[18+] You wanna give it up - Stillian

Elle avait beau venir d’avouer à l’homme qui devait surement la croire la plus superficielle du monde qu’elle venait de la campagne, mais il ne riait pas. Surement car elle lui avait demandé de promettre, seulement, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit aussi stoïque. Pas même un sourire en coin, rien ne se lisait sur son visage. Cependant, il lui disait qu’il était heureux qu’elle soit venue à Los Angeles et qu’elle ne devait pas nier ses origines. Elle ne put cacher son sourire et elle eut même du mal à ne pas ressentir une petite bouffée de chaleur vouloir colorer ses joues.

Elle tenta de se secouer la tête discrètement. Elle ne voulait tout de même pas qu’il remarque l’effet qu’il venait de créer chez elle, même s’il ne semblait pas réellement être indifférent non plus au fait qu’elle se soit rapprochée et que ses orteils lui aient frôlé la cuisse. Elle aurait bien voulu être davantage collé à lui, mais elle avait un peu de retenue. Après tout, c’était une des premières fois qu’elle faisait connaissance avec Steven. Et contrairement à ce qu’elle se disait, elle appréciait encore plus le moment, et puis son côté compétitif était réellement en train de s’en régaler.

La mi match avait fini par pointer le bout de son nez et heureusement, ça ne changeait pas l’ambiance d’échange qu’il y avait. Aucun silence malaisant, aucune envie de se défiler, ni l’un ni l’autre des colocataires. Même qu’il lui apportait un soda et qu’elle le remercia avec un sourire charmant. À peine qu’il retrouvait sa place à quelques centimètres d’elle, qu’il se devait d’à nouveau ouvrir la bouche et lui en fait apprendre plus sur lui.  

Elle cachait à peine son enthousiaste et son excitation. Elle avait l’air d’une vraie gamine à s’extasier de la sorte. Elle riait un peu alors qu’il allait presque cracher son soda. Elle se cachait à peine derrière sa propre canette. Elle l’écoutait attentivement et ne pouvait imaginer Steven dans une mascotte de taco géant. Elle l’écoutait et elle eut du mal à ne pas lui dire qu’elle aurait bien envie de croquer un bout de taco en ce moment même.  

Elle avait beau ne pas vouloir trop brusquer les choses, mais elle ne pouvait arrêter de se demander ce qu’elle inspirait à l’homme. Et davantage maintenant qu’elle avait le besoin de devoir réfléchir pour ne pas contempler systématiquement ses abdos, ses pectoraux et ses bras. Elle se reprenait d’ailleurs à regarder là où les muscles de Steven saillissaient. Avant de regarder à nouveau l’homme dans les yeux et de comprendre qu’il l’avait aperçu. Et sauvé par le gong, les Red Bull New York marquent. Elle se remet donc en tailleur et le regarde avec une certaine gêne avant de dire, comme pour se justifier : « C’est vrai que des tacos avec des abdos aussi… ça m’aurait insister à en acheter. » Elle lui fait un clin d’œil un peu exagérer, en espérant qu’il n’y verrait là qu’une manie professionnelle à surjouer.  

Elle le regarde à nouveau et réfléchit à peine un instant avant de trouver sa deuxième anecdote. « Alors, ton premier boulot c’était faire de la pub, et moi de mon côté, mon premier domaine d’étude n’était pas le théâtre, même si j’adorais déjà le théâtre à cette époque là aussi. En fait, ma mère et mon père m’avait fait entrer dans le baccalauréat de kinésiologie. Je te dis donc pas que je sais bien des recettes miracles pour guérir les blessures musculaires, et que je sais aussi comment prodiguer des massages thérapeutiques pour les athlètes. » Elle le regarde avec une certaine insistante avant de discrètement rediriger son regard sur la télévision, encore un sourire dragueur sur les lèvres.

Elle se remet donc à l’aise sur le canapé, mais au lieu de se mettre le dos bien droit sur le coussin d’â côté, elle décide d’empiéter sur celui où se trouvait Steven, avant de frôler l’avant-bras de Steven et d’à nouveau le regarder avec une pensée très lisible dans son regard, mais elle ne peut s’empêcher de le lui demander tout de même : « Ça te convient si je prends un peu plus de place sur mon, notre canapé? »        

