#Sujet: Sauvons les Panda roux - Ciaran Jeu 17 Mai - 1:58
Sauvons les panda RouxAlexander & Ciarán Tapotant la base de ma cigarette sur le comptoir du bar, je maudis celui qui a, un jour, eu l’initiative d’interdir le tabac, dans les endroits publics. Merde! … Si on vient dans un bar, c’est pour sentir l’odeur âcre de la sueur, mélangé à celle de l’alcool, avec un soupçon de relent de vomi, enveloppé dans l’odeur, beaucoup plus agréable de la nicotine. Le brouillard blanc, provoqué par la fumé, vous piquant les yeux, obstruant votre gorge, vous empêchant de respirer. Ahhh… Le bon vieux temps!! Puis, soudain, sortit de nulle part, des puristes, des défenseurs de votre santé, des messieurs “know it all” viennent décider, à votre place, que, finalement, non, ils n’ont pas envie que TU profite de ta clope avec un bon verre de bière. Que, si tu voulais te ruiner la santé, il fallait que tu le fasse seul, dehors, dans le froid.
Tapant encore la base de ma clope sur le bois du comptoir, je soupire et ramène mon verre à mes lèvres. Mes yeux rencontrent leurs reflet dans le miroir derrière les bouteilles d’alcool, sur les étagères et je remarque que, comme à leurs habitudes, mes cheveux me narguent par leurs manque de discipline. Ce que j’ai pu en baver, plus petit ! Les adultes pensaient que je les laissaient ainsi pour les narguer, et n’ont jamais compris, qu’en fait, mes cheveux ont leurs propre personnalité indépendante de la mienne. Heureusement que la mode est de mon côté aujourd'hui…
Décidant de terminer la moitié de mon verre d’une traite, pour finalement sortir par la porte du fond, fumer ma cigarette, avant de revenir en commander un autre, je maudit encore une fois, celui qui as eu cette idée de merde. Mon regard dérive de la porte en question, à celui qui vient de s’installer à côté de moi. Han. Un roux... Intéressant. Il a un certain charme atypique. Une expression beaucoup trop sérieuse. D’un sérieux qui marque des rides sur le côté de ses yeux bleus. Ses lèvres sont trop fines, à mon goût, mais j’ai l’impression que c’est seulement parce qu’il les pince inconsciemment, et que s’il les détends, peut être contre d’autres lèvres comme les miennes, elles seront plus pleines. Mon regard s’attarde encore un peu sur sa bouche, avant de revenir vers ses yeux. Est ce que ça fait longtemps qu’il me regarde? Souriant, légèrement, je lève mon verre dans sa direction, avant de ramener mon attention sur la cigarette entre mes doigs. Sois prudent, me rappelais je. La dernière fois que j'ai regardé intensément un gars, j’ai fini au corps à corps avec lui. Et pas le bon type de corps à corps. Ce connard a eu trop peur d'être lorgné par "une pédale", et l'a exprimé avec un coup de poing défensif, protégeant ainsi sa masculinité. J'ai bien sure fini par le mettre KO. Cela dit, il m'avait mis un oeil au beurre noir, et ça, ça fait horriblement mal.
Dernière édition par Alexander K. Adams le Dim 3 Juin - 2:08, édité 1 fois
InvitéInvité
#Sujet: Re: Sauvons les Panda roux - Ciaran Mer 23 Mai - 20:52
Sauvons les panda RouxAlexander & Ciarán Fin de soirée anticipée pour les membres de la brigade des mineurs. Quelle bande de couche-tôt, penses-tu alors que tout le monde se lève pour partir. D’ordinaire, tu te joindrais à eux mais ce soir, tu étais bien décidé à finir ramassé sur le trottoir, alors tu as autorisé ton ado de fille à aller dormir chez une copine. Et maintenant, tu te retrouves tout seul comme un vieux con, prêt à finir alcoolisé, abandonné par tes collègues qui se disent avoir la fibre « fofolle ». Tu lèves les yeux au ciel en y repensant mais c’est avec un faux sourire que tu leur souhaites une bonne soirée et les regardes partir. Une fois seul au bar, tu ne vois plus l’intérêt de te rassoir à la table que ton équipe occupait. Tout seul, tu aurais juste l’air encore plus désespéré. Ton regard se perd un instant sur le bar et la jolie serveuse qui arbore un décolleté un peu trop plongeant, tandis que tu es planté au milieu de la salle. Personne ne semble pourtant te remarquer. Les serveurs et serveuses slaloment autour de toi sans se soucier de ta présence. Tu hésites à profiter de l’absence de ta fille pour ramener cette jolie jeune femme chez toi à la fin de son service. Tu n’as aucun doute sur ta capacité à convaincre cette serveuse de rentrer avec toi. Aucun. Mais tu te tâtes encore.
