Event | Let's kill the bitch !

Ulysse essayait de contenir sa colère, avec plus de mal que de bien. Il pouvait clairement voir la douleur dans les yeux de sa cousine et cela n'accentuait que la haine qu'il commençait à ressentir envers Aslan. Il en voulait un peu à Ayleen aussi. Pourquoi elle ne lui avait jamais parlé de ça ? Il savait qu'elle avait eu des soucis avec son ex, mais jamais que ça avait prit de telle proportion, ni qu'il était vraiment. Et il s'en voulait de lui en vouloir pour une chose aussi débile. Il allait reprendre la parole quand une brune arriva pour défendre Aslan. Bitchcation avait parlé d'elle aussi, il n'avait écouté que d'une oreille, mais de ce qu'il avait compris, cette femme était mariée à un gros connard homophobe. Il lui jeta un regard noir avant de rétorquer froidement : "Vous avez l'air de mal connaitre les gens de votre entourage quand on voit qui est votre mari..."

Aslan commença à se défendre, Ulysse l'écoutait à peine. Après la révélation, tout ce qu'il pouvait dire sonnait comme des mensonges aux oreilles d'Ulysse, que tout cela n'avait pas d'importance. Comme François Fillon quand il disait qu'il voulait remonter l'économie de la France. Ce n'était que du blabla pour le jeune homme. Il partait à nouveau dans ses pensées, s'imaginait le tableau et ça attisait sa rancoeur. Il redescendit sur terre quand Aslan s'adressa à lui, fronçant les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir, ni pourquoi il lui disait ça. "De quoi tu parles Aslan ?" Il allait reprendre la parole quand se fut au tour de sa cousine de s'exprimer et de remettre Aslan à sa place. Il était plutôt étonné, jamais il n'avait entendu sa cousine parler avec autant de haine dans la voix. Et puis, elle parla aussi de lui, et il fut perdu, pourquoi s'inquiétait-ils pour lui de la sorte ? Etait-ce par rapport à ce que la bitch avait dit ? Comme quoi il avait un problème d'alcool ? Il secoua la tête avant de reprendre "Je n'ai aucun problème... Oubliez ce que cette application merdique a pu sortir."

C'était certainement une idée nulle d'aller s'énerver contre Lawrence, Patrick ne savait pas trop quelle mouche l'avait piquée. Il était rare qu'il se montre aussi impulsif. Peut-être qu'il aurait juste du donner un bon coup dans un truc et ça l'aurait soulagé. Mais enfin. En plus, est-ce qu'il y croyait vraiment, à ce qu'elle avait dit sur son colocataire ? S'il avait pu réfléchir clairement, il en serait sûrement venu à la conclusion que ce n'était vraiment pas son genre, surtout qu'il l'avait entendu à plusieurs reprises s'en plaindre, et en plus il savait très bien qu'Evan était juste un de ses amis. Mais forcément, Patrick ne pensait pas à tout ça. Il fut un peu confus vis à vis de la jeune femme qui se trouvait à côté de lui, surtout que Lawrence avait cru qu'il parlait d'elle alors qu'il parlait de Bitchcation et avait donc dû s'excuser. Mais il n'avait rien dit et avait juste secoué la tête avant de continuer à l'accuser. Il fut un peu rassuré que Lawrence se défende immédiatement, mais il ne savait pas vraiment s'il le croyait. Après tout Aslan aurait pu lui raconter des trucs dans ce genre. Mais c'est dingue, il en devenait paranoïaque, vraiment ridicule, tout ça pour une rumeur dont la plupart des gens riraient ou s'en foutraient. Patrick n'avait rien contre ça chez les autres, mais pas lui, c'est tout. Est-ce que ça l'aidait vraiment, de l'accuser ? On pouvait en douter. "Je... d'accord." dit-il, l'air à moitié convaincu et le regard baissé, avant de pousser un long soupir. Il finit par remonter son regard vers Lawrence, se trouvant un peu ridicule de l'avoir agressé. Il dit difficilement : "Excuse-moi, c'était... désolé... enfin... Je crois qu'il vaut mieux que je rentre.". Il avait pris cette décision pendant qu'il parlait. Il n'avait pas envie de rester au milieu de cette foule qui venait d'entendre ça, ni envie de s'embrouiller devant tout le monde avec son ami d'ailleurs. En plus, il avait l'impression qu'une dispute vive avait lieu non loin de là et il préférait fuir ce genre de situation de toute manière. Il tenta un léger sourire un peu fade en direction de Lawrence puis quitta l'attroupement en direction de la bouche de métro la plus proche.  

