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 [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 6 EmptyMer 7 Nov - 11:06

Hot'n Cold
ft Sally Nolan

- Non, pas de chambre froide ! avais-je rétorqué immédiatement.

Non pas que l’idée d’être dans un espace confiné avec Nolan me déplaisait, mais avoir froid au point de penser que j’allais y rester, ce n’était absolument pas mon délire et certainement pas un fantasme. Dans l’ascenseur, oui, dans un frigo géant, non !

A présent changée, nous voilà en route pour découvrir Paris à notre manière, et ça commençait par une dégustation de macarons. J’étais ravie d’avoir fait changer d’avis à Nolan, lui qui prétendait ne pas tellement aimer ça. On n’aimait pas les macarons tant qu’on n’avait pas goûté de vrais bons macarons, c’était mon avis, et visiblement j’étais en le vrai. Puis, nos pas nous menèrent à la cathédrale rendue célèbre par Victor Hugo, où je pris la liberté de photographier Nolan pour qu’il envoie le cliché à sa mère. Je voulais qu’il fasse l’effort de lui reparler, même si j’ignorais la raison exacte de ce froid entre eux. Cette femme ne m’appréciait pas trop mais elle restait sa mère, et en tant que mère moi-même, je ne pouvais que trop bien imaginer sa tristesse de ne plus parler à son fils.

J’étais émue d’entendre Nolan me dire qu’inconsciemment je lui avais manqué. Nous avions passé six ans à nous détester et nous maudire, mais au final, au vu de ces retrouvailles, il était clair que l’amour n’avait jamais cessé d’exister entre nous. Ne dit-on pas que l’amour et la haine sont deux sentiments extrêmement proches ? Je ne le comprenais que trop bien désormais.

En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, nous voilà à présent chez le tatoueur repéré par Nolan. Et encore plus rapidement, nous voilà tatoués. D’abord lui, et moi ensuite. Il m’avait choisi un emplacement discret pour y encrer (et non ancrer) la première lettre de son prénom : derrière mon oreille. Je trouvais cela original, discret et ça me plaisait. Lui avait choisi de se faire tatouer un anneau à l’annulaire, symbole de son alliance, ce qui inscrivait dans l’éternité, du moins toute la durée restante de sa vie, notre union. J’en étais réellement touchée. Quand ce fut mon tour, Nolan tenta de me rassurer et je ne pus retenir un sourire amusé.

- Je te rappelle que j’ai accouché de ta fille et ce sans péridurale. Tu crois que c’est une petite aiguille qui va me faire peur ?

Sa main dans la mienne, je n’avais de cesse de contempler son annulaire tatoué tandis que l’artiste finissait le « N » qui ornait à présent l’arrière de mon oreille. Je me prêtai ensuite à un exercice que je ne connaissais que trop bien, poser et signer. Puis, nous quittâmes les lieux après avoir payé, ravis de notre petite nouveauté.

- Eh oui, le retour de nous ! lançai-je en lui sautant dans les bras avant de plaquer mes lèvres contre les siennes. Tu me feras toujours faire n’importe quelle folie, Nolan Hamilton !

Puis, je regagnai le sol, toujours aussi enjouée.

- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Tu veux faire des visites ? Du shopping ? Oh écoute, j’ai une idée complètement folle. Si on restait une semaine ? On se fait des petites vacances de retrouvailles improvisées. Oh s’il te plaît, accepte, suppliai-je en me collant à lui.

Je le regardai, le regard implorant, le même que je lui faisais, adolescente, pour obtenir ce que je voulais. Et c’était arrivé très souvent quand, enceinte, j’avais envie de manger n’importe quoi à n’importe quelle heure de la nuit. Heureusement qu’à New York, tout était ouvert à toute heure.

- Sunny rentre de son camp d’été dans une semaine justement, et je suis sure que tu peux confier la gestion de ton affaire pour quelques jours… Et nous on pourra profiter d’être tous les deux… Pense à ce grand lit confortable de l’hôtel, cette baignoire… et tous ces autres meubles qu’on n’a pas encore essayé, et cet… ascenseur dont il nous faudrait couper la caméra…

J’avoue, j’étais mesquine en le prenant par les sentiments… ou plutôt par les hormones. Mais je le connaissais trop bien, et lui aussi me connaissait mieux que personne.

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#MessageSujet: Re: [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton]   [HOT] Hot'n Cold [ft Nolan Hamilton] - Page 6 EmptyMer 7 Nov - 12:24