Lâchant un profond soupire de lassitude, tu vas prendre ta place au seul tabouret qui reste encore libre au comptoir, entre un couple fort occupé et un garçon aux cheveux rebelles. Tu demandes un whisky à la belle de ton sourire charmeur et celle-ci baisse les yeux et rougit. Parfait. Tu as déjà gagné. Mais à la place de son sublime décolleté, c’est autre chose qui finalement attire ton attention. Un regard entêtant à ta gauche. Tu tournes lentement la tête pour constater que c’est le jeune homme qui t’observe fixement. En fait, ce n’est pas vraiment toi qu’il regarde mais tes lèvres pincées qui finalement, ne sont pas plus pulpeuses une fois détendues. Pendant dix secondes, tu te demandes ce qu’il te veut et puis, en voyant son petit sourire en coin, tu comprends. Et contre toute attente, tu lui souris aussi. Tu n’as plus trop les idées claires car tu ne t’es pas épargné, même avant que tes collègues partent, et l’idée de changer de cible pour ce soir ne te déplait pas particulièrement. Tu lui réponds d’un bref signe de la tête avant de te rendre compte que ton verre est déjà vide. Merde. Tu l’as déjà bu ? Parfait ça. Tu redemandes un verre à la serveuse qui, en l’espace d’une seconde, ne t’intéresse plus.
Après tout, pourquoi pas ? penses-tu en scrutant le fond de ton verre. Tu n’as jamais été avec un homme. Dans ta vie, tu n’as été qu’avec des femmes. Mais l’idée de passer la nuit avec un homme, contrairement à ce que tu aurais pu penser, ne te déplait pas du tout. Surtout un charmant jeune homme comme celui qui est assis à tes côtés. N’ayant pas réellement fait cas de la cigarette que ton voisin tient entre ses doigts, tu sors ton propre paquet – et tu ne fumes qu’un seul type de cigarette, des Black Stones cherry hors de prix qu’on ne trouve que dans un seul marché de Los Angeles – mais au moment de l’allumer, tu n’es pas fichu de trouver ton briquet. Tu veux rire… Tu marmonnes dans ta barbe tel un vieux grincheux avant de réaliser que tu l’as laissé dans la salle de repos à la LAPD. Oh le con…
#Sujet: Re: Sauvons les Panda roux - Ciaran Jeu 24 Mai - 1:14
Sauvons les panda RouxAlexander & Ciarán Mon sourire s'agrandit. Ne vient il pas de me retourner le mien, avec un geste de son verre? Cela me prouves que de un : mon regard ne l'a pas dérangé, et de deux : il ne sera pas contre qu'on se tape la causette. Si je me fie à mon instinct, il m'a l'air d'être venu seul. Aussi, il est beaucoup trop détendu pour être dans l’attente de quelqu'un. Il est donc, comme moi, ici pour prendre un verre, se bourrer la gueule et rentrer chez lui. Ou bien, c'est un alcoolique invétéré, ici pour prendre un verre et se bourrer la gueule. Dans les deux cas, je me sens moins seul à me bourrer la gueule, même si, jusqu’a présent, nous n'avons encore échangé aucun mot.
Ma cigarette entre les doigts tapote encore le comptoir en bois. Geste nerveux, automatique, qui me prends parfois quand je ne fais rien de conscient. Comme un style sur lequel on clique, ou un crayon qu'on tapote sur les feuilles de son cahier. Mon cerveau ne s'en rends pas compte, et je continue à me demander si je commande un autre verre, ou si je laisse le tabouret et m'en vais m'en griller une, au risque de ne pas le retrouver à mon retour. Ni lui, ni le roux. Dilemne. Mon regard m'est retourné par le miroir derrière le bar, songeur, tandis que réfléchis rapidement sur le meilleur moyen de lancer la conversation. Distraitement, mes yeux se posent sur le reflet du paquet de cigarette qu’il sort. Oh ! J’ai une idée… N’ai je pas remarqué un briquet, dans la poche arrière de son jean, au moment ou, trop obnubilé qu’il était par là serveur, j’avais reluqué son beau fessier? Mon regard passe discrètement vers cette même direction. Bien ! Assis ainsi, sa poche arrière était légèrement baiante, pour mon plus grand plaisir. Je fais semblant de chercher quelque chose dans ma veste. Geste tout à fait innocent, même si lestement, mes doigts dérivent vers le briquet que je subtilise et met dans ma propre poche, juste à temps, avant qu’il ne se rende compte que … eh bien oui, Il n’a plus de quoi allumer sa flamme.
Complètement détendu, mon expression ne change aucunement. Mon attention toujours attiré par un point imaginaire devant moi. Je ne tourne mon attention vers lui, que quand il marmonne dans sa barbe, comme si je n’avais remarqué son trouble qu’en entendant ses paroles. Mes doigts furètent dans mon paquet, duquel je tire mon propre briquet briquet que je glisse vers lui “Je crois qu’on a pas le droit de le faire ici ” murmurais je “Heu … fumer je veux dire” au cas ou il ne comprendrais pas l’ambiguité candide de mes paroles, je brandit ma propre cigarette.”Il faut sortir” d’un geste du menton je lui montre la porte au fond.
