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 Bad Timing [Adelina]

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InvitéInvité
Anonymous

Bad Timing [Adelina] Empty
#MessageSujet: Bad Timing [Adelina]   Bad Timing [Adelina] EmptyMar 16 Aoû - 18:23


❝ Bad Timing ❞
- Adelina & Pridamant -
La vraie folie, c'est de faire les même choses encore et encore, en attendant un résultat différent. -A. Einstein
 
Bon sang de bon Dieu mais dans quoi me suis-je encore fourré ? Relisant mes cours de médecine à propos de la morphine, j'en arrive à sentir des sueurs froides me parcourir l'échine. De tous les traitements possibles (en vérité 'issue de secours' serait le terme le plus adéquat mais je préfère utiliser le mot 'traitement' lequel indique implicitement que c'est légal) , bref, il a fallut que je me trouve la morphine. « Dépendance physique. Je lève les yeux au ciel, ça, je peux encore dire que ça passe. C'est vrai, faut dire que me rendre compte de tout ce à quoi Utah avait touché avant que je ne prenne le contrôle m'a bien rodé. Sans aucun sarcasme. Aucun. Nan j'avoue si j'avais moyen je l'étranglerai ce Utah, juste pour toute les conneries que j'ai dû payer à sa place. Bref, dépendance physique, je gère. « Dépendance psychologique. » J'arque les sourcils. Ben oui bien sûr, comme si j'avais besoin de ça, pas comme si j'avais déjà une bonne raison de me faire interner en hôpital psychiatrique. Regarde Utah, regarde bien comment tu me plonges dans la misère. Je fais pas ça par plaisir, je sais ce que je risque, et croyez moi, je tiens plus que n'importe qui à ma petite vie tranquille. Seulement voilà, si je ne le fais pas, adieu ma petite vie tranquille. « Dose létale de morphine pour un être humain... » Je referme ce livre. Pas besoin de paniquer Pridamant, tu gères.

Tiens justement, voilà l'heure d'aller taffer, ça va peut être me changer les idées. Me rendant à mon bureau, la secrétaire me fait suivre les rendez vous prévus pour le reste de la journée, et j'entame alors la seconde partie de la journée. Plus les heures passent, plus je sens ces mêmes heures tomber comme des pierres sur mes épaules. Voilà une belle métaphore dédiée à la fatigue. Tenant mon stylo à la main, je passe une main sur mon front, génial manquait plus que ça, fièvre. Je termine de rédiger son ordonnance à mon patient (l'imprimante étant en panne...) et remarque avec bonheur que j'en ai fini avec les rendez vous pour aujourd'hui. Je baille, il faudrait que je me détende un peu, et que je dorme surtout, un luxe que je ne m'accorde que trop peu ces derniers temps. « Tu vas pas te mettre à prendre des somnifères en plus de la morphine quand même ? » Je me laisse tomber sur mon bureau. Non, tout mais pas ça. « Ta gueule. » T'existes pas, fous moi la paix. T'existes pas. Et pourtant je l'entends bien faire quelques pas dans le cabinet, je sens bien les vibrations de mon bureau sur lequel il vient de s'asseoir légèrement et je sens très bien sa main chaude se balader dans mes cheveux... pourquoi ? « Mais Prid', si je suis ta logique, c'est toi qui n'existe pas. » J'en peux plus de cette voix mélodieuse dans ma tête, je meurs à l'idée de savoir que cette voix, ces mots venimeux, franchissent mes lèvres lorsque je me laisse aller. Savoir que Utah à (parfois) l'occasion de se balader tranquillement à travers mon corps me rend dingue.

Je me redresse lentement et avec difficulté, dégageant sa main de mes cheveux comme on dégagerait un moustique. Va te faire foutre Utah. J'ouvre la porte et me dirige vers la chambre froide la plus proche du coin. J'entends encore son rire et ses pas dansants me poursuivre comme un loup malin ferait pour harceler sa proie qu'il sait prise au piège. Seulement moi j'ai encore une chance, morphine. J'ouvre la porte de la chambre froide avec empressement, me précipite vers les doses de morphine, coinçant une seringue pleine entre mes dents, je remonte une manche de ma chemise. « Prid' mon tendre, petit ange, poses ça. Tu sais que tu ne pourras pas faire ça éternellement ? Haha, t'es mignon. Et qui te dit que ça fonctionne vraiment ? » Maintenant que mon bras est fin prêt pour l'injection, je tiens la seringue d'une main, à bout de souffle, comme si toute cette agitation m'avait épuisée, je m'appuie contre le mur, de la brume blanchâtre s'échappant de mes lèvres à cause de la froideur de la pièce. « Laisse moi tranquille, laisse moi tranquille pour la centième fois. » « Oh seulement la centième ? » Je ferme les yeux, non bien plus. Et je plonge l'aiguille sous ma peau.  
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