[Maël] rencontre imprévue ou comment culpabiliser

Un samedi sans Maya, est-ce vraiment un samedi ? Pas de séance de shopping, pas de moment entre fille avec ta meilleure amie, pas de dégustation de smoothie, rien de tout ce que tu aimes faire avec ton amie. Ho, tu pourrais te trouver une amie de remplacement, mais personne ne peut remplacer Maya ! Puis tu n’as jamais fait de shopping sans elle depuis aussi loin que tu te souviennes. Peut être une fois ou deux, quand il vous arrivait de vous fâcher, mais ça ne durait jamais bien longtemps. Et ce n’était tellement pas pareil sans elle. Alors qu’elle ne fut pas ta déception quand tu lui a envoyé ce texto il y a quelques instants pour lui demander de te rejoindre pour aller faire le tour de vos boutiques favorite et qu’elle t’a répondue qu’elle se trouvait au boulot et ne pouvait donc pas venir. Elle te proposait de , toi, la rejoindre sur son lieu de travail et quand elle aurait fini, vous pourriez vous balader ensemble. Mais, toi, mettre les pieds dans une boutique comme H&M ? Oui, tu pourrais le faire pour Maya, mais l’y rejoindre pour l’attendre quelques heures encore avant qu’elle ne termine son service ? Que pourrais-tu faire ? Autant continuer de te promener en solitaire en attendant l’heure et vous rappeler ensuite pour vous retrouver toutes les deux. Mais te voilà condamnée à l’attendre tout de même. À t’ennuyer sans ton amie. À te promener là ou bien là bas, qu’importe puisque tu es seule.

Tes pas te guide sans vraiment que tu fasse attention à l’endroit où tu te rend. Tu n’as pas de but précis, pas d’endroit où tu veux te rendre. En quittant la maison en ce début d’après midi, tu pensais tellement à te faire cette séance de shopping avec Maya que tu n’as pas songé une seule seconde qu’elle serait au travail de son côté. Tu as été complètement démunise quand sa réponse négative t’es revenue. Tu été même déjà en route pour l’embarquer chez elle. Alors que dois-tu faire en attendant la fin de l’après midi pour enfin la rejoindre ? Tu relève le nez pour voir où tu te trouve. C’est vraiment une belle journée ensoleillée. Tu te trouve pas loin de la plage. Tu pourrais avancer un peu plus dans cette direction, aller voir du beau monde. Du beau garçon. Avec une belle journée comme cela, tu vas bien trouver quelques surfeurs, non ? Il y a aussi le terrain de basket qui semble être occuper. Tu t’approche du terrain. Regarder les garçons sans pouvoir faire des commentaire avec Maya sera un peu étrange, mais ça te fera passer le temps. En arrivant au bord du terrain, il te semble reconnaître une silhouette que tu connais que trop bien. Une silhouette avec qui tu échange quelques regards discrets. Ce jeune homme que tu connais depuis aussi longtemps que Maya puisqu’il s’agit du frère jumeau de ta meilleure amie. Ce garçon avec qui tu jouait aux amoureux lorsque vous étiez plus petits. Ce garçon avec qui le jeu s’est transformé. Tu ne sais plus trop comment ou quand tu as commencé à te sentir attirée par le frère de ta best, mais le fait est là. Maël est beau, est attirant et il se trouve là. Voilà l’occasion de passer un peu de temps avec lui.

Tu t’installe, tentant de suivre le match déjà bien entamé. Tu pense comprendre que c’est un match improvisé entre amis. Tu ne saurais dire cependant qui gagne. Tu attend que ce mini tournois se termine avant d’aller voir Maël. Tu es toute sourire en t’approchant. Tu es contente de tomber par hasard pour lui.
« Alors, c’est gagné ou perdu pour toi ? »
Toujours ce petit jeu entre vous, comme un jeu d’enfant devenu un peu moins enfantin, mais toujours bien présent. Tu aimes ce petit jeu de séduction qu’il y a entre vous. Tu fais toujours un peu attention aux regards que tu lui lance habituellement. Il faut dire que tu le vois peu souvent sans Maya.

