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 frayeur & déprime | astrid/patrick

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#MessageSujet: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyMar 30 Mai - 17:08


astrid thibault & patrick winkfield
frayeur & déprime


Il arrivait de temps à autre à Patrick de garer sa voiture un peu plus loin de chez lui lorsqu’il rentrait du travail, pour prendre le temps de rentrer à pied par le parc. Les arbres, les points d’eau, les gens et le coucher de soleil, ça lui détendait l’esprit après une journée stressante. En ce moment, avec l’arrivée de l’été, c’était d’autant plus agréable. C’était ce qu’il avait fait ce jour-là, après s’être pris la tête une bonne partie de l’après-midi avec un collègue. C’était assez rare, Patrick étant du genre à s’éloigner le plus possible de tout conflit, il faisait toujours les concessions nécessaires pour éviter d’entrer en désaccord avec les autres. En l’occurrence, son état d’esprit un peu distrait ces temps-ci lui avait valu de faire une grosse erreur dans un truc important, mais il avait commencé par accuser injustement son collègue de cette erreur, ce qui avait engagé une dispute. L’énervement passé il s’était dit que le plus important était qu’elle soit réparée. Après tout faire des erreurs arrivait à tout le monde, même si le rythme auquel ça lui arrivait avait sérieusement augmenté ces temps-ci. Il était moins concentré, c’était comme ça. Il s’efforçait de se dire qu’on ne pouvait pas être à cent pour cent tout le temps, et espérait simplement que cela n’affecterait pas son travail sur le long terme. Mais il ne le pensait pas. Et de toute façon, ce n’était pas les jobs qui manquaient dans sa filière. Une légère brise soufflait à travers les arbres. Les écouteurs de Patrick crachaient dans ses oreilles de l’électro et il traversait le petit parc l’air perdu dans ses pensées. Il passa devant un petit point d’eau et en relevant la tête pour regarder le soleil, crut reconnaître un visage qu’il connaissait de l’autre côté de la rive. Il fit un détour pour s’en approcher. Alors qu’il arrivait à quelques dizaines de mètres, il reconnut Astrid. Elle se trouvait tout au bord du pont, et contemplait l’eau profonde, l’air triste, le regard dans le vide et semblant embués. Cette vue glaça le sang de Patrick. Il eut immédiatement l’impression qu’elle s’apprêtait à sauter dans l’eau pour mettre fin à ses jours. Après s’être figé pendant un instant de choc, il s’exclama : « Astrid ! » avant de se mettre à courir en sa direction. Il était complètement paniqué. Comment fallait-il réagir dans ces cas là ? Il s'arrêta à quelques mètres d'elle et mit ses mains devant lui comme pour lui dire de ne pas bouger. Sa voix tremblait un peu. « Ne fais pas ça. Je suis là. Ok ? » Il se rapprocha calmement et posa sa main sur son bras, s'apprêtant à la retenir. Qu'est-ce qu'il allait faire si elle sautait d'un coup comme ça ? Et puis, comment en était-elle arrivée là ? Il croyait qu'elle allait bien. Quelque chose de grave était arrivé et il n'était pas au courant ? « Laisse moi t'aider si tu as un problème. Je peux t'aider. Mourir, c'est pas une solution. » Il parlait très vite et s'emmêlait un peu, mais il avait vraiment peur pour elle. Si elle ne réagissait pas, il la tirerait sûrement violemment en arrière pour éviter qu'elle fasse cette connerie.
AVENGEDINCHAINS


@Astrid C. Thibault
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyMar 30 Mai - 23:13

