Moment paisible avec maman (Pv Alexandra)

Couchée dans mon lit, je dors encore. J’en profite de ne pas avoir école pour pouvoir faire la grasse matinée et laisser maman se reposer sauf que dans mon sommeil je rêve de papa ! Je devrais plutôt dire un cauchemar car c’est horrible ce qu’il se passe. « Il se trouve actuellement dans un désert dans un camion de l’armée. Il roule sans ennui  mais très rapidement j’entends des coups de feu : un premier, un second, un troisième et ainsi de suite. C’est un piège papa est blessé. Je crie mais il ne m’entend pas. Je me rapproche et voit le sang coulé mais je ne peux rien faire. » En sursaut, j’ouvre les yeux et essuie doucement les larmes qui roulent sur mes joues. Je regarde par la fenêtre et voit qu’il fait encore sombre. J’ai encore sommeil mais je n’ai pas envie de dormir seule de peur de retomber dans ce mauvais rêve. Doucement sur la pointe des pieds, je me dirige vers la salle de bain, allume la lumière, prend mon petit escabeau  et le place en face de l’évier. Prenant mon gobelet en main, j’ouvre le robinet de l’autre pour me servir un petit coup. Je bois deux grands verres d’eau avant de fermer l’eau qui coule et déposer à sa place l’objet. Je retourne ensuite dans ma chambre afin d’aller chercher mon doudou qui est resté sur le lit.

A nouveau sur la pointe des pieds je me dirige vers la chambre de maman, j’ouvre délicatement la porte et est rassurée de voir que je ne l’ai pas encore réveillée. Pendant quelques secondes, je la regarde dormir et je tente de me rassurer en écoutant sa respiration. Une fois sûre qu’elle est encore bien de ce monde, je monte délicatement à la place de papa et me colle à elle sans pour autant la toucher de peur de la réveiller. Je ferme doucement les yeux et m'endors paisiblement...

Quand Alexandra est allée se couchée à 22h30, elle n'a pas passer des heures à se tourner dans son lit. Non à peine la tête posée sur l'oreiller, elle s'est tout de suite endormie, allongée sur le côté.
Endormie paisiblement, elle ne sait même pas si elle rêve ou pas. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle dort du sommeil du juste et que ni les voitures qui passent, ni le bruit de l'horloge du rez de chaussé ne l'empêche de dormir. Elle ne les entend même pas.
De temps en temps, elle bouge, mais retrouve toujours sa position de départ.

Ce qui finit par la réveiller toute fois c'est de sentir quelqu'un entrer dans le lit et se glisser sous les couverture avec elle. Elle ne doute que ce n'est Nick et elle se doute que ce n'est pas le chien, vu qu'ils n'ont pas de chiens et de toute façon la porte de sa chambre est toujours fermée.
Elle ouvre doucement un œil puis le second et sourit en voyant que c'est sa fille qui est venue la rejoindre.
Doucement, elle passe un bras autour de sa fille pour la prendre contre elle. Elle l'as serre doucement dans ses bras et l'entend respirer, elle sourit et essaie de se rendormir.

Doucement j’ouvre la porte de la chambre puis la referme sans faire de bruit. Je marche jusqu’au lit sur la pointe des pieds et monte très doucement sur le matelas. Dans un premier temps à l’écart de maman, je sens très rapidement un bras autour de moi qui me pousse vers elle. Tout en fermant les yeux, je me déplace gentiment contre elle pour éviter de faire du mal au bébé.

Le temps passe et lorsque j’ouvre les yeux, maman dort encore. Je me lève très doucement et voit sur le réveil  8 : 30. Je la regarde un instant dormir avant de me lever et de descendre dans la cuisine. J’allume la lumière et me demande ce que je pourrai faire. Je déplace une chaise devant l’armoire et monte dessus. Je regarde dans l’armoire, prends le chocolat en poudre et le pot de miel et descends de la chaise. Sur la table, je dépose les deux pots et prends les meilleures oranges à jus. Je me serre ensuite dans le frigo et sors le beurre, la confiture et le lait. Pour terminer, je prends une tasse, deux couteaux, une cuillère et le pressoir.