Le match se termine, le jeune homme te vois enfin. Ou plutôt, tu peux enfin aller à sa rencontre. Il ne fait pas comme les autres mecs du groupe, à tout de suite partir voir les nanas qui comme toi, se sont arrêtées pour regarder jouer leurs copains ou simplement les beaux garçons qui se tiennent là. Fier, ils font les coqs devant ces jolies filles qui ne t’arrivent pas à la cheville. Tu les vois se pavaner, se dandiner comme des dindes de noël, maquillées et apprêtées à l’image d’un sapin de noël bien trop décoré. Cela te fait rire doucement de les voir ainsi, elles ont besoin d’en faire tant pour se sentir simplement belles et observée. Oui, tu as un rouge à lèvre qui éclate, tu adore le rouge à lèvre bien rouge, foncé. Mais sur ton visage point trois tonnes de fond de teint, ni de pot de peinture. Un peu de phare, eye-liner, mascara et tu n'en fais pas plus. Toi aussi tu aimes plaire, mais tu n’en fait pas autant pour que l’on te remarque. Habituellement, tu laisses les garçons venir à toi. Mais Maël, il n’est pas comme les autres garçons. Tu ne le mets pas dans le même sac, il est différent Maël. Tu ne veux pas qu’il soit comme les autres. Alors le voir n’aller vers personne, vers aucune de ces filles, et t’accueillir, te fait plaisir. Tu ne peux réprimer ce magnifique sourire que tu as chaque fois que tu le vois. Tu l’interroge sur sa victoire, il te demande si par là tu insinue qu’il a une tête à perdre. Tu rigole doucement, amusée par sa remarque.
« J’insinue par là que je ne viens pas te voir assez souvent pour savoir si tu as ta tête de vainqueur ou pas ! »
Tu allais enchaîner, rajouter un petit quelque chose pour le taquiner, mais il décide d’enlever son t-shirt et tu perd le file de tes pensées. Tu ne te cache pas pour le dévorer du regard, un sourire en coin.

À ce moment là, plus aucun autre garçon n’existe. Tu sais qu’il le fait exprès pour te faire perdre l’esprit, et le pire, c’est que ça fonctionne. Tu te ressaisit rapidement, tu ne vas pas non plus te mettre à baver. Tu t’approche doucement pour lui donner un petit coup d’épaule avant d’avancer un peu sur le terrain. Tu ramasse le ballon abandonné là.
« Et si tu m’apprenais à tirer ? »
Tu lui lance le ballon, comme tu lui lance un défi. Car t’apprendre à marquer un panier ne sera pas de tout repos. Tu reviens vers lui, poser ton sac au côté du sien, et pour enlever tes chaussures. Car en talon, ce sera beaucoup moins pratique. Te voilà quelques centimètres plus petites, mais déterminée à passer un peu de temps avec le beau Maël.
« Mhh, à moins que tu ne te sente pas à la hauteur ?! »
C’est purement et simplement du défi. Tu veux le faire réagir, voir si lui aussi, il veut passer un peu de son temps libre avec toi. Oubliant complètement les autres et ce qu’ils avaient peut être déjà prévu.  

Tu ressens une immense satisfaction de voir Maël ne pas se tourner vers les autres filles présentent comme le font tous ses petits camarades. Comment aurais-tu réagit si il était aller voir une de ces nanas tombées dans un pot de peinture ? Ignorer et partir, ou bien te mettre en avant pour lui faire oublier les autres ? Tu le sais, habituellement, tu ne te bats pas pour un mec. Mais Maël il est différent, alors est-ce que pour lui, tu te serais battue ? Par chance, tu n’as pas la question à te poser comme il ne s’est même pas intéressé au gradin, ni aux occupantes. Toutes ces demoiselles qui ne pensent qu’à attirer tous les regards sur elles. Toi, cette fois, tu ne veux attirer qu’un seul regard sur toi, le sien. Sans même prêter attentions aux camarades de jeux du beau Maël, s’est directement vers lui que tu vas. Il ne sont pas moches ses amis, mais c’est pour lui que tu t’es arrêtée. Et donc, victoire ou pas victoire ? Connaissant Maël et l’écoutant, ça sent la victoire pour lui ! Cependant, tu veux toujours taquiner plus quand c’est Maël. Ou même sa jumelle, ta meilleure amie ! Vous taquinez toujours entre vous, c’est votre truc. Tu souris, tu rigole avec lui quand il parle du fait qu’il soit d’accord avec toi sur un point, celui que tu ne lui accorde pas assez de ton temps !
« Et bien, invite moi plus souvent à venir t’accorder de mon temps ! Je ne serais pas contre de venir te voir ! »
Surtout si il t’accueille à chaque fois en enlevant son t-shirt ! Mais cela, tu le garde pour toi. Tu ne veux pas qu’il sache à quel point il te perturbe sur le moment. Bien qu’il doit bien s’en rendre compte.