Plus la soirée place et plus je découvre une autre Jillian très loin de la meuf superficielle et surtout qui me gonflent à longueur de journée et je suis content, quand je vois le rouge lui monter aux joues. Le match continue et alors que New York marque la demoiselle vient me raconter une nouvelle anecdote sur ses études, car oui je me doutais bien que la demoiselle en avait fait et ce qu'elle me dit me fit sourire surtout qu'elle insiste bien sûr les blessures musculaires et même si je suis long à la détente et je n'y crois pas je crois bien qu'elle me drague un peu ce qui me flatte et me plaît vraiment beaucoup "Ah bah tu sais moi les blessures musculaires, fatigue et même froissement c'est un peu toute ma vie, si je savais que tu serais doué dans ce domaine je t'aurais bien demandé des massages mais pas sûr que tu aurais voulu vu que tu ne m'accorder même pas un regard" Je lui souris, un petit pique mais dis gentille ment pour lui montrer que malgré tout elle est moi somme pas si différent et qu'on peut passer une bonne soirée, une soirée où je n'ai pas envie qui s’arrête surtout quand elle commence à empiéter sur mon côté du canapé et que ça nous rapproche avec en prime ce gentil lapsus qui me fait sourire car c'est vrai c'est son canapé aucun des meubles ici n'est à moi mais j'aime qu'elle passe de "moi" à "nous" ça me fait encore plus sourire. Je prends un des coussins qui traîne et le pose sur mes abdos avant de la regarder "Tu sais que mes abdos avec bien sûr ce coussin peuvent aussi servir de repose tète si tu le souhaites sa éviteras que tu te fasses mal au cou et t’inquiète je gigote pas trop" Je lance une perche énorme et je sais bien que ça peut être risqué que je baisse ma garde mais que voulez-vous. Le match se termine et alors que lui termine un orage éclate, je déteste les orages et je vois que Jillian n'aime pas non plus ce qui me donne des envies assez mignonnes comme lui caresser les cheveux ou la prendre dans mes bras pour la rassurer ce que je ne fais pas bien sur par déjà respect envers elle qui s'ouvre mais peut-être pas tant que ça et surtout pour là où est notre relation ça a beau être le chat et la souris je ne veux pas brûler les et après donc je reste là avec Jillian comme un enfant assez intimidé et surtout content de la connaitre même si cette mini-drague m'a un peu intrigué mais bien plus aussi.

Elle ne savait pas si elle l’avait imaginé, mais après sa tentative peu discrète, elle semblait avoir vu un sourire. Et pas qu’un sourire insignifiant. Du moins, c’est ce qu’elle se faisait peut-être croire. Elle n’eut cependant que peu de temps pour réfléchir avant que Steven reprenne la parole. Déjà, il lui renvoyait la balle, comme quoi il lui aurait surement demandé bien avant s’il avait su, cependant, il lui disait aussi qu’elle aurait refusé vu qu’elle ne lui daignait même pas un regard.

Ce qui était assez ironique si on regardait le moment qu’il avait choisi pour lui dire, car n’était ce pas ce qu’elle faisait en ce moment? Ses yeux saphirs revenaient toujours à ce corps et ce visage qu’elle commençait réellement à ne plus percevoir comme elle l’avait d’abord jugé, un visage de dragueur compulsif. Elle ne put expliquer, mais ce pique lui avait donnée encore plus envie de connaître Steven. Et ce sourire, ce moment simple où elle décidait de le narguer en décidant d’empiéter sur son espace, si ce n’était directement dans sa bulle.

Il lui proposait maintenant de se servir de ses abdominaux et d’un coussin comme repose tête. Si elle s’écoutait parfois, elle aurait simplement lancer un coussin sur le visage de l’homme avec un air faussement outragée, au lieu de quoi elle s’était simplement collée à lui. Reposant sa tête sur l’épaule de l’homme avec un petit commentaire. « Je préfère celui-ci, si ça ne te pose pas de problème. Et puis, même si ça te pose un problème, je ne ferais qu’encore plus te donner raison comme quoi je ne te daignerai pas assez d’attention. » Elle souriait un peu sournoisement, se disant qu’elle aurait aussi pu s’étendre sur l’homme pour encore plus le décourager, mais voilà. Tout se passait rarement comme elle le prévoyait lorsqu’il s’agissait de la gent masculine.

Peut-être que c’était soudain, mais il était vrai qu’elle ne faisait jamais vraiment rien à moitié et rien dans les règles de l’art. Elle ne pouvait imaginer qu’elle faisait réellement cela, mais voilà, c’était un bon moment et elle espérait simplement que cela n’embarrasserait pas Steven. Elle avait décidé de prendre les choses en main. Et cette fois, sans lui demander d’autorisation particulière, elle décida de toucher son bras avec le bout de ses doigts et de glisser le long de celui-ci, alors qu’elle se mordait la lèvre. Elle était rendue à son poignet lorsque le match se finissait et que l’orage avait décidé de faire son apparition.