Je commence par couper les oranges et les mettre sur le pressoir, je récolte le jus et le mets dans un verre. Ensuite, je prends trois tartines que je beurre. Sur deux d’entre elle, je dépose de la confiture. Sur la troisième : un peu de miel. Lorsque j’ai terminé je m’occupe du lait que je dépose dans le micro onde. Pendant qu’il chauffe, je range les couteaux dans l’évier, lave le pressoir, range le miel, le beurre et le lait à leur place dans l’armoire ou dans le frigo. Je sors le lait chaud et y met deux cuillères de chocolat et prépare deux sucres sur le coté. Tout est prêt, il ne reste plus qu’à prendre le plateau. Quand tout est disposé dessus, je range le chocolat et remets la chaise à sa place. Pour ne pas renverser je monte lentement les marches et pousse doucement la porte avec mon coude.

Je lève un œil sur le réveil et voit 9 : 00. Je pense que je peux réveiller maman. Je m’approche à nouveau du lit, dépose le plateau à coté d’elle et l’appelle d’une voix très douce pour ne pas lui faire peur. « Maman… C’est le matin, il est l’heure de te réveiller...  » Avant de lui donner un gros bisou sur sa joue.

En sentant Lizzie, elle l'as prend contre elle. Dans un semi sommeil, elle serre doucement sa petite fille et continue de dormir.
La nuit ce passe bien et assez rapidement, elle finit tout de même par lâcher sa fille et se tourne de l'autre côté pour continuer à dormir paisiblement.
Alexandra dort même tellement bien et profondément, qu'elle ne sent pas sa fille sortir du lit au petit matin, non la tête dans son coussin, une main sur son ventre, elle rêve de sa vie idéale, de ses enfants, de son mari, elle rêve que Nick revienne, qu'ils se réconcilie et qu'ils se marient tout en accueillant leur second enfant.

Elle se réveille en entendant sa fille l’appeler, elle ouvre d'abord un œil puis un second.
Bébé ? Dit elle en se frottant doucement les yeux puis en l'as regardant. Tu as faim chérie ? Donne moi de minutes, je me réveille entièrement, je me lève et je vais te préparer ton petit déjeuner. Elle sourit. Tu viens me faire un câlin ?

Debout face à maman, j’attends patiemment qu’elle se réveille. Jetant parfois un regard furtif au plateau déposé à côté d’elle dans le lit. Lorsque sa voix parvient à mes oreilles, je souris et dit d’une voix douce : « Oui c’est bien moi maman. » Avant d’écouter son torrent de paroles et de lui répondre sur le même ton de voix : « Non maman je n’ai pas faim ce matin… » C’est exact, ce n’est pas un mensonge. Le rêve que j’ai fait quand j’étais seule dans mon lit m’a coupé l’appétit. Perdre mon papa est ma plus grande peur et ce genre de « rêves » ont tendance à me rendre plus craintive et moins gourmande lors du petit déjeuner. Posant mes deux petites mains sur ses épaules, je la pousse calmement pour qu’elle reste couchée ou en position assise et qu’elle ne se lève pas : « Tu es encore fatigué maman ! Reste couchée tu en as besoin. » Dis-je d’une voix douce et protectrice mais forte pour lui montrer que je ne lâcherai pas l’affaire de suite.

Viens ensuite la demande de câlin. Je la regarde et réfléchis un instant. Mon hésitation ne concerne pas le câlin ou maman c’est juste que le chocolat est entrain de refroidir et je veux que mon petit-déjeuner, ma surprise soit parfaite. Je finis par monter sur le lit et monter sur les genoux de maman pour lui faire un gros câlin comme je les aime ainsi qu’un big bisou sur sa joue. Quelques minutes plus tard, au moment de quitter son étreinte, de descendre du lit et de le contourner pour aller chercher le plateau, je lui dis avec un grand sourire et une pointe de peur dans la voix : « Maman, je t’ai fait une surprise ce matin… J’espère qu’il te plaira… » Une fois en main, je fais le chemin inverse et pose délicatement l’objet sur ses genoux en rougissant de peur qu’elle n’aime pas mes préparations. C’est inquiète, que je prends place de l’autre coté du lit pour être à ses côtés au moment de vérité.