J'aurais très bien pu les ignorer mais ce n'est pas le genre de la maison et puis, je devais quand même m'excuser auprès de lui, n'est ce pas ? C'était presque la moindre des choses, même si je ne savais pas comment il allait prendre ces excuses mais au moins ce serait fait. Le deuxième homme fut le plus prompt à me répondre. Il s'appelait donc Lawrence. J'étais enchantée de le connaître. Aslan répondit cependant que j'étais difficilement oubliable ce qui me fit sourire. C'est vrai que j'ai un physique qui ne s'oublie pas vraiment et puis, je l'avais presque accusé de quelques choses qu'il n'avait pas fait, n'est ce pas ? Puis Lawrence demanda alors à Aslan, si nous nous connaissions mais c'était un bien grand mot, n'est ce pas ? Je laissais donc l'homme répondre à cette question. La réponse fut celle que j'aurais fournie à peu près.

" Il a été tellement prompt à donner un premier diagnostic que ça m'a semblé logique sur le coup, mais c'était une erreur assurément. "

Mais à peine avais-je dis cela que le spectacle pour lequel nous étions tous venus commença. Un homme s'était avancé, pour sans doute dire des choses mais quoi ? Personne ne savait vraiment. Pourtant, je sentais que je n'allais pas être la plus à plaindre dans cette histoire. Mais l'homme ne put rien dire car la bitch prit le contrôle du micro sans qu'il ne puisse rien y faire. Elle allait déverser sa verve sur le peuple réunit par ici et elle commença par une histoire sans grand intérêt pour moi. Mais bon, il fallait bien commencer par quelques choses, non ? Le meilleur sera sans doute pour la fin. La seconde histoire était bien plus intéressante, surtout qu'elle concernait ce cher Aslan. Visiblement, je ne m'étais pas trop trompé, c'est un type quand même louche. D'ailleurs il nous faussa compagnie à Lawrence et moi. J'en aurais presque regretté mes excuses mais elles avaient été dites. Mon tour arriva, et la bitch me fit exploser de rire. Elle en avait après mes seins. Sérieusement ? Elle n'avait rien trouvée de mieux ? Surtout qu'en plus je me fiche bien de cela. Mes seins sont vrais, mais si les gens pensent qu'ils sont faux, ça ne changera rien à ma vie, rien du tout. Lawrence trouvait que la bitch avait une belle imagination et il n'avait pas tord là dessus.

" C'est vrai qu'elle est marrante cette bitch. Ce n'est pas comme si c'éait important que le population sache que mes seins soient vrais ou faux, n'est ce pas ? "

Personnellement, je m'en fichais. Ainsi donc il connaissait donc la véritable identité de la bitch en chef. J'étais curieuse quand même.

" Ainsi donc vous la connaissez ? Elle ressemble à quoi ? Elle est si moche qu'on le pense ? Vous pouvez lui répéter si cela vous dit, ce n'est pas un problème pour moi. "

Puis un homme vint vers nous. Il connaissait de toute évidence Lawrence et il semblait curieux de connaître l'identité de cette fameuse femme qui en savait tant sur tout le monde. L'homme ne semblait pas être bien, sans doute que la bitch avait dit des choses sur lui, certainement puisqu'elle avait déversée son flot sur tout le monde. L'histoire entre les deux hommes semblait sulfureuse, finalement, elle n'avait rien à dire sur moi parce que j'ai une vie bien plus rangée qu'on ne le pense. Oui, je sais, il suffit que je dise ça pour qu'elle ressorte un truc totalement improbable. En tout cas, l'homme semblait vraiment dans un sale état le pauvre.