Astrid avait décidée d'aller prendre l'air après son travail. Elle n'était donc pas rentrer directement chez elle comme elle avait l'habitude de le faire et avait prit la direction d'Echo Park. Elle s'était garée au plus proche avant de marcher sans vraiment savoir où elle allait jusqu'à ce qu'elle s'arrête sur un des petit ponton fixant le vide. Elle était déprimée, plus que de coutume. Elle avait bossé avec Aaron aujourd'hui et avait eu beaucoup de mal à faire comme si de rien. Elle ne savait même plus vers qui se tourner avec tout ce qui lui était arrivée ses derniers mois et psychologiquement, émotionnellement elle craquait. Elle ne savait plus quoi faire de sa vie, n'arrivait plus à avancer.
C'était donc ça un chagrin d'amour ? Mais comment pouvait-elle être chagrinée ? Elle n'avait pas été en couple avec Aaron, y connaissait encore moins quelque chose à l'amour. Elle sentit quelques larmes rouler sur ses joues qu'elle essuya rapidement, elle ne voulait pas pleurer, quoi qu'il arrive. Elle devait rester forte, comme elle l'avait toujours fait non ?
Elle fixa l'eau, regardant les jeux des courants invisibles à l'oeil, se demandant comment sa vie avait-elle pu partir aussi vite... a vaut d'eau. Elle soupira, se disant qu'elle aimerait beaucoup avoir une vie plus simple, plus net, moins emmerdante. Elle crut entendre son nom et chercha autour d'elle sans voir qui l'appelait. Avait-elle rêver ? Elle entendait à nouveaux des voix ? Elle allait devoir consulter si cela continuait. Elle sursauta en sentant une main se poser sur son bras et se retourna, en entendant la voix de Patrick.
- Patrick... ? murmura-t-elle, alors même que les mots faisaient lentement leur chemin dans son esprit, je... je n'allais pas sauter, dit-elle alors même qu'elle sentait les larmes à nouveau envahir ses yeux touchés par les paroles. Elle essuya ses yeux
- Excuse-moi... journée difficile, j'avais juste besoin de me ressourcer un peu avant de rentrer,  elle forma un pauvre sourire sur ses lèvres, comment vas-tu ? demanda-t-elle essayant de détourner la conversation d'elle. Elle avait peur de parler d'elle, avait peur de ce qu'il pouvait avoir lu sur la Bitch. Ce n'était pas la journée d'aujourd'hui qui était difficile, c'était les derniers mois qui venait de s'écouler mais... Elle n'avait pas envie d'ennuyer ses amis avec ses problèmes.
EXORDIUM.




@Patrick D. Winkfield


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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptySam 3 Juin - 18:46


astrid thibault & patrick winkfield
frayeur & déprime


Bon, il avait peut-être rapidement sauté à une conclusion dramatique, mais il fallait dire qu'elle avait vraiment l'air à bout. Il était sûrement trop dramatique, on aurait aimé pensé qu'il avait l'esprit instantanément trop romantique devant cette vision ophéliaque mais pour être honnête il avait juste simplement regardé trop de films. Ou peut-être que sa propre humeur était un peu sombre. En tout cas, il s'était immédiatement inquiété comme jamais. De ce qu'il savait de la vie d'Astrid au lycée, elle avait très souvent dû se rattraper fortement aux branches pour ne pas glisser dans ce genre d'extrêmes, et encore aujourd'hui il semble qu'elle n'aille pas parfaitement bien, enfin du moins c'est ce qui se disait. Elle avait été dans des situations difficiles qu'il aurait eu du mal à imaginer, parce qu'il avait été un enfant et un adolescent d'un milieu privilégié, et même s'il avait connu la profonde tristesse de la perte de sa mère, le désespoir véritable lui était étranger. Mais peu importe à quel point il n'aurait pas su comprendre, tout ce qu'il s'était dit sur le moment c'était qu'il devait faire quelque chose pour empêcher ça, tout en ayant au fond la peur qu'elle saute le pas devant lui (il avait aussi probablement vu ça dans un film d'ailleurs). Il n'osait pas vraiment l'agripper pour la tirer en arrière de peur d'être trop brusque, mais il espérait que sa main sur son bras suffise à lui signifier qu'il la retenait et qu'il était là. Elle n'avait pas semblé prêter attention à lui au début, trop perdue dans ses pensées, mais elle s'était là soudainement tournée vers Patrick. Ses yeux étaient pleins de larmes, ce qui lui confirma qu'elle n'était pas bien, mais il ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement en entendant qu'elle ne comptait pas sauter. « Vraiment ? » fit-il remarquer avec un sourcil levé, mettant un temps à comprendre qu'il s'était planté et à calmer son inquiétude. Quel drame il s'était fait ! Mais il restait qu'elle pleurait. Il lâcha son bras et eut un air désolé, se demandant à quel point elle avait pu avoir une journée pourrie pour pleurer toute seule dans un parc. Patrick se promit à lui-même de ne pas lâcher Astrid avant qu'elle aille un peu mieux, tout compte fait il ne voulait vraiment pas avoir un truc pareil sur la conscience, et puis il se souvenait bien de la façon dont elle se soutenait quand ils étaient ados et qu'il était le souffre-douleur de son frère, et avec lui, de tout le lycée. Il lui devait bien ça, et beaucoup plus même. De toute façon il n'était vraiment pas du genre à laisser tomber les gens. Il s'efforça de répondre à son sourire, mais sentait bien que ce n'était qu'une façade. « Très bien. Je vais très bien. » répondit-il avec un demi sourire. C'était faux, évidemment, mais ses problèmes étaient sûrement des crottes de souris à côté des siens, enfin si on en croyait les rumeurs. Et de toute façon il n'avait vraiment pas envie de centrer la conversation sur lui dans ces conditions. Mais pas non plus envie de la forcer à parler. « Je rentrais du travail là. Tu habites loin d'ici ? Laisse moi te raccompagner chez toi. On pourra discuter un peu sur le chemin. » Il avait posé une main sur son épaule et souriait doucement. Patrick n'était pas rassuré de la savoir seule et aussi triste. Il espérait bien sûr qu'elle ne pense pas qu'il y avait de l'ambiguïté, il s'inquiétait pour elle c'est tout.
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyDim 4 Juin - 15:45

