camila) EmptyJeu 18 Oct - 22:28

I KNEW YOU WOULD CHANGE MY LIFE. I JUST DIDN'T KNOW EXACTLY WHEN.
"Je.. Oui, oui tu as raison. Je dois y aller. Mais, s'il te plaît, fais, toi raccompagné. Tu as trop bu, je ne veux pas te voir rentrer toute seule."
À présent, et comme depuis toujours, ma vie se transforme en un mauvais conte de fées. Je suis Cendrillon avec sa robe en lambeaux et mon prince s'éloigne sans chercher ma pantoufle. Je suis Blanche-neige, la version de celle qui n'a jamais croqué la pomme. Celle qui a donné un coup de poing à la vieille sorcière et qui, de par ce faite, n'a jamais été sauvé de son prince.
Je n'ai eu aucun sauvetage héroïque. 
Même pas un sauvetage tout court, d'ailleurs.
Me sauver de cette éternelle boucle de regrets et d'espérance. Je regarde son dos s'éloigner, pousser par l'irrésistible envie de le rattraper pour me coller à lui. M'agripper pour ne plus jamais le lâcher. Pas cette fois...
Mais, comme d'habitude, je n'ai pas le courage. Je suis la princesse qui abandonne son happy ending, celle qui n'aura pas de " ils vécurent heureux... " et qui regarde son prince s'éloigner vers d'autres conquêtes. 
Son parfum embaume encore la pièce même après son départ, me rappelant le choix que je venait de faire. Le laisser partir encore une fois, ne pas le retenir alors que j'aurais pu... je sais pas... faire pencher la balance. Briser la glace, changer les choses... en avais-je seulement le pouvoir d'ailleurs... ?
Je soupire et me passe un peu d'eau sur le visage. La fraîcheur de l'eau me remet un peu les pieds sur terre, je réalise seulement ce qui vient de m'arriver. Et l'alcool que j'ai ingurgité ne m'aidera pas à oublier tout ça...
Je me regarde dans le miroir, honteuse de mon piteux état. Toute pâlote avec des gros yeux exorbités, quelle horreur. J'ai honte qu'il ai posé les yeux sur moi alors que lui est incroyablement sexy en toute circonstance. 
Je songe à ses derniers mots et grogne en passant les doigts dans mes cheveux.
Je n'ai jamais apprécié qu'il me donne des ordres, même si je trouve ça irrésistible dans sa bouche. J'ai toujours adoré sa façon bien à lui de me protéger. Serait-ce ... une façon à lui de montrer sa jalousie .. ? Non.. rien à voir. Juste de la protection.. 
Pas comme moi avec cette histoire vieille du CM2... mais qu'est-ce qu'il m'a pris ?
J'étais si furieuse de ce retournement de situation et, l'alcool n'aidant pas, je me suis confiée plus que je n'aurait voulu. Quelle poisse...
Après avoir repris vainement mes esprits, je lui emboîte le pas pour revenir dans la salle de réception. Étouffante, bien loin du calme serein et frais du couloir, j'ai l'impression que l'air est irrespirable. 
Il est là, pas loin avec une journaliste. 
Je lui désobéis, je compte rester encore un peu... 
J'ai toujours adoré n'en faire qu'à ma tête. Mais... je ne sais pas pourquoi, je sent que je vais le regretter.
« Regardez qui voilà... » marmonne une voix pâteuse à mon oreille. Je frissonne en respirant l'odeur nauséabonde de la vodka mélangé au dentifrice et au parfum pour homme. Trévor de la compta. Quelle poisse... non. Je rectifie : quelle soirée de merde. 
« Bah alors , Camilou, tu es perdu... ? » il se colle à moi et, instinct de survie, je serre les bras autour de ma poitrine comme pour me protéger. « On dirait que un chaton pris dans les fards d'une voiture... » bien qu'il soit dans mon dos, la bouche collée à mon oreille, je pourrait presque voir son regard vitreux par l'alcool. Il a une voix traînante, presque menaçante. Il faut que je me retienne de ne pas frissonner, mais ma voix, plutôt criarde par la gêne et la peur, me trahis.
« Non. Pas du tout. J'allais rentrer chez moi, je voulais dire au revoir... à... » sauf que, sauf erreur de ma part, il n'y avait pas vraiment grand monde de mes amis parmi la foule des invités. Je n'avait donc personne Chez qui me réfugier.
Je me détourne pour essayer de lui échapper mais le grand gaillard d'1m90 m'attrape par l'avant bras pour me ramener vers lui.
« Attends, Camilou. Je te raccompagne... j'ai très peu bu en plus, quelle chance tu as ce soir ! » pas sûre...
Je lui fait mon plus beau sourire, bien que pas très rassurée, et colle mes mains sur son torse pour le pousser afin qu'il me relâche. 
« Non non non vraiment sans façon... je vais me débrouiller. Je vais appeler un taxis, ne t'emb... » sa prise sur mon bras se fait légèrement plus forte, son regard plus sombre. Mon visage perd de ses couloirs et je serre les dents. « Trévor, lâche moi. Tu commences à me faire mal. »  j'essais d'avoir l'air la plus menaçant possible mais je suis comme un oisillon dans les griffes d'un loup. Comment je vais me sortir de ce beau draps encore..
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