Elle avait horreur des orages, même que le mot horreur était faible pour décrire ce qu’elle ressentait dans le moment. Elle avait la phobie des orages. Elle avait arrêté aussi soudainement sa tentative de rapprochement que l’arrivée de cet orage. Elle levait les yeux comme une gamine vers lui, en espérant… En espérant quelque chose qu’elle ne savait plus. Voulait-elle vraiment qu’il voit la peur dans ses yeux? Elle était habituée à ce qu’on la voit comme une femme forte, indépendante et la tête haute. Pouvait-elle réellement lui montrer sa vulnérabilité de la sorte?

Elle avait à peine levée le regard, que déjà, elle retirait sa main et baissait le regard avant de s’excuser et de partir vers sa chambre. Tout était si précipité et elle ne savait plus trop si elle avait bien fait ou non. Elle y réfléchissait et essayait de contrôler ses angoisses, mais rien n’y faisait. Et si tout le monde lui avait dit et répété que le temps arrangeait les choses, ces personnes ne savait clairement pas que les orages comme celui qui avait commencé durant l’après-midi serait aussi, si ce n’était encore plus violent une fois la nuit arrivée.

Elle tournait dans son lit, faisait les cent pas, tentait de rallumer les lumières qui malheureusement ne rallumaient plus. Elle voyait la pluie battante, et entendait les cris du vent. Elle voyait les palmiers presque s’arracher de terre avant de finalement prendre une décision. Elle se dirigeait le cœur battant vers la porte de chambre de Steven. Elle ouvrait la porte, sans trop savoir où se mettre et sans trop savoir s’il était réveillé. Elle finit par se glisser sous les couvertures avant de dire après avoir cru entendre un grognement : « Ne dis rien, d’accord? Je… J’ai… Je n’aime pas les orages. »

Elle ne savait pas trop si elle réussirait réellement à trouver du réconfort dans la chambre de son colocataire, mais elle ne pouvait plus tourner en rond dans la sienne. En fait, elle n’était plus certaine que l’angoisse ne l’avait pas totalement rendu folle et elle espérait simplement que la situation ne serait pas trop malaisante. Après tout, elle priait réellement pour que Steven ne soit pas du genre à dormir nu.

Ce qui est bien c'est qu'avec Jillian je sais jamais à quoi m'attendre car il y a deux minutes je pensais qu'elle et moi ça serait toujours la guerre et me voilà à lui proposer de s'allonger sur moi et de la draguer et elle qui entre dans le jeu alors sois je suis dans un rêve soit j'ai peut-être tout faux pour une fois et ça me plaît vraiment beaucoup dans ces moments-là. Alors que je lui propose mes abdos elle préféré mon épaule avec un petit pique qui me fait rire et que je m'empressai de répondre, oui même si on est en pleine drague j'aime avoir le dernier mot c'est plus fort que moi"Ça me dérange pas si je te le propose et puis je n'ai pas dit que tu me faisais aucune attention mais plutôt des regards mais sache que j’apprécie les attentions que tu as ce soir" Je lui laisse le champ libre avec un petit sourire alors qu'elle commence à me faire des papouilles, putain que c'est bon, je n'ai jamais connu sa moi qui suis aux yeux des gens un coureur mais j'en ai toujours rêvé et la même si je sais pas pourquoi elle fait sa cette fin de match me parais idyllique dès que ses doigts commencent à se balader sur mon bras mais quelque chose de pas très cool nous cassa le délire: l'orage! Je sursautai déjà en premier puis je sentis son regard posé sur moi, nos yeux se croisèrent et j'ai comme une envie de l'embrasser ou même d'ouvrir la bouche mais à peine j'allais dire qu'elle baissa le regard et parti dans sa chambre alors que moi je me retrouve comme un con torse nu devant la TV soupirant et surtout avec l'orage qui fait des siennes. Je restai quelques secondes me demandant bien ce qui peut déjà m'arriver d’être comme sa avec elle maintenant sachant que c'est mon cœur mais aussi maudissant cet orage qui nous a un peu cassé notre rapprochement. Après quelques secondes où je maudis tout et rien je décidai d’éteindre la TV et d'aller dans ma chambre, je passai devant celle de Jil mais n'osa pas entrer et préférais filer vers la mienne. Arrive je fermai les volets, me mit en boxer pour dormir mais arrive dans mon lit je me rendis compte que je n'ai pas sommeil j'ai juste envie de l'avoir avec moi mais à force de réfléchir je finis par tomber de sommeil. La nuit commence et d'un coup j'entends ma porte s'ouvrir, alors l'ours mal lèche que je suis ouvre un œil voyant une silhouette toute fluette entrer dans la chambre et se glisser sous les draps, ayant un coup de vent quand elle entra je grognai et j'entendis la voix de la petite Jil qui a ce que j'ai compris a peur de l'orage donc là je suis réveillé sachant que Jil est dans mon lit, moi seulement en boxer je fais quoi? Je suis un peu perdu mais machinalement je me rapproche et l'entoure de mes bras comme pour la protéger avant de lui dire tout simplement "Je suis là ne t’inquiète pas, bonne fin de nuit Jillian" Alors j'ai souvent dit des choses connes mais croire qu'un prof de sport peut battre un orage s'est peut-être le pire que j'ai dit dans toute ma vie, je sais pas si je l'ai rassuré, je sais pas si elle appréciera mon élan d'attention je sais même pas si elle ne vas pas repartir une fois l'orage passé mais pour le moment je sens son odeur, je la sens près de moi et j'ai qu'une envie que la nuit se finisse pas et j'essaye aussi de cacher mes réactions naturelles, bah un homme avec une femme qui l'attire dans un lit se réveille pas que me cerveau mais j'essaye de me calmer et de peut être dormir.