Une fois assise et après s'être frotté les yeux, elle passe les mains à plat dans ses cheveux pour les remettre en arrière puis regarde sa fille.

Tu n'as pas faim ? Tu es malade mon bébé ?

Elle sourit en l'as voyant s'inquiéter pour elle.

Oui mon cœur tu as raison, je suis encore un peu fatiguée, ton petit frère ou ta petite sœur vient de se réveiller aussi et n'est pas tout calme. Elle pose doucement ses mains sur celle de sa fille et lui sourit. Oui maman, je vais rester couchée encore un petit moment pour me reposer. Dit elle à sa fille avec un sourire de la voir prendre son rôle.

Si Alex doit obéir à sa fille en contre partie, elle veut un câlin et quand celle si vient lui donner, elle l'as prend contre elle et la serrant doucement dans ses bras, elle l'embrasse sur le front, les joues, les cheveux, elle câline sa fille comme toujours.
A la fin du câlin, elle va pour se lever, mais non elle à le droit à une surprise et voyant sa fille déposer un plateau de petit déjeuner sur ses genoux, Alex regarde sa fille avec des larmes dans les yeux. Oh mon amour, je te remercie pour ce joli cadeau, tu ne peut pas savoir combien ca me touche. Humm je sens que je vais me régaler.

A côté du lit, du haut de mes 7 ans, je tente du mieux que je peux de surveiller et veiller sur maman. Pourtant lorsque je glisse que je n’ai pas faim, je sens une pointe d’inquiétude dans sa voix… Je la regarde et d’une voix calme je lui réponds : « Je n’ai pas faim maintenant maman. Et ne t’inquiète pas, je ne suis pas malade. » Mon sourire se veut convainquant. Je ne veux en aucun cas parler de mon cauchemar cette nuit.

« Tu as raison » cette parole résonne en moi et je souris d’un air vainqueur. Puis je regarde le ventre de maman lorsqu’elle parle du bébé. Je m’approche, m’assied au bord du lit et pose une main sur son ventre en le caressant pour essayer de le calmer : « Bébé, calme-toi s’il te plait ? Tu fais mal à maman. » J’ignore s’il lui fait vraiment mal mais je suis encore petite donc je traduis comme je peux ce que maman dit. Mes mains se posent ensuite sur ses épaules et j’ai un petit sursaut lorsque je sens celles de maman sur les miennes et la regarde en souriant encore. Glissant en même temps un « Merci » du bout des lèvres.

Avant de faire quoique ce soit, maman veut un câlin et comme toute petite fille, j’adore ceux qu’elle me fait. C’est en profitant un maximum que je reste dans ses bras quelques minutes en rigolant des baisers qu’elle me fait sur le front, les joues et les cheveux. Comme tous bons moments, ceux-ci ont une fin et maman veut se lever, je refuse et lui montre ma surprise qui la touche. Je remarque les larmes dans ses yeux et m’inquiète instantanément, mais très vite je comprends que ce n’est pas négatif. D’une voix toute basse  je lui glisse un « De rien maman »

Assise sur le lit à proximité d’Alexandra, je prends mon doudou dans mes bras et le serre contre moi. Signe d’un petit stress qui s’empare de moi. C’est d’une voix toute tristounette et douce que je lui demande : « C’est bon ? » Je n’ai que 7 ans, mon petit déjeuner ne doit pas être parfait mais j’ai fait de mon mieux et le plus important avec beaucoup d’amour.

C'est normal qu'elle s'inquiète pour sa fille, après tout elle est mère et c'est son rôle. Elle sourit à sa fille. D'accord mon cœur, dès que tu as faim alors, tu me le dis et je te préparais un bon petit déjeuner.