Hot'n Cold
ft Sally Nolan

J'avoue, l'espace d'un instant, aussi court soit-il, j'ai flippé. Rectification, l'espace de « plusieurs » instants, aussi courts, soient-ils, j'ai flippé. Ca a commencé au lever, lorsqu'en tâtant la place à mes côtés, de par la froideur des draps de soi, je me suis rendu compte, que j'étais bel et bien seul dans le grand lit vide. Avais-je rêvé, tous ces moments agréables n'étaient-ils pas le fruit d'une imagination bien trop fertile à mon goût ? Puis lorsque mon regard se posa sur le mobilier de la chambre, j'eus compris que non, tout ça n'était pas un rêve, mais belle et bien la réalité, j'étais encore à Paris, en divine compagnie. Par la suite, l'appréhension est revenue, lorsque je flânais insouciant, dans les petites rues parisiennes à proximité de l'hôtel. J'étais trop bien, j'étais trop heureux et n'étant plus habitué à ces états d'amour, je me demandais si tout cela était appelé à durer, pire encore, je me demandais si je ne rêvais pas éveillé, parce que dans le fond, retrouver Sally et le meilleur de ce « nous » que nous étions à nouveau depuis peu, c'était tout ce que je désirais de plus profond. Le bonheur me tendait à nouveau les bras, il fallait que je cesse de ce fait d'imaginer le pire et que je profite sans me poser de questions du meilleur. L'appréhension a cessé d'exister lorsque Sally et moi nous nous sommes retrouvés à jouer les touristes amoureux comme au premier jour. Et certainement pas à une folie près, nous avons conjointement décidé de laisser une marqua indélébile de ce bonheur retrouvé sur nos corps respectifs. Je portais donc à mon annulaire gauche un anneau que je ne pourrais plus jamais retirer et Sally arborait derrière l'oreille un discret « N » dont elle ne pourrait jamais plus se débarrasser. Cette fois, c'était la bonne, avais-je laissé entendre et je n'en doutais pas une seconde, cette nouvelle chance, c'était la nôtre et nous étions prêts à la saisir et faire tout ce qu'il fallait pour repartir du bon pied. La rumeur nous avait ébranlés, il est vrai, mais nous étions plus forts aujourd'hui après six années de détestation mutuelle. Mais ne dit-on pas que la frontière entre haine et amour, est mince, assez pour que l'un et l'autre se superpose ? À méditer ! J'aurais de quoi faire sur mon fichier « word » en rentrant, c'est indéniable.

Pour l'heure, nous marchions, du moins, c'est ce que l'on faisait lorsque Sally pourvue d'une fougue que je ne lui connaissais que trop bien, me sauta dans les bras avant de m'embrasser sans restrictions aucune. J'aurais presque eut envie de donner une consonance française à ce baiser, si les regards ne s'étaient pas braqués sur nous. « - Bah dis-donc, je suis ravi d'être l'instigateur d'une telle folie ! » Mon regard brillait tant, le désir que j'éprouvais pour elle était puissant. Pour dire vrai, je la regardais comme si rien n'avait changé, comme si le temps ne nous avait pas séparés l'un de l'autre. C'était tellement facile que ça en devenait troublant. Nous nous étions pourtant tant détesté (elle plus que moi.) nous nous étions nourris d'une haine sans vergogne, avions consumé toute forme de sympathie l'un envers l'autre. Et pourtant, à présent que le voile était levé, je la regardais comme au premier jour et semblais l'aimait de la même façon, si ce n'est plus encore. « - Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? » demandais-je alors qu'elle reprît un peu de contenance et remettait ce qui me semblait être une distance convenable entre nous deux. « - Visite ? Shopping ? Ca peut se mélanger non ? Mais si tu as une idée, je suis preneur » Et effectivement, jamais à court d'imagination, Sally frappée par l'inspiration, me fit part de son projet complément fou. « - Sally… » commençais-je. L'idée était tentante et me plaisait diablement, mais mes responsabilités m'obligeaient à mêler la raison à l'équation. « - C'est vraiment très très très très très tentant … » Elle commença dès lors sa petite torture que je ne connaissais que trop bien « - Non, pas ce regard » Et de toute évidence, cela fonctionnait encore. « - Et ça marche, c'est dingue ! Je pourrais fermer les yeux, tu sais ! » Même si j'avais l'air con, c'était une alternative envisageable et pourtant... « - Espèce de méduse qui amollit les cœurs d'un regard. » J'allais céder, pauvre de moi d'autant plus que Sally venait d'égrainer toute une liste d'arguments loin d'être tombés dans l'oreille d'un sourd.

« - Le grand lit confortable, la baignoire, les meubles ? Non, ne dis rien, je ne sais pas ce que tu as dans la tête, mais tu l'as et l'ascenseur m'achève. Je crois en plus, mais je ne suis pas sûr, qu'Oscar Wilde a dit un jour, que le seul moyen de résister à la Tentation, c'est d'y céder. Pauvre de moi, je vais devoir dire « oui » Parce que une semaine de plus à Paris, avec une actrice célèbre cela ne se refuse pas. De plus, je fantasme sur elle depuis des années. » Et à nouveau, je me rapprochais d'elle pour l'embrasser avec passion. Je me foutais des regards pour ainsi dire, je ne voyais que Sally et l'envie constante d'être près d'elle, de respirer son parfum fruité, de l'embrasser comme si c'était la dernière fois. Tout semblait à nouveau possible avec elle alors à quoi bon s'en priver. « - Donc j'accepte de passer une semaine de plus ici, avec toi. J'espère que j'arriverais à te supporter. » Et c'est main dans la main, insouciants et heureux que nous regagnâmes l'hôtel pour nous enfermer dans la chambre et une fois n'est pas coutume, pour rattraper le temps perdu, à notre façon.

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