Pour ne pas te laisser déstabiliser, tu décide d’apprendre à marquer. Une manière pour toi de passer plus de temps avec le jeune homme. Et pour cela, tu as une méthode bien particulière. Celle de le mettre au défi de t’apprendre. Il faut dire que t’apprendre à lancer le ballon pour qu’il traverse ce cercle de fer, c’est du challenge. Tu n’es pas la fille la plus sportive du monde, à part la natation ou la yoga, tu n’en fait pas énormément. Et le jeune homme se souviens bien de cela ! Ce qui te fait plaisir en un sens, c’est qu’il faisait quand même un peu attention à toi pour retenir ce genre d’information, non ?
« Il était plutôt question d’être chagrinée de quitter mes talons que de faire du sport ! »
Tu souris, amusée de ce que tu viens de dire te sachant peu sérieuse. Oui tu aimes porter des talons, mais les quitter n’était pas la véritable raison du fait que tu traînais des pieds en allant au sport. Ho, tu aimais y aller, te poser dans un coin et regarder les garçons qui eux, laissaient souvent tomber le haut car il se donnait à fond et avait souvent trop chaud. Mais tu n’étais pas trop du genre à courir partout pour transpirer comme pas possible et te sentir poisseuse.
« Mais tu vois, pour toi, j’ai déjà quitté les chaussures ! Mais le défi n’est pas là, c’est de m’apprendre à marquer dont tu dois être à la hauteur ! »

Tu le cherches, tu le cherches le beau Maël. Et tu le trouve puisqu’il ne tarde pas à te rejoindre sur le terrain. Il prend le ballon et vient se placer sous le panier. Il t’appelle à venir bouger ton joli petit popotin pour venir tirer. Et toi, tu ne t’arrête plus de sourire. Les autres gens n’existent plus, c’est comme si vous n’étiez plus que tous les deux sur le terrain de basket. Tu ne te fais pas désirer pour le rejoindre dans la zone de tire. Et quand tu es en place, tu attends qu’il t’envoie le ballon. Tirer, ça ne doit pas être si compliquer que ça. Marquer sera une autre histoire !
« Bon, alors tu me montre comment il faut faire ? »
Tu ne veux pas simplement qu’il te montre l’exemple. Tu veux qu’il vienne contre toi, qu’il prenne tes mains dans les siennes pour te montrer, pour te faire sentir la force qu’il faut pour tirer. Tu veux que ce moment soit propice à un rapprochement innocent sans vraiment l’être !  