Dernière édition par Alexander K. Adams le Dim 3 Juin - 2:09, édité 1 fois
InvitéInvité
#Sujet: Re: Sauvons les Panda roux - Ciaran Mer 30 Mai - 20:16
Sauvons les panda RouxAlexander & Ciarán Alors que tu étais en train de renoncer à ta cigarette, pourtant sûr d’avoir récupéré ton briquet en quittant le bureau, un mouvement à ta gauche attire ton attention. On glisse un briquet vers toi. Tu fixes d’abord le briquet quelques secondes, comme s’il avait été doté de sa propre volonté et avait glissé vers toi tout seul, puis ton regard glisse sur la main qui le tenait, le bras et tu découvres quasiment sans surprise le beau jeune homme assis à côté de toi. Evidemment, il a un briquet. Evidemment, ça ne serait pas drôle autrement. Tu souris et acceptes le briquet en silence. Ton sourire en dit long et les doigts qui effleurent innocemment les siens aussi. Bien que marié et fidèle à la même femme pendant dix ans, tu n’es pas mauvais dans l’art de la séduction, ou du moins, c’est ce que tu penses de toi. Il murmure comme s’il ne voulait pas se faire prendre mais c’est raté, car la précédemment douce et jolie serveuse vous dévisage furieusement, probablement prête à vous jeter son éponge à la figure. Ou son torchon. Ou sa bouteille. Un peu intimidé, tu poses lentement la cigarette sur le bar en signe de rémission. Elle se calme. Parfait.
Enfin, tu te lèves en silence et prend ta cigarette ainsi que le briquet du jeune homme, le forçant ainsi à te suivre s’il veut fumer sa cigarette. Tu n’oublies pas évidemment ton verre déjà à moitié vide – t’as jamais été le genre à voir le verre à moitié pleine – pour rallonger un peu votre séjour à l’extérieur. N’étant pas un grand bavard, tu te doutes que tu ne finiras pas la soirée avec ce garçon, mais un peu de jeu et d’expérimentation ne te rebute pas. Une fois arrivé à la porte, tu jettes un petit coup d’œil derrière toi pour vérifier que le garçon mystère te suit toujours.
Une fois à l’extérieur, les environs sont calmes. Etrangement, vous êtes les seuls à être sortis pour fumer, ce qui n’est pas pour te déplaire. Cette solitude fait actuellement office de tranquillité pour toi. Tu as l’esprit au repos, tu ne te méfies pas, au contraire de ton habitude et te laisses porter par le courant de cette soirée. La cigarette entre les lèvres et les mains dans les poches, tu te retournes pour lui adresser un sourire malicieux et de lui lancer son briquet, comptant sur ses réflexes de félins ou en tout cas les espérant. Un léger rire rauque t’échappe. C’est la première fois qu’il entend réellement ta voix. « On s’est pas présenté, » dis-tu d’une voix plutôt assurée bien que douce pour le mettre en confiance. Tu lui tends une main chaleureuse. « Ciarán. » Et là, tu t’attends à tout. On t’a déjà demandé de répéter, ou si tu ne t’appelais pas Chiara, mais tu es paré. A présent, ça te fait rire car tu sais que ton prénom n’est pas commun.
Ce garçon intriguant n’a pas manqué de te taper dans l’œil, à vrai dire. D’autant plus que c’est la première fois que tu fais ce genre de rencontres, car tu sais très bien qu’il n’y a que deux issues à la soirée, et celle consistant en vos chemins qui se séparent ne te convient pas tout à fait.
#Sujet: Re: Sauvons les Panda roux - Ciaran Dim 1 Juil - 23:14
Sauvons les panda RouxAlexander & Ciarán Il est tellement beau que je pourrais baver. Pas de la beauté classique qui attire le regard, pas de la beauté commerciale d'un mannequin parfait, pas la beauté masculine d'un butcher un peu hipster sur les bords. Non. Il a une beauté atypique, mature, hors norme. Il est définitivement d'un certain âge, la quarantaine peut être. Ou alors il devrait vraiment investir dans une crème hydratante si ce n'est pas le cas. Non pas que ses rides me dérangent ... au contraire, ça ajoute tellement à son charmes que ça en est désarmant. Ses yeux perçants rivé aux miens, font naitre un mini frisson parcourant en vaguelette tout mon corps, tandis qu'il romps ce contacte, pour se diriger vers la porte que je n'arrêtait pas de regarder avec haine tantot. Maintenant, en revanche, cette porte est ma planche de salut, mon ticket vers le paradis, si le paradis avait été une allé sombre propice aux cigarettes en charmante compagnie. Ouai, je voudrais bien que le paradis le sois, surtout si la charmante compagnie posséde des yeux aussi perçant que les siens.
Dernières images
Sujet: Sauvons les Panda roux - Ciaran