Astrid ne s'était pas rendue compte qu'à fixer l'eau ainsi certains pourrait se méprendre sur ses intentions... Et c'était arrivé. La jeune femme essayait de faire le point sur sa vie, de se dire que ce n'était pas si grave, qu'elle avait connu pire, pourtant... Elle fixait l'eau jusqu'à ce que Patrick la tire de sa rêverie.
- Oui, j'étais juste perdue dans mes pensées... murmure-t-elle d'une petite voix, comme une gamine qui tenterait de se justifier avant d'ajouter que sa journée avait été difficile.
Elle hocha la tête lorsqu'il lui dit qu'il allait bien, loin de soupçonner la vérité.
- J'habite à Westside, dit-elle, elle hésita avant de finalement hocher la tête, elle n'avait pas envie de prendre les transports seule pour rentrer chez elle, un peu de compagnie lui ferait du bien et elle savait qu'il n'y aurait aucune ambiguïté avec Patrick. Ils se connaissaient depuis longtemps, et même s'ils étaient perdue de vue pendant de longues années, la jeune femme savait qu'il ne tenterait jamais rien avec elle. Il avait toujours été un des rares à ne pas avoir essayé, alors pourquoi cela changerait aujourd'hui ?
- D'accord, dit-elle en hochant la tête, mais laisse moi t'inviter à boire un verre alors, ce n'est pas vraiment sur ton chemin je pense... Elle se mit en marche avec Patrick, laissant planer un petit instant de silence ne sachant pas vraiment de quoi parler avant de finalement demander,
- Ta journée de travail ça a été ? demanda-t-elle se souvenant qu'il lui avait dit qu'il sortait du travail. Elle voulait reculer le moment où il lui poserait des questions. Il en aurait sûrement, ce n'était pas tout les jours qu'on trouvait une des ses amies en pleure dans un parc. Mais elle ne savait pas par où commencer s'il lui posait des questions, ne savait même pas comment elle pourrait lui raconter tout ce qui lui était arrivée. Elle n'avait que rarement pleurer, et la voilà qui craquait dans un endroit public, qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête... ? Mais aussi quelle aurait été la probabilité qu'elle tombe sur un de ses amis ? Elle ne savait pas et ne voulait pas se pencher sur ses questions peut-être qu'au fond, si Patrick n'était pas arrivé, elle serait aller vérifier par elle-même si l'eau était aussi froide qu'elle en avait l'air...
EXORDIUM.




