Réveil surprise ! (Beth Drixen)

Comment résumer ces trois derniers mois ? Avec un mot simple, clair et concit : Horrible.
Daryl était dans un camp en Syrie pour aider la population qui était bien entendu en danger. Au début tout se passait « bien » si l'on peut considérer qu'avoir des militaires pour assurer la surveillance et la sécurité d'un village est « bien ». De base s'il on à besoin d'eux, c'est que ça ne se passe forcément pas le mieux du monde. Mais,- parce qu'il y a forcément un mais – le campement ne durera pas longtemps, il subit une attaque, puis une autre, et forcément un bordel monstre s'en suivit.

Des pertes, du sang et des cris qui résonnent encore dans le crâne de Daryl. Suite à la perte de communication du camp jusqu'au campement général, une patrouille fût envoyée pour repérer les environs. Et à leur grande surprise ils trouvèrent le campement en bon état.
En effet suite à cet incident les soldat présent avaient réussi à remettre le camp dans le droit chemin. Mais les radios et autres systèmes de communications étaient totalement hors d'usage et vu la rapidité de la patrouille, ils n'étaient juste pas encore d'aplomb.
Après un débriefing sur la situation du camp, certains soldats furent renvoyés sur le territoire américain, dont Daryl.

Suite à plusieurs rendez-vous pour vérifier l'état psychologique de celui-ci, le beau ténébreux finit par avoir le droit à sa reconversion, et ce n'était pas faute de demander souvent.

Daryl avait enfin le droit de retourner chez lui, revoir Aaron et prendre dans ses bras Beth. Il savait très bien qu'Aaron s'occuperait parfaitement de Beth, mais ce pincement au cœur ne s'estompait pas quand il pensait à elle. Ne lui en voudrait-elle pas de ce si long silence ? N'était-elle pas écroulée d'inquiétude ?

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Daryl ouvrit les yeux suite à l'annonce d'arrivée du vol. Son cœur serré il descendit avec son sac sur l'épaule. Il était tôt, le soleil rasait l'horizon. Quel plaisir de revenir à la maison.

S'empressant de trouver LA chocolaterie qu'il affectionnait tant il fouillait dans ses poches pour trouver les clefs de la maison. C'est là que lui vint une idée grâce à son reflet dans les vitres de l'aéroport. Regardez vous plus souvent, ça marche ! Mh, bref. Ce qu'il y avait de spécial dans son reflet c'est sa super casquette qu'il avait complètement zappé à force de l'avoir sur la tête. -Retenez bien cette casquette c'est important-

Arrivé à la chocolaterie, il médita un moment sur le plus approprié à la situation. Chocolat fourré aux praline ou à la menthe ? Vendu pour la praline, un peu de douceur dans ce monde de brutes. C'est tout guilleret qu'il s'en alla sur la route pour retrouver sa femme chérie à Echo Park, dans leur maison.

Arrivée dans la rue de la dite maison, il abaissa la visière de sa casquette pour que l'on aperçoive que très vaguement son visage. Il entra dans l'allée, son cœur battait de plus en plus vite. Cette sensation était tellement agréable.
Il sonna, une fois, puis deux, puis trois. Quand la porte s'ouvrit enfin, il regardait le sol.

« Bonjour madame, je suis le livreur... de câlins ! »

Puis il releva la tête en remonta sa casquette laissant apparaître son doux minois. C'est là qu'il pu contempler Beth. Ses traits fatigués confirmaient bel et bien les inquiétudes de Daryl. Elle devait se faire un sang d'encre. C'est à ce moment que Daryl eu un énorme pincement au cœur, que dit-je une claque dans sa bouille de rebelle. Même avec ça, il ne pouvait s’empêcher de sourire à cette femme et son petit bidon tout rond. Ce petit bidon avec leur enfant. Leur chef d'oeuvre, leur précieux cadeau. Voyant que Beth mettait du temps à réagir il rajouta ces quelques mots.

« Je livre aussi des chocolats avec les calins ! »

Dit-il en tendant le petit paquet de chocolat noué avec un joli ruban violet.

Beth s'était encore une fois endormie tard. Elle s'était couché au alentour de quatre heure du matin avec son chat lové contre elle. Elle avait passé une grande partie de la journée a essayé d'appeler la caserne sans succès. Elle n'avait aucune information sur son mari, s'il avait été rapatrié ou s'il était toujours sur le terrain. Elle s'était forcé à manger quelque chose avant de monter dans sa chambre suivit de son chat. Elle enfila son pyjama et se glissa sous la couette. Kuro vint se coucher contre le flan de Beth en ronronnant. Elle alluma la télé et regarda jusque tard dans la nuit s'endormant devant.

On frappait à la porte. Elle l'entendait mais ne réagissait pas. Finalement après un moment, elle descendit pied nue se demandant qui pouvait bien frapper à une heure aussi matinale. Elle ouvrit la porte. Elle regarda la personne face à elle. Son coeur faisant un bond dans sa poitrine. Elle mit un temps avant de réagir. Que l'information monte à son cerveau. Daryl. Daryl était rentré. Elle lui sauta alors dans les bras, fondant en larmes.
- Daryl... tu es là ? Tu es vraiment là ? lui demanda-t-elle entre deux sanglots. Elle n'arrivait pas à y croire. Son mari était bien là. Devant elle, dans ses bras. Elle le serra contre elle, avant de l'embrasser. Elle sentait son coeur cogné dans sa poitrine. Il était là. Il était rentré à la maison.

Après un moment qui lui parut infiniment long, elle récupéra la boite de chocolat séchant ses larmes
- Merci... Comment as-tu fais pour... ? Tellement de questions se bousculaient dans sa tête qu'elle ne savait pas par laquelle commencer. Elle le fit entrer dans la maison, puis posa la boite de chocolat sur le plan de travail.
- Tu veux quelque chose ? Boire ? Manger ? Elle était fatiguée, mais heureuse. Son Daryl était à la maison. Elle avait à la fois envie de le questionner, de savoir ce qu'il s'était passé, pourquoi elle n'avait pas pu avoir de nouvelle ? Est-ce qu'il rentrait définitivement à la maison ? Mais elle ne dit rien, souriant tandis que les larmes commençaient à rouler sur ses joues.
- Je ne rêve pas hein... Tu es bien là...? demanda-t-elle, comme voulant être rassurée. Elle n'osait y croire, elle avait tellement rêver de son retour de façon si réelle qu'elle n'osait même croire en ce qu'elle voyait.