Petite, tu jouais avec ce garçon, vous étiez des amoureux. C’était un jeu d’enfants, un jeu innocent. Vous échangiez des bisous d’enfants. Des bisous déposé sur vos joues, des bisous loin des bisous d’adultes. Et sans savoir quand, ni comment, ce jeu s’est transformé. Un peu comme avec les pokémon, il y a eu une évolution. Quelque chose s’est installé. Devenant sérieux. Une véritable attirance de ta part  pour le petit garçon devenu un ravissant jeune homme. Tu n’as jamais osé avouer cette attirance que tu ressens, mais comment tu le pourrais ? Il est le frère jumeau de ta meilleure amie. Et le temps, c’est peut être ce qu’il vous manque, passer du temps tous les deux. Comment savoir ce que lui pense de toi de son côté ? Comment ne pas te sentir coupable pour les instants que tu passe avec lui sans que ta meilleure amie soit là ? Mais en cet instant, cette culpabilité s’efface, s’envole, comme si elle n’existait pas. Il est là et déjà, comme à chaque fois que vous êtes ensemble, vous vous taquinez. Tu le cherche et il te répond, c’est là, votre nouveau jeu. Quand tu lui dis qu’il devrait t’envoyer un message pour t’inviter plus souvent, il te répond avec ce sourire qui te fait fondre. Ce sourire auquel tu ne peux résister de répondre par un magnifique sourire tant il te charme.
« Comment savoir que je me lasserai si tu ne tente pas ? Peut être même que je pourrais aimer cela ! »
Tu le taquine encore, le mettant un peu au défi. Mais au fond de toi, sans doute que tu aimerai cela pour de vrai. Et tu as cette super idée pour passer justement un peu de temps avec lui. Tu lui lance ce défi qui peut sembler ridicule, mais c’est histoire qu’il reste avec toi. C’est l’idée que tu as eu, le connaissant, tu savais qu’il aurait du mal à ne pas répondre au défi lancé.

Tu quitte tes chaussures en plaisantant sur le fait qu’habituellement, tu es du genre à avoir du mal à abandonner tes talons. Il est vrai que c’était l’excuse que tu sortais au professeur de sport au lycée et même si tu adore réellement tes chaussures, ce n’était la véritable raison dans le fond. Mais courir après un ballon, être poisseuse et transpirante, ça ne te plaisait absolument pas. Et voir Maël rire avec toi te fait plaisir.
« Ho, tu songe venir me voir pour noël alors ? »
Bon, une paire de basket, ce n’est pas ce qui te ferai le plus plaisir comme cadeau, mais si le jeune homme trouve la bonne paire, ça pourrait te plaire si cela vient de lui. Du blanc, du rose, de jolies couleurs. Bon, tu ne les portera pas tous les jours non plus, mais tu pourra leurs trouver une belle place dans ton placard, pour les voir et penser à Maël dès que tu ouvre ton armoire.
« Des miracles ? Attendons de voir si tu arrives à me faire marquer pour parler de miracle ! »
Il t’envoie le ballon alors que tu le suivais sur le terrain de basket. Ballon que tu rattrape tant bien que mal. Tu n’es pas très sportive, certes, mais surtout, tu as été prise par surprise. Tu pensais qu’il viendrait contre toi, qu’il te montrerai. Mais non, il veut te tester d’abord.

« Alors tu devrais t’écarter, on ne sait jamais ce que peut faire une princesse et je ne voudrai pas t’assommer avec le ballon... »
C’est surtout que tu ne voudrais pas te louper en beauté et lui envoyer le ballon en plein visage. Tu ne veux pas qu’il t’en veuille pour une maladresse. Mais tu vas le faire, n’est-ce pas ? Tu vas lancer ce ballon en direction du panier. Tenter de marquer. Le ballon dans tes deux mains, tu te mets en position pour l’envoyer. Tu regarde Maël, puis le panneau rectangulaire. Tu inspire un grand coup avant de lancer le ballon en fermant les yeux et surtout en te mettant en position défensive. Ton tire est très mauvais, le ballon touche le panneau avant de venir rebondir juste à côté de toi, ce qui ne manque pas de te faire sursauter !
« Mhh oui… Il va te falloir un vrai miracle... J'espère que tu as du temps devant toi pour l'accomplir ! » 
Tu rigole devant ton manque de talent évident !