@Patrick D. Winkfield

(oui oublions le fait qu'elle a prit sa voiture, elle est venue en transport)
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyMar 6 Juin - 13:14


astrid thibault & patrick winkfield
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Patrick pouvait souvent paraître très réservé voire un peu distant, mais dans le fond ses amis étaient ce qu'il y avait de plus important pour lui. Il ne les laissait pas dans leur galère s'il sentait qu'ils étaient dans la galère, et n'hésitait pas à reléguer ses propres soucis au premier plan. C'est aussi pour cela que le départ d'Astrid du lycée n'avait pas été facile, Patrick s'était senti totalement impuissant face à la situation, inutile même. Il n'avait pas l'intention de l'être à nouveau. Westside ? C'était un quartier très sympa, mais un peu loin de ce parc où ils se trouvaient. Elle avait peut-être eu besoin de prendre l'air. Il hocha la tête et sourit qu'elle accepte d'être raccompagnée. Elle n'était pas méfiante avec lui, ne l'avais jamais été d'ailleurs. Elle avait probablement toujours senti que ses intentions envers le sexe opposé étaient bien trop pures pour être honnêtes. Patrick répondit à son invitation. « Avec plaisir. J'ai ma voiture garée pas loin de toute façon, je pourrais faire un détour. Rassure toi, je me suis amélioré. » Il faisait référence au fait qu'il était plutôt un danger public niveau conduite à l'époque où ils se connaissaient. Cela n'était plus du tout le cas, avec la vieillesse et l'habitude. Il commença à marcher à ses côtés, n'osant pas tout de suite la questionner pour ne pas la brusquer. Il regarda les arbres un moment et apprécia la brise avant de jeter un regard vers elle à sa question. La journée avait été fatigante, mais c'est vrai qu'il ne se voyait pas vraiment se plaindre de son travail alors qu'il avait quand même un job très bien payé et positionné qui lui plaisait relativement. « Oui. On a juste pas mal de choses à boucler avant l'été donc tout le monde est un peu on edge. Par exemple, un collègue m'a gueulé dessus parce qu'il a cru que j'avais mangé son cookie. » dit Patrick avec un petit rire. C'était arrivé il y a trois jours en vérité, mais il espérait que ça la fasse sourire un peu. Et puis ça donnait bien le ton sur l'ambiance qu'il y avait au bureau ces jours-ci, mais d'un autre côté Patrick n'était pas en reste, pour ses propres raisons, pas vraiment à cause des commandes logicielles à finir.  Son regard fut juste ensuite attiré par une vieille dame qui venait promener son chien dans le parc, un petit cocker adorable qui vint renifler vers eux. Patrick se pencha pour lui caresser la tête avec un petit sourire, puis se releva pour recommencer à marcher. Il s'osa à une question, espérant que ce n'était pas là où se trouvaient ses problèmes. « Et toi ? Le travail ? »
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyJeu 8 Juin - 19:19