Si l’orage semblait tout simplement l’avoir effrayée au début, elle se sent un peu soulagée de s’être terrée dans sa chambre sans un mot. Après tout, que venait-elle de faire? S’apprêtait-elle réellement à emmêler ses doigts à ceux de Steven? Avait-elle dont autant besoin d’un homme dans sa vie maintenant? Elle ne pouvait croire que Steven la bouleversait plus dans son train de vie que ce qu’elle avait voulu croire et qu’elle avait voulu fait croire à l’homme.

Si elle daignait ne pas lui lancer de regard, il n’était que regrettable pour elle de constater qu’elle le faisait en cachette. Sans dire que le jeu du chat et de la souris ne l’avait que rapproché davantage de lui, et ce, au point de commencer un jeu de séduction auquel elle avait failli flancher durant le match. Elle réfléchissait comme elle le pouvait, et moins calmement qu’elle le voudrait, mais elle n’y pouvait rien. Cette combinaison était fatale pour la rousse : l’orage et son impulsivité.

Il fallait dire que si la chimie avait bien passé, elle savait aussi que tout cela relevait aussi d’un désir charnel inassouvi. Elle n’aurait pas mis sa main au feu, mais elle sentait bien un certain désir émanant de Steven, seulement, même si elle n’était pas reconnue pour ne pas sauter à pied joint dans les tabous et les sujets délicats, elle préférait se taire. Ce qui ne l’avait pas pour autant empêcher de faire quelques rapprochements avec l’homme, soupirait-elle, exaspérée d’elle-même.

Si elle avait préféré mettre cet épisode de côté rapidement, elle constatait qu’elle ne pouvait réellement se passer de la présence de quelqu’un. Elle allait devenir folle avec ces tonnerres qui ne faisaient que gronder plus fort et ces éclairs qui ne faisaient qu’encore plus déchirer le ciel. Alors, à peine quelques heures après que le soleil ait décidé d’aller se reposer, elle se dirigea vers la seule autre âme de la maison, Steven. Elle avait beau avoir fait un pas en avant et reculer, maintenant, elle se foutait un peu de ce qu’il penserait. Ou du moins, pas réellement sans lui demander de ne rien dire.

Elle ne s’attendait pas réellement à une telle réaction de la part du basané, mais elle se laisse faire. Après tout, elle se sent bien mieux dans ses bras, même si dans sa tête, avoir des bras autour de sa cage thoracique aurait pu lui donner la sensation inverse. Elle détestait lorsque l’angoisse la gagnait et semblait compresser ses os comme s’ils allaient comprimés et se refermé sur ses organes vitaux. « Si tu essayes d’en profiter pour lever ou descendre une de tes mains, je te frappe », dit-elle avec un ton humoristique, mais surtout avec un ton qui ne trahirait personne sur sa nervosité. « Je te dirais bien bonne nuit aussi, mais je n’arriverai surement pas à m’endormir avant un bon moment avec cet orage. »

Elle se rapprochait un peu plus de lui, avant de poser sa main sur celle de Steven sur sa tunique en soie. Avant de décider de se retourner et de lui faire face, et de coller sa tête sur l’oreiller et l’épaule de Steven comme la petite fille terrifiée qu’elle était encore, malgré la vingtaine entamée. « Merci de me rassurer et de m’accueillir, j’avoue que ma réaction après le match était peut-être excessive. » Ils avaient beau être dans la pénombre, elle essayait tout de même de trouver les yeux foncés de l’homme.

Elle semblait à peine gênée ou désolée de son comportement, cependant, elle espérait ne pas l’avoir vexé, ce qui était tout de même assez étrange, car n’était-ce pas leur but premier lorsqu’ils jouaient encore au chat et à la souris de rétracter les griffes pour mieux les ressortir et se piquer et laisser l’autre dans un désarroi sans commun?