" J'espère que ça va aller pour lui. Il ne faut pas prendre au sérieux tout ce que dit cette petite garce quoi qu'il arrive. Si je peux faire quoique ce soit pour vous aider, lui ou vous Lawrence. "

Mon aide ne servirait à rien sans doute, mais bon, peut être que si cet homme qui venait de nous fausser compagnie avait envie de compagnie, je pourrais être cette compagnie, je ne sais pas trop à vrai dire.

Est ce que venir ici était une bonne idée ? Sans doute que non, il faut en convenir mais j'étais là et je n'allais pas rebrousser chemin surtout que j'étais avec mes amis et ma famille, autrement dit les gens qui comptaient le plus pour moi. Ayleen ne sait pas non plus ce qui nous attends. Pourtant, tout le monde a bien une petite idée, n'est ce pas ? Un homme arrive alors avec un masque pour parler, mais bien vite, il semble ne pas avoir le contrôle sur son flot de parole. La bitch est là, prête à faire je ne sais quoi. Et c'est là que le coup de massue me tombe dessus. De toutes les personnes qui sont venues ici aujourd'hui, elle commence par moi, alors que je n'ai jamais rien fait de mal. Je ne suis qu'une jeune femme timide qui compte avant tout sur ces amis et sa famille rien de plus. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais même pas quoi faire, je suis décontenancée devant ces propos. Je deviens rouge comme une pivoine, comme si je venais de prendre racine impossible de bouger le petit orteil. C'est vrai, je suis célibataire, mais je ne le vis pas si mal que ça. Je suis encore jeune de toute façon, n'est ce pas ? C'est ce que j'essaye de me persuader. La suite n'entre même plus dans mes oreilles, tellement j'ai l'impression que le monde entier me regarde et se moque de moi. Je ne bouge plus alors que je sens des mains se serrer dans les miennes mais j'ai la tête ailleurs, perdue dans les méandres de mon propre esprit. Je ne sais pas qui est ce qu'il reste autour de moi, mais je crois avoir entendu parler d'Ayleen et d'Ulysse, cela semblerait logique qu'elle fracasse la famille en premier. Le pire c'est que ce qu'elle venait de dire était vrai. Ce n'était pas difficile à deviner mais voilà, je ne savais plus où me mettre, si j'avais pu me transformer en souris et m'en aller immédiatement, je l'aurais fait, mais ce n'est pas possible malheureusement. C'est Astrid qui me tire de ma pseudo léthargie. Elle veut poursuivre Ayleen et Ulysse mais avec le mouvement de foule, ils sont déjà hors de portée. Du coup vous restez pratiquement sur place alors que Zoey arrive vers nous. Même si je n'étais pas très attentive, j'ai cru comprendre que nous avions un profil similaire, sauf qu'elle semblait le prendre bien mieux que moi au vue de la pointe d'humour qu'elle venait de me donner, répétant les propos de cette saleté. J'aimerais pouvoir en rire, mais je n'y arrive pas.

" Désolé, mais euh ... "

Les mots ne viennent même pas à mes cordes vocales tellement je suis dans un état second. Je n'ai rien contre la pauvre Zoey, mais je ne la connais pas vraiment, et puis on vient d'étaler ma vie privée au grand jour, je sais que nous sommes à LA, mais quand même. Je suis à deux doigts de pleurer comme une madeleine, je ne sais même pas comment je fais pour encore me retenir mais les vannes ne devraient pas tarder à s'ouvrir.