Astrid sourit lorsqu'il ne refusa pas son invitation à rester boire un verre. Quitte à ce qu'il fasse un détour, autant qu'il le fasse pour quelque chose de plus tangible que simplement la raccompagner.  Elle prit la route à son côté, marchant d'un pas tranquille. Elle aimait beaucoup ce parc, voilà pourquoi elle avait choisi de faire un bon bout de transport pour venir jusqu'ici. Elle eut un sourire lorsqu'il lui dit qu'il conduisait mieux maintenant qu'à l'époque du lycée
- J'espère bien, dit-elle avec une légère malice, sinon je m'inquiéterais et finirait pas croire que tu as vraiment obtenu ton permis dans un kinder surprise, boutade qu'elle lui disait souvent lorsqu'il lui racontait ses péripéties en voiture. Elle en avait souvent rit à l'époque... Que cela remontait à présent ! Dix ans avait passer depuis, elle marcha un moment en silence avant de finalement lui demander comment s'était passer sa journée de travail et il réussit à lui tirer un rire.
- Un cookie ? Vraiment ? elle secoua doucement la tête un léger sourire restant sur ses lèvres. Elle aimerait bien qu'on lui prenne la tête pour un cookie plutôt que pour autre chose, avoir seulement à se préoccupé de soucis aussi infime, malheureusement... sa vie n'était pas aussi douce que ça. Elle grattouilla à son tour le chien avant de le laisser partir, se disant qu'il fallait qu'elle sorte Moka ce soir, le pauvre était resté enfermé toute la journée et il devait avoir eu chaud ! Elle espérait que Luiza est pensée à lui donner à boire et lui laisser la porte fenêtre ouverte avant de partir... Et puis Patrick finit par lui demander comment c'était passé sa journée, elle mit un petit temps avant de répondre. C'était en partie la raison pour laquelle elle s'était retrouvée ici à pleurer à chaude larmes en fixant l'étang depuis le ponton.
- Et bien... difficile. J'adore mon job mais parfois les clients sont vraiment lourds et... l'ambiance est un peu... bizarre avec mon patron... par ma faute... finit-elle par dire. Voilà c'était dit, elle avait enfin dit une partie de ce qu'elle avait sur le coeur à Patrick. Une nouvelle fois elle se confiait à lui. Pourquoi ? Elle ne le savait pas vraiment, ça avait toujours été comme ça avec Patrick, elle arrivait à se confier assez naturellement à lui. Peut-être parce qu'il avait toujours su l'écouter sans chercher à la juger ? Alors pourquoi diable s'était-elle justement éloignée de lui après son agression, avec le recul elle n'était pas sûre de la raison, elle était jeune et fortement traumatisée après ça, elle l'était toujours d'ailleurs n'en parlant à personne et voulant à tout prix que personne ne l'apprennent, surtout pour son avortement... Elle en avait terriblement honte. Il n'y avait que peu de personnes au courant que les rumeurs qui couraient à l'époque était vrai: Hope, sa soeur de coeur, Ulysse et Aaron qui avait bien évidement fait le lien et Patrick en connaissait au moins une partie. Elle lui jeta un regard un peu inquiète, elle savait qu'il allait lui poser des questions et il en avait tout les droits après tout. Elle y répondrait... dans la mesure du possible.
EXORDIUM.




@Patrick D. Winkfield


Dernière édition par Astrid C. Thibault le Sam 17 Juin - 11:43, édité 1 fois
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyMar 13 Juin - 16:43