Qui aurait pu croire il y a 24h à peine que je serais dans mon lit avec Jillian dans les bras? Pas moi ça c'est sur mais je ne suis pas plus mal que ça, je ne suis bien sur pas habitué et aucunement envie de dormir mais je suis plutôt content de sentir une présence et la sienne surtout entre mes bras même si Jillian reste Jillian et que la rousse a toujours le petit pique qui pourrait me déplaire mais que je préférais prendre sur le ton de la rigolade alors que je dois répondre je cache pas que je me sens con car je ne sais pas quoi répondre et je laisse alors l’instinct faire "Tu sais tu as beau avoir une image très négative de moi, comme beaucoup à mon avis mais je ne suis pas un prédateur sexuel qui touche tout ce qui est féminin et qui peut se tenir je t'accueil dans ton lit, je te rassure car je vois que l'orage te fait peur mais je ne vais pas te toucher je pense juste que mes bras peuvent faire support, enfin j’espère car je ne suis rien face au ciel" Je l'ai peut-être un peu mal pris je l'avoue mais je ne sais pas pourquoi si c'est car elle m’intéresse ou juste car c'est en plein milieu de la nuit mais bon je préfère passer par-dessus et la laisse venir se coller à moi, face à moi sentant son souffle chaud dans mon épaule et je viens attraper sa main, ce que je n'avais pas fait pendant le match pour doucement avec un doigt caresser sa main ce qui a le don de me bercer et elle aussi mais elle reprend la parole; ses mots me font chaud au cœur et bizarre car Jillian n'est pas du genre à s'excuser et là c'est ce qu'elle fait à demi-mot ce qui me fait quand même sourire. Je ne dis rien dans un premier temps puis après je décide de prendre la parole "Tu sais Jillian c'est normal pour moi, tu as tes peurs comme tout le monde et je l'ai vu donc je peux pas t'en vouloir de ce que tu as fait après le match et puis si tu es venu trouver du réconfort ici c'est que tu penses que tu seras en sécurité et je ferais tout pour que tu le sois, je veux que tu te sente bien surtout que tu es chez toi et que c'est un peu moi l'invité" Elle le voit surement pas ou alors elle l'a peut-être compris au son de ma voix mais c'est vrai qu'ici je me sens un peu comme un paria, je suis un peu le mec qui jamais aura sa et qui en profite; pour beaucoup je suis un profiteur et j'aimerais que Jillian me rassure ce qu'elle ne fera peut-être jamais car ce n'est pas son style et j'en souffre de passer pour un gigolo ou je ne sais quelle étiquette qu'on me colle mais je continue à lui caresser la main et nous finissons la nuit comme ça alors que l'orage peu à peu se calma et la lumière du matin éclaira les fenêtres. Je me lève en premier, comme dabh laissant la demoiselle dormir et je vais à la cuisine, normalement j'enfile un café et je file sous la douche mais là non j'ai envie de faire les choses bien, peut-être top même. Je commence par couper des fruits pour faire une petite salade puis je pars en vitesse à la boulangerie non loin acheter des viennoiseries et autres choses. Revenu à la maison, ou plutôt au loft je mets tout sur un plateau avec une petite fleur dans un verre, oui je n'ai pas trouvé de vase puis je me trouve face un souci: je sais pas faire de thé! Je regarde vite fait sur mon superbe téléphone et fais un bon thé, au citron certes mais que je mets dans une tasse, en plus je manque de me brûler et de tout faire tomber mais je réussis à porter sa jusqu’à ma chambre ou j'ouvre délicatement la porte avec le pied et je pose sa sur la table de nuit avant d'essayer de réveiller Jil le plus doucement et paisiblement possible.

Elle avait essayé de détendre l’atmosphère avec une blague qui avait rapidement tourné au vinaigre. Du moins, c’est ce qu’elle se disait tout en se demandant bien si elle ne l’avait pas dit pour lui suggérer une alternative plus piquante. Car il fallait dire qu’à force de se chercher, elle devait bien avouer qu’il l’avait trouvé. Et il avait réveillé bien plus qu’une simple envie de défi ou de jouer. Elle aurait surement bien pu lui faire des avances, mais il fallait dire que l’orage n’avait que finit par paralyser ses envies. Ça et le petit monologue de l’homme.

Il était vrai qu’elle l’avait jugé rapidement et qu’elle ne semblait jamais réellement lui donner une chance de lui prouver le contraire, mais comment faire autrement, elle connaissait le monde des comédiens, mais voyait aussi que Steven, le coach sportif semblait avoir très peu de clients masculins. Pas qu’elle y portait une attention particulière. Ou du moins, inconsciente. Mais il fallait croire qu’elle essayait.