La réaction de la jeune femme étonna Zoey, jamais elle n'aurait pensé que cette dernière pleurerait. Un peu gênée, elle lui frotta le bras pour la consoler. "Oh non, il ne faut pas pleurer, je suis vraiment désolée, ce n'était pas mon but. Je vais passer pour une vilaine maintenant" dit-elle avec un petit sourire, essayant de continuer à faire de l'humour pour voir un sourire sur le visage de la jeune femme plutôt que des larmes. "Je reconnais que j'ai été maladroite, mais je ne voulais pas te brusquer, je suis désolée." Elle resta un petit moment silencieuse, se disant qu'elle avait un peu agit comme une idiote, après tout, tout le monde n'avait pas la même force de caractère. Elle prit la main de Cassandre, essayant de se montrer amicale et désolée "Mais tu sais, il ne faut pas se laisser atteindre par ce que la bitch dit. Je sais que ça peut-être dur mais... On est tous passé par là, on en a tous bouffé et honnêtement, je pense qu'on s'en est pas mal sortie par rapport à d'autres. Et puis, mieux vaut en rire qu'en pleurer." Son vieux credo, celui qu'elle sortait dans toute les situations, ce qu'elle prenait comme ligne de vie. Elle sourit à nouveau "Et puis qu'est-ce que ça peut faire qu'on soit vierge ou non ? On fait ce qu'on veut de nos fesses. Et dis-toi que nous, au moins, on est pure, on est des licornes !" fini-t-elle en rigolant.

Elle essayait de garder le moral, cependant, la remarque dont Astrid lui fit part, la dérangea vraiment. Ok, elle avait été maladroite, mais ce n'était pas une raison pour agir de cette manière. Elle lui jeta un regard noir, énervée avant de dire posément. "Oui, car c'est sûr que c'est tellement mieux de s'apitoyer sur son sort..."

Le cœur au bord des lèvres,  le bourdonnement incessant contre ses tempes, Aslan se sentait atrocement mal ; et pourtant, la répartie cinglante d'Ayleen envers Harmonie lui arracha un sourire. Le moment était peut-être mal choisi, mais il trouvait amusant qu'on leur prête ce type de relation – c'était très mal connaître la jeune femme et l'amour aveugle qu'elle portait à son époux.
Et quelque part, il senti son cœur se réchauffer, imperceptiblement. Ayleen n'insulterait jamais quelqu'un de la sorte sans raison. Est-ce que toute cette rage cachait encore un peu de jalousie?