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Même s'il aurait largement préféré que ce soit dans d'autres conditions, Patrick appréciait bien de prendre un peu l'air et de discuter avec Astrid. Ça le détendait de sa journée, et du reste d'ailleurs. Ce parc était un endroit agréable. Il rit doucement à sa blague sur son permis, c'est vrai qu'il s'était vraiment demandé à l'époque comment ça se faisait qu'il l'avait eu alors qu'il était un tel danger public. Ça se trouve son père avait soudoyé le moniteur pour qu'il l'ait, tout en espérant qu'il ne tarderait pas à se tuer dans un accident de voiture. C'était extrêmement noir comme idée, mais bon avec les années il avait appris à ne pas sous-estimer la détestation que l'homme avait pour lui. Enfin dans tout les cas ça n'avait pas marché, il savait conduire une voiture, son père lui par contre ne savait pas conduire un avion visiblement. Il fronça les sourcils. Pourquoi il pensait à ça ? Il fut content de faire rire un peu Astrid avec son anecdote de boulot, il fallait dire que le type était tout de même risible mais bon, il avait sûrement des tas d'autres problèmes et s'était juste lâché sur celui-ci à bout de nerfs.« Oui vraiment. Mais je crois que ça aurait été n'importe quoi qu'il m'aurait engueulé pareil. Parfois il faut que ça sorte. » avait-il dit avec un regard amical vers Astrid. Il voulait dire que si pleurer faisait parfois un peu de bien, en parler ça faisait souvent encore plus de bien. Il n'y croyait pas lui-même encore il y a peu de temps, mais maintenant il savait que c'était la vérité. Patrick avait pensé poser une question anodine en la questionnant sur son travail, ne pensant vraiment pas que ses problèmes venaient de là. Visiblement, il s'était trompé puis qu'elle sembla songeuse. Il s'en serait mordu les doigts, quelle gourde il faisait... Que s'était-il passé avec son patron ? C'était sûrement indélicat de le demander. Patrick se passa une main dans les cheveux et pesa ses mots.
« Désolé... C'est vraiment fatiguant quand on doit passer ses journées dans un environnement où on est pas à l'aise... » Il lui mit une main sur l'épaule et la retira avant de soupirer légèrement en se sentant obligé d'essayer d'en savoir plus s'il voulait l'aider un peu. « Pour tes clients... Malheureusement les hommes sont des goujats ou des idiots, parfois les deux. » dit-il avec un petit sourire amusé puis s'efforçant de rester sérieux. « Et pour ton patron, il y a bien quelque chose que tu dois pouvoir faire non ?... Enfin je ne sais pas, je veux pas que tu te sentes obligée de me dire quoi que ce soit mais en tout cas, si c'est bizarre pour toi ça doit l'être aussi pour lui non ? Donc peut-être qu'en parlant un peu vous pourriez vous rendre le quotidien plus supportable... » Il fit un geste de la main comme pour dire qu'il disait des inepties. Après tout il ne savait rien de sa situation, ce n'était peut-être pas aussi simple que ça. Il n'y pouvait rien, il savait écouter les gens mais il n'était vraiment pas le plus fin des psychologues. Il s'efforçait de les aiguiller mais bon. Il avait lu une fois quelque part que quand une personne demande un conseil, en fait elle savait toujours au fond ce qu'elle devait faire mais sollicitait juste l'approbation ou la désapprobation de l'autre personne. Astrid ne lui avait pas demandé de conseils, mais au fond il supposait qu'elle avait une idée de quoi faire pour que ça aille mieux mais qu'elle n'y arrivait pas. Enfin ça c'était l'analyse du très peu fin psychologue. Ils arrivaient à la sortie du parc, vers une rue morne un peu vide.
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptySam 17 Juin - 14:36

Astrid sourit elle comprenait bien ce que Patrick lui expliquait, elle n'aimait pas râler sur les personnes qu'elle côtoyait qu'elle qu'en soit la raison alors elle trouvait souvent des subterfuges pour éviter de leur crier après mais parfois... Ca avait juste besoin de sortir et... Elle ne comprenait que trop bien.
- Je vois... dit-elle a mi-voix un peu pensive. Devait-elle se confier à Patrick ? Elle l'avait déjà fait par le passer, pendant longtemps, mais pouvait-elle lui parler de tout ce qu'elle avait sur le cœur ? Elle ne voulait pas le déranger avec ça. Mais finalement elle s'ouvrit peu à peu à lui lorsqu'il la questionna sur son travail. Elle lui parla de l'ambiance qui était un peu tendue et cela l'attristait parce qu'elle aimait son travail malgré tout les problèmes que cela pouvait engendrer. Et encore, ce n'était pas plus problématique qui existait.
- Oui je sais, heureusement que j'ai dans mon entourage des personnes masculines qui me prouve que la galanterie et la gentillesse existe aussi, dit-elle avec un léger sourire, elle pensait à Patrick, Ulysse, Aaron mais aussi à des rencontres plus récentes comme celle de Damian, Evan et Jimmy. Elle se confia à demi-mot à Patrick et il la conseilla comme il l'avait toujours fait. Elle en fut touché.
- Je ne sais pas, je me suis faite de fausses idées et je crois que j'ai tout fait merder... dit-elle, on se parle mais pas plus que nécessaire... et cela me gène parce que c'était surtout un ami avant d'être mon patron et... J'ai l'impression qu'il n'y a que moi qui suit mal à l'aise par la situation j'essaie de prendre sur moi mais... On ne se parle plus comme avant et... elle se tut la gorge nouée, cela la blessait beaucoup. Elle était perdue, complètement partager entre ce qu'elle ressentait, ce qu'elle voulait et ce que sa raison lui disait. Si elle était devenue celle qu'elle était aujourd'hui c'était grâce à ses amis, qui était ce qu'elle avait de plus proche, qui était le plus proche d'une famille. Celle qu'elle avait perdue elle n'en avait que peu de souvenirs, ses parents n'étaient qu'une image flou dans son esprit, elle se souvenait beaucoup plus de sa mamie, mais elle était décédé voilà bien longtemps et ces moments dans des familles d'accueil... Elle ne s'était pas vraiment attachée pas peur de les perdre à nouveau et c'était très vite émancipée. Et voilà que ceux qu'elle avait toujours considérer comme sa famille, ceux qu'elle ne perdrait jamais... Elle les perdait peu à peu, tout avait commencer avec Ulysse puis Aaron elle se sentait seule et ne comprenait pas vraiment comme sa vie pouvait être partie aussi à vaut d'eau. Elle essuya ses yeux à nouveau humide alors qu'ils sortaient du parc prenant la direction de la voiture de Patrick.
EXORDIUM.