Qu’elle essayait maintenant de connaître Steven à qui elle avait apposé une étiquette de douchebag dès le premier jour. Cependant, ce n’était pas le moment du siècle pour amorcer quelques jeux de séductions, car il fallait avouer qu’elle était surtout venue chercher du réconfort et non des querelles ambiguës. Ce qu’elle lui fit comprendre en se mettant face à lui, faisant changer le bras de l'homme d'endroit, de sa taille, il finit par prendre l’initiative de caresser la paume de Jill avec ses doigts, ce qui la berça et engourdit ses paupières. Avant d’engourdir aussi ses lèvres et sa volonté de parler.

Elle aurait bien voulu lui dire qu’il avait tort, de ne pas se sentir comme un invité, mais elle admettait qu’elle n’avait pas réellement les arguments à ce moment, ni même eu l’amabilité de rendre l’homme plus accoutumé à ce drôle de colocation depuis qu’il avait amené ses cartons. Elle aurait pu se ressasser tout cela, au lieu de quoi, elle quitta la réalité remplies de déceptions, d’angoisses et de prises de tête pour un sommeil réparateur. Elle ne se doutait pourtant pas que le lendemain en ouvrant les paupières tout serait différent et… Différent, quoi.

Elle avait encore les yeux fermés et la tête dans la brume quand elle commençait à se souvenir d’où elle se trouvait. Elle aurait bien pu essayer de regagner son lit, mais une petite odeur de viennoiseries et de thé au citron lui titillait les narines, ainsi que le parfum de l’homme qu’elle sentait tout près d’elle. Elle ne savait plus réellement trop comment réagir.

Elle essayait de faire tout cela le plus naturellement possible en espérant que son corps ne s’était pas paralysé. Elle ouvrit un œil pour découvrir ce qu’il y avait avant de faire un sourire peu convaincant à l’homme. « J’imagine qu’un bon matin est de mise, pas vrai? » Elle ne savait trop si c’était elle, mais elle avait l’impression que ce silence était plus que ce qu’elle pouvait gérer. Ce qui était tout de même étonnant pour une femme avec autant d’expérience en acting et étant reconnue comme la reine de l’improvisation lors de situations cocasses devant la presse ou avec quelques compatriotes qui se montraient trop conquérants.

Elle n’était plus habituée à ce genre de présence ou de matin typique d’un… Elle n’osait même pas penser le mot couple, même si c’était surement le mot qui complèterait le plus cette image. Elle n’avait plus réellement penser à de relations sérieuses depuis un moment déjà. « Soyons honnêtes..., dit-elle, avant de finalement couper court à ce sérieux qu’elle ne possédait pas réellement, changeant l'air solonnel sur son visage en un air plus chaleureux et rieur alors qu'un sourire pointait le bout de son nez au fur et à mesure qu'elle le faisait marcher. Je pourrais m’habituer à ce genre de chose. Un petit rire venait éclairer son visage. Même que je pourrais te demander à tous les jours des traitements de faveur comme celui-là… du moins, si ce n'était pas ce que tous ces recruteurs de talents font pour que j'accepte un rôle. »

Elle avait beau vouloir mettre de la distance avec lui, elle ne pouvait croire qu’à peine après avoir prononcés ces mots, elle le regardait avec un regard de défi et peut-être même d’envie. Peut-être ferais-tu un meilleur recruteur, pensait-elle à demi-mot. Elle aurait certainement dit oui à des contacts qu’elle avait refusés par le passé si ce basané lui avait vendu le rôle, ça c'était certain. Elle n'était pas immunisé non plus face au sexe opposé. Et encore moins à un homme aussi séduisant.

À moitié interrogative, elle revient vers un ambiance moins compétitive, lui demandant si le plateau déjeuner était à eux deux et si oui, pourquoi n’avait-il amené que très peu d’ustensiles. « Tu comptais me nourrir avec tes doigts comme on le faisait pour les dieux grecs et que je fasse de même? » Elle fronça un sourcil, le regard révélateur.

Elle avait beau lui tendre une perche, cependant, elle restait encore maître de la situation, du moins, le croyait-elle. Elle se disait bien que Steven avait des principes ou qu’elle pourrait toujours retourner cela en blague, mais en avait-elle réellement envie? Elle avouait être perdue dans ses sentiments, mais ses yeux semblaient bien accrochés sur l’homme, alors qu’elle avait déjà une fraise de coincée entre les doigts, taquine. Elle était assise sur ses jambes encore dans le lit, rapprochant ses doigts de la bouche de Steven et redressant son corps pour se retrouver à genoux, le corps cambré vers l’avant, son regard ne lâchant pas d’une miette les yeux et les expressions faciales de Steven.      

Soyons honnêtes deux secondes: je suis perdu! Je suis entre l'envie de la manger et oublier ce petit déjeuner et en même temps je me dis que je dois arrêter de m'imaginer tout et rien j'ai bien compris que cette femme me fait de l'effet mais que pour avoir une chance il faut se lever tôt, et même si moi je me lève à 6h ce n'est pas assez tôt je crois. Alors qu'elle parle mon regardé s'attarde sur tout d'elle, je la vois au réveil et mon Dieu qu'elle est belle, souvent les actrices sont maquillé et au réveil ressemble plus à une sorcière qu'a blanche neige mais là non elle est jolie et en plus dans mes draps, enfin les draps ou je dors car tout est a elle et moi je suis en face en boxer avec l'impression d’être un enfant, réellement. Je l’écoute et je dois dire que quand sa main se rapproche de ma bouche et son corps du mien je ne sais quoi faire et comme je suis un peu bête je mange la fraise puis je souris comme pour dire "ah je t'ai eu" mais la seule chose que j'ai envie de faire c'est lui dévorer la bouche, ce que je ne fais pas bien sur mais je prends une cerise que je trempe dans le chocolat bien chaud avant de la diriger vers sa bouche se rapprochant encore plus l'un de l'autre. Je suis un peu perdu après avoir fait sa donc je lui souris avant de me reculer un peu "Si Mademoiselle se considère comme une déesse je peux bien sur si elle veut à moi la servir à même la bouche" Je me rends assez vite compte de ce que je dis puis je me dis que merde je ne vais pas cacher ce que je ressens, elle me plaît elle m'attire, elle m'excite et oui putain sa se voit car je n'ai qu'un boxer mais merde. Alors qu'un silence après ma blague se pose je décide de prendre la parole une nouvelle fois cette fois la regardant dans les yeux alors que mes joues commencent à rougir malgré mon teint hâlé et que ma voix elle commence à être moins assuré "Je voulais savoir, tu bosses aujourd'hui car hier soir on a passé une bonne soirée et je me suis dit que j'aurais pu te montrer un petit ou je traîne et toi aussi, si bien sûr tu n'as pas autre chose à faire" Alors à première vue ça peut paraître bateau et d'un rencard tout pète mais c'est surtout pour passer du temps avec elle je peux pas expliquer pourquoi mais cette fille qui à l'origine m’énervait et me donnais envie d’être partout sauf avec elle maintenant m’intéresse et m'attire, je peut pas parler d'amour ou autre car je ne connais pas trop ce monde-là mais je dois dire que j'ai envie d’être avec elle, j'ai envie de la découvrir et pourquoi pas de créer quelque chose avec elle et je pense que cette tentative pendant ce petit déj et ma manière a moi de lui montrer; sentant que mes joues sont teintes de rouge je baisse la tète et je prends un bout de mangue que je grignote et dans ma tète je me dis que je suis en train de passer pour un chacal, un mort de faim et que de toute façon je n'ai aucune chance d'avoir ne serait-ce qu'un sourire ou un regard de cette femme si je n'étaient pas sous son toit donc j'attends sa réponse alors qu'elle est en face pas très habillée non plus et que bon Dieu je la trouve sexy et surtout tellement bien dans ses draps face à moi, un peu cambré.

Elle ne savait plus réellement ce qui se passait. Elle ne s’attendait surement pas à une réaction de la part de Steven et à la fois oui. Elle le voyait s’avancer et alors qu’elle commençait à avoir des idées, il avait déjà croqué dans la fraise avec un regard perçant et victorieux sur les côtés. Ce qui aurait pu totalement la repulser, au lieu de quoi elle ne faisait que le désirer davantage lui au lieu du déjeuner proposé. Elle faisait pourtant comme si rien n’était, sans pour autant ne pas remarquer qu’il la matait sans retenue.

Elle le vit prendre une cerise et juste le voir la tremper dans le chocolat lui donnait envie de venir le croquer. Mais elle se résignait encore à se dire que sa cible était la cerise et non l’homme qui était devant elle telle une offrande simplement vêtue de son sous-vêtement. Elle lécha ses doigts tâchés de fraise, continuant à écouter l’homme qu’elle tentait de désarmer. Elle avait décidé qu’elle ne devait pas céder la première. Elle tenterait donc de le faire craquer plutôt que de lui montrer aussi franchement l’effet qu’il lui faisait.

Elle savait qu’elle s’en mordrait les doigts, mais elle ne pouvait être la première à se tremper, après tout, c’était pour elle bien plus délicieux de jouer de ses atouts pour le faire céder que de déposer les armes alors qu’il tentait un moindrement de faire la même chose avec elle. Elle était têtue et si tout le monde trouvait ce défaut pénible, elle, elle en était fière. Cet homme n’aurait pas raison de sa détermination. Elle aimait les hommes entreprenants, et elle espérait bien que Steven ait une qualité de plus pour la rendre folle.  