Malheureusement pour lui, il ne se réchauffa pas longtemps. Ulysse insulta le mari d'Harmonie – et Aslan pouvait difficilement le contredire – quand celle-ci rétablit la vérité au sujet de la vraie nature de leur relation. Et puis, Ayleen reprit la parole, et Aslan sentit son cœur s'émietter à chaque mot qu'elle prononçait. Le plus douloureux était peut-être quand elle lui reprocha d'avoir choisi de consommer la première fois. Blessé, il se prit la tête entre les mains avant de les joindre dans une prière muette et désespérée. Il avait l'impression d'avoir une étrangère en face de lui. Elle avait le même regard, les mêmes traits fins et équilibrés, mais ce n'était pas Ayleen. La Ayleen qu'il avait connu savait ; elle avait compris le gamin mort de trouille qui s'était retrouvé à la rue à 17ans à peine dans un pays qu'il connaissait mal ; elle avait compris ce gosse paumé qui s'était laissé influencer par les seuls repères qu'il y avait trouvé et qui les avait cru quand ils disaient que ça aidait à garder la tête hors de l'eau. Ouais, la Ayleen qu'il avait connu avait compris, ou du moins c'était ce qu'elle lui avait promis quand ils avaient essayé de lutter contre cette saloperie tous les deux. Comment pouvait-elle le regarder dans les yeux et lui dire ça aujourd'hui ? « Je ne t'ai pas laissée pour morte, j'ai appelé les secours... » Son regard s'était embrumé, il se força à ravaler ses larmes. C'était un monstre qu'il voyait se refléter dans les pupilles de la jeune femme ; et même s'il aurait difficilement pu en être autrement après ce qu'il lui avait fait sept ans plus tôt, cela restait douloureux à admettre – surtout après avoir lutté tant d'années pour changer. Il la laissa finir, laissa Harmonie protester et Ulysse nier. Puis il prit la main de sa marraine, plantant son regard dans le sien. « Harmonie, je te remercie, vraiment, mais Ayleen me devait rien après ce qui s'est passé - elle a assez donné quand on était ensemble et tu le sais. Ça va aller, ne t'en fais pas. » Il lui adressa un sourire triste puis, calmement, froidement, répondit enfin à Ayleen. « J'ai pas l'intention d'interférer avec ta jolie carrière, t'en fais pas... Tu pourras retourner danser au Bolshoi, ou si c'est pas le cas ce ne sera pas de mon fait - pour la dernière fois, j'ai jamais voulu ces révélations publiques. Et surtout je ne vois pas quel enfer tu pourrais me faire vivre, ça me paraît difficile de me faire mieux que le magnifique spectacle que la Bitch vient de donner à toute la ville. » Il se tourna alors vers Ulysse, et la colère l'emporta sur ses mots. « Quant à toi, t'es un abruti fini. Tu veux peut-être que je te rappelle les résultats de ton analyse sanguine de l'autre soir ? Ton taux d'alcoolémie était assez haut pour risquer de te faire crever, je vois pas ce qu'il te faut de plus pour admettre ton problème ! » Il tourna alors une dernière fois son regard vers la jolie blonde. « Comme Harmonie vient de le faire remarquer, je peux pas promettre de ne plus l'approcher tant qu'il joue avec sa vie, c'est souvent moi qui suis d'astreinte à l'heure où les soirées tournent mal ; désolé. »

Ulysse secoua la tête, complétement dépassé par les événements et énervé. Et l'arrivée de la brune n'avait rien arrangé, le fait qu'elle se mêle de leur discussion alors qu'on ne lui avait rien demandé de la sorte l'agaçait franchement. La remarque qu'elle lui lança ne fit qu'accentuer son ressenti sur elle. "D'après ce que dit la bitch, vous même vous n'avez pas l'air de connaître votre propre mari" dit-il sur un ton acerbe. Alcoolisme, le mot revenait encore. Depuis que la bitch l'avait laché comme une bombe, mais pourtant s'était totalement faux. Bien sûr que ça l'était, essayait-il de se convaincre. Quant à ses visites à l'hopital, ça n'avait rien à voir. C'était juste arrivé une ou deux fois, c'était rien et les seuls fois où il y avait été c'est parce que... Aslan s'était inquiété pour lui. Damn ! Comment un type qui l'avait toujours aidé pouvait avoir fait souffrir sa cousine... Avait-il vraiment changé ou jouait-il un double jeu ? Il soupira à cette pensée. Non, le plus important à retenir est qu'à cause de lui Ayleen avait été profondément blessée et il la soutiendrait toujours !

Ulysse sortit de ses pensées quand Aslan s'adressa à lui. "Mes analyses de sang étaient très bien" dit-il en fronçant les sourcils sur un ton peu convaincant. Putain, il en avait assez d'être entouré de personne moralisatrice. Il n'avait aucun problème et même s'il en avait un, ça ne regardait que lui. Pourquoi les gens voulaient-ils se mêler de sa vie plutôt que de le laisser boire en paix ?!

Puis Ayleen annonça son départ, Ulysse hocha la tête avant de dire "Je viens avec toi..." Il voulait surtout fuir la situation actuelle dont il avait le sentiment que son contrôle lui filait doucement entre les doigts. "Adieu" conclut-il avec un regard noir à Aslan.