@Patrick D. Winkfield


Dernière édition par Astrid C. Thibault le Jeu 22 Juin - 15:03, édité 1 fois
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyMer 21 Juin - 23:17


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Patrick était heureux qu'Astrid s'ouvre un peu à lui. Il se serait mal imaginé la laisser s'en aller sans avoir rien laissé sortir et avec tout ce qui n'allait pas toujours coincé au fond de son cœur. Et puis, c'était dans son tempérament. Il arrivait souvent que tous ses amis s'embrouillent les uns avec les autres et viennent chacun se plaindre des autres à Patrick, lui étant trop une bonne pâte pour se disputer avec qui que ce soit et écoutant tout le monde patiemment. En tout cas, c'était vrai qu'au travail Astrid devait avoir affaire à une myriade de types lourds, sur une échelle de Seth Rogen au maniaque sexuel. Sur ce point, Patrick était content de ne pas avoir à travailler seulement avec des gens, en même temps il était plus alaise avec les ordinateurs qu'avec les gens. Enfin bref, il savait quand même que beaucoup de gars étaient comme ça, souvent même pas dans la vie de tous les jours mais juste quand ils étaient bourrés avec leurs potes. Patrick se contenta de sourire à sa remarque, il n'en demandait pas tant, et puis il ne pensait vraiment pas être un exemple; surtout qu'il y avait de quoi en douter si on en croyait ses ex-copines. Quand elle tenta d'expliquer ses problèmes avec son patron, Patrick fronça les sourcils en la regardant avec un air un peu inquiet. Il sentait revenir dans son ton la même fragilité que quand elle pleurait presque un peu plus tôt. Il y avait donc du sentimental derrière tout cela... Il pourrait encore moins l'aider pour cela. Lorsqu'elle eut terminé, un peu bouleversée, il regarda autour d'eux en vérifiant bien qu'il allait dans la bonne rue pour sa voiture, puis s'arrêta un moment pour se tourner vers elle avec un sourire rassurant. « Arrête de culpabiliser comme ça, ça ne te fait pas de bien, tu vois. » dit-il d'un ton doux avant de recommencer à marcher en quête de sa voiture qui ne devait vraiment être pas très loin. Il cherchait à lui remonter le moral, enfin comme il pouvait. « Tu es une fille super Astrid, donc soit il est dingue, soit il a une très bonne raison mystère; et dans tous les cas tout n'est pas de ta faute. » Il aperçut sa voiture plus loin dans la rue, dont la carrosserie noire reflétait les lampadaires et fouilla ses poches pour y trouver ses clés, avant de la déverrouiller de loin tout en lançant à Astrid : « Et voilà ! ». Il s'y installa et la laissa s'installer à côté, ayant posé son sac à dos sur la banquette arrière. « Bon alors, tu dois me dire le chemin. » dit-il en la regardant avec un demi sourire puis poussant un petit soupir, une main sur le volant et s'apprêtant à démarrer :« J'aime pas te voir triste. » avant de réfléchir et de rajouter en se remettant un peu à sourire : « Mais tu sais quoi ? Je préfère que ce soit pour des problèmes comme ça que pour ceux d'il y a dix ans. Tu as fais du chemin. » C'était sûrement un peu idiot comme remarque, voire ça manquait carrément de tact, mais c'était ce qu'il se disait depuis tout à l'heure, que finalement la nature de ses soucis avait changé pour le meilleur. Ou alors c'était vraiment débile comme manière de penser et il était un peu con sur ce coup.
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#MessageSujet: Re: frayeur & déprime | astrid/patrick   frayeur & déprime | astrid/patrick EmptyJeu 22 Juin - 15:25