Quand elle pose sa main sur son ventre, Alex pose la main par dessus. Tu peut continuer à lui parler tu sais. Le bébé entend tout ce que tu dis et quand il viendra au monde, il te reconnaîtra et il saura que tu es sa grande sœur.

Après le câlin, elle va pour se lever, mais sa fille l'en empêche, elle accepte alors de rester dans son lit et quand elle lui pose le petit déjeuner qu'elle lui à préparer sur les genoux, la jeune femme est vraiment touchée par le geste de sa fille. Vu sa gentillesse, Alex l’emmènera bientôt au parc d'attraction ou à la fête foraine pour une après midi.

Sa fille à côté elle, Alexandra commence à manger le petit déjeuner préparer par sa fille. Quand celle si lui pose une question, elle hoche la tête. C'est très bon ma chérie. Tu veut un morceau de la tartine ?

Suite à mes paroles, j’entends maman discuter. Je souris et lui dis d’une voix qui se veut convainquant : « D’accord maman, je te le dirai … » Avant de garder la suite pour moi : « Tu n’auras pas de demande car je ne compte pas manger avant le temps de midi. » Surtout que quand maman parle d’un bon petit déjeuner, il est souvent question : d’une boisson chaude, d’un jus de fruits, de tartines ou de céréales. Et aujourd’hui matin, je n’ai pas le cœur à manger autant.

Je n’ai jamais demandé si le bébé entendait ma voix mais maman lit dans mes pensées car elle répond à une question que j’allais bientôt poser. Je hausse les épaules en souriant et dit d’une voix toute gênée : « C’est vrai ? Il saura qui je suis… » Cela me fait bizarre. Je pensais qu’il aurait connaissance de sa famille qu’au moment de la naissance. D’une voix toute penaud je m’exprime : « Je ne sais pas quoi lui dire maman… »  Je réfléchis tout de même à une phrase que je pourrai dire mais rien ne vient à part « Je t’aime » mais peut-on déjà dire ça à son petit frère ou sa petite sœur avant sa naissance ? Par contre au soir, je sais ce que je lui dirai et je le mets dans un coin de ma tête pour ne pas l’oublier.

Je n’ai jamais fait ça pour avoir quelque chose en retour. Le bonheur que je lis sur le visage de maman me suffit amplement à me sentir mieux et à oublier mon mauvais rêve avec papa. Mon stress diminue ensuite, lorsqu’elle me dit que « C’est très bon. » Je souris et quand j’entends sa question, je lui fais non de la tête. « Non merci maman. »

Attendant que maman termine son petit déjeuner je me couche dans son lit et commence à jouer avec mon doudou tout en réfléchissant à celui que je prendrai pour la naissance du bébé. Enfin si maman me le permet. D’ailleurs ce matin j’aimerai qu’on parle de lui. « Maman … ? C’est quand qu’on va s’occuper des choses du bébé ? » Je sais que je suis encore petite et que je ne peux pas faire grand  chose mais j’ai envie d’aider maman du mieux que je peux.

C'est comme tu veut ma puce, dès que tu voudra tu me dira, même si ce n'est qu'une petite tartine ou un petit bol de céréales, bref tu me dis quand tu veut manger.

Elle sourit. Oui c'est vrai. Les bébés entendent les voix à travers le ventre et une fois que le bébé vient au monde, il peut reconnaître la personne qui parle. Il reconnaît la voix de sa maman, de son papa et des personnes lui ayant parler. Elle réfléchit un instant. Tu peu te présenter, lui raconter une histoire, lui chanter une chanson, lui parle de la pluie et du beau temps. Tu peut tout lui raconter.

Pendant qu'Alexandra mange son petit déjeuner avec gourmandise, bien sur elle propose à sa fille de partager, mais elle ne veut pas, bon Alex mange toute seule alors.
Elle remonte la couverture sur Lizzie qui se couche à côté d'elle et prend le temps d'avaler sa bouchée avant de répondre. Hum on peut voir pour cet après midi si tu veut ? Toute les deux on ne peut pas peindre la chambre, mais on peut déjà allez faire des tours dans les boutiques pour bébé et choisir une chambre.