Harcèlement sexuel, tout de suite, tu souris, tu rigole doucement. Il y va un peu fort avec les mots pour le coup ce jeune homme. Mais si vraiment il était question de harcèlement sexuel, venant de Maël, cela ne te déplairait franchement pas ! Mais ce serait un très grand pas de géant dans votre relation… Et cela te fait sans doute peur, c’est bien pour cela qu’il n’y a que des taquineries entre vous deux. Vous vous aimez, c’est certain, d’une très forte amitié, mais comment savoir si cela va plus loin ? Dans le fond, tu as peur que tout cela change… Peur de perdre Maël, de perdre sa sœur, ta meilleure amie. Mais tu n’arrive pas à lui résister sur le moment, tu n’arrive pas à t’empêcher de lui répondre.
« Comment ce harcèlement peut-il être sexuel sans contact physique ? À moins que tu veuille discuter de certaines choses dans les messages que tu as envie de m’envoyer ! Mais j'espère quand même que tu sais quelle est la différence entre les garçons et les filles, ce n'est pas vraiment mon rôle de te l'apprendre »
Tu le cherche un peu, mais cela te titille. Oui, ça te travaille de savoir ce qu’il pense réellement de toi. Et si pour lui, tu n’étais qu’une fille comme les autres ? Tu ne le pense pas, il n’a jamais cherché à te mettre dans son lit, il y a juste ce jeu de séduction entre vous. Mais voit-il au-delà de la fille qui est la meilleure amie de sa jumelle ? La fille avec la quelle il jouait les amoureux enfant ? Oui, jouait car ce n’était qu’un jeu au final…

Vient le sujet de tes chaussures. De Maël en père noël. Tu le regarde, tu souris en coin, amusée, pensant que si Maël est le père noël cette année, alors il est drôlement sexy le petit papa noël. Mais peux-tu dire cela à voix haute ?
« Mhh… Et dis moi papa noël, que dois-je faire pour être sur ta liste des enfants sages ? »
Tu sais bien qu’il plaisante avec cela, lui même n’est pas le gars le plus irréprochable dans le coin, mais cela te plaît de rentrer son jeu. Et tu pousse encore un peu plus loin. Que va-t-il pouvoir te trouver cette fois ? Tu sais qu’il va trouver quelque chose. Il est inventif Maël et il a du répondant. Et ça aussi ça te plaît bien.

Mais au final, vous êtes là pour que tu apprenne à mettre un panier. Tu attrape le ballon et tu le lance de toutes tes forces. Il rebondi et revient vers toi, ce qui ne manque pas de te faire une petite frayeur. Pour ton premier tire, on peut dire que ce n’est pas joli, joli, même si tu as touché la planche, c’est loin d’être un bon tire. Maël reste gentil avec toi. Il aurait put se moquer, mais il ne le fait pas.
« Pas mal dans le sens ou j’ai touché la planche, ou bien dans le sens que je ne me suis pas encore assommée avec le ballon ? »
Tu le regarde partir à la suite du ballon pour te le ramener, tu lui souris, tu le remercie. Tu te retrouve de nouveau avec la balle en main, et Maël qui vient se placer derrière toi. Tout contre toi, ce qui te plaît assez bien. Tu souris encore, l’écoutant te dire ce qui n’allait. Trop de force et mal réparti. Tu es étonnée par ce qu’il te dit.
« Trop de force ? Ha bon, je pensais que c’est justement ce qu’il fallait… Alors moins de force et je plie les genoux, comme ça ? »
Tu t’exécute comme il te le conseil voulant réellement apprendre à mettre un panier, en plus d’être une bonne excuse pour passer un peu de temps avec le beau Maël. Il parle doucement à ton oreille, presque comme si il te chuchotait un secret. Il place ses mains au dessus des tiennes pour te montrer comment tu dois t’y prendre. Cela te donne un léger frisson et tu tente de te concentrer sur ce qu’il te dit. Doux et tactile, il te montre comment tu dois faire tout en t’expliquant. Et ce n’est pas toi qui va le repousser, toi qui voulait que ça se passe comme cela ! Accompagné par ce jeune homme, tu fais un nouveau tire tout comme il te le montre. Un tire presque parfaitement juste puisque cette fois le ballon n’a pas une trop forte puissance et rebondi contre le cerceau de fer.
« Pas si mal. Je me demande si c’est du miracle ou bien si c’est que tu es vraiment doué. »
Tu le cherche encore un peu, lui donnant un petit coup de coude avec ton sourire si malicieux. Puis cette fois, c’est toi qui te rend sous le panier pour aller chercher le ballon avant de revenir près de lui, contre lui. Mais ça va un peu trop vite à ton goût, le tire était presque correcte cette fois. Et dès que tu aura marqué un panier, qu’est-ce que vous ferez ? Il partira alors avec ses potes toujours sur les gradins avec les demoiselles ?
« Et maintenant ? »