Patrick avait raison. Elle devait arrêter de culpabiliser ainsi, elle se faisait trop de soucis pour tout. Il fallait qu'elle prenne la vie avec plus de positivité, peut-être devrait-elle finalement retourner voir un psy pour l'aider ? Elle n'était pas sûr d'en avoir envie mais cela méritait réflexion. Et puis... Le reste de sa phrase lui mit du baume au coeur, cela lui fit un bien fout d'entendre un ami qui n'avait aucune vue sur elle la complimenter ainsi. Elle lui sourit doucement malgré que ces joues ait prit un teinte rosée, elle appréciait les compliments mais ce n'était pas pourtant qu'elle n'était pas gênée d'en recevoir. Mais surtout il avait une signification plus profonde pour elle, il savait tout ce qu'il lui était arrivée il y a dix ans, il savait qu'elle s'était faite violer et avait du avorter des suites du viol entre les rumeurs et les journaux de l'époque, il était facile de faire la part entre vérités et mensonges et qu'il lui dise qu'elle était une fille super malgré tout ça... Lui redonna un peu de confiance en elle. Elle n'eut cependant pas le temps de le remercier, il était arrivé à sa voiture. Elle s'installa à l'avant côté passager avant et hocha la tête avant de se tourner vers lui et de poser sur sa joue, un baiser purement amicale.
- Merci Pat', dit-elle le regardant avec reconnaissance, tu es vraiment quelqu'un de bien tu sais ? Et la personne qui partagera ta vie sera extrêmement chanceuse de t'avoir  dit-elle en souriant doucement. Elle le pensait sincèrement, elle se doutait que son ami n'était pas forcément attiré par les femmes ou peut-être se trompait-elle, après tout quel importance ? Du moment qu'il était heureux. Elle lui indiqua la direction à prendre et alors qu'il s'apprêtait à démarrer et sentit son coeur rater un battement, elle hocha la tête
- C'est sûre... A choisir je préfère ça plutôt que de devoir reconnaître trois types derrière un miroir et un avortement pour cause de viol, dit-elle en se détendant, . Même si je n'ai pas forcément l'habitude de gérer ça... c'est une autre forme de stress qui est moins... difficile ? Elle s'arrêta un instant, elle n'aurait peut-être pas du dire ça avec autant de désinvolture, elle inspira en fermant les yeux. Putain. Malgré les dix ans qui avait passé elle s'en voulait toujours d'avoir ôter la possibilité de vie à ce petit être. Pourquoi n'avait-elle pas mener la grossesse à terme et mit le bébé à l'adoption ? La réponse lui apparut comme une évidence comme lorsqu'on lui avait annoncer qu'elle était enceinte : elle était dans la rue, n'avait aucun moyen de suivre des traitements ou un médecin pour que la grossesse se déroule correctement et... A l'époque elle en voulait à ce petit être de s'être logé dans son ventre, comme un rappel de ce qu'elle avait subit. Elle secoua la tête comme pour chasser ses souvenirs. Le passé était le passé, se dit-elle reprenant une phrase qu'avait dite Cassandre quelques mois plutôt. Elle rouvrit les yeux,
- Mais oui... j'avance à petit pas, c'est pas tout les jours facile mais je sème mes petits cailloux... dit-elle. Elle savait qu'il comprendrait la référence, au lycée elle perdait toujours quelque chose, et avait toujours quelques cailloux dans sa poche pour faire des ricochets, cailloux qui tombaient bien souvent et on la suivait à la trace jusque son casier, un escalier ou autre.
EXORDIUM.




@Patrick D. Winkfield
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