Elle décida donc de croquer dans la cerise et de ne prendre que la partie du bas, laissant le haut et son noyau toujours entre les doigts de l’homme se délectant du chocolat fondant et du fruit savoureux. Elle ne put s’empêcher de regarder vers le bas quand le noyau décida de lui montrer quelque chose d’intéressant, ce boxer un peu moins ample qu’à son éveil. Elle remonta pourtant les yeux vers l’homme alors qu’il coupa le silence en l’invitant.

Elle ne contient même pas son sourire qui se veut un peu taquin. « Crois moi, il serait préférable qu’on ne sorte pas tout de suite, dit-elle en essayant de ne pas pointer le corps plutôt réceptif de l’homme. Et puis, moi je ne suis pas pressée à moins que toi tu es une cliente à faire courir? » Il y avait une petite pointe d’ironie dans sa voix et une interrogation qui n’existait pas réellement, après tout, il n’allait tout de même pas la planter là alors qu’il avait préparé un petit déjeuner semblable, pas vrai?

Et merde, déjà que je me sentais mal avec ma moitié de cerise la le rouge envahi tout mon visage et j'essaye de cacher ça comme je peux, je dois dire que sur le coup je la déteste, pas de l'avoir remarqué car elle a dû comprendre qu'elle me fait de l’effet mais de me l'avoir dit et ça d'une façon assez claire. Je pose ma cerise et me lève comme si j'allais partir alors que je sais que je le ferais pas je lui tourne juste le dos qu'elle ne le voit pas. Avec mes yeux je cherche un pantalon mais fuck aucun moyen de mettre la main dessus donc je viens me poser à côté d'elle mais je mets la couverture sur moi car étant à côté d'elle je sens son odeur et je sens la chaleur de sa peau et ça ne fait qu'augmenter mon désir et ce qui se passe dans mon boxer. En m'allongeant j'attrape mon téléphone et je regarde, journée blanche AUCUNE cliente ou client a l'horizon donc je tente de sourire, maladroitement avant de répondre cachant au mieux ma gêne "Non aujourd'hui personne à l'horizon à aire courir et je veux profiter de ce petit déj autant que toi mais faut savoir qu'a l'origine il est pour toi pas pour deux je voudrais pas t'enlever le pain ou plutôt ici les fruits de la bouche" Je ne sais quoi faire, d'un côté j'ai envie de partir à la douche et de rester sous la douche toute la journée à me remémorer les bons moment vu que ce qui se passe en ce moment est tout sauf un bon moment mais d'un autre côté je n'ai pas envie de partir, j'ai envie de rester avec elle et creuser, ce que j'essaye de faire depuis hier mais j'ai l'impression qu'un moment je lui plais et un autre moment je la repousse quoique mes allusions aient été claires, alors oui j'ai des réactions d'homme naturel mais je la vois pas comme du sexe mais comme une personne avec qui je veux créé, bref mes rêves eux s’évadent et ma tête revient à la réalité je suis dans le lit avec elle et vu son regard elle a dû comprendre que j'étais ailleurs dans mes pensées pour être précis. Je me sens con et surtout je sais tout comme elle que ce silence est lourd, silence pourtant rompu depuis un petit moment facilement mais qui là est plus dur à rompre comme si d'un coup on avait fait des pas en arrière "En tout cas j’espère que ce petit encas te plaît, je l'ai fait pour te remercier d'hier m'avoir laissé regarder le match et surtout pour te montrer que je peux être un bon coloc en espérant que ça t'a plus et je pourrais le refaire que tu sois ici ou dans ta chambre" Par moments il me faudrait une muselière, j'ai l'impression que plus je parle et plus j'ai l'impression que je m'enfonce dans une bêtise invraisemblable et j'ai envie de m'enterrer dans le sol. Je n'ose même plus regarder la demoiselle dans les yeux même dire quelque chose de peur de dire encore une bêtise et autant au début je pensais avoir une chance avec elle autant à cette heure-là j'ai juste l'impression que notre relation est en train de redevenir ce qu'elle était avant et franchement à cette heure la je préfère quitter tout plutôt que de revivre cette relation horrible qu'on avait avant. C'est bête à dire mais maintenant que j'ai un peu appris à connaitre la vraie Jillian je ne me verrais pas retrouver la Jillian qui me traitait comme un fantôme donc si par malheur ça repart comme avant je pense prendre mes affaires et partir sous un pont, je l’espère pas mais après cette réflexion et la mienne j'ai l'impression que ça pourrait arriver.