"glad you came" evan

L'année allait se terminer et il était évident pour moi de partir sur de la psychologie criminel. J'étais bien trop réfractaire aux technologie pour finir en police scientifique dans le fond. Mais n'ayant toujours pas formulé mes voeux, je finissais quand même régulièrement au poste de police pour allez y faire des heures. Et comme bien des étudiants avant moi, il y en avait avec qui le courant ne passait pas et d'autre avec qui j'aurais pu passer la journée. Evan Scott en faisait partie. Ce matin là en arrivant au commissariat, je fus presque aussitôt affecté à Evan et c'est sans vraiment de gêne que je m'avançais vers son bureau m'arrêtant devant lui avant de le saluer, « Bonjour, je suis avec toi aujourd'hui. », j'étais assez détendu avec lui, allez savoir pourquoi. Même si parfois ses blagues et son humour me mettez mal à l'aise, je restais bien plus à l'aise en sa présence qu'avec celle d'autre. Il ne me faisait pas servir du café déjà, et j'avais le droit de le suivre de toute façon. J'étais habilité, sans doute pas au port d'arme, mais j'avais le droit d'entrer là où il entrait. « T'es sur un truc ? », pour savoir si on restait au bureau aujourd'hui à traiter des dossiers ou si on allait aller sur le terrain, je l'avouais franchement, les deux m'allaient très bien, la paperasse étant importante même pour moi. Un dossier bien fait étant des difficulté en moins. c'était peut-être pour ça que j'avais déjà fait un mois entier ici sans sortir des archives. Merci au dernier lieutenant en chef pour sa confiance… Je l'avoue, un mois ça pouvait faire long, même pour moi et cela devait vite rébarbatif, mais je n'avais rien dit. Il était évident que si je commençais à l'ouvrir je n'allais plus en bouger et pour le future cela serait compliqué. Et je doutais que Charlotte interagisse pour moi. Elle avait du mal à me considérer comme fiable j'avais l'impression. Et quand je la croisais, j'avais simplement le droit à un hochement de tête. Rien de bien motivant en soit. Quoi qu'il en soit j'étais encore planté devant Evan, ne voulant pas m'asseoir et donner l'impression d'être fainéant. Il m'aimait bien, je ne voulais pas spécialement que cela change. Pas par fierté, mais car j'aurais du mal à me sentir aussi à l'aise avec quelqu'un d'autre.

On sortait ? Si j'avais pu avoir des étoiles dans les yeux, j'en aurais eu maintenant. Je ne m'attendais pas à quelque chose de fou, si ce n'est des archives, mais là, j'avoie que sortir était parfaitement acceptable. Il ajouta bien rapidement que je devais pas être déçu si il ne se passait rien, car ça arrivait souvent qu'une patrouille ne fasse que patrouiller justement. Il n'y avait rien de mauvais à mon sens, cela voulait dire que les gens cessaient pendant quelques instants d'être con. C'était à prendre. Et rassurant aussi. Non pas que j'ai peur de l'action, simplement ça évité à des gens de se retrouver dans des situations compliqué. Et c'était le mieux à souhaiter. « Ne t'inquiète pas pour moi. », enfilant le gilet qu'il m'avait tendu, je le suivais jusqu'à une voiture ou je finis par rentrer. Il reparla de cette époque maudite ou j'avais passé des journées entières à travailler aux archives. Je savais qu'Evan ne jugerait pas si je disais quoi que ce soit de négatif sur cette tache, mais je n'allais pas non plus cracher dans la soupe. « Il faut bien des gens pour le faire non ? Et vu le bordel, c'est mieux pour vous maintenant. », déclarais-je avant de l'entendre proposer de prendre un café en chemin. Je n'étais pas spécialement contre, j'avais bossé tard cette nuit et même si j'étais déjà bien réveillé je n'allais pas cracher sur de la caféine. Surtout proposé comme ça et dans ces conditions. Ca faisait limite planque, du moins celle qu'on voyait dans les films, quoi que la vérité n'était jamais bien loin. « Carrément, mais laisses moi les payer tu mes sors des archives, je te dois bien ça. », en vrai je lui aurais proposé quelque soit mon affectation, j'avais même pensé à venir avec des cafés en soit. Mais ne sachant pas avec qui j'allais tomber je ne voulais passer pour un je ne sais quoi, ou même offrir un café à quelqu'un qui m'avait laissé passer de très longues heures dans le noir. Enfin façon de parler. « On va patrouiller où ? », le quartier en disant souvent beaucoup sur la suite des événements.

« Je vais pas mentir, je préfère faire des trucs utile pour mes études, mais si c'est à faire c'est à faire, faut pas discuter. », mais quoi qu'il en soit, j'étais content d'être ici, d'avoir pu sortir le nez des archives. J'allais pas mentir, quand j'ai su que c'était Evan, j'avais que très peu de doute sur la finalité de tout ça. Je savais que j'allais faire une truc utile. Prenant donc place dans la voiture, je me proposais de prendre la première tournée de café, car j'avais eu envie de le faire à la base, ce qu'il accepta uniquement si il pouvait payer celle d'après. Acceptant de bon coeur, je ne voulais pas refuser quoi que ce soit, et puis une deuxième tournée n'allait peut-être pas arriver. Regardant donc la route défiler devant nos yeux, je l'écoutais me dire qu'on allait patrouiller dans ce quartier, il était assez calme, encore une fois le policier était prudent et c'était un atout. « Ça me va. », déclarais-je donc avant qu'il ne se gare et qu'il nous fasse rentrer dans un starbuck pour allait prendre des cafés. Tout le monde nous regardait, comme à chaque fois qu'un policier arrivé quelque part après tout. Une fois les commande passé et réceptionné, l'on reprit le chemin de la voiture ou, après s'être installé, il m'interrogea gentiment. Comme le ferait deux collègues. « Un peu compliqué sur certain point en ce moment, mais sinon ça va. », déclarais-je en repensant à Lucy, à qui elle était, à ce qu'elle réveillait. Je ne savais pas pourquoi j'avais nuancé, sans doute car il me l'avait demandé sincèrement et que j'étais un peu paumé à ce niveau là. « Sinon les cours se passent bien, j'hésite juste sur ma spécialité, mais je pense prendre les sciences du comportement, j'ai trop de mal avec un ordinateur. », c'était un fait avéré, je n'aimais absolument pas les ordinateurs, pas plus que la technologie. Ça coupé les connexions humaines, les images de violence parvenant trop facilement aux yeux de tous. Non, je n'aurais pas été aussi efficace, et je n'aimais pas le travail mal fait. Je préférais faire quelque chose de plus compliqué, mais bien. C'était un soucis du détail pour certain, une habitude pour moi. « Et toi comment ça se passe ? », ajoutais-je alors, non pas par politesse, mais par intérêt.

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Spoiler:

« Je l'espère vraiment ! », répondis-je à son engouement. J'espérais sincèrement être perçu comme ça. Tout du moins je travaillerais à devenir ainsi. M'intéressant alors à lui, il affirma aimer ce qu'il faisait, ajoutant même qu'il ne serait pas contre monter en grade. C'était le rêve de tout flic je suppose, quoi qu'il devait bien en avoir quelques un qui ne voyait pas les choses ainsi, mais passons. « Ca devrait bien se passer non ? Tu fais du bon travail, ça peut-être que payant. », déclarais-je tout simplement. Finissant nos cafés, l'on finit par recevoir un appel, il y allait donc avoir du mouvement. Sauf qu'il s'agissait d'un braquage, et ça, à en croire la réponse d'Evan, ce n'était pas une bonne chose. La sirène lancée, Evan conduit à vive allure jusqu'au lieu du crime si puis-je dire. M'ordonnant de rester dans la voiture avant de se précipiter par la porte arrière. J'aurais pu rester à ma place si un gosse n'avait pas attiré mon attention. Il se débattait pour rentrer à l'intérieur. Je n'aimais pas désobéir, mais là. Sortant de la voiture, j'arrivais trop tard, le petit venait de rentrer en appelant sa mère. Le suivant sans réfléchir, j'attrapais le gamin au moment ou un coup de feu parti. Le mec ne savait pas viser fort heureusement. Tenant le garçon dans mon dos, je regardais le tireur me tenir en joue. J'étais mal là non ? Mais le gamin allait se faire tirer dessus si j'étais pas arrivé. « Okay, okay, okay. Ne tires pas, y'a un gosse ! », soufflais-je. Je n'avais pas dix milles solutions. « J'ai été envoyé seul ici, c'est mon premier jour de travail, on peut discuter ? », donner des détails et faire en sorte qu'Evan ne soit pas découvert tout de suite. Maintenant que je savais que ce mec avait la gâchette facile, inutile de le chercher. « Si déjà tu laissais partir les gens qui n'ont rien à faire ici ? », demandais-je alors, forçant son regard à rester figé sur le mien. Je voulais faire partir les civils. Mais je n'avais pas toutes les informations, était-il seul ? Avait-il des plans ? « Je m'appel Thomas et toi ? », créer le contact, le lien. « La ferme, j'ai pas envie de te répondre. », ok, on reprend Thomas, on évite de se faire tuer. « Je suis pas armée, t'as rien à craindre de moi. Je suis juste là pour protéger les civils, pas pour t'arrêter, regardes. », je levais légèrement le gilet. Je n'avais pas d'arme visible, pas de menotte, rien. J'étais un simple flic voulant faire sortir les civils. Je n'étais pas du tout accompagné. « T'es suicidaire putain ?! », beugla-t-il, « Idéalise, simplement, si tu les laisses partir, je pars avec eux. », dégager les civils, je devais réussir à dégager les civils pour Evan. D'ailleurs, j'essayais de ne pas regarder là ou il pourrait-être, déjà car il allait me tuer d'avoir désobéi, mais surtout car je ne voulais pas le trahir. Je me contentais de regarder ce mec, juste lui, pour le gêner, pour qu'il cède. Juste ça. J'allais me faire tuer.

Je n'avais clairement pas réfléchit, j'avais agis. Ce n'était pas quelque chose d'habituel chez moi. J'avais fait une connerie, clairement, mais si j'étais pas venu, le gosses aurait fini par se prendre un balle non ? J'essayais de garder l'attention du tireur, mais un otage vit Evan arriver et sembla le fixer avec instance et ce au point que le tireur s'en rende compte. Tout alla alors très vite. Evan se fit blesser, mais réussit quand même à maitriser l'homme. Plaquer au sol, Evan semblait trop blesser pour le menotter. M'appelant alors, je lâchais le gosse pour avancer vers lui afin de prendre ses menottes et les passer à l'homme. Les renforts étaient arrivés, et j'allais me faire engueuler à coup sur. Aidant Evan a rejoindre l'ambulance, je laissais les hommes s'occuper de son bras avant de dire, honteux. « Écoutes, je voulais pas désobéir, mais la mère du petit était dans la supérette et il a foncé dedans. », et à en voir le coup de feu qui était partie presque aussitôt, il aurait été tué, ce que je n'aurais pas pardonné. Je savais qu'il fallait apprendre à gérer les pertes, mais là, ça pouvait être évité et je ne voulais pas devenir flic pour rien. Je voulais protéger des gens, trouver les malades qui pourrissaient le monde. « Je voulais pas que tu sois blessé, vraiment désolé. », le regard baissé, je fixais mes chaussures. Je n'avais aucune idée de comment ça aurait pu se terminer, mais le fait est que j'avais eu peur de porter préjudice à Evan. Il s'en était sortie qu'avec une blessure, mais si ça avait été plus grave. Je ne pouvais pas refaire le monde, pas plus que ce qui venait de se produire, mais je devais faire face à la réalité. Je n'avais pas vu les choses arrivées. Il avait surgi derrière le mec, il lui avait ordonné de ne pas avancer, puis il avait foncé dessus, le coup était parti et seul le sang coulant du bras d'Evan avait pu me donner une idée de ce qui venait d'arriver. Personne n'était prêt pour ça, je le savais bien, mais j'avais quand même l'impression d'avoir été assez incompétent, et